Extra 2

Maintenant que j'ai finis de déballer tous mes cartons je vais pourvoir être ici un peu plus souvent !! Il y aura un autre extra sûrement dans ce week-end! En attendant profiter bien :)
( très rapide relecture donc il y aura des fautes )

- Papa! La voix aiguë de ma fille me sors de la rêverie peu catholique dans la quelle mes trois neurones se sont embarqués. En même temps quelle idée de prendre nos vacances ensemble? Louis ne cesse de faire des aller-retour entre le jardin et la cuisine avec son pantalon qui tombe bien trop dangereusement sur ses hanches....

-PAPA! Léonie claque ses deux mains sur le bois de la table, table faite par tonton Idriss, elle me regarde droit dans les yeux, son regard gris se fonce, ouais je viens de mettre ma grande en petard. Je veux prendre la pilule. Elle me balance sa bombe en croisant ses bras sur sa poitrine et en s'enfonçant sur le dossier de la chaise.

- Non. Ce fut un réflexe, presque un instinct de survis.
- Et pourquoi ? Sa réponse claque dans l'air, ma fille me met au défis, putain de mimétisme de merde et accessoirement merci à sa grand mère pour lui avoir raconté quelques un de mes nombreux exploits...

Ouais merci 'man.

- T'as aucune raison de vouloir la prendre. Je lui répond en prenant la même position qu'elle.

Putain il est son père quand j'ai besoin de lui.

- Aucune raison ? Elle répète, j'opine du chef. Les règles irrégulière, les douleurs, l'acné. Elle commence a énumérer en levant un doigt par argument. Son frère tente un percé dans la cuisine dans la quelle nous sommes, mais quand il entend sa jumelle hausser le ton il fait demie tour.

Courageux le gosse....

- 'Pa!!! Beugle ma fille, quand mon homme de Vitruve passe une nouvelle fois dans le couloir.

Nos enfants nous appelle tous les deux "papa" seul l'intonation change et on sait tout de suite au quel de nous deux ils veulent parler.

- Ta fille veux prendre la pilule. Je balance quand il a un pied dans la cuisine, ses yeux rencontrent les miens, son regard noir m'envoie toujours dans une autre dimension, au fil des années j'en devenue accro. En gros j'ai remplacé mes joints par lui, Louis est ma putain de drogue.

- Non. Je ne peux m'empêcher de me retourner vers notre grande avec un air de vainqueur collé sur le visage.

Branleur un jour, branleur toujours et mes gosses sont pareilles... J'ai pas finis d'en chier...

- M'en fou. Elle hausse les épaules. Tata Jess m'avait dit que vous diriez non donc elle m'a trouvée un gynécologue. Elle finit avec sa lueur de peau de vache dans le regard. Pour le coup je regarde vite fais Louis, c'est de sa faute sa.
- Tata Jess. Je répète en m'imaginant la tuer, ma progéniture opine du chef tout sourire.
- Léonie. L'appel de son père met fin à notre joute père/fille. Écoute. Il se gratte l'arrière de son crâne et soufflant. C'est pas qu'on y connaît rien, on est pas aussi con mais... Il ne termine pas sa phrase mais j'sais ce qu'il veux dire, elle est notre fille, notre unique fille et on est deux gars, on sait ce que cette merde veux dire et c'est notre bébé.

Qu'on me jette la pierre mais Léonie restera à jamais ma petite puce aux joues rebondis qui me cours après en me demandant si je rentre à la maison ce soir et qu'elle est seize ans où quarante bien tassé je serais toujours capable d'aller lui dire de se brosser les dents avant d'aller se coucher.

- Par contre la prochaine fois pour ce genre de truc pas besoin d'en parler à Jess. Je claque dans le silence qui s'est installé dans la pièce.

J'suis son père c'est a moi de gérer ce genre de merde, pont barre fin de l'histoire. Que cela me plaise ou non d'ailleurs.

- Bon, tu as déjà un numéro ? Lui demande Louis en posant une main sur mon épaule,je sais que je ne suis pas le seul à me sentir vexé, je le sens dans sa façon de se tenir et de me toucher.

J'aime Jess comme une sœur, mais ce sont nous ses parents, je veux bien croire que ce n'est pas toujours facile sans présence féminine mais pour le coup j'ai l'impression qu'elle ne nous fais pas confiance, qu'elle ne me fait pas confiance.

Je me frotte le visage avec mes deux mains pendant qu'ils sortent, souffle et me masse les tempes en appuyant mes coudes sur la table.

- ' Pa? Je relève le nez vers mon fils. Je peux aller voir Damien ?
- Sans souci je t'emmène ?
- J'pense que tonton Bryan va v'nir après on va au stade taper quelques balles.

Nos deux gars sont inséparables, ils sont comme son père et moi en fait. Ma fille est plus proche de Nora, la fille d'Idriss et Jess. Si on écoute la belle brune, elle est juste hétéro de l'ex sportif.

Faut pas chercher a comprendre avec elle, du moins moi je ne cherche plus. Nos filles on peu plus d'un an de différence mais elles s'entendent à merveille.

Baptiste fait le tour de la table et sors deux bière du frigo, une pour moi et une pour son oncle.

- Elle a un copain. J'ai littéralement Santis ma vie me quitter, mais ça ne gêne pas son frère il continue son discourt comme si de rien était. Il s'appel Franck, j'l'aime pas. Il termine sa phrase en faisant rouler une bière fraîche entre ses mains.

- Pourquoi tu me le dis ? Je finis par lui demander.
- Par ce que j'suis pas d'accord avec elle. Je fronce les sourcilles. Elle croit qu'il va être différent avec elle mais non c'est une vraie ordure ce mec 'Pa.

Babou n'est pas du genre a balancer des choses à la légère, s'il l'ouvre c'est pas pour rien.

Notre conversation s'arrête avec les cris de mon meilleur ami qui passe la porte avec son fils tout aussi guelard que lui.

Moi tout ce que je retiens c'est que ma fille veux un contraceptif et qu'elle a un copain.

Putain de bordel de merde.

******************

Douze jours après cette charmante conversation, un tsunami dévaste mon petit quart d'heure de calme du soir. Ma fille suivie de son père qui lui même tiens mon fils entrent en hurlant, jurant et promettant des morts plus que douloureuse a la maison.

Léonie passe devant moi, les joues trempée, les yeux rouge et se dirige vers sa chambre, j'essaie de la suivre mais Louis me retiens en me posant une main sur l'épaule, du menton il me montre notre grand. Avant de se diriger vers la chambre de la seule nana de la maison il prend le temps de m'embrasser et de me demander comment c'est passé ma journée. C'est ça que j'aime chez lui, quoi qu'il se passe il a toujours du temps pour moi.

Pendant qu'il s'en va je me tourne vers mon fils. A l'instant, une fois de plus, je comprends ce que ressentait ma sainte mère quand je revenais des cours avec la tronche démolie.

Je connais mon fils, il ne voudra jamais d'une poche de glace sur sa joue bleutée sans avoir craché son venin.

- Salle de bain. Je passe devant lui et il m'emboite le pas.

*******************

- Ça pique.
- C'est un peu le principe du désinfectant sur une coupure. Je lui répond en nettoyant sa plaie a la mâchoire. Pourquoi tant d'amour avec ta sœur? Bien sur nos gosses se disputes mais jamais a ce point.
- J'ai pas merdé. Il me dit en regardant à travers la vitre, depuis tout petit il le fait, il a ce besoin de se sentir libre, se besoin de se dire que le monde est à sa porté.
- J'ai pas dis ça.

Il souffle et sers chacun de ses genoux avec ses mains tout ne fermant les yeux.

- Damien est venue me dire que Franck se tapait une pouffe dans les chiottes. Faut pas être devin pour comprendre la suite mais j'le laisse vider son sac. J'suis allé voir et c'était vrai, j'les ai sortis de la et je lui en ai collé une. Il souffle une nouvelle fois. J'te jure papa j'ai eu envie de le tuer. Dam' était avec moi p'is ça a tourné au pugilat.

Quel que soit la décennie le lycée reste une belle merde.

- J'imagine que ta sœur est arrivé et c'est parti encore un peu plus vrille.
- Ouais. Elle a cru j'sais pas trop quoi. Il fait des cercle avec sa nuque pour se détendre.

*************

En début de soirée le couple de blond et leur progéniture sont passé rapidement, Bryan et moi on s'est marré sur le fait que nos garçons sont comme nous, bien sûr ça a un peu moins fait rire nos deux moitié.

Pour le lycée on verra demain, mais on fait comme nos parents on fait avec nous : tu te fais chopé tu assumes.

On est jamais trop loin derrière, ce sont mes enfants et seuls moi a le droit de les torturer, le lycée repassera.

Non j'suis pas un papa poule, j'suis pire. Louis n'est pas mieux quoi qu'il en dise.

**************

En allant me coucher, je passe devant la chambre de nos enfants, celle de babou est éteinte mais j'entends la musique, par contre il y a de la lumière dans celle de sa sœur. Je ne l'ai pas vue de la soirée. Elle y est restée depuis qu'elle est sortie de cours.

- Ma grande?
- J'suis pas la !

J'me marre doucement et entre dans sa piaule.

- Ça va ?
Elle souffle et lève les yeux au ciel, j'avou c'est une question con.
- Quoi que tu en penses il a voulu bien faire et avant de te jeter dans je ne sais quel discourt demande toi ce que tu aurais fais à sa place. C'est ton frère Léonie, quelque pars c'est le seule gars qui te sera à jamais fidèle.

Elle sers contre elle une peluche orange et blanche et se laisse tomber sur moi quand je me pose à côté d'elle. Je lui caresse le haut de son crâne et la berce doucement, à cet instant elle n'a plus seize ans, non elle redevint l'enfant qui venait se cacher entre nous quand elle faisait des cauchemars.

Son frère est la personne qui lui sera toujours Fidèle et moi je suis celui qui fera toujours tout pour elle, pour eux.

**************

- Chagrin d'amour.
- Ouais, elle grandit trop vite.
- Ils se calmeront bien vite ne t'inquiète pas.
- Je sais. Je finis par lui répondre. Tu te rappel que je t'aime ? Il sourit comme un bien heureux quand je finis ma phrase.

Pour simple réponse il me montre a quel point lui il m'aime.

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