Parce Que Je Suis Un Combatant...
Toute sa vie, Shownu l'avait passé à se battre. Frapper, encore et encore, sans jamais relâcher sa concentration. Il aurait suffit d'une seule seconde pour que sa vie se termine au milieu d'un affrontement. Il ne suffit que d'une seule seconde pour que notre adversaire reprenne le dessus. Alors il ne relâchait jamais cette attention qui lui permettait d'échapper sans arrêt à la mort. Elle planait au-dessus de lui, lui offrait de méchants sourires en attendant patiemment la moindre faute de sa part. Mais il ne perdait jamais.
Chaque combat, il les remportait avec brio. Attirant ainsi la fierté de ses alliés et la crainte de leurs ennemies.
Shownu avait intégré le gang à l'âge de 11 ans. Il était jeune, trop jeune. C'était des aléas cruels qui l'avait mené, avec quelques-autres gamin, au sein de ce dédale de crasses et de sang, au milieu de malfrats en tout genre. Les souvenirs de cette époque n'était plus bien clair à son esprit, si bien qu'il ne savait même plus comment il avait pu terminer là-dedans, comment il avait fait pour passer de la vie d'un gamin normal à cette existence caché dans l'illégalité. Toujours étant que, sans lui demander son avis, il avait été entraîné au combat, aux magouilles et forgé à l'idée de tuer. Une marionnette, un robot obéissant aux moindres envies de ses créateurs, voila à quoi on l'avait formé. De tout les enfants avec qui il s'entraînait, il était le plus compétant, et ainsi le seul à en être ressortit vivant. On tuait ceux qui n'étaient pas assez bon, ou alors ils mourraient sous la difficulté et la charge des séances trop intense pour des corps si frêle. Lui était devenu fort, extrêmement fort, si bien qu'on l'envoyait à chaque mission qui nécessiterait des poings, ou même aux combats clandestins auquel les gagnants écopaient d'une lourde récompense d'argent. Il gagnait toujours, c'était ça ou la mort.
Il n'avait aucun lien, d'ailleurs il s'était longtemps cru incapable de connaître l'amitié ou l'amour. Tout le monde le pensait démunit de sentiments, et il ne pouvait que leur donner raison. Shownu ne ressentait pas la joie, la tristesse, la peur..., tout cela lui était parfaitement inconnu et, par conséquent, on le voyait toujours très seul. Mais cette situation ne le gênait pas, n'ayant jamais connu autre chose que la solitude cette dernière ne pouvait pas lui sembler pesante.
Les jours passaient et se ressemblaient tous. Le temps passait et il n'en prenait pas conscience. Il grandissait et pourtant ne se sentait pas changer. Ses souvenirs s'envolaient, il ne voyait pas l'intérêt de les conserver. Si une journée entière disparaissait de son esprit, cela ne l'alertait pas. La suivante serait identique, alors à quoi bon encombrer sa mémoire d'inutilité ?
«-Tu feras quoi le jour où tu tomberas sur un adversaire plus fort que toi ? Fuir ou te battre jusqu'à la mort ?»Lui avait-on demandé un jour.
Il sortait à peine d'un combat. Couvert de sang, tanguant de droite gauche... Il avait la fier allure d'un zombie en pleine décomposition. Un homme qu'il ne connaissait pas avait passé un bras sous son aisselle pour le soulager dans son déplacement. Sûrement lui le connaissait, mais Shownu l'avait effacé de sa mémoire, comme il effaçait tout ceux qu'il côtoyait.
A quoi bon garder leurs visages en tête ? Il lui suffisait de se référer à leurs tatouages pour savoir si ils étaient dans son camps ou non.
«- Tu vas te faire soigner quand tu rentres dans cet état d'un combat ?»
Shownu avait secoué négativement la tête face à la question de cet inconnu. C'est étrange, cette journée, contrairement à toute les autres, il s'en souvenait dans les moindres détails. Des vêtements gris de l'homme, jusqu'au pot de fleur rouge orangé devant lequel ils étaient passé en rentrant à la planque.
"- Tu devrais, à force ton corps ne supportera plus tout ça."
Cette fois Il avait secoué positivement la tête, presque par mécanisme, tout en s'arrachant une grimace de douleur. Ses blessures étaient encore trop fraîche, et son adversaire lui avait offert un méchant coup dans la pomme d'Adam. Le garçon avait légèrement ricané en l'observant du coin de l'œil, donnant même l'impression qu'il l'étudiait de bas en haut avec intérêt. Il est vrai que son physique pouvait porter à l'admiration puisque, sous ses nombreuses blessures et le sang en pleine sécheresse, son corps semblait à la fois énorme et pourtant dénué de graisse superflu, comme s'il n'était qu'une grosse masse de muscle à la peau tigré par les cicatrices. Il était grand qui plus est, et les traits de son visage se tiraient si souvent de neutralité qu'ils paraissait froid et dur. Cet inconnu s'impressionnait sûrement face à la « bête » qu'il était, mais Shownu, pour sa part, n'avait même pas prit soin de jeter un coup d'œil curieux pour savoir à quoi son camarade ressemblait. Il avait vu le tatouage du gang sur son bras, ça lui suffisait.
Ils étaient entré dans le vieux bâtiments qui les accueillait tous sous la forme d'une planque, qu'on déplaçait d'ailleurs régulièrement par sécurité. Divers types avaient tourné des regards curieux vers eux, étonné de voir le bestial et solitaire Shownu avec ce garçon dont il ne s'intéressait toujours pas de l'identité. Faisant abstraction des regards, ils s'étaient rendu dans ce qui faisait office « d'infirmerie ». Puis, sans ajouter quoi que ce sois, l'inconnu s'était mis en tête de soigner lui-même les nombreuses blessure du combattant.
Shownu se rappel de chaque objet, de chaque pansement, de chaque petit élément qui avaient servi à réparer son corps blessé. Il se souvient du regard perçant de l'inconnu sur ses plais, de sa bouche légèrement courbé sur la gauche, de ses cheveux bruns trop court qui parvenaient tout de même à se coller à son front par de grosses gouttes de sueurs... Il se souvient de tout, dans les moindres détails. Parce que cette journée ne se reproduirait certainement pas, son cerveau avait trouvé utile de l'enregistrer comme un film qu'il serait capable de se repasser en boucle. Le visage de cet inconnu, qu'il n'avait daigné observé jusqu'ici, se traça également point par point dan son esprit. Auparavant il ne regardait pas le moindre visage, il ne les voyait pas, serait incapable d'en décrire un seul. Jusqu'ici, jusqu'à ce fameux jour, Shownu n'avait jamais vu le moindre visage.
Mais celui-ci, celui de son inconnu étrangement sympathique, il l'avait vu, gravé dans sa mémoire. Une mâchoire ovale, des sourcils broussailleux, des cheveux quasiment rasé, de petits yeux sombre, qui disparaissait presque au moindre sourire, un nez rétrécit, qui s'associait a de fines lèvres qui s'étiraient toujours sur la gauche. Parfois, quand il sourirait complétement et que ses yeux disparaissaient, on apercevait le trou d'une dent manquante sur la droite.
Shownu se souvient de chacun de ses traits, chacun des détails qui constituait cet homme.
Cet homme qui fut le premier à l'aborder autrement que s'il était un simple robot forgé au combat.
Il se souvient également du bruit que ce garçon avait fait pour s'éclaircir la gorge, de son air soudainement malicieux et de sa voix calleuse.
«- Je m'appelle Jooheon.»
Ce nom, il ne l'a jamais oublié, ce visage non plus. Cet homme était resté gravé dans sa mémoire. Et, étrangement, il avait trouvé cela plaisant. L'amitié ? La fraternité ? Il serait difficile d'expliquer ce qui s'était installé entre les deux jeunes hommes, mais depuis ce jour-là ils se collaient comme s'ils partageaient un même corps. Shownu, le combattant de rue aux expressions sans vie et aux cicatrices par millier, et Jooheon, fils du chef de leur gang, élevé dans ce monde de chaos et y posant sans arrêt un regard nonchalant. Ce dernier accompagna son ainé à chaque combat, l'encourageant avec un timbre presque enfantin, et, inversement, Shownu suivit Jooheon à chacune de ses missions, pour s'assurer que rien de mal ne lui arrive.
Certain commencèrent même à les surnommer les "frères-siamois", car on n'en voyait jamais un sans le second. Jooheon souriait à cette appellation puis, en plaisantant, affirmait que Shownu était presque plus comme un père pour lui. Sûrement parce qu'il était plus jeune, ou agissait comme un enfant capricieux parfois, quand personne ne pouvait le voir. Contrairement à lui Shownu restait un force tranquille, en dehors des combats il agissait toujours avec un calme exagéré, puis s'exprimait avec le timbre d'une personne d'un certain âge.
Quoi qu'il en soit, cela leur plaisait à tout deux.
Père et fils. Shownu et Jooheon. Bizarrement ces mots sonnaient en eux comme de proches synonymes. Et ce jeune homme avec qui il avait réussi à créer un lien particulier semblait désormais indispensable à la vie du solitaire bagarreur. Parfois il se demandait comment une existence sans lui avait-elle été possible, il parvenait même à en oublier le goût de la solitude.
(...)
- Je suis sur qu'ils ont tout découvert, on va avoir de gros problèmes, vraiment vraiment très gros... Je savais qu'on était pas suffisamment discret, maintenant on est dans une merde pas possible...
Les cinq prisonniers marchaient à travers les longs couloirs, tel cinq criminels en direction d'un jugement prochain. Aucun ne manquait d'anxiété, seulement ils évitaient de partager ce sentiment tout haut, préférant garder la tête froide et les idées clair pour affronter ce qui pourrait leur tomber dessus. Tous excepté Kihyun, qui semblait à deux doigts de se jeter par la première fenêtre venu.
- Tu veux pas la fermer deux minutes ? Tu me donnes mal à la tête, lui cracha Jooheon avec une animosité marqué.
- Laisse-le tranquille, il a le droit d'être stressé, intervient Bart, en bon chevalier servant.
Kihyun souffla bien fort, comme pour tenter de se détendre un peu, ce qui ne semblait pas avoir grand effet puisque sa respiration ne cessait pas d'être saccadé.
Shownu l'observa avec intérêt et curiosité, il était le seul d'entre tous à être dans un tel état, aucun des autres prisonnier ne présentaient le moindre frisson. Cette simple constatation marquait la différence entre lui et eux, les quatre garçons semblaient habitué à garder le calme en toute circonstance, même dans les pires instants de stress. Ils venaient tous de milieux similaires, rempli de malfrats et se faufilant constamment entre les danger les plus fou. Kihyun, il ressemblait à un jeune homme tout à fait banal, qui n'avait strictement rien à faire dans une tenu de criminel. Sûrement même avait-il grandi sans la moindre forme de précarité, dans un confort qui lui épargnait les cicatrices qui striaient leurs cerveaux à tous. Il remarqua que la main de Kihyun était étroitement lié à celle de IM, et que ce dernier observait son camarade avec inquiétude. Lui aussi devait se douter que leur camarade était un parfait intrus dans cet environnement et qu'il risquait de leur faire une attaque à la moindre information négative.
Les cinq jeunes gens avançaient dans les longs couloirs de la prison sans savoir ce qui les attendait réellement. On leur avait simplement ordonné de se rendre dans le laboratoire qui leur était réservé, à midi pile. Tous ignoraient la raison de cette convocation, mais craignaient, plus ou moins, que leur plan n'ai été découvert. Et dans ce cas, comme le disait Kihyun, Ils auraient de gros problèmes.
Shownu sentit que Jooheon déposait son coude sur son épaule, comme pour s'appuyer dessus. C'était une habitude qu'il avait, comme s'il profitait de la force du plus grand pour se décharger du poids de son propre corps. Ça ne le dérangeait aucunement que son ami agisse ainsi, au contraire, il appréciait que celui-ci lui offre ce genre de « marque d'affection ».
- Si je le tue dans son sommeil est-ce-que tu crois qu'on m'en voudra ?
Un léger rire s'échappa des lèvres de Shownu alors qu'il avisait l'expression malicieuse que son camarade abordait après lui avoir chuchoter cela.
- Je crois que Wonho et IM ne seraient pas d'accord avec ça. Ils semblent s'être prit d'affection pour Kihyun, et puis ça serait con de le tuer alors qu'il nous est si utile, répondit-il en ébouriffant fermement les cheveux de Jooheon.
Tout les deux avisèrent d'un œil méfiant le trio qui les précédait, sans que ces derniers n'en remarque rien. Wonho suggérait, pour la dixième fois au moins, à Kihyun de respirer plus fort pour se calmer, mais le prisonnier s'enfonçait toujours plus en inquiétude tandis que IM ne lui lâchait aucunement la main. Ils semblaient proche, de part la proximité de leurs corps, mais aussi par une étrange entente insoupçonné. A les voir on les jugerait pourtant bien différent les uns des autres, entre la représentation cliché d'un play-boy, un jeune homme d'un banal affligeant et un gamin cinglé qui se baladait une peluche à la main.
-Dire qu'on s'est « allié » à ça, ils ressemblent à un mélange de beaux idiots paumé. Quoi que... Wonho sort un peu du lot, Il ne paraît pas comme ça mais ce gars est loin d'être con, continua Jooheon dont les yeux examinait attentivement leur camarade.
Shownu suivit son regard et analysa un instant ce grand dadais au sourire taquin qui menait la marche. Puis il baissa son regard sur le brunet à ses cotés.
- Kihyun aussi est intelligent, il a de bonne compétence scientifique, fit-il remarquer.
- Lui c'est différent. Il est certes assez débrouillard quand il s'agit de manipuler des échantillons, mais il n'en reste pas moins faible, naïf et incroyablement vulnérable. Mais il n'est pas con non plus, il doit être conscient d'être dépendant de nous dans cette histoire. Regardes comment il s'accroche à Wonho, il sait que tout seul il n'a aucune chance.
- Au départ je pensais que Wonho se servait de lui, mais finalement j'ai l'impression qu'il l'aime bien. Si ce type veut nous la mettre à l'envers il l'aura dans son camp. Quant à IM, même si au début il restait avec nous, il à l'air d'être plus à l'aise avec eux... Mais pour l'instant on a aucune raison de se tirer dans les pattes, au contraire, si on travaille en équipe on aura bien plus de chance de s'en sortir.
Jooheon stoppa subitement sa marche. Bien que leur conversation se soit faite dans un silence bien calculé, Shownu devina que ce qu'il dirait ensuite ne devait en aucun cas pas parvenir aux oreilles des trois autres. Son jeune ami attendit un instant, qu'ils soient suffisamment loin, pour glisser presque dans un souffle:
- Les chances que nous survivions tous à cette évasion sont faibles, très faibles. Essayons déjà d'y survivre tout les deux.
Shownu acquiesça en observant les silhouettes de leurs trois camarades. Bien sûr, il aimerait que tout le monde s'en sorte, puisqu'il s'était fait à la présence de chacun d'eux et ne les trouvait pas désagréable. Mais les choses avaient souvent tendance à prendre de mauvaises tournures dans ce genre de circonstance, ce qu'ils comptaient faire n'était pas sans risque et le pays tout entier risquait de les haïr au point de les espérer mort.
Tant que Jooheon survivait, il prendrait cela comme une victoire.
Ils rejoignirent les autres à l'entrée du laboratoire. Shownu capta un regard suspicieux de Wonho sur leur duo, mais il l'ignora superbement et s'empressa d'ouvrir la porte pour échapper à tout questionnement sur leur conversation privé. Jooheon avait raison, ce type jouait le gars sympathique et taquin mais il était très loin d'être un idiot. Ses yeux aussi perçant qu'un rayon laser en était la preuve formelle.
Tout les cinq pénétrèrent le lieu de leur convocation, à l'intérieur se trouvait six gardiens ainsi que deux scientifiques.
- Fermez la porte, ordonna l'un de ces derniers.
Jooheon s'exécuta, puis les prisonniers attendirent docilement une explication à ce rendez-vous improvisé. La présence d'autant d'hommes armés n'était pas bon signe et Kihyun semblait à deux doigt de tourner de l'œil. D'ailleurs, il serait déjà sûrement à terre si IM ne le soutenait pas à moitié. Ils s'alignèrent docilement, comme on leur avait bien appris à le faire en présence de «supérieurs», et attendirent, pendant ce qui leur semblait presque une éternité, tandis que leurs vis à vis les étudiaient du regard.
Finalement un gardien se décala légèrement vers la droite, laissant apercevoir le corps aussi frêle que tremblant d'un jeune garçon assit sur une chaise à l'arrière, les mains parfaitement placé sur ses genoux et dont la tête se baissait vers le sol. Son vêtement, bien trop léger pour le froid régnant dans la pièce, se peignait d'un noir profond, contrastant avec sa chevelure d'un blond immaculé. L'un des scientifiques esquissa un sourire mauvais tout en venant ébouriffer les cheveux de ce qu'ils devinèrent être un mutant. Ce geste dépeignait bien plus la dominance que l'affection, une dominance aussi cruelle que celle d'un maître sur son animal maltraité. Et, comme pour confirmer cette hypothèse, l'homme en blouse serra soudainement son poing sur une mèche blonde et força ainsi le garçon à relever la tête. Dans un petit gémissement de douleur, il offrit malgré lui une vue sur son visage à la pâleur se rapprochant presque de la porcelaine. Ses traits étaient fin, ses joues creusées qui pourtant semblaient faite pour une rondeur rebondit, la courbe de ses lèvres remontait en son centre comme pour former la petite pointe d'une montagne, mais cette particularité s'accentuait par le fait qu'il se retenait de pleurer et pinçait la bouche. Ses yeux brillaient sous l'éclat des larmes, faisant accentuer la lumière que ses pupilles brune renvoyaient. Il ressemblait à un enfant, mais sa maigreur affolante jouait certainement beaucoup dans cette confusion.
- Je vous présente Byun Baekhyun un mutant inoffensif dont vous vous servirez pour vos expériences. Nous avons pensé que vous avancerez peut-être bien plus vite en ayant des échantillons à porté de main, vous pourrez vous servir de lui à vos souhait dans le cadre de vos recherche. Bien sûr on ne vous l'offre pas ainsi sans prendre de précautions.
Il marqua une courte pause afin de tirer davantage la tête du mutant en arrière. Ainsi ils avaient une vision bien meilleure sur le collier entièrement constitué de fer qui ornait son cou.
- Ceci bloque ses pouvoirs, il est donc inutile de précisez que vous avez interdiction de le lui retirer. Il est relier au système électrique de la prison et est donc, de toute manière, impossible à retirer par la force. Nous saurons immédiatement si vous essayer d'y toucher et, dans le cas ou ça arrive, vous aurez de sérieux ennuis. Est-ce clair ?
Ils acquiescèrent tous d'un mouvement de tête, excepté IM qui murmura un petit "oui monsieur".
- Bien.
Sans plus de cérémonie, les hommes en uniforme et blouses blanches s'en allèrent en bousculant légèrement les cinq prisonniers qui bloquaient malgré eux l'entrée, les laissant dans un état de surprise et de stupeur inédit. Mais, avant de disparaître dans les couloirs, le second scientifique se tourna vers eux:
- Bien entendu on vous le prête dans le cadre des recherches sur la Mutation, ça serait donc appréciable que vous ne le tuiez pas. Mais si vous le faites par mégarde ce n'est pas dramatique, on vous en apportera un autre.
Et sur cette phrase dénoué d'humanisme, ils les laissèrent seuls avec le petit mutant tremblant.
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