extra anthony partie 2

Et voilà ! Tout d'abord j'espère que vos épreuves se sont bien passées ! Ensuite une énormes merci encore une fois car je voie souvent le nombre de vues augmentées sur Adam ! Vous ne pouvez pas savoir a quel point cela me rends heureuse !! J'ai les meilleurs lecteurs/trices du monde !!!

J'ai commencée une nouvelle fiction " Il y a beaucoup d'appelé mais peu d'élus" si le cous vous en dit ;)

Ce que j'ai dis l'autre jour tient toujours, si certain ou certaine ont des idées pour des extra qu'il me le dise ! Bon allé stop au blabla bonne lecture et bon dimanche !

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Ca fais quatre jours que je n'ai pas vu le gamin et d'après mes enfants il n'est pas allé en cours non plus, j'commence a flipper sec.

- Hé toi la! Avec les cheveux bizarre ! Quand je dis de ranger la salle c'est pas foutre tout le matos d'un côté et se barrer !
- J'm'appel Josh !! Beugle le gosse avec la tronche de balai à chiotte, celui-là même que Bryan avait envie de foutre en l'air l'aitre jour.
- Grand bien t'en fasse. Je lui réponds le plus simplement du monde en haussant les épaules.
Lui, il n'a pas spécialement de problèmes, juste de très mauvaise fréquentations.

J'suis éducateur pas nounou.

Ma salle se vide tout doucement, aujourd'hui on a du être enfermé car dehors il pleut comme vache qui pisse, forcement les gamins n'aiment pas ça, moi non plus.

Je souffle et me frotte le visage avec mes deux mains, mon portable me fait grogner, j'ai juste envie qu'on me foute la paix.

Mon homme de Vitruve me dit que son client est le doyen du lycée de nos mômes, un grand con aux idées bien fade, ce grand homme s'étonne des rayures sur sa voiture sans parler des bosses et tout le reste. En bref sa Cadillac ressemble a un tas de boue. J'me marre en regardant la photo qu'il m'envoie, en effet sa bagnole en a prit un sacré coup.

Les gosses se vengent comme ils peuvent.

Un silence de plomb m'entoure quand je me retrouve seul dans mon gymnase, je me laisse tomber sur un tatamis et souffle tout ce que je peux, faut encore que je fasse le programme pour demain. En ce moment il y a des sélections pour les diverses asso's sportives et ça motive certain gosse donc on boss dessus, histoire de les préparer au mieux, puis une victoire, même petite, ne ferai pas de mal à certain.

-- Puis merde! Je souffle en me levant je ferais ça chez moi.

Je me stop net quand j'arrive devant chez moi, IL est la assit sur les marches du perron sa tête dans ses bras eux même posés sur ses genoux. En même temps c'était prévisible.

- Alors gamins tu t'es pommé ? Je lui demande en mettant ma clef dans la serrure, au passage je remarque que ses mains ne sont plus aussi abimés, du moins elles ont eu un peu de temps pour cicatriser. C'est une bonne chose, enfin j'espère, c'est soit il a arrêté de se battre comme un con dans les rues soit il s'est fait passé a tabac.
- Ouais. Il a une voix rocailleuse comme quand on a trop pleuré, ses yeux explosés me confirme ma pensée : ses digues ont lâchées.

Il a lâché prise, mais le retour de bâton est toujours violent, quand on se laisse aller trop de mauvaise choses remontent. Ces saloperies attendent patiemment, toute une vie s'il le faut, un moment de faiblesse pour nous sauter dessus et nous achever. C'est là que le plus gros de mon boulot commence, je dois faire en sorte qu'ils redeviennent humain s'en pour autant qu'ils se laissent aller totalement, je dois les décrasser de toutes leurs peur et les aider a façonner d'autre barrières, les aider a être en fase avec la réalité, aussi salope qu'elle soit.

- Doit bien y avoir une bière où deux à l'intérieur tu viens ?
- Très pédagogique comme méthode. Il réplique aussi sec.
- Dit celui, qui attend son bourreau sur les marches de son perron. En finissant je passe ma porte en la laissant ouverte, s'il le veux il a le droit de rentrer.

La chaise que j'ai décalé et la bière que j'ai sortie ont bien vite trouvé un nouveau proprio.

- Alors ? Je lui demande sans vraiment le regarder, non pas par dédain mais le voir dans cet état me tord les tripes. Faut croire que finalement je tiens a certain gamin.
Il ne me répond pas, il se contente de faire tourner sa canette entre ses mains.
- Je peux au moins savoir pourquoi tu n'étais pas en cours ?
- Comment vous savez que je n'y étais pas ?
- Léonie me l'a dit.
Il lève enfin le nez et semble surprit, une toute petite lueur illumine ses yeux.

Merde, c'est la seule pensée a peu prêt cohérente que j'arrive a formuler, je connais cette lueur, c'est franchement pas le moment, non carrément pas, ni pour lui et encore moins pour elle.

- C'est l'éduc où l'adulte qui me le demande ? Ce petit a con a de la répartie, je me marre doucement avant de lui répondre de la seul manière que je connais.
-Pour toi vaut mieux que ce ne soit ni l'un ni l'autre .

Il pose ses coudes et rie doucement, il se passe ensuite une main sur sa nuque il semble avoir prit dix ans d'un coup.

- J'avais deux trois trucs a régler. Bien sur ça me démange pas mal de savoir ce que sont ces " deux, trois trucs" mais je n'en fais rien sinon il va se braquer et au mieux se barrer.
- Tu as réussis a tout faire ?
- Le plus gros ouais.
- Le résultat est bon ?
Il est surpris de ma question, ça se voit dans son expression, il se demande si je me fou de lui, mais non ça m'intéresse vraiment.
- J'pense ouais.
- Tu veux faire quoi maintenant ? Je sais parfaitement qu'il n'a aucune perspective d'avenir, je le sais par-ce-que tous les gosses, sans exceptions, qui sont dans le même état que lui sont déjà surpris de se réveiller chaque matin, alors leur demander ce qu'ils vont faire demain c'est presque impossible.
- J'sais pas. Il souffle.
- Peut être rattraper les cous que tu as loupé et manger tu as l'air d'avoir une putain de faim.

Je ne sais pas vraiment s'il meurt de faim ou non mais ses joues se sont pas mal creusées en si peu de temps, ce gosse a top de soucis pour son âge.

J'attends pas qu'il me réponde, en fait j'm'en branle, j'ai décidé qu'il boufferait donc il bouffera, point barre fin de l'histoire. Je lui sors le gros plat a gratin, que Louis a fait et le met a réchauffé, pour le faire patienter je lui sors un paquet de gâteau au passage j'en prend un.

Si le sucre serait une femme ...

Le BIP du four me sors de mes pensés, je continue de nous préparer deux bonnes assiettes dans un silence absolue.

- Mange gamin. Il ne se fait pas prié, il attaque son plat a grand coup de fourchette j'me demande même s'il respire.
- J'men fou des cours. Il finit par dire.
- J'te demande pas d'être une tête, juste d'avoir la moyenne.
- Et pourquoi je le ferais ? Je relève le nez et hausse un sourcille , tient Anthony est un bon branleur, on parle la même langue là j'crois.
- S'que je te le demande.
- Et je dois en avoir quelque chose a foutre?
- Si tu n'en avais rien a foutre tu ne serais pas ici et tu n'aurais pas squatté les marches.

Il baisse de nouveau le nez et s'applique a vider son plat.

- Je verrais.
- C'est tout vu tu fais.
- Et vous croyez que c'est en imposant vos ordres que je vais me bouger? Il me demande en relevant le nez en signe de défis, j'peux pas m'empêcher de sourire j'ai l'impression de me revoir avec mon père.
- C'est pas un ordre, c'est une ligne de conduite et dans l'ordre actuel des chose tu n'es pas foutu de savoir ce que tu veux ni ce que tu dois faire alors je te le dis comme ça pas de merde.

Il pose sa fourchette et sers les dents, ça devient intéressant, s'il pete un plomb et qu'il se casse c'est qu'il n'est pas prêt, s'il reste c'est qu'il sait enfin ce qui est bon pour lui, du moins son subconscient le sait.

Il souffle bien fort et reprend sa mastication. Intérieurement je pousse un énorme juron et je souffle de soulagement.

- J'aime pas les activités de groupe.
- Pourquoi tu me dis ça ? je lui demande sans arrêter de manger, je lui fais croire, par mon comportement, que c'est une discussion légère mais en fait j'analyse tout.
- Pour pas que vous me foutiez dans je ne sais quel programme à la con.

Traduction : pour ne pas que tu me jette comme une merde.

- Si tu n'aimes pas ça pourquoi tu viens trois fois par semaine au gymnase.
- J'viens mais je ne me mélange pas.
j'peux rien dire c'est la pur et simple vérité.
- J'te mets pas dans un groupe mais tu te tapes la moyenne partout.
- C'est un marché ?
- Un compromis gamin, je fais un effort tu en fais un.
- Et si je ne respecte pas sciemment ma partie du contrat ? Il me demande en fixant ses prunelles bleu dans les miennes.
- Si tu ne vas plus en cours où que tu ne fou plus rien où qu'tu fous le bordel pour te faire renvoyer tu dégages tu ne sera plus le bien venu ici. Je lui répond le plus simplement du monde.

Il pourrait me dire qu'il en rien a foutre d'être ici que ces murs il s'en branle mais non il ne fait rien il se contente d'opiner du cher et de reprendre son couvert.

*******************

- Bonjour papa ! Tu ne vas pas être content mais J'ai mis mon poing dans la figure d'Aurore! Aurore cette même gamine que ma fille a repeinte en bleu en maternelle, enfin ça c'était juste le début, on pourrait croire que les deux jeune filles se sont calmées mais non, elle se sont empirées avec le temps, surtout ma fille.
- Il y a une raison particulière ce coup ci ? Je lui demande Alors que je les entends enlever leurs chaussures, Anthony quand a lui baisse le nez et essaie de réprimer son sourire.

P'tit con.

- La routine 'pa, une insulte, un rire , un coup. Explique calmement son frère.
- Faut trouver une solution, j'en ai marre que ton doyen m'appelle dix fois par mois pour me dire que vous vous êtes battu. Râle Louis.
- On ne se bat pas papa, je lui exprime avec force façon de pensée. Conclut ma fille.

J'me marre comme un con.

- Ba tu fou quoi la toi ? Demande mon fils en entrant dans la cuisine en voyant Anthony, le principal concerné baisse le nez honteux.
- Je ....
- Il avait faim et tu sais combien les gratins de ton père sont deguelasse. Je lui répond en regardant d coin de l'oeil mon mari.
- La prochaine fois je te laisserais faire les repas alors ! Attaque Louis avec un sourire carnassier collé sur son visage.
Il se penche pour m'embrasser et pars serrer la main du gamin.

Seule ma file n'a encore rien dit, elle se contente de venir me dire bonjour et de le regarder de haut en bas, son frère lève les yeux aux ciel et souffle.

- Gamin tu rattrape les cours que tu peux avec Léonie. Ma grande. Je regarde ma fille. Ca te va ? Je lui demande.
- Oui, Babou ? Son frère se tourne vers elle un paquet de cochonerie à la main. Tu viens avec nous pour les maths?
- Fouaiff. Il lui répond la bouche pleine.

Les trois ados s'en vont ensuite dans le salon faire leurs étudiants studieux.

- ' Pa !!!!!!! Beugle Baptiste a peine quelques secondes plus tard.
- Ouais ? On lui répond a l'unisson.
- C'que Damien peut venir ?
- Pour bosser où faire le con ? Demande son père. On se regarde et on entends d'ici tout le désarroi de notre fils.
- Heuu...

Sa soeur se fou de lui, Anthony ne doit pas être loin et nous et bien nous aussi on se fou de lui. Louis lui dit oui et quelques minutes après un quatrième gosse débarque chez nous.

- Alors ta journée ? Je demande a mon époux en venant le prendre dans mes bras.
- J'ai dis au Doyen qu'on en avait pour au moins trois semaines.
- Je croyais que vous étiez en période creuse au garage ? Je lui demande en le serrant un peu plus contre moi.
- Justement il ne faudrait pas casser ce rythme si durement acquis.

Je pars dans un rire avant de me détacher de lui et de continuer notre conversation.

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