" Clapements rayonnants de douleur

Crissement de ta main crispée. "

Je quitte ce bâtiment le plus vite possible, pas question de rester plus longtemps ici. Je traverse le hall sans regarder ceux qui s'y trouvent. Arrivée à l'extérieur, je décide de passer par le parc, qu'importe le temps perdu, j'ai vraiment besoin de me vider la tête.

"Pensées déchargées

Bouffée d'oxygène."

Je suis le chemin de gravier jaunes sans trop regarder autour de moi.
Pif. Un arbre. Douleur au nez.
"HIIIIII JE SAIIIIGNE !"
Je me vide littéralement de mon sang. Une hémorragie nasale de 5L. Comment ça c'est pas possible ? Heho ça m'arrive, je le vis, j'ai raison.
Donc alors que j'essaie d'arrêter l'écoulement ketchup avec les feuilles des arbres j'entends des couinements venant de derrière la poubelle.

"Aberrations avérées,

Esquisse projetée."

Je m'approche et découvre un tas de mouchoirs qui tremble, la source de ce bruit insupportable. Certainement un rat, j'ai pas l'temps. D'un coup de pied je l'envoie valser dans la pelouse où il atterrit avec toute la grâce que peut avoir un rongeur. Je trace ma route, toujours en calmant le saignement. Manquerait plus que j'attire toutes les bêtes se nourrissant exclusivement d'hémoglobine.
Au milieu du parc se trouve un kiosque sans toit ni barrières, seuls subsistent les marches et la dalle de béton. J'aperçois un livre comme jeté dessus.

"Célébration parachevée,

Paupières acides."

J'escalade l'escalier et ramasse le carnet, une couverture vierge de tout dessin ou écriture. Je le feuillette et choisit une page au hasard. Ce n'est pas un roman ni des poèmes, mais une suite d'associations de mots éloignés. Les pages en sont noires.

"Acuité chimérique,

L'holistique hausse,

Berceau d'arrêts

ÂCRES APPOSITIONS."

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Et c'est ainsi que se termine cette histoire ! Pourquoi avoir une fin précise si il n'y a pas eu de début précis ? Cette histoire avait-elle un sens ? Je ne crois pas non, même moi je ne l'ai pas comprise...
J'espère vraiment que ça vous a plût !

Vi