20 | 𝐒𝐎𝐑𝐑𝐘, 𝐋𝐀𝐃𝐘
𝐒𝐎𝐑𝐑𝐘, 𝐋𝐀𝐃𝐘
▷ Désolé, mademoiselle.
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FIFTY FIFTY — Cupid.
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Lorsque je referme la porte de ma chambre derrière moi, une envie irrépressible de me tirer les cheveux me prend. Et le cri strident que je pousse dans mon oreiller contraste incroyablement avec le calme dont je faisais preuve dans le salon, il y a une minute à peine.
Enfin, ça c'était quand tout se passait bien et que tout le monde discutait pendant que je restais neutre dans mon coin. Avant que papa ne dise qu'il a soudainement envie de boire du jus de pomme, que Gemini ne se propose d'aller en acheter à la boutique du coin, celle qui est ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept — d'après ce qu'ils disent, évidemment — et que papa, encore une fois, ne me demande de l'accompagner. Avant que nous ne quittions la maison ensemble pour y aller, qu'elle m'interdise de toucher au sachet lorsque j'ai voulu le porter, qu'elle fasse tomber une brique de jus sur le trajet retour et avant qu'elle me recale sèchement quand j'ai voulu le ramasser. Ouais, en gros, avant que je ne passe le pire moment de la journée.
Et surtout avant que je ne prenne conscience que Gemini est terrible quand elle est en colère. C'est Nam qui avait raison. Une fille en colère est pire que Satan, littéralement.
Mais elle exagère un peu, non ? Pour un simple baiser ? Des filles, j'en ai embrassé des tonnes — enfin, juste quelques unes et ça date, en fait —, mais regardez-moi. Je ne suis pas mort. Alors c'est pas un petit bisou de rien du tout qui va la tuer. C'est soit elle me déteste vraiment, soit bah...elle me déteste vraiment. Je ne vois aucune autre explication.
Habituellement, j'aurais tiré un trait sur elle. S'il s'agissait de quelqu'un d'autre que Gemini, j'aurais radicalement tourné la page. Pourquoi perdre mon temps avec une fille qui semble me détester ? Je ne suis pas débile à ce point. Enfin, je n'étais pas débile à ce point. Pas avant d'arriver ici et de la rencontrer.
Une pensée me frappe soudainement en pleine face.
Et si c'était Nam et Kamie qui avaient raison ? Et si j'étais vraiment amoureux de Gemini ? Oh mon Dieu. Oh.mon.Dieu. C'est pas possible. On ne tombe pas amoureux comme ça, du jour au lendemain. C'est totalement impossible. Improbable. Je suis du genre à penser que les sentiments, c'est une question de volonté, alors non, je ne suis pas amoureux de Gemini.
Sauf qu'il y a cette petite, débile, stupide voix dans ma tête qui me souffle le contraire. Et je commence soudainement à paniquer. Non...Si ?
Merde.
Sans réfléchir plus que ça, je débranche mon téléphone que j'avais mis à charger plus tôt et lance le numéro de ma mère. Il n'y a qu'avec elle que je peux ouvertement parler de ce genre de chose.
J'attends impatiemment qu'elle décroche. Une première sonnerie retentit, puis une deuxième, une troisième et mon cœur bat toujours un peu plus vite. Je peux sentir une goutte de sueur glisser sur mon front, pourtant j'ai bien mis la climatisation en route en entrant. Je suis à deux doigts de me ronger les ongles, impatient que maman décroche pour lui raconter tout ce qui se passe dans la tête de son garçon. Sauf que maman ne le fait pas.
Maman ne décroche pas, même après trois essais. Et ça me rend dingue.
Je balance mon téléphone sur ma table de chevet et pousse un autre cri dans mon oreiller. Pourquoi est-ce que quand il s'agit de trouver quelqu'un à qui parler de mes angoisses sentimentales, pour la première fois que j'en ai, je me retrouve tout seul ? Saleté de solitude qui me colle à la peau.
Mes pensées se bousculent encore beaucoup trop dans mon esprit. Alors, pour y mettre définitivement un peu d'ordre, je décide tout bonnement d'aller prendre une douche. Une bien froide, de préférence. Ça va m'aider à m'aérer l'esprit. Maman avait l'habitude de dire qu'il faut toujours privilégier les douches froides car, à la différence des chaudes qui font vieillir la peau, elles permettent de réfléchir normalement et de bien réveiller l'esprit. Et aussi qu'elles donnent de méchants rhumes dans la mauvaise période — l'hiver en l'occurrence —, mais on va taire ça.
Quand je ressors de la douche, tout est étrangement calme. Plus aucune voix, plus aucun rire. Même pas le son de la télévision. Rien. Un coup d'œil à l'horloge me fait déduire qu'ils sont certainement tous allés dormir. Il est super tard, après tout.
J'enfile un short, me sèche négligemment les cheveux et me jette dans mon lit dans un soupir de soulagement. Rien de mieux que d'être couché dans des draps moelleux, je vous assure. Mais à peine ma tête s'est-elle reposée deux minutes que je retombe aussitôt dans mes pensées.
Savoir la demoiselle endormie à deux pas seulement de ma chambre me fait me sentir bizarre. J'aimerais la voir dormir. Voir comment son visage d'enfant est détendu quand elle se détache de cette réalité. J'aimerais entendre sa respiration régulière, voir comment ses lèvres bougent à chaque inspiration. Ça me fait soudainement penser à ce jour-là, celui où je l'ai aperçue en train de lire sur son banc fétiche. Et un sourire se forme sur mon visage à ce simple souvenir.
Elle ressemblait à une enfant. Non, un ange. Elle ressemblait à un ange. Avec sa peau de porcelaine, ses petits doigts débordant de son gros pull et cette écharpe qui lui entourait le cou. Elle semblait si détendue. Comme si elle n'avait jamais rien vécu de fâcheux, comme si elle ne se faisait pas harceler, comme si elle n'avait pas deux personnalités distinctes. Elle semblait si...légère.
Est-ce qu'elle est comme ça aussi quand elle dort ? J'aimerais le savoir. Je devrais peut-être aller frapper à la porte de Kamie et lui demander de me laisser entrer pour que j'observe la demoiselle pendant qu'elle dort. Dit comme ça, je ferais peut-être penser à un psychopathe, mais avec un peu de chance elle me laisserait entrer. Et pourquoi pas ? Peut-être qu'elle me laisserait même dormir avec Gemini à sa place. Peut-être que...oh.
Oh.
Qu'est-ce que je raconte ? Je ne suis quand-même pas en train d'envisager la possibilité de...quoi ? Non. Non, non. Quel idiot je fais.
Je suis un pauvre con, c'est tout.
— Eh merde.
Je regarde l'horloge au-dessus de mon armoire. 01:07 qu'elle affiche. Trente minutes se sont écoulées depuis ma douche, depuis que tout le monde est allé dormir, et je ne suis toujours pas parvenu à trouver le sommeil. Pourtant, je n'ai rien mangé qui contienne de la vitamine C ce soir.
Ils doivent tous dormir à cette heure-ci. Et il y a moi, Kayon, toujours debout à se faire des scénarios improbables dans sa grosse tête d'idiot. Parfait.
Il me faut un verre d'eau, de jus de pomme, de n'importe quoi. Il faut que je boive quelque chose.
Je quitte mon lit, ouvre délicatement la porte de ma chambre et marche à pas de loup vers la cuisine. J'aperçois le jardin par la baie vitrée — Kamie a sans doute oublié de tirer les rideaux —, la lune est vraiment très brillante cette nuit. Peut-être savait-elle que je ne dormais toujours pas et ne voulait-elle pas me laisser tout seul dans le noir complet ? Sûrement.
Il n'y a rien de bien tentant dans le réfrigérateur. Papa a bu deux des trois briques de jus que nous avions acheté, les filles se sont chargées de la troisième et moi j'avais beaucoup trop honte pour avouer que j'en avais aussi envie. Résultat, pas une seule goûte de ce nectar n'a touché ma langue. Et je regrette maintenant. Ça avait l'air si bon.
Peut-être que si j'ingurgite de l'eau en m'imaginant que c'est du jus de pomme, je ne verrais pas la différence ? J'ai vu cette technique dans un épisode d'Angelo la débrouille, une fois.
Et, après avoir essayé, mon avis est clair : c'est du n'importe quoi. Je n'ai jamais été aussi déçu de boire de l'eau, mais bref. Ça a au moins le mérite d'être rafraîchissant. Dans tous les cas, je sais ce que je ferai en premier dès que le jour sera levé : acheter des tonnes de bouteilles de jus pour remplir ce foutu frigo de merde.
Un bruit soudain me fait sursauter. Comme le grincement d'une porte. Je tends l'oreille, mais plus rien. Je n'entends plus rien à part celui des bulles que fait Rex, le poisson rouge, dans son aquarium. Peut-être ai-je rêvé. Ce ne serait pas la première fois que j'entends des bruits bizarres en pleine nuit. La plupart du temps, ça veut dire que je commence enfin à avoir sommeil et que je ne vais pas tarder à m'endormir. Ou peut-être que ma maison est hantée, qui sait.
Je remplis mon verre à nouveau et le porte à mes lèvres. Sauf qu'au moment où j'allais en avaler une gorgée, quelqu'un surgit brusquement du couloir et je recrache. Je suis à deux doigts de hurler quand mon regard capte quelque chose de clair. Quelque chose de vert. Quelque chose qui ressemble...aux yeux de la demoiselle.
Ouais, c'est Gemini. Et ma peur redescend aussitôt. Je soupire de soulagement et porte une main à ma poitrine.
— Tu m'as fait peur.
Elle ne répond pas. Elle se contente de me regarder, et je sens qu'elle hésite à retourner dans la chambre de Kamie. Prête à tout pour m'éviter, visiblement.
Mais je suis également prêt à tout pour la retenir, alors je lui demande :
— Tu veux quelque chose ?
Elle ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, mais la referme. Puis elle l'ouvre de nouveau et la referme encore une fois. Pour finir par hocher la tête en détournant les yeux.
— De l'eau, ça ira ? Plus de jus ni rien d'autre.
Elle hoche encore la tête. Et je la trouve atrocement mignonne. Elle porte un pantalon de jogging et un débardeur marron qui dessine presque parfaitement ses tétons. Dans d'autres circonstances, je ne me serais pas gêné pour la reluquer, parce que je suis comme ça : déplacé. Toujours trop déplacé. Mais j'ai peur d'aggraver mon cas, alors je m'abstiens. Elle tient une couverture sur ses épaules, sûrement qu'elle a froid. C'est vrai, le vent est frais ce soir.
Je lui remplis un verre d'eau glacée et le lui tends. Sauf qu'elle regarde longuement ma main comme si elle n'avait vraiment pas envie de me toucher. Je suis censé être vexé, mais je ne le suis étrangement pas. Au contraire, ça m'amuse de la voir faire la moue comme une enfant de cinq ans à qui on tend la sucrerie qu'elle déteste. Sans dire un mot, je pose le verre sur le plan de travail et mon amusement s'élargit quand je vois que, là, elle n'hésite pas à le prendre. Elle en boit une gorgée en me regardant dans les yeux mais se détourne aussitôt vers l'aquarium. Elle s'en approche et je la rejoins.
Ses yeux observent attentivement tout mouvement à l'intérieur. Elle allume la lumière dedans et l'eau se retrouve à briller.
— Comment est-ce qu'il s'appelle ? me demande-t-elle d'une petite voix.
Content de voir que tu me parles, chère demoiselle.
— Rex.
Elle pouffe.
— Vous avez vraiment appelé votre poisson rouge, Rex ?
— Oui. Pourquoi ?
— Parce que c'est plutôt un nom de chien, ça.
Je hausse les sourcils et sourit. Peut-être plus grandement que je ne le voudrais.
Ensuite, il y a un blanc. Elle reste plantée là quelques instants à regarder Rex d'un air amusé, puis elle avance doucement vers la baie vitrée. Une fois devant, elle regarde l'extérieur pendant, quoi, deux minutes ? Deux longues minutes avant de finir par s'asseoir devant. Pas besoin de préciser que je la rejoins.
Nous restons tous les deux silencieux. Elle tient son verre d'eau de ses deux mains, comme une enfant. La lune se reflète sur son visage encore endormi, et moi...moi, je crois que je suis amoureux.
J'ai bien conscience que c'est le moment idéal pour m'excuser, comme j'avais prévu le faire. Lui dire que je suis désolé qu'elle se soit sentie mal après, mais que je ne suis toutefois pas désolé de l'avoir embrassée. Je voudrais la supplier d'arrêter de me snobber comme elle le fait, d'arrêter de me détester, que ça me rend fou pour je ne sais quelle raison. Mais je n'ai pas envie de rompre ce silence. Il n'est pas pesant du tout, au contraire, il est...reposant. On dirait presque deux amis. Deux amis en situation d'hostilité, peut-être. Ouais. Nous sommes deux amis amicalement hostiles.
Mais malgré toutes mes prières silencieuses, le silence finit par être brisé. Et c'est elle qui le fait.
— À propos de l'autre fois. Tu sais, du... Du baiser...
Je déglutis bruyamment. Plus que je ne le voudrais en tout cas. C'était sûr et certain qu'elle finirait par aborder le sujet, je le savais. Mais j'espérais tout de même qu'elle s'abstiendrait de me cracher sa haine au visage.
Pendant de longs instants, je me contente de la regarder. Elle ne sourcille pas et soutient mon regard. Ses yeux sont emplis de belles choses vertes et indéchiffrables. Ma gorge se serre, mon estomac se noue. J'ai envie de lui dire que je suis désolé, que je sais que j'ai commis une erreur, que nous n'avons pas besoin d'en parler. Jamais. Sauf qu'il faut bien qu'on en parle à un moment ou un autre, et autant en profiter vu que nous sommes seuls et qu'elle a ouvert le sujet... Autant en finir une bonne fois pour toute.
Elle ouvre la bouche, mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, je la devance.
— Je suis désolé.
Elle hausse un sourcil, l'air déconfit. Je continue tout de même.
— Je suis désolé de t'avoir fait te sentir mal en t'embrassant. Ce n'était pas mon intention. J'ai vraiment cru que...enfin, voilà. Je suis désolé.
Elle continue de me regarder comme si elle ne s'y attendait. Mais si elle a ouvert le sujet, c'était bien pour exiger des excuses, non ?
Enfin, ça n'a plus d'importance. Je me suis excusé au bout du compte.
Gemini ferme brièvement les yeux et sourit. D'un sourire petit, léger, à peine visible.
— Ce n'est pas grave. C'est oublié.
— Vraiment ?
Elle hoche la tête.
— Tant mieux. Mais quand-même ! Tu m'en as fait baver pour un simple baiser, tu te rends compte ? J'ai stressé comme Charlie dans It juste parce que je pensais que tu me détestais !
— C'est bon, rit-elle. Enfin, c'est vrai que c'était mon premier, mais c'est pas si...
— Quoi ?
Je me fige, essaie de rembobiner ses mots et de vérifier si j'ai mal entendu. Mais non. C'est vraiment ce qu'elle a dit.
« Mon premier. »
— Pardon ? Tu as dit « ton premier »? Genre, ton premier baiser ? La première fois que tu poses tes lèvres sur celles de quelqu'un d'autre ?
— ...Oui ?
— Putain !
— Mais ça va, c'est r...
— Non ! Ce n'est pas rien, hé. J'ai quand-même gâché ton premier baiser. Merde.
Elle reste silencieuse pas moins de dix secondes pendant lesquelles je me cogne mentalement contre un mur pour avoir été aussi stupide.
Je l'ai quand-même embrassé sans même lui demander ! Enfin, concrètement si, je lui ai demandé. Mais je n'aurais pas dû lui sauter dessus comme ça. Sans même lui demander si elle le voulait vraiment. Alors que c'était sa première fois ! Mais franchement, qui fait ça ? Qui se jette sur une fille comme un loup affamé pour l'embrasser à la première occasion ? Je suis vraiment trop c...
— Pourquoi dis-tu que tu l'as gâché ? Je n'ai jamais affirmé ne pas avoir apprécié.
Oh.
Oh.
D'accord.
Je me tourne si vite vers elle que j'entends un muscle de mon cou craquer. Est-ce que j'ai vraiment bien entendu ? Est-ce qu'elle vient tout juste de me confirmer qu'elle a aimé ce baiser ? Notre baiser ?
Ah.
— Tu n'es vraiment pas fâchée, alors ? dis-je en me massant le cou.
Elle secoue la tête. D'accord. Bien. C'est super.
— Ouf. Je pensais que ce serait plus difficile de me faire pardonner, vu comme tu étais hostile avec moi.
— Je suis désolée pour ça, d'ailleurs. J'ai peut-être été un peu trop dure avec toi.
Maintenant qu'on en parle, je n'ai jamais compris pourquoi elle semblait me détester autant. Je n'ai jamais su si c'était parce que j'avais fait quelque chose de mal, dit un mot de travers ou si c'était juste ma tête qu'elle n'aimait pas.
Et maintenant qu'on en parle, j'ai envie de savoir. Alors je lui demande « pourquoi ? Pourquoi étais-tu si dure ? ». Elle prend du temps pour choisir ses mots mais finit par répondre :
— Aucune idée. Je ne sais pas. C'était...un réflexe. Une sorte d'instinct de survie.
— Instinct de survie ?
— Ouais. En fait, tu étais la seule personne, en dehors de ta sœur, qui savait ce qui se passait à l'école, qui savait qui j'étais en dehors de l'école et qui, malgré tout, s'obstinait à vouloir taper la causette. Je crois que j'ai juste eu peur.
— Oh.
Je comprends.
— Et puis, ajoute-t-elle sur un ton amical, tu avais toujours des mots obscènes à la bouche. Toujours des propos sexistes. Honnêtement, tu me tapais sur le système avec ça.
— « tapais » ? Ça veut dire que je ne te tape plus sur le système, à présent ?
Elle hausse les épaules.
— Non. Maintenant, j'ai plutôt envie de t'étrangler, mais je suppose que c'est toujours mieux.
— Aish. Tu es si méchante.
— Et là encore je suis gentille. Est-ce que tu sais que je pourrais porter plainte contre toi ?
— Tu n'as aucun motif.
— Propos sexistes dénigrant le genre féminin et allant même jusqu'au harcèlement sexuel.
— Quoi ?
— Et aussi embrassade non consentie.
— Tu ne le feras pas. Tu m'aimes trop pour ça.
— Ah bon ? Ça, par contre, tu viens juste de me l'apprendre.
— Merde. Tu es tellement, mais tellement...
Mon genre.
C'est ça. Tu es absolument mon genre, chère demoiselle.
▷ NDA
Hi guys, hi ladies ! ( tout mon amour à ceux qui auront la référence ).
J'espère que vous allez tous et toutes très bien. Moi perso, pas si mal. J'ai juste été prise par mes révisions mais maintenant je pense avoir plus de temps à consacrer à mon travail ici, en l'occurrence mes livres. J'ai beaucoup délaissé l'écriture et la lecture, et je n'ai qu'une envie : m'y remettre.
Dans tous les cas, j'espère que cette histoire vous plaît toujours autant. J'ai apporté quelques modifications au résumé et au premier chapitre ( cf. 𝐃𝐀𝐃𝐃𝐘 ), et après maintes réflexions, je crois qu'il y aura un tome 2 haha. Rien n'est encore sûr par contre.
Enfin ! Trêve de bavardage. Je vous dis à bientôt pour un nouveau chapitre.
Kiss🤎.
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