"Je t'avoue mon amour

Jamais je n'aurais cru que c'était possible,
Que cela puisse m'arriver un jour,
De ressentir cette sensation qui m'attire,
Ce que les gens appelaient amour.

J'aimerais t'avouer cette chaleur,
Cet amour que je te porte dans mon cœur,
Comment pourrai-je te le faire ressentir,
Dans l'espoir de te conquérir.

Est-ce que je peux enfin te le dire,
Tout l'amour que je porte dans mon cœur,
Que je ne peux pas le garder pour moi seule,
Et voir le manque planer sur mon cœur.

Je sais que c'est maintenant l'occasion,
Pour te le dire et partager avec toi
Cette sensation qui m'attire et m'aspire,
Mais est-ce que j'ai le courage de te le dire ?

Ce n'est pas toujours facile
D'avouer ses sentiments d'amour,
Mais pour moi le plus difficile,
C'est de ne pas te dire je t'aime.

Je t'aime."

Amélia prend le poème que Jisung lui tend, ses yeux brillants d'émotion. Elle le lit lentement, absorbant chaque mot, chaque phrase, ressentant la douceur de ces paroles. Lorsqu'elle relève les yeux, elle est profondément émue.

« Wow, Jisung , c'est magnifique ! » s'exclame-t-elle, son sourire radieux illuminant son visage. Elle ne peut pas dissimuler l'adoration qu'elle ressent pour lui et pour ce qu'il a écrit.

Jisung, visiblement gêné par l'enthousiasme d'Amélia, détourne les yeux et soupire.

« Content que ça te plaise, » répond-il en baissant légèrement la tête. Il semble vouloir s'échapper de l'attention qu'elle lui accorde. « Maintenant, laisse-moi tranquille. »

Il s'éloigne, et Amélia, toute excitée, se précipite vers le casier de son bien-aimé pour y glisser la lettre que Jisung avait rédigée avec soin.

Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Amélia se rend dans le couloir pour ranger ses affaires. En ouvrant son casier, elle remarque une enveloppe soigneusement déposée à l'intérieur. Un frisson d'excitation la parcourt alors qu'elle la prend et remarque la mention "De la part de...". Ses yeux s'écarquillent et un sourire radieux se dessine sur son visage. Sans perdre une seconde, elle file en direction de la cantine, son cœur battant à toute allure.

«Jisung ! Jisung ! Il a répondu ! » s'écrie-t-elle en franchissant la porte de la cantine, attirant les regards autour d'elle. Elle se précipite vers la table de Jisung, mais ce dernier marmonne avant qu'elle n'atteigne sa place.

« Merde, fais-chier. Il pouvait pas juste ignorer, comme d'habitude... »

Amélia s'arrête net en entendant ses mots, les sourcils froncés. Elle marche rapidement jusqu'à lui et lui donne une tape sur l'épaule.

« Je t'ai entendu, » dit-elle d'un ton un peu autoritaire, mais un sourire malicieux sur les lèvres.

Jisung soupire et roule des yeux, un peu fatigué de la situation, mais il lui demande tout de même.

« Soit, » répond-il. « Il t'a répondu quoi ? »

Amélia baisse les yeux, gênée, et avoue timidement.

« Je sais pas, j'ai paniqué, alors j'ai pas ouvert. » Elle rougit légèrement, un peu honteuse.

Jisung soupire à son tour, exaspéré, puis prend l'enveloppe des mains d'Amélia pour l'ouvrir.

« C'est pas possible, » dit-il avant de commencer à lire à haute voix, l'air un peu théâtral.

Le lendemain, Amélia entre dans le couloir et aperçoit Jisung, qui l'attend devant son casier. Il tient une enveloppe dans les mains, l'air toujours aussi fatigué de ces échanges.

Elle s'arrête, surprise de le trouver là.

« Oh tiens, salut Ji' ! » s'exclame-t-elle, un sourire radieux sur les lèvres. « Qu'est-ce que tu fais ? »

Jisung grimace, agacé par le surnom, mais il ne dit rien. Il lui tend l'enveloppe d'un geste presque fataliste.

« D'abord, tu ne m'appelles pas Ji', » dit-il sèchement. « Et puis tiens, c'est la dernière fois. »

Amélia prend l'enveloppe en souriant, prête à partir, mais avant de s'éloigner, elle ne peut s'empêcher de rire doucement à la réaction de Jisung. Elle lui adresse un salut rapide et disparaît dans les couloirs, toujours aussi excitée par cette nouvelle correspondance.