11 | 𝐀𝐍𝐆𝐑𝐘

𝐀𝐍𝐆𝐑𝐘
▷ En colère.

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IMAGINE DRAGONS - SHARKS
02:13 ⎯⎯⎯⎯〇⎯⎯⎯⎯ 03:37

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La semaine s'est achevée à une vitesse phénoménale. Je n'ai même pas vu passer le vendredi, ni fait attention au week-end qui pointait le bout de son nez.

Le froid s'est encore plus installé sur Paris, mais cela ne nous a pas empêché, Kamie, Nam et moi, de profiter de nos deux jours de répit avant de devoir retourner à l'école. En ce sens, vêtus de nos doudounes et de nos bonnets, nous nous sommes éclipsés une journée durant sur la Seine et avons organisé un pique-nique. Oui, un pique-nique sur l'eau, dans ce froid. Incroyable, insolite peut-être, mais vrai.

Nam connaît la ville comme sa poche. Et même si Kamie ne voulait guère l'emmener avec nous pour cette petite escapade, je n'aurais pas pu me permettre de le laisser. À la base, c'était notre idée à tous les deux, puis j'en ai informé ma sœur par la suite. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi elle semble autant le détester.

Nam est pourtant si sympathique, et tellement compréhensif. Il est d'une excellente compagnie, et je suis certain que si Kamie lui laissait sa chance et apprenait à mieux le connaître, elle se rendrait compte de la superbe personne qu'il est.

Cela doit faire environ dix minutes que je suis réveillé. En même temps, je n'ai réussi à fermer l'œil que trois heures, cette nuit.

Quelques faisceaux de lumière s'immiscent dans ma chambre par le biais de la fenêtre recouverte du fin rideau que m'a installé papa. Mon réveil, quant à lui, affiche six heures trente sept. Dans pas moins de trois minutes, Kamie va s'introduire dans la pièce, appuyer sur l'interrupteur et me demander, en hurlant presque, si je compte dormir toute la journée ou agir raisonnablement et me lever afin de me préparer pour les cours. C'est sa routine.

Elle se lève toujours très tôt le matin — aux environs de cinq heures trente, même le week-end. Elle prend une douche, effectue son rituel matinal avec toutes ses crèmes et lotions, puis vient ensuite me réveiller. Dans tous les cas, elle essaie de me laisser dormir le plus possible. Elle sait pertinemment que je souffre d'insomnies. Même les somnifères n'y remédient pas.

J'entends furtivement des bruits de pas dans le couloir, et en moins de temps qu'il ne me faut pour bâiller, la porte de ma chambre s'ouvre dans un bruit fracassant. Avant même que je ne puisse lever la tête, une vive lumière m'aveugle. Mes paupières se referment instantanément et je grogne en enfonçant mon visage dans un oreiller. Ce qu'elle est chiante.

— Tu comptes rester au lit toute la journée ? s'enquiert-elle, exaspérée.

Je ne réponds pas, elle lâche un soupir.

— Lève-toi. Tu devrais te doucher, te préparer et sortir déjeuner. Je veux qu'on arrive tôt à l'école, aujourd'hui. J'ai un contrôle d'Histoire.

Et elle sort sans attendre une quelconque réponse de ma part.

— Tu pourrais au moins rabattre la porte !

Aucun mot d'excuse ne me parvient aux oreilles dans les deux minutes qui suivent ma plainte, alors j'abandonne.

Je passe une main négligente sur mon visage, comme pour me réveiller complètement, puis saute hors du lit d'un bond. J'effectue quelques pompes, extrais une serviette propre de mon armoire et me dirige vers la douche.

On est lundi, aujourd'hui. Et, à peine l'eau chaude me tombe-t-elle sur la tête, que je me souviens du devoir de maths que je suis censé avoir ce matin. J'ai l'impression de recevoir la terre en pleine face.

Quel idiot je fais. Je n'ai même pas révisé. J'ai complètement oublié, alors que mademoiselle Laplaine avait prévenu. Je n'ai plus qu'à prier pour qu'il soit annulé.

À propos de mademoiselle Laplaine, il y a quelque chose d'étrange avec elle. Enfin, pas d'étrange, mais de suspect. Elle agit bizarrement avec moi, et je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué, vu que Nam m'en a parlé dernièrement. Lui aussi a fait attention à ses coups d'oeil répétitifs et à cette manie qu'elle a de toujours passer à côté de mon bureau en y glissant les doigts, comme pour dépoussiérer. Elle semble prêter plus d'attention à ce que je fais plutôt qu'à ce que font les autres élèves. Et son regard. Il y a une lueur...étrange. Comme si elle me connaissait déjà. Du moins, comme si elle savait préalablement qui j'étais avant même de me rencontrer, le jour de la rentrée. Ça m'intrigue. Mais je me fais sûrement des idées. Nous nous faisons des idées.

Lorsque je sors de ma chambre, habillé et coiffé, je suis surpris de trouver mon père affalé dans le canapé, devant la télé. Habituellement, il est toujours parti avant même que je ne me réveille. Je l'interroge en me servant un jus de fruits.

— Pourquoi est-ce que tu es encore ici ?

— C'est chez moi, espèce de gamin irrespectueux, me répond-il de son habituel ton sarcastique.

Je lève les yeux au ciel.

— D'habitude, tu pars avant même que le soleil ne se lève. Alors, pourquoi diable est-ce que tu es encore ici ? C'est lundi, aujourd'hui, en plus. T'as chopé une diarrhée ou quoi ?

— Je te promets, Kayon, tu me donnes des envies de meurtre. ( Il soupire ) Je fais du télétravail aujourd'hui, sale gosse.

— Pourquoi ?

— Parce que je n'ai aucune envie d'aller au bureau.

— Ah. Kamie, ramène-toi pour qu'on y aille, je hurle à ma sœur.

J'entends sa porte claquer dans le couloir, et, bientôt, ma sœur apparaît dans mon champ de vision. Impeccablement vêtue de sa jupe bleu roi et de son chemisier blanc légèrement fourré, elle reste fidèle à son image d'élève modèle. Ses cheveux châtains attachés en haute queue de cheval remuent dans son dos à chacun de ses pas. Aucune mèche n'en déborde, et je comprends qu'elle s'est réellement appliquée à les arranger.

J'emmène le verre de jus d'orange à mes lèvres tout en la reluquant de haut en bas. Ce qu'elle est belle, ma sœur. Je ne peux pas blâmer Nam pour être tombé sous son charme.

— Allons-y.

— Attendez, nous interpelle mon père.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Kayon, je crois bien que tu avais une moto, avant, non ?

Je hoche la tête.

En effet, j'en avais une avant. Avant cet incident malheureux. Mais je préfère secouer la tête pour éviter que des souvenirs non-désirés ne refassent surface.

Mon père se lève et me fait signe de le suivre.

Il nous fait traverser la maison, Kamie et moi, en passant par la porte du fond du couloir pour, ensuite, nous emmener au garage. Lorsqu'il lève la bâche noire qui ornait le coin de l'espace, je retiens mon souffle.

Mon regard alterne entre ses yeux et l'engin, y recherchant un soupçon d'humour. Je m'attends à ce que ce soit une blague. Mais lorsqu'il m'offre cet énorme sourire blanc dont ma sœur et moi avons hérité les fossettes, je comprends que c'est bien réel.

Papa m'offre une BENELLI TRK 502* blanche.

Ma surprise doit être évidente, parce que ma sœur éclate de rire, bientôt suivie de notre géniteur. Ils fixent tous les deux mon visage.

Purée, j'ai l'impression de sentir mes jambes trembler.

— C'est à moi ? je demande d'une petite voix.

Mon père hoche la tête et ma sœur me sourit. Doucement, je m'avance vers la moto et la frôle des doigts.

C'est le modèle que j'ai toujours voulu avoir.

Je suis passionné par ces engins depuis le début de mon adolescence. Le jour de mes quinze ans, maman m'avait offert une YAMAHA, assez passée de mode, mais toutefois très performante. J'en étais ravi. Je participais à des compétitions, des courses de vitesse organisées entre jeunes, et j'ai déjà gagné plus d'une fois. Malheureusement, j'ai dû tirer un trait sur cette passion lorsque ma moto m'a été arrachée un an plus tard, après l'incident qui a coûté notre garde à ma mère. Je n'ai jamais osé me plaindre, parce que j'étais coupable de ce qui m'arrivait.

Mais aujourd'hui, debout devant cette merveille que mon père me présente, je ne me contrôle pas. D'un geste précipité, je lui saute dans les bras et le serre contre moi, lui tapotant le dos frénétiquement.

— Merci, papa. Putain, je suis tellement content !

— Ça se voit, frangin, lance ma sœur.

Je lui souris.

— Je suis heureux que ça te plaise, fiston. C'est mon patron qui me l'a offerte, mais tu sais que je ne suis pas très fan de ces engins là, rit-il. Je te l'offre. Tu pourras l'essayer sur le chemin de l'école.

Il me fait un clin d'œil auquel je réponds par un grand sourire.

C'est étrange pour moi de laisser ma joie m'enivrer autant, aujourd'hui. Habituellement, je ne me dévoile pratiquement jamais sur ce que je ressens. Mais je ne contrôle rien, je suis heureux et je ne peux pas le cacher.

Je grimpe sur le siège en cuir, et tout de suite, je suis épris de la douceur de la matière. J'y passe les doigts plusieurs fois en souriant. C'est un délice. Le guidon est extrêmement souple et facile à utiliser, ce qui me ravit.

Je fais gronder le moteur une ou deux fois, puis une fois que mon père ouvre la grille, je m'élance en dehors du jardin. La vitesse me surprend.

Je fais signe à Kamie de venir s'installer à l'arrière. Alors qu'elle presse le pas, j'admire de nouveau ma nouvelle moto. Les rétroviseurs sont un peu poussiéreux, sûrement parce que mon père n'a pas pris la peine de les nettoyer quand ils étaient couverts par la bâche. La couleur, quant à elle, reste magnifique. Un blanc neige, relevant du pur. Je ne peux qu'être heureux.

— Wouah, purée, mec ! C'est à toi, ça ?

La voix de Nam me parvient aux oreilles depuis sa maison, à ma gauche, et je ne retiens pas mon éclat de rire.

Il court dans ma direction.

— Kayon, mon pote, dis-moi que je ne rêve pas !

— Tu ne rêves pas, sale môme.

— Puréeee, quel diamant ! Imagine un peu les virées qu'on pourra se faire avec ce bijou !

Je ris de plus belle pendant que Kamie s'assied et enfile son casque. Elle passe les mains autour de ma taille lorsque je réponds à Nam.

— Bien-sûr, mais pour l'instant, il faut aller en cours. On se rejoint là-bas.

Je lui fais un clin d'œil et pars avant qu'il ne puisse répliquer. J'aurais bien voulu le prendre, lui aussi, mais je doute que Kamie ait accepté de le sentir poser ses mains sur ses hanches. J'ai préféré ne pas prendre de risques.

Lorsque nous arrivons au lycée et que je gare mon bijou sur le parking des élèves, les commentaires fusent. Les quelques mômes présents nous jettent des coups d'œil furtifs en chuchotant des phrases incompréhensibles. J'arrive toutefois à en percevoir quelques-unes, comme « c'est le nouveau » et « je ne savais pas qu'il avait une moto, elle est magnifique ». Pris d'une fierté soudaine, je ne renfrogne pas un sourire en coin et bombe le torse en pénétrant dans mon bâtiment.

Celui de Kamie est dans l'aile Gauche, soit l'aile opposée à la mienne. Nous nous séparons donc dans la cour.

Je fais un détour par mon casier, afin d'y récupérer mes effets de Mathématiques. J'ai encore une vingtaine de minutes avant le début des cours et j'ose espérer que cela me sera suffisant pour étudier le contrôle de mademoiselle Laplaine. Dans le cas contraire, je prierai pour qu'il soit annulé. C'est soit ça, soit j'assume ma première mauvaise note de l'année et je n'en ai aucune foutue envie.

*

*      *

La matinée s'écoule à une vitesse hors du commun.

Contrairement à ce que j'espérais, le contrôle n'a pas été annulé. Mais, j'ai quand-même pu réviser un peu avant et je ne m'en suis pas trop mal sorti. Je n'aurai peut-être pas une note extraordinaire, mais je serai dans la moyenne et ça me va. Pour le moment.

C'est la pause déjeuner. Comme toujours, Nam et moi remplissons nos plateaux-repas au réfectoire pour, ensuite, nous installer sur la pelouse, dehors. Je préfère encore ça que de devoir manger au milieu d'une foule d'au moins un million de personnes. Et je n'exagère pas.

Nam ne parle que de ma moto, et je l'écoute en riant quelques fois et en répondant par-ci par-là. Il semble même plus excité que moi, ça me fait marrer. Il parle de faire des virées partout dans Paris, en roulant à pleine vitesse et en hurlant à en perdre la voix. Il sait s'amuser, et j'aime ça.

Du coin de l'œil, j'aperçois un reflet blond. Il ne m'en faut pas plus pour en déduire qu'il s'agit de la demoiselle.

Elle est assise sur son banc personnel. Le même sur lequel je l'ai rejoint, l'autre fois. Toute seule, comme toujours, elle mange lentement le plat contenu dans son plateau. Si lentement que j'en viens à me demander si elle a réellement faim. Si c'est le cas, on ne dirait pas.

Depuis la rentrée, j'ai pris le temps de l'observer. Cette version d'elle n'a rien à voir avec celle que j'ai côtoyé à mon arrivée dans cette ville. Mais j'ai très vite compris le fond de l'histoire.

Cette demoiselle sous mes yeux est la vraie version de cette fille. Celle qu'elle m'a fait découvrir la première fois n'est qu'une façade. Un personnage. Une illusion.

C'est une carapace.

C'est évident que cette fille est victime de harcèlement scolaire. Elle se fait martyriser à tout bout de champ. La raison ? Je n'en ai aucune idée. Mais tout ce que je peux affirmer, c'est qu'elle a trop peur pour s'affirmer. Ou qu'elle se fiche du traitement qu'on lui afflige, ce qui m'étonnerait vu les larmes qu'elle verse à chaque fois qu'elle s'engouffre dans les toilettes. Kamie m'a dit qu'elle l'y a surpris plus d'une fois.

Elle me fait de la peine. J'aimerais l'approcher, lui parler et être son ami. Mais elle ne veut pas. Elle s'y oppose. Et, face à ça, que puis-je faire d'autre que d'abdiquer ?

— Tu fais une fixette sur cette nana, ou quoi ? raille mon ami.

Je détourne mon attention de la demoiselle.

— Quoi ?

— J'ai dis, tu fais une fixette sur cette nana, ou quoi ? Tu ne fais que la regarder depuis tout à l'heure.

— C'est juste que...elle me fait de la peine, à toujours être aussi seule.

Il hausse les épaules après lui avoir jeté un coup d'œil.

— Qu'est-ce que tu veux, personne dans ce bahut n'a le courage de l'approcher. Elle, c'est le souffre-douleur de ces foutus connards. Elle est le produit inflammable, interdit d'approcher. Si quelqu'un fait l'erreur de se lier d'amitié avec elle, il doit se trimballer cette étiquette à son tour et devenir une victime. C'est comme ça.

— C'est complètement ridicule. Ils n'ont aucune raison de faire ça.

— Une raison ? Pas besoin. Leur jalousie suffit. Cette môme est la fille d'un des hommes les plus riches de cette ville. Lorenzo Di Luce est un homme très riche et célèbre. Aussi bien en France qu'en Italie. Tu comprends ce que cela signifie, n'est-ce pas ? Que cette nana pue le fric et le luxe. Même si elle n'a pas de boulot, plus tard, elle n'aura même pas à s'en faire pour son avenir. Et c'est de ça que ces connards sont jaloux. Ils l'envient. Ils la méprisent, parce qu'ils la jugent trop aisée à leur goût.

Cette explication me donne envie de vomir. Une envie que je freine.

C'est absurde.

Un nouveau coup d'œil dans la direction de la demoiselle, et un sentiment de culpabilité m'envahit. Je me sens mal, et je ne sais pas pour quelle raison. Mais j'ignore tout cela et me remet à manger.

Lorsque nous déposons nos plateaux dans le réfectoire, je reçois un message de Kamie me demandant de lui apporter une bouteille de lait du distributeur. Elle n'est pas sortie de sa salle, ce midi, parce qu'elle devait soit disant réviser un cours. Je n'en sais pas plus.

Avec Nam, nous allons récupérer la bouteille et nous nous mettons à marcher vers sa salle. Les couloirs se remplissent de plus en plus, avant de se vider à la même vitesse. Chacun rejoint sa classe avant que la cloche ne sonne la reprise, soit dans quinze minutes.

Nam et moi n'avons plus que trois heures de cours, dont deux de biologie et une d'anglais, avant de rentrer. Normalement, nous aurions dû en avoir une quatrième de musique, mais monsieur Gérard a décidé qu'il serait malade aujourd'hui. Résultat, nos cours se terminent à dix-sept heures au lieu de dix-huit. Je dois encore attendre Kamie, après ça.

Je finis par arriver devant la classe de ma sœur. Mais je n'ai aucune envie d'entrer à l'intérieur, alors je sors mon téléphone portable de ma poche pour lui envoyer un message. Désolé, soeurette, mais tu vas devoir venir chercher ton lait par toi-même. Je l'ai déjà transporté du réfectoire jusqu'ici, je ne vais pas encore traverser cette classe sous les regards insistants des filles pour te le remettre. Hors de question.

Je tapote sur mon écran, quand soudain, un cri strident retentit depuis l'intérieur. Immédiatement, une foule de gémissements s'élève dans la salle.

Nam croise mon regard confus, puis tous les deux passons la tête par la porte pour tomber nez à nez avec la demoiselle, effondrée au sol. Un type étrange la surplombe.

Sur le moment, je ne comprends pas la situation. Pourquoi la demoiselle est-elle au sol ? Et pourquoi est-ce qu'elle gigote comme ça ? Il me semble même l'entendre pleurer. C'est quoi, ce cirque ?

Et puis, le garçon se pousse un peu sur le droite. Et c'est là que je capte. Tout me paraît bien plus clair. Fluide. Je comprends pourquoi elle pleure, pourquoi elle gigote autant.

Ce type est train de lui tirer les cheveux.

▷ 𝑵𝑫𝑨 ◁

Hello tout le monde, vous allez bien ?
Chapitre onze en ligne haha :)

Vous avez sûrement dû remarquer mon inactivité, et je tiens à m'en excuser. Je n'arrive pas à assurer un rythme régulier de publication pour ce livre et ça m'énerve purée. J'essaie vraiment, mais je suis en vacances en ce moment et de retour en famille, c'est pas donné de pouvoir écrire. Mais j'ai déjà une bonne dizaine de chapitres d'avance et je suis certaine d'assurer pour les semaines à venir (yes)

Je ne sais pas s'il y a encore des personnes qui lisent, mais merci à vous ❤️

Sinon, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Vos avis sur les raisons pour lesquelles Gemini se fait harceler ? Avez-vous des corrections à me proposer ? Des suggestions ?

Bises❤️

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