Le lendemain...

Demain dès l'aube...

La nuit du jeudi au vendredi restera gravé dans ma mémoire.

Ici ce n'est pas une simple nuit Blanche causée par le stress des examens ou les aléas  d'une vie trop compliqué à gérer pour le commun des mortels.  Ni une séance de cauchemar intensif non plus juste une âme égarée en quête de réponse.

Au sens propre comme au sens figuré on ne peut guère parler de nuit plutôt d'une succession d'heures, d'aiguilles qui n'en font qu'à leurs têtes en dépit des nerfs des boudeurs de première.
Le silence était devenu mon pire ennemi. Et malheureusement le temps s'écoulait lentement.
L'avenir devient donc incertain et les rêves s'envolaient à mesure que les heures défilaient
On ne peut qu'attendre que la douleur vous offre un court répit mais malheureusement rien.
Elle vous hante et vous ronge aucun espoir n'est envisageable à part dénombrer inlassablement les heures. Compter les étoiles,les moutons ne sert strictement rien à part attendre le regard dans le vide.
D'ailleurs cet exercice débile n'a aucun intérêt même pour les enfants.
Compter les moutons,cela n'a
aucun effet je confirme l'information du à ma grande expérience de baby -sitter non rémunérée.
Oui c'est un point que je vais devoir renégocier enfin dès que je pourrais être en mesure de tenir debout car un peu compliqué de courir après des bouts de chou si je ne suis pas capable de me soulever. Mais bon pour en revenir à un point crucial nous les grandes soeurs et cousines sommes exploitées . À la fin on devrait être rénuméré même si on les adore.
Mais pour l'instant j'ai de plus gros soucis en tête mais  si j'ai pu remarqué que la plupart du temps l'esprit aime se concentrer sur des détails pour nous aider à surmonter des obstacles. Tandis que mon cerveau ou ma matière grise tentait de tenir le choc l'émotionnel lui s'est fait la malle pour me laisser me dépatouiller gentiment avec la situation et les vagues incessantes de sentiments.
Je me sens seule,apeurée face au monde non perdue.
Rien ne m'apaise pas même la présence de ma mère tenue en alerte.
À travers le froid qui me ronge je me sens prisonnière de mon propre corps, incapable de me mouvoir à ma guise. Les cauchemars rôdent et semblent prêt à bondir.
Je suis faible , inconsciente après tout ce n'est qu' une période,une phase.
Pourtant à cette époque,je ne mesurait pas encore l'étendu des dégâts.
À vrai dire j'attendais patiemment .
Autant le dire franchement,ce malheureux accident m'a bouleversée.
Je  n'étais pas parfaite loin de là ! je rêvais d'une vie dont j'étais l'héroïne.
Touchant ou classique la gamine qui souhaite brisé les clichés qu'on lui impose et sortir d'un quartier un peu chaud selon les avis grâce à l'éducation.
Ma mère nous offrait la possibilité d'étudier dans un établissement privé mais malheureusement à cause de notre lieu de résidence on doit frôler l'excellence et ne jamais commettre la moindre erreur sinon je suis stigmatisée. L'erreur est humaine mais étant un brin perfectionniste je ne la supportais pas.
Ne pas exceller me dérangé je voulais faire mes preuves et que l'on m'offre enfin  une chance .
Stop aux clichés
Non,je ne suis pas une intello loin de là je vis normalement enfin j'essaie malgré mes gaffes et un manque de confiance en moi.  Certes l'ambiance à l'école me déplaît je préfère la lecture plus agréable et moins dangereuse.
Je ne suis pas une asociale quand même! J'ai une meilleure amie parfaitement imparfaite et des amis eux aussi spéciaux.
Pour résumé,je ne croquais pas assez la vie à pleine sent à mon goût.
J'étais déjà une littéraire dans l'âme.
Et je trouvais les jeunes de mon âge idiot mais pas dénué d'humour il faut bien un point positif.
Et voilà mon sarcasme est loin d'être comparable à celui de Stiles dans Teen wolf.
Désolée pour la référence mais ce personnage m'a marqué.
Même si Éric dans trueblood reste un minimum sarcastique.
Revenons à nos moutons mon comportement a évolué ...
La vision du monde aussi est bouleversée.
Rien les heures ont défilés .
J'étais seule face aux doutes et rien ne me suffisait.
Les écrans ne permettent guère de se distraire en plus pour comblé le tout j'étais une passoire émotionnelle .
La moindre émotion me submergeait  et la carapace non plutôt l'armure que j'avais passé des années à construire était entrain de se disloquer devant mes yeux me mettant à nu face au monde.
Et là j'étais dans la merde car les situations foireuses on peut les gérer seulement si on maîtrise ses émotions. Et là c'était loin d'être le cas.

Suite au prochain épisode pour voir l'étendu de mes dégâts

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