Une promesse c'est une dette.
Proverbe guadeloupéen
ATTENTION !!!!!!! Merci de bien lire cette NDA : Chapitre entièrement LEMON ! il n'est pas donc indispensable a l'histoire. Je ne suis responsable que de ce que j'écris!
La première chose qui me frappe en rentrant dans sa chambre, c'est l'immense peinture de l'homme de Vitruve noire sur le mur du fond. Elle contraste bien avec le gris souris des trois autres murs. Je ne suis pas un amateur d'art, mais je dois bien avouer qu'elle est plutôt pas mal. Et faut bien se l'avouer aussi ce n'est pas commun.
— Tu sais ce que c'est ? Il me demande en envoyant valser ses pompes à travers la pièce.
— J'suis pas aussi ignare que ça ! Je lui réponds un poil vexé tout en l'imitant. C'est l'homme de Vitruve fait par Léonard de Vinci. Je finis avec un brin d'arrogance.
Je le regarde du coin de l'œil, il est appuyé contre le mur, ses bras croisés sur son torse et bien sûr avec son sourire à la con scotché sur le visage.
— Quoi ?
— Je me demandais juste comment un gars comme toi peut balancer du Platon et autre penseur comme il respire.
Le premier jour de notre rencontre, en cours de philo, me revient en mémoire. J'étais inspiré ce jour-là. Je me marre doucement en me le rappelant.
— J'sais pas trop comment j'dois prendre le « un gars comme toi » ? Je finis par lui répondre en haussant un sourcil.
Ses yeux noirs ont le temps de m'envoyer dix fois dans un autre monde avant qu'il ne daigne ouvrir la bouche.
— À première vue, tu es le parfais branleur, pur produit américain, imbu de sa personne et complètement con.
Boum prend ça dans les dents, merci d'avoir joué...
— Qu'à première vue ? Je lui demande avec autant d'arrogance que je m'en énerve tout seul. Toi aussi, que je sache, tu es un pur produit américain. Je termine, pas peu fière de ma réplique minable.
Il baisse le nez et sourit de toutes ses dents, se décolle de son mur et s'approche de moi. En deux enjambées, il n'est qu'à quelque millimètre de moi, son putain de regard me coupe une nouvelle fois les jambes. Mes trois neurones se sont fait définitivement la malle, je ne suis qu'un pantin fiévreux entre ses mains.
Du bout du doigt, il effleure ma cicatrice au-dessus de mon arcade, cette trace indélébile est l'unique preuve de ce qu'il est pour moi.
Je frissonne et tente de le cacher, son doigt glisse doucement sur le reste de mon visage.
J'n'essaie même pas de refouler mon sourire de bien heureux qui mange mon visage.
J'suis un pur produit américain après tout. Un pantin entre ses mains.
— J'aime bien ton côté branleur, celui que tu montres à tout le monde. Mais celui que je préfère, c'est ton petit côté intello arrogant.
J'suis pas spécialement un intello, voir pas du tout, il suffit de regarder mon bulletin de notes, j'ai toujours la moyenne partout, mais pas plus, le strict minimum syndical. Mais bon, si lui ça lui convient moi je ne dis pas non ! Au passage à ma sainte mère aussi donc ça va.
Il crochète ses doigts dans les passants de mon jean et me colle à lui.
— Tu sais pourquoi il l'a peint ? Du menton, il pointe l'homme placardé contre son mur derrière moi.
Toujours plongé dans ses prunelles sombres, je lui souffle la réponse du bout des lèvres.
— L'auteur l'a fait pour symboliser l'humanité, pour lui c't'homme là, est considéré comme le centre de l'univers.
Il opine du chef toujours aussi souriant et sans cligner une seule fois.
J'ai toutes les peines du monde à déglutir.
— C'est ça. Sa voix rauque me fait vibrer tout en entier de l'intérieur.
C'est la première fois que je ressens ça, c'est géant, mais tout aussi flippant. J'sais pas trop gérer tout ça. C'est impressionnant.
J'ai l'impression que mon corps est totalement dépendant de lui, qu'il pourrait m'ordonner de sauter du toit, je n'hésiterais pas une seconde.
J'suis dépendant... Bordel, il est ma nouvelle addiction ! Ou alors il en a remplacé d'autres ? Possible. Maintenant a savoir si c'est mieux ou pire ?
Je l'ai vu bouger sa bouche, mais je n'entends pas ce qu'il me dit, je crois que je suis bien atteins. Plus que ce que je pensais en tout cas.
Je n'entends rien, mais je sens parfaitement la chaleur de son corps contre le mien. Je sens aussi ses mains se faufiler sous mon haut. Je fais la même chose, je laisse mes doigts courir sur sa peau d'albâtre.
Je tremble un peu, je crois aussi que j'ai du mal à respirer. Je ne suis plus vraiment sur terre et encore moins dans sa chambre, je suis juste avec lui, contre lui quelque part sur terre.
Je lui mords doucement sa lèvre et impose ma langue dans sa bouche, il l'a cajole et glisse ses mains sur ma ceinture. J'en profite pour lui enlever son sweat. Je n'aime pas que nos bouches se détachent, même une toute petite seconde, c'est déjà bien trop long. Je me jette de nouveau sur lui et le dévore sans reprendre mon souffle. Il ne reste pas de marbre, je sens que son souffle est plus profond, je sens aussi la bosse qui déforme son pantalon. Ses mains dessinent des arabesques sur mon corps, j'ai l'impression de m'embraser à chacun de ses passages.
J'ai déjà dit qu'il ferait bander un mort ? Non ? Tant mieux, c'est à moi. Il est à moi.
Ses mains défont la boucle de ma ceinture pendant qu'il envoie valser mon pull.
Je le dévisage une seconde, il est terriblement beau. Carrément Canon même ! Avec ses joues légèrement rougies par l'excitation et la blancheur de sa peau et ses yeux...
Je laisse glisser ma main sur son corps pendant que l'autre s'accroche à sa hanche.
C'est à peine si je remarque que mon froc est sur mes chevilles. Il me pousse et j'atterris sur le rebord de son lit les jambes écartées. Je me débrouille pour virer mon jean avec mes pieds tout en l'embrassant à en perdre conscience, lui il déboutonne son pantalon.
Je veux le toucher, je me penche pour le toucher. Il m'attrape la main l'embrasse et me défis du regard.
— T-T-T...
Il esquisse un sourire sauvage et commence à me mordiller la hanche. Je gémis et me cambre comme un gamin. Il recommence jusqu'à que mon boxer ne se fasse entièrement la malle sans que j'y sois pour quelque chose.
Il abandonne ma hanche pour venir poser sa bouche sur ma queue. Je me suis déjà fait sucer et comme tous les mecs j'adore ça. Mais jamais, vraiment jamais j'ai dû me concentrer pour ne pas partir comme un débutant.
Je me laisse aller sur son lit et me concentre comme jamais tout en serrant son drap dans mes poings.
Je pose une main sur ses cheveux noirs et me redresse, je n'ai pas envie que ça se finisse si vite. Il le comprend, se relève de toute sa hauteur devant moi. C'est à mon tour de le grignoter. Je m'agenouille devant lui, pendant qu'il prend ma place et le dévore avec gourmandise.
Avec les nanas je n'ai jamais été soumis, ni au pieu ni dans la vie. Mais avec lui c'est différent, je ne suis pas soumis c'est pas par ce que je suis à genoux devant lui que c'est lui qui gère. Non. Il n'y a as ce genre de rapport entre lui et moi.
J'adore le fait de l'avoir dans ma bouche, de glisser sur lui et le l'entendre gémir. Il accroche ses deux mains sur mes cheveux et grognes doucement. Je ralentis le mouvement, j'adore le torturer, le sentir trembler et entendre sa respiration. J'aime l'effet que je lui fais.
Je ne sais pas combien de temps je continue, tout ce que je sais c'est qu'il me fait me relever en respirant très fort, les yeux brouillés par le désir.
Il attrape ma main et m'embrasse à pleine bouche juste avant de m'entraîner sur son lit. Cette fois-ci c'est moi qui me retrouve entre ses cuisses. Il soulève légèrement ses hanches le temps que je me place correctement. Je le pénètre doucement sans cesser de le regarder. Le sentir aussi serré autour de moi est putain de jouissif, le voir fermer les yeux et gémir est explosif.
Quand il ouvre de nouveau les yeux, ils sont plus noirs que d'habitude, il tend une main vers moi, m'attrape le bras et me tire vers lui. On grogne ensemble quand enfin je suis entièrement en lui.
Puis tout s'enflamme. Il remue les hanches au rythme des miennes, toujours plus profondément, plus loin.
— Putain. Je soupire en me redressant, ses fesses sont en appuis sur mes cuisses. Je le pilonne de plus en plus. Je suis à deux doigts de la rupture quand il commence à se branler devant moi.
C'est la vision la plus bandante de toute ma putain de vie. Moi en lui jusqu'à la garde qui le pilonne sans pitié et lui qui se masturbe en me regardant. J'enfonce mes doigts dans la chaire de ses hanches quand le moment de délivrance arrive.
On jouit en même temps, moi en le tenant comme un malade et lui en se la tenant.
Quand je m'effondre sur lui, le cœur battant et la respiration courte, il se dandine pour se dégager sur le côté.
— Encore, qu'il impose en se plaçant derrière moi. Avec une de ses mains, il me rapproche de lui et avec ses genoux il écarte les miens.
Il entre en moi bien plus rapidement, je le sens m'envahir sans retenue et commencer à me prendre profondément. Chaque coup qu'il me donne m'électrise, pour m'achever il me saisit pour me branler pendant qu'il continue de me prendre.
Une fois de plus je perds pied.
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