Wonho retomba doucement sur le canapé, le corps encore transpirant et la respiration saccadé.
À ses côtés, Kihyun semblait dans un état similaire. Bien que contrairement au plus grand il prit doucement soin de venir caché son corp dénudé avec la couverture qui traînait à leur pied.

- Je t'aime tu sais, souffla le noiraud en venant enrouler ses bras autour du plus jeune.

- Je sais.

Il restèrent un instant silencieux, le plus grand serrant son petit ami contre lui, si fort qu'il pourrait presque venir à l'étouffer. Mais Kihyun n'était pas dérangé par ça, au contraire il se sentait bien avec cette pression sur son être.
Cette étreinte avait un goût de manque, de besoin et de désespoir. Comme s'ils avaient le sentiment qu'il s'agissait là de leur dernière.

Mais qui pourrait les blâmer de ressentir cela ? Après tout, dès le lendemain ils viendraient à être séparé.
Voilà la raison qui les avait poussé à s'unir ce soir, ils avaient tout deux eut besoin de "concrétiser" leur amour avant de plonger dans un futur qui leur semblait de plus en plus brumeux.
Quand allaient-ils se revoir ? Dans quelles circonstances ? Est ce que...

Est-ce que l'amour sera toujours aussi puissant ?

Sûrement que oui... Mais personne ne pouvait encore rien prédire.
Leur sentiments étaient trop intenses pour qu'ils ne viennent à tout oublier par le temps.
Ils le savaient, leur amour était si fort qu'il en était presque malsain et destructeur.

Ils s'aimaient et c'était beau, cette relation les rendait plus qu'heureux.
Mais aucun des deux ne pouvaient ignorer l'attachement trop étroit qui les enveloppait.

- Kihyun ?

- Oui ?

- À la prison... Tu ne m'as jamais répondu quand je t'ai demandé comment tu étais arrivé là.

Kihyun mordit sa lèvre, geste qui n'échappa pas à son vis à vis.

- Si tu ne veux pas en parler je...

- Je veux t'en parler,mais ais ce n'est pas une histoire très... Plaisante à écouter.

Wonho lui offrit toute son attention, après un rapide baiser qu'il plaça sur le haut de sa joue.
Kihyun souffla, se préparant mentalement à déballer cette histoire qu'il haïssait, mais qui était la sienne.

- Quand j'étais petit mes parents travaillaient beaucoup et je n'avais pas d'ami à l'école. Ça ne me dérangeait pas, je supportais cette vie sans réellement m'en soucier... Pour moi elle n'avait pas de goût... Pas de couleur mais... Mais je la supportais... Je l'a supportais... Avant que... Qu'ils ne décident de venir tout gâcher...

Son souffle se faisait de plus en plus saccadé au fil des mots, mais il ne semblait même pas s'en rendre compte. Wonho comprit rapidement que son petit-ami ressentait ici le besoin de tout lâcher, même s'il devait raconter des choses qui ne lui était pas plaisante.

- J'avais 16 ans quand ça a commencé... Au début c'était juste un racquet, chose que de nombreux lycéen vivent quand ils se retrouve face aux mauvaises personnes.
Mais ces garçons ils... Ils revenaient à chaque fois... Ils me demandaient de l'argent, ils m'insultaient... Parfois ils me frappaient aussi mais... Mais je supportais...

Il marqua une courte pause, son regard évitant soigneusement celui de Wonho.
Ce dernier restait silencieux, se contentant de caresser le dos de son petit ami du bout des doigts.

- Je pensais que tout irais mieux quand je serais à l'université... Et même dans le monde après les études, mais... Mais ils étaient toujours là... Ils ont continué encore et encore...
Et les coup ne leurs suffisaient plus... Me forcer à... Faire des choses ça... Ça semblait... les amuser encore plus...
Je... Je crois qu'ils m'ont détruit ainsi... Je n'avais même plus le sentiment d'être un homme mais....Juste un stupide objet pour eux...

Le noiraud sentit son visage se crisper quand il compris le sens des mots.
Une colère de plus en plus intense prenait possession de lui alors qu'il imaginait sans mal tout ce que le plus jeune avait vécu.

- Je ne le supportais plus, je voulais en finir avec tout ça et je savais que fuir ne réglerait jamais rien alors... Alors...

Les larmes glissaient sous ses yeux.
Wonho laissa sa colère de coté et vient prendre le visage de Kihyun pour coller leurs fronts ensemble. Il espérait que ce geste détende son amant... Ou que du moins ça lui ferrait comprendre qu'il n'était pas seul.
Et qu'il ne le serait plus jamais.

- Je... Je l'ai tué... Le chef du groupe je.... Je l'ai assassiné...

- Kihyun...

- Je me sentais bien en le faisant... C'est ça le plus affreux... Mais après ça je...je...

- Chut...

- C'est horrible... J'ai tué un homme Wonho... Je me suis sentis comme.... Un monstre...

- Mon amour, tu n'es pas un monstre.

- Mais tu sais ce qui est le pire dans tout ça ? Ce jour là, alors que je poignardais cet homme... Je me sentais vivant pour la première fois...

Wonho vient doucement embrasser le front du plus jeune.

- Tu sais... Pendant longtemps j'ai pensé que nous prenions vie au moment où nous décidions de vivre selon notre propre entendement, souffla le noiraud en cueillant d'un geste vif les lèvres de Kihyun.
Mais il y a peu de temps j'ai compris qu'on ne vivait qu'à partir du moment où on osait faire face au monde et à soi-même.

- Je n'ai jamais vu les choses ainsi...

- Ce jour là tu as fait face au monde, mais j'ai l'impression que tu n'as encore jamais fait face à toi-même.

- Et toi tu l'as fait quand tu étais sous l'emprise de ce mutant... C'est ce que tu m'as raconté, compris Kihyun.

- Ce jour là j'ai compris que ma vie ne se résumait désormais plus qu'à toi, j'ai compris ma propre faiblesse face à ta personne.
Depuis je vie, t'aimer me fait vivre.

Kihyun hocha doucement la tête, un sourire s'étendant doucement sur ces lèvres.

- Tu sais... Je crois que je suis vraiment amoureux de toi, souffla-t-il en séchant ses larmes.

- Je sais Kihyun.

- Je crois que... Tu es la première personne pour qui mon existence soit importante...
Tu es la seule personne à m'avoir aimé...

- Et je serais toujours celui qui t'aime le plus... Quoi qu'il arrive, tu seras toujours l'unique personne que j'aimerais.

- Merci.

- Merci à toi... Merci d'aimer le con égoïste que je suis.

- Et merci à toi d'aimer le type insignifiant que je suis.

- Tu n'es pas insignifiant.

- Et tu n'es pas con.

- Je t'aime Kihyun.

- Je t'aime Wonho.

- Kihyun ?

- Oui ?

- Quand on se reverra et que tout ça sera fini... je te demanderais de m'épouser.

- Je dirais oui.

- Tu n'auras pas le choix de toute manière.

- Tu vas le demander comme un ordre ?

- Oui.

- Ça n'a rien de romantique.

- Je ne suis pas doué pour le romantisme... Mais je t'aime, et c'est tout ce qui compte.

- Oui... C'est tout ce qui compte.

Ils échangerent un sourire, le front toujours collé l'un à l'autre alors que leurs lèvres se rejoignaient doucement.

Leur amour était destructeur.

Mais il était vrai... Il était puissant...

Et c'est tout ce qui comptait.

[...]

- Quand j'étais plus jeune j'ai tenté de me suicider... Deux fois en fait... La première ma mère m'a retrouvé à temps et la seconde Hoseok a sauvé ma vie... En fait non il a essayé mais il a juste failli mourir avec moi...
J'ai l'impression que la mort aime jouer avec moi ou... Ou alors c'est moi qui aime jouer avec elle ? Je ne sais pas trop...tout ce que je sais c'est que maintenant elle ne veux plus de moi... Elle m'embrasse tout le temps mais se détourne à chaque fois...

- Et maintenant ? Tu as encore des envies suicidaire ? Demanda Lay.

Jimin laissa sa tête retomber sur le côté, comme si aucune force ne parvenait à la tenir droite sur son cou.
Un triste sourire etirait ses lèvres, mais son regard brumeux lui donnait presque l'aspect d'un fantômes sans âmes.

- Non je ne crois pas... Je crois que... Que grâce à mes amis je n'ai plus envie de mourir...

- Je vois, c'est vrai que quand on a une chose à laquelle se raccrocher ça nous pousse parfois à survivre... je sais que beaucoup de mutant pensaient au suicide à la prison Noire, mais le fait d'avoir des amis les poussaient souvent à refouler cette envie.

- Dans un environnement comme celui de la prison Noire c'est normal que tout le monde ait eut des envies aussi horrible. Beaucoup de mutant ont fait des tentatives de suicide mais aucun n'a jamais réussi, intervient Suho en appuyant sa tête sur le mur.

- Moi je n'ai jamais eut ce genre de pensé, avoua Kai.

Ses deux compères mutant le dévisagerent avec de gros yeux, peinant sûrement à croire en cette affirmation.
Pour eux, imaginer qu'un résident de la prison ait put vivre sans de sombres instincts leur paraissait presque improbable.

- Et c'était quoi ? Demanda Jimin en se tournant vers lui.

- Quoi ?

- La chose qui te faisait tenir, celle qui t'empechait de sombrer.

- Ah... Je crois que... Non en fait je suis sur que cette chose était Kyungsoo.
Tout les deux on parlait beaucoup de tout et de rien, et souvent il nous arrivaient d'évoquer le futur... On aimait imaginer ce que serait notre vie après... Après la prison...

- Vous n'avez jamais imaginé mourir dans ce lieu ? Demanda Jimin.

- Non... Je pense que lui et moi on vivait dans une sorte de déni... On maintenait l'illusion que tout irait bien et que la prison n'était qu'un fâcheux épisode dans ce qui allait être une longue et belle vie.
C'est une peu comme pour toi en fait, on voulait vivre parce que l'autre était là et personnellement... je savais au fond que si je mourrais ou si j'avais des pensées sombres, Kyungsoo serait malheureux...
Je voulais toujours sourire car mon sourire faisait apparaître le sein... Je n'aurais jamais supporter de ne plus revoir cette expression sur son visage...

- Je comprend... Moi je n'ai jamais eut l'envie de vivre juste parce que j'existais... La dernière fois je sais que... Que je voulais vivre parce que Jungkook et Taehyung étaient face à moi et que... Que l'idée même de ne plus jamais revoir leurs visages m'était insupportable...

- C'est vrai...

Le mutant et l'humain se fixaient, souriant derrière les larmes qui devalaient depuis quelques secondes maintenant.
Ils étaient tout deux bien différent en soit, l'un dépressif, timide et se laissant facilement avoir par ses émotions, tandis que l'autre était plutot enjoué, sociable et savait garder un calme et une détermination olympienne dans les cas de crise.

Et pourtant... Cette courte conversation qu'ils avaient ensemble les rapprochait, leur faisant comprendre que finalement ils se ressemblait.
Ils étaient en mesure de se comprendre, et surtout de tomber d'accord sur un point important.

Ils ne voulaient pas mourir... Car bien trop de chose les retenait désormais à la vie.

Suho et Lay avaient compris cela en écoutant l'échange, ils avaient très bien capté le sens de cette conversation qui aurait put simplement donné l'impression qu'ils tentaient de combler l'ennuie.
Mais non, malgré le temps qui coulait trop lentement à leur goût...
Malgré L'enfermement qui se faisait inquiétant...
Malgré la peur qui tordait leurs boyaux...
Malgré la faim, la soif, la fatigue...
malgré ce silencieux son d'horloge maudite qu'ils percevaient, ce même son qui leur rappelait à chaque instant qu'ils se rapprochait de la fin...

Malgré tout ça, ils étaient tous encore bien trop gorgé d'espoir.

Cela, une autre personne le compris également. Un garçon, assit près de la cellule, qui écoutait les mots qu'echangeaient les quatre malheureux prisonnier.
Ce garçon pressait ses mains contre sa bouche pour empêcher tout sanglots de résonner, les larmes ayant déjà tracer des fines lignes transparente sur son visage et ses doigts.

Le poid de la culpabilité était trop fort... De même que tout les souvenirs qui fracassaient son esprit déjà bien fragilisé.

"On voulait vivre parce que l'autre était là"

Cette phrase avait déclenché les vannes, touchant ainsi le point le plus sensible de tous.
Jongdae en avait marre de sourire, ce masque de bonheur ainsi que ces remarques enjoué avaient duré trop longtemps sans qu'il ne puisse se défaire de ses tourments. Désormais il se laissait pleurer, seul et sans la moindre retenu pour ses larmes.

Il voudrait crier aussi, crier la culpabilité qui l'assaillait de plus en plus fort...

"On avait promit de ne plus s'attacher Jongdae... C'est juste toi et moi d'accord ?"

Non... Ça ne l'était plus depuis un moment...
Jongdae aimait Xuimin, il l'aimait plus que tout au monde...

Mais, désormais, il avait mal à l'idée de devoir lui promettre qu'ils seraient toujours juste tout les deux.

Parce que malgré lui, Jongdae s'était attaché à ce groupe qu'il avait lâchement trahi...

[...]

La nuit était déjà bien tombé et une lune blanche éclairait le mur de l'hôpital. Aucun nuage ne bordait le ciel, comme si les éléments du temps avaient prit la décision d'offrir un beau repos paisible à tout ceux qui trouvait le sommeil.

Les chambre de l'hôpital se trouvait presque toute vide, nombreux étant les patients qui avaient préféré rentrer auprès de leurs familles malgré les prévention des médecins. Le personnel de nuit était également bien raccourci, ce qui était bien normal dans les temps qui couraient.
Tout le monde préfèrait se terrer chez soi, bien trop effrayé par les rues presque déserte qui pouvait cacher un tueur assoiffé.
En réalité, les seuls personnes présente dans l'hôpital était ceux qui n'avait nul part ou allez...

Des personne comme Yesung, dont les parents avaient déjà presque considéré comme morte.
La jeune fille ne leur en voulait pas, elle ne leur en voulait plus.
Pour ce qu'ils avaient fait à Jungkook, pour leur égoïsme, pour le fait qu'ils avaient arrêté de la visiter et pour leur disparition pure et simple... Elle avait déjà tout pardonner à ses géniteurs.

Bien sur, elle n'avait parlé de cette situation à personne, pas même à Jungkook ou encore à Sehun. Elle avait gardé pour elle le fait que son père et sa mère étaient des lâches égoïstes ayant sûrement quitter le pays tant qu'ils le pouvaient encore.
Comment le savait-elle ? Simplement par la lettre qu'elle avait reçu quelque jour après leur dernière visite.

"Nous sommes désolé, n'essaye pas de nous retrouver"

Simplement ces quelques mots, pas d'explication... Pas de "Nous t'aimons"...
Rien de plus que des excuses.

Mais Yesung leur pardonna rapidement cet abandon, elle pleura un peu... Beaucoup en fait...mais c'est tout.
Elle comprenait... Elle comprenait qu'aux yeux de ses parents elle était déjà morte.
À quoi bon tenter de l'emmener avec eux ? Elle n'aurait été qu'un poid au bord du décès, surtout qu'ils avaient dû avoir du mal à quitter le pays en vu des mutants qui surveillaient de plus en plus les frontières.

Yesung allait bien, elle allait très bien même...
Car, malgré tout, elle n'était pas encore toute seule.

Elle partirait avec Yoongi et Sehun, elle rejoindrait son frère et tout les amis de celui-ci.
Peut-être que ça sera dur, mais au moins elle ne sera pas seule.

Elle serait avec son grand-frère, c'est tout ce qui comptait à ses yeux.

Ils avaient prit la décision de partir à l'aube, prenant ainsi une dernière nuit de sommeil bien mérité.
Sehun dormait déjà profondément dans le lit d'hôpital, Yesung pressé contre lui. Les deux ne s'était presque pas lâché, ignorant les regards étrange que leur lançait Yoongi par moment.
Ce dernier avait insisté pour dormir à même le sol, préféré laissé le matelat confortable aux deux plus jeunes. Il avait tout de même eut droit à l'oreiller et à la couverture, lui apportant ainsi le confort qu'ils espéraient nécessaire.

Yesung était la seule encore éveillé, elle sentait la respiration apaisé de Sehun contre elle, de même qu'elle entendait le souffle régulier de Yoongi.
Les deux garçons avaient besoin de repos, savoir que morphée leur avait gentillement offert son étreinte la soulageait.

Quand à elle, et bien ses paupière lourde ne souhaitaient pas encore se fermer. Trop de choses tournoyaient dans sa tête, trop de questionnement et raisonnement qui pourraient presque la rendre folle.
Un poid martelait son cœur, si bien qu'elle se sentirait presque étouffé sous cette anxiété qui l'a gagnait.

Tout allait bien... Elle allait bien...

Elle n'était pas triste... Elle n'avait pas peur... Elle ne se sentait pas seul...
Non... Ça allait...

Doucement, elle s'extirpa des bras de Sehun et évita soigneusement Yoongi pour venir se planter à la fenêtre.
Elle ne pouvait pas l'ouvrir, l'air frais réveillerait sûrement les deux garçons, mais elle regardait doucement le bord alors que ses mains tremblaient.

Et si elle sautait ?

Ça serait... Non... Elle ne pouvait pas sauter...

Tout allait bien... Pourquoi elle sauterait ?

À moins que... Enfin... Qui s'en soucierait ?

Sa main se posa sur l'ouverture de la fenêtre mais elle ne fit pas un mouvement de plus.
Que faisait-elle ? Se suicider ? Vraiment ?

Non elle ne pouvait pas faire ça, elle qui donnait des mots d'espoir à Sehun pour l'extirper de la déprime.
Ça serait trop cruel de sa part de lui retiré la lumière qui commençait à émerger dans ses yeux.

Mais d'une autre côté... Yesung n'était-elle pas déjà morte ?
Ses parents étaient parti pour ça n'est ce pas ?

Elle n'était qu'un boulet qu'on traînait au bout d'une horrible chaîne... Un élément qui viendrait perturbé le bonheur des autres.
Elle ne pouvait pas leur imposer sa lourde présence... Ça serait trop cruel de sa part...

Alors elle... Que pouvait-elle faire ?

- Je ne sais pas... Je ne sais plus je...

Son front se posa sur l'espèce froid de la vitre, le souffle court pour retenir ses larmes.
Elle ne pouvait pas pleurer maintenant... Pas encore...

- Je... Si il y a bien un dieu ou... Ou une divinité là-haut... S'il vous plaît je ne sais pas quoi faire...

Elle regardait le ciel, et plus précisément la lune qui tachait l'étendu sombre.
Puis elle attendit... Une... Deux... Trois minutes...

Rien ne se passa.

Elle se retourna subitement et appuya son dos contre le verre, un long soupir traversant l'air.

- Bien sur... Pourquoi est-ce que vous m'aideriez ? Yoongi avait tord... Je ne suis pas...

Elle stoppa sa phrase et laissa les mots en suspend aux coin des lèvres.
Son regard fut attirer par un élément brillant au coin de la piece, éclairé par un rayon perdu de la pleine lune.

Ce objet luissant et violatre n'était qu'une simple petit fiole reposant sur la pochette à dessin de Jungkook. Yoongi lui avait raconté que cette derniere avait été trouvé dans les affaires des élus, Ces derniers étant en charge de créer une nouvelle mutation...

Yesung approcha doucement et attrapa l'objet entre ses fins doigts, le fixant un instant sous tout ses angles.

- Vous... Vous voulez que je boive ça ?

Pour toute réponse une feuille tomba subitement de la pochette, comme si un coup de vent l'avait bousculer.
Hors la fenêtre demeurait fermé... Aucun petit courant d'air ne pouvait pénétrer le lieu.

Yesung posa ses yeux sur la feuille, ou plus precisement sur le dessin qui y était représenté.
On y voyait une femme de dos, une femme avec de court cheveux noir qui étendait les bras sur le coté alors qu'une forme noirâtre lui faisait face.

Elle ne saurait dire si la femme contrôlait ou affrontait la forme... Mais ça n'était pas le plus important pour le moment.

Non car elle compris une chose bien plus essentiel que cela.

Ni une ni deux, Yesung ouvrit la fiole et en avala presque tout le contenu, ne laissant qu'un petit fond qu'elle jugea nécessaire de concerver.

Elle ignorait si ce qu'elle venait de faire était une bonne chose ou non, en réalité cela paraissait juste être la pire des idées qu'elle n'avait jamais eut.
Mais bon... Qu'avait-elle a perdre ?

[...]

- Bonjour à tous mon nom est Kwon Jiyong, votre nouveau chef à tous.
Chef n'est pas un jolie mot n'est ce pas ? Suis-je votre président ? Votre roi ? Votre empereur ? Un peu de tout je pense, c'est amusant de penser cela, n'est ce pas ?
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je ne fais pas ce discours pour me présenter, après tout mon identité importe peu.
Tout ce qu'il y a à savoir sur moi est que je suis un mutant, un mutant qui recherche la justice... Qui RÉCLAME la justice même. Je nous ai mener, moi et mon peuple, en haut et je compte bien nous permettre une vie bien plus méritante que celle qu'on a eu jusqu'ici. N'est-ce pas une bonne forme de justice ?
Quoi qu'il en soit, je ne compte pas m'eterniser dans un discours long et banal, à vrai dire je trouve même cela barbant. Je compte bien réformer ce pays selon notre pensé, mais cela attendra un peu... Après tout, le monde de se forge que par la force et le temps n'est ce pas ?
Bien, vous saurez bien vite la manière dont je compte reforger ce pays, la manière dont nous, mutant, nous renforcerons ce pays à notre image.
Mais pour le moment nous devons éliminer les menaces, car pour tout fondement il y a toujours une menace. Les vermines sont partout, et dans notre cas un peu trop présente et désireuse de vivre.
Vous, humains et mutants, je sais que vous tremblez de peur sur le futur, mais nous aider à exterminer ces vermines ferra de vous des personnes d'estime que je m'engagerais à récompenser par une bonne vie. En revanche, si vous vous entetez à protéger les vermines, alors votre punition sera la même que celle que je leur réserve. J'espère m'être fait comprendre, de toute manière je ne peux pas faire plus clair.
Des demain, partout Dans la ville et à la télé je laisserais afficher les visages et les noms des vermines que je recherche. Si vous me les livrez, ou même m'offrez des informations sur eux alors vous serez pleinement récompenser.
Et maintenant que je me suis adressé au peuple c'est à vous, vermines, que je vais m'adresser.
Quatre d'entre vous, Park Jimin, Kim Jongin, Kim Junmyeon et Zhang Yixing ont déjà été arrêté et se trouvent enfermé. Si vous souhaitez les revoir vivant, venez vous livrez de vous même et alors je serais peut-être de bonne grâce à votre égard.
Sur ceux, je vous souhaite une bonne nuit et, si dieu vous est clément, une bonne vie.

Ce message fut diffusé à 20h précise sur toute les télés du pays, ainsi que dans tout les journaux le lendemain.
Désormais, 28 visage se retrouve affiché sous la forme d'avis de recherche.

Park Chanyeok
Byun Baekhyun
Oh Sehun
Do Kyungsoo
Huang Zitao
Kim Namjoon
Kim Seokjin
Min Yoongi
Jung Hoseok
Kim Taehyung
Jeon Jungkook
Kim Jennie
Huang Renjun
Lee Jeno
Na Jaemin
Lee Taeyong
Jung Jaehyun
Park Jisung
Lee Mark
Lee Haechan
Zhong Chenle
Son Hyunwoo
Lee Jooheon
Yoo Kihyun
Lee Hoseok
Chae Hyungwon
Lee Minhyuk
IM Changkyun