ÉTAPE 12: NE JAMAIS VENDRE LA PEAU DE L'OURS AVANT DE L'AVOIR TUÉ...
Lorsqu'on sonna à ma porte, je m'attendais à tout sauf à trois journalistes.
— Mlle Morgan, quelles déclarations avez-vous à faire concernant l'arrestation de votre compagnon ? Étiez-vous au courant de son implication dans l'affaire de détournement de fonds qui concerne le groupe Grayson ?
— Quoi ?
— Alexander Grayson s'est rendu au commissariat et a déclaré être responsable de toutes les fraudes du groupe Grayson, vous n'étiez pas au courant ?
Je refermai la porte sous le choc. Non, non, non, non ! Il n'avait pas fait ça, il ne pouvait pas avoir fait ça, il n'avait pas le droit ! J'attrapai mes clés de voiture folle de rage et roulai jusqu'au commissariat en ignorant les journalistes.
Qu'est-ce qu'il venait de faire... ? Porter le chapeau à la place de son pervers de père ? Hors de question, j'avais besoin de lui, surtout maintenant ! J'arrivai au commissariat et entrai en me dirigeant vers l'accueil.
— Bonjour, je voudrais parler à la personne en charge de l'affaire Grayson.
— Vous êtes ?
— Cassandra Morgan, la compagne d'Alexander Grayson.
— Cassie !
Jessica Grayson était là, complètement dévastée, elle se jeta dans mes bras en pleurant.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandai-je.
— Alex a perdu l'esprit, il faut que tu le raisonnes, l'inspecteur O'Brien est un ami, il te laissera lui parler, s'il te plait Cassie, toi seul peux le raisonner !
Elle m'entraîna vers un bureau et demanda à l'inspecteur de me laisser voir Alex ce qu'il accepta sans ciller. Je le suivis jusqu'à une salle d'interrogatoire et y trouvai un Alexander livide.
— Alex...
Je déplaçai la chaise et m'installai à ses côtés.
— Alex, qu'est-ce qu'il t'a pris ? Pourquoi tu prends la responsabilité ? Tu n'as rien fait n'est-ce pas ?
— Je n'ai pas le choix Cassandra, murmura-t-il.
— Pourquoi ? Dis-moi ce qu'il se passe, je t'aiderai, je te le promets, je te lâcherai pas Alex, parle-moi...
Il dégagea sa main de la mienne et posa sa tête sur la table.
— Mon père est malade, Cassie, même si je le déteste pour ce qu'il a fait à maman, il a un cancer et je ne peux pas le laisser traverser un procès long et éprouvant pour lui, mais surtout pour ma mère.
Son père était malade ? Une partie de moi à cet instant ne le crut pas, Alan Grayson était capable de tout pour s'en sortir, même de laisser son fils plonger. Mais je ne pouvais pas faire part de mes doutes à Alex, je devais le rassurer et lui montrer qu'il pouvait me faire confiance.
— Alex, comment penses-tu que ta mère va le supporter si tu es ici ? Je l'ai vu à l'extérieur et elle est dans un état catastrophique, elle est malade Alex, elle a besoin de toi ! Ton père aura les meilleurs avocats, tu lui seras beaucoup plus utile libre qu'enfermé ici à sa place. Je connais des avocats, des ténors, ils le défendront et je ferai le maximum pour t'aider, mais s'il te plait reviens sur ta déposition, pour ta mère, pour toi, tu as toute la vie devant toi...
Il soupira et je priai intérieurement pour qu'il reprenne ses esprits, il me serait complètement inutile enfermé, et je n'étais pas arrivée jusqu'ici pour rien du tout.
— Je ne peux pas laisser mon père croupir en prison...
— Stop, Alex ! Arrête de vouloir toujours sauver tout le monde, arrête de toujours te faire passer après, arrête de te punir pour quelque chose qui s'est passé lorsque tu étais adolescent ! Qu'est-ce que ça va changer Alex ? Qu'est-ce que tu crois ? Que parce que tu vas passer du temps en prison tu auras payé ta supposée dette ? C'est ton plus gros problème Alex ! Si quelqu'un doit te punir ou te pardonner c'est Sara Parker et personne d'autre, parce que c'est elle ton problème de fond Alex, c'est Sara Parker !
Il se leva brusquement et se mit face à moi.
— Ne parle pas d'elle ! Tu ne la connais pas, tu ne sais rien d'elle, Cassie !
— Je sais que tu es prêt à rendre ta mère plus malade qu'elle ne l'est à cause de cette histoire, que tu es prêt à passer des années en prison à cause d'elle, que tu es incapable de t'ouvrir complètement à cause d'elle, que tu le veuilles ou non, c'est la vérité ! Ta mère est dehors en pleurs et je vais aller la rejoindre pour essayer de la rassurer et de la convaincre que son fils n'a pas perdu l'esprit et qu'il ne va pas prendre la responsabilité des actes de son pervers de père ! lâchai-je.
— Mon pervers de père ? demanda-t-il en m'attrapant violemment le bras.
Je le regardai dans les yeux, sachant que cette carte allait jouer en ma faveur et le faire changer d'avis.
— Oui Alex, ton pervers de père ! Je ne parle pas de sa relation avec Annie, je parle de son comportement envers moi et je ne pense pas qu'il mérite ton sacrifice.
Je me dégageai et sortis de la salle d'interrogatoire rapidement rejointe par Jessica Grayson.
— Alors ? Tu as pu lui parler ? Il va se reprendre ?
— Je ne sais pas Jessica, j'espère qu'il va réfléchir... Venez je vais vous chercher quelque chose à boire, vous devez faire attention à votre santé.
J'espérai vraiment que j'avais touché Alex, le connaissant, il ne supporterait pas de savoir que son père avait pu avoir un comportement inapproprié avec moi, sa nature le refuserait. J'apportai à boire à Jessica et patientai avec elle.
— Peut-être que vous devriez aller le voir, s'il fait ça, c'est pour une raison particulière et je pense que vous seule pouvez le faire changer d'avis Jessica.
Elle me lança un regard interrogateur et j'ajoutai :
— C'est une histoire de famille, vous devez lui parler.
Je me levai et sortis du commissariat par la porte de derrière, en espérant que j'aurai de bonnes nouvelles de la part de Jessica. Je me dirigeai rapidement vers ma voiture et montai en expirant profondément. J'avais enfin atteint mon but, mais maintenant Alex était en train de tout gâcher, à cause de son côté preux chevalier pathétique, parce qu'il n'assumait pas d'avoir été lâche il y a quinze ans.
— Jamais je n'aurais cru que tu irais jusque là, Sara.
Je poussai un cri et me retournai pour croiser le regard d'Asim qui était tranquillement installé à l'arrière de ma voiture.
— Putain Asim, mais qu'est-ce qu'il te prend de faire ça ? ! hurlai-je.
— Allons chez toi, il faut qu'on discute, s'il y a encore une partie de la fille que j'ai connue il y a dix ans.
— Asim, je ne t'ai pas menti, je t'ai dit ce que j'allais faire, alors épargne-moi tes remontrances, je n'en ai pas besoin !
— Bien sûr, Sara, tu n'as besoin de rien ni de personne, tu t'es perdue toute seule comme une grande, on y va ? J'ai faim, le trajet a été très pénible jusqu'ici !
Je démarrai en lui lançant un regard mauvais. Asim était la personne que j'aimais le plus au monde, il était ma famille et il le savait. J'avais l'intention de retourner le voir, de lui payer quelques verres et de me faire pardonner, ce que j'aurai réussi. Nous arrivâmes chez moi et il ne m'attendit pas pour ouvrir la porte avec une clé que je ne lui avais pas donnée.
— Waw, tu t'es fait plaisir dis donc avec cette maison ! Toi qui avais horreur des quartiers bourgeois tu es en plein dedans ! Ah, mais je suis bête, Eric Pender vit juste à côté alors c'était calculé c'est vrai ! Oui Sara, je t'ai suivie à distance, je sais tout ce que tu as fait, mais franchement le coup de la vidéo de la gamine violée, je n'aurai jamais cru que tu le ferais, surtout après ce que tu as vécu !
Asim était le seul qui me disait mes quatre vérités aussi naturellement, le seul pour qui je pouvais m'excuser éternellement pour qu'il me pardonne. Je m'approchai de lui et le pris dans mes bras en sachant qu'il ne me rendrait pas mon étreinte avant quelques secondes pour me montrer qu'il était en colère contre moi, mais cette fois il ne me rendit pas du tout mon étreinte, mais je resserrai la mienne.
— S'il te plait Asim, juste une minute.
Il céda quelques secondes et se dégagea en se dirigeant vers la cuisine.
— Tu n'as rien à manger ? Je suis obligé de préparer quelque chose comme toujours, ça me rassure de voir que certaines choses n'ont pas changé chez toi !
— Je n'ai pas changé...
— Tu as eu ce que tu voulais non ? Alors maintenant tu rentres avec moi à New York ? Où alors tu restes pour savourer les conséquences de ta cruauté ?
— Je ne suis pas responsable de leurs actes ! Ils ont fait ce qu'ils ont fait, j'ai juste exposé leurs vrais visages, c'est tout !
— Et toi ? Qui va t'exposer ? Je pourrai le faire histoire de te faire voir ce que ça fait de détruire la vie de quelqu'un intentionnellement ?
— Et moi, Asim ? Ma vie a été détruite par ces personnes !
— Et pourtant tu es tombée amoureuse d'Alexander Grayson ! Qu'est-ce que tu comptes faire pour lui ?
— Il ne me reste qu'une chose à faire et ensuite je disparaîtrai de leurs vies.
— Sara, tu sais que je t'aime ? Tu sais que je serais toujours là pour toi, que je serais toujours de ton côté même si parfois tu vas loin, mais là j'ai peur pour toi. J'ai peur que tu te perdes définitivement et que tu ressortes beaucoup plus détruite que tu ne l'étais au départ.
— Reste avec moi alors, reste avec moi et on partira ensemble quand tout sera fini.
— Tu ne peux pas disparaître de leurs vies, pas après tout ce que tu as fait. Tu penses qu'il n'y aura pas de conséquences ? Que tu pourras juste partir et oublier ?
— Oui, je pourrai, j'ai tout prévu pour, je garderai peut être le contact avec Alan, ma mère est aussi pourrie que les autres !
— Alan ?
— C'est mon demi-frère, ma mère a eu un enfant avec Carl Pender.
Il ne dit rien et continua de préparer à manger. Lorsqu'Asim ne disait rien, c'était mauvais signe, soit il cherchait quelque chose, soit il cachait quelque chose.
— Tu as des olives ? demanda-t-il.
Je n'insistai pas, lorsqu'il serait prêt, il me le dirait.
— J'ai pris une chambre dans un hôtel en ville, continua-t-il. Et non, je ne peux pas rester ici, je ne préfère pas voir ce que tu caches d'autre, l'image que j'ai de toi a déjà changé, je ne veux pas éprouver de dégout pour ta personne Cassandra, appuya-t-il.
Le fait qu'il ne pose aucune question sur Alan me laissait penser qu'il savait quelque chose à ce propos, mais si c'était quelque chose qui pouvait me porter préjudice, il me l'aurait dit. Je ne relevai pas non plus sa remarque sur le dégout qu'il pouvait éprouver à mon égard ne voulant pas me disputer avec lui.
— D'accord, mais tu restes quand même ? demandai-je.
— Je reste quelque temps. Tu devrais faire installer des caméras, à l'entrée et derrière, on sait jamais, je t'ai dit plusieurs fois que les alarmes ne donnaient pas autant de sécurité qu'on le pensait, la preuve j'ai pu rentrer chez toi tout à l'heure et découvrir ton grenier et toutes les preuves qui t'incriminaient avec.
Asim était celui qui m'avait appris tout ce que je savais, tout ce dont j'avais besoin pour atteindre mon objectif et il pouvait parer chacune de mes actions.
— Je n'interviendrai pas Sara, je te laisserai faire tout ce que tu as prévu de faire, mais je vais juste te dire une chose, parfois s'arrêter avant d'avoir atteint son objectif n'est pas un échec, quand il en va de sa survie il faut savoir s'arrêter au bon moment et avoir la force et le courage nécessaire de le faire.
— Je survivrai Asim, je survivrai.
Il resta un moment et s'en alla en m'enlaçant longuement. Le retour de mon meilleur ami ne perturbait pas mes plans, il me faisait juste réfléchir aux remords que je pourrai avoir et à son regard. J'aurais voulu qu'il vienne après tout ça, que nous nous retrouvions de nouveau en tant que Sara et Asim, je ne voulais pas qu'il voie Cassandra en pleine action et je n'avais pas besoin de son jugement permanent ce qu'il n'hésiterait pas à faire.
Mon téléphone sonna et je décrochai rapidement en voyant que c'était Jessica Grayson.
— Allô ?
— Cassie, Alex a finalement dit la vérité. Heureusement pour nous, l'inspecteur O'Brien n'avait pas pris sa déposition. Will arrive, il va nous déposer à la maison, est-ce que tu veux bien venir ? Malgré ce qu'il dit, je sais qu'il aura besoin de toi...
— Oui bien sûr, je serais là en début de soirée.
— Oh et Cassie ? Prépare toi à ce qu'il soit très désagréable et ne lui en tiens pas rigueur s'il te plait.
— Je comprends, ne vous inquiétez pas Jessica.
— Merci beaucoup, je suis heureuse que vos chemins se soient croisés, ajouta-t-elle avant de raccrocher.
La blague, si elle savait que j'avais forcé le destin... J'avais attendu patiemment que Callie soit de nouveau en ville, et maintenant je devais attendre que les choses se calment un peu pour Alex. Au moins il avait repris ses esprits, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il m'accueille les bras ouverts, surtout après ce que je lui avais dit, mais au moins je pourrai savoir à quel point il tenait à moi et à quel point il se sentait coupable.
J'arrivai donc chez les Grayson en début de soirée croisant quelques journalistes devant le premier portail et sonnai à la porte avec une petite appréhension. Ce fut Will qui m'ouvrit la porte.
— Cassandra Morgan, la petite amie de mon frère, comment vas-tu ?
— Ça va, merci, répondis-je un peu trop sèchement.
Je pris la liberté d'aller dans le salon et j'y trouvai Jessica un verre à la main.
— Cassie tu es là, tu arrives au bon moment, je ne sais pas quoi faire...
Je m'installai en face d'elle.
— Il faut s'occuper de toute cette affaire, je connais les meilleurs avocats de New York, je peux les appeler si vous voulez. Cette affaire vous affectera tous, vous devez prendre des décisions rapidement et en famille avec Mr Grayson.
— Je sais Cassie, je le sais, mais tout ça est tellement soudain, je n'en savais rien, je ne savais pas qu'Alan s'adonnait à tous ces crimes... Je ne comprends pas, pourquoi vouloir plus d'argent qu'on en a déjà ? Pourquoi nous faire ça ? Après sa relation avec Annie, il détruit notre nom et l'héritage de ses enfants, pourquoi ? pleura-t-elle.
Will s'installa près de sa mère et la prit dans ses bras, j'en profitai pour aller dans la chambre d'Alex, mais il n'y était pas. Je fis le tour de la maison et terminai par les écuries où je le trouvai devant le box de sa jument.
— Alex, appelai-je.
Il ne se retourna pas et continua de caresser sa jument.
— Qu'est-ce que tu attends de moi Cassie ? demanda-t-il d'une voix pâteuse.
Il était ivre, ce qui n'arrangeait rien à la situation.
— Je me suis rendu compte de quelque chose, tu dis que tu m'aimes, mais tu n'hésites pas à me balancer la chose qui me bouffe et que je t'ai confiée à la gueule, comme si ça t'atteignait ? Et c'est le cas n'est-ce pas ? Tu dis que c'est du passé, mais quand tu me regardes tu ne peux t'empêcher de penser que je ne vaux pas mieux que l'homme qui a abusé de toi ou Eric ?
— Si je t'ai balancé ça Alex, c'est parce que tu avais l'intention de faire la plus grosse erreur de ta vie et je savais que ça te ferait réagir. La preuve, tu es là, tu es libre et tu ne vas pas payer pour des crimes que tu n'as pas commis.
— Tu mens ! Je sais que je te dégoute, je le vois dans tes yeux parfois et le pire c'est que je reste quand même, être avec toi me fait autant de mal que lorsque j'étais ado, mais je reste...
— Alex, la journée a été longue et difficile, tu devrais rentrer prendre une douche, manger un bout et te coucher, demain tu auras les idées plus claires.
— Qu'est-ce que mon père t'a fait ? Tu as dit que c'était un pervers, qu'est-ce qu'il a fait ?
— Rentrons Alex, ça n'a pas d'importance, l'important c'est que tu es là et que tu peux être près de ta mère.
— Réponds-moi ! hurla-t-il.
— Calme-toi, tu n'es pas dans ton état normal.
— Arrête de me dire de me calmer ! Tout va mal dans ma putain de vie, ma mère est malade, mon père est un criminel malade, je suis tout seul pour gérer toute cette merde !
— Tu n'es pas seul Alex, tu as des amis et je...
— Arrête ! hurla-t-il de nouveau.
La scène qui suivit se déroula tellement vite que je n'eus pas le temps de réagir et je réalisai seulement ce qu'il se passait lorsque Jessica poussa un cri derrière moi. Alex s'était approché et m'avait mis un coup de poing qui m'avait tellement sonné que je m'étais retrouvée au sol.
— Alexander ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ? Tu es complètement fou ? ! hurla Jessica.
Elle s'était agenouillée et me parlait, mais je mis quelque temps avant de reprendre mes esprits.
— Will fait partir ton frère d'ici tout de suite !
Je me relevai avec difficulté et regardai Alexander Grayson n'arrivant pas à croire qu'il venait de me frapper délibérément. Il ne semblait pas réaliser ce qu'il venait de faire et il semblait vouloir frapper Will aussi.
— Alex, il faut que tu te calmes maintenant, tu sais comment gérer ta colère tu as eu de l'aide pour ça, il faut que tu te calmes, dit Will d'une voix apaisante.
Alex le regarda quelques secondes, déboussolé, avant de se diriger vers la maison.
— Oh, mon Dieu Cassie, viens avec moi, allons mettre de la glace sur ton visage avant qu'il ne gonfle. Je suis tellement désolée, c'est hors de question qu'il reste ici, je ne tolérerai plus jamais un accès de violence de sa part !
— Non, il a besoin de vous, je vais partir, c'était une mauvaise idée, je vais rentrer.
— Il en est hors de question ! Tu ne rentreras pas chez toi dans cet état, je vais te soigner et tu vas passer la nuit ici !
Je n'avais pas insisté, j'étais beaucoup trop sous le choc. Est-ce que c'était dans cet état-là qu'était Alex lorsqu'il avait frappé Callie Vasquez ? Ivre et contrarié ? Je ne savais plus quoi penser, j'avais beaucoup de certitudes et celle d'épargner Alex venait de se fissurer...
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