Tout débuta par une belle matinée du mois d'octobre sous la pluie .On est en Bretagne quand même !
  J'étais en début troisième et mon cerveau ne pensait qu'à une seule chose tel un disque rayé et non pas le dernier hit d'un boys band anglais "les one direction "mais plutôt au brevet premier examen de toute mon enfance.
Fini la détente et bonjour le boulot là mon stress mètre était enclenché je devais absolument réussir un petit contrôle de physique .

Autant le dire ce matin là après avoir pesté contre ce fichu réveil braillard à l'optimisme débordant et tenté pour la centième fois de mettre mon leggings les yeux fermés je ressemblais plus à un mort vivant digne de figuré au casting de Walking Dead qu'à ressembler à un être humain, tant pis autant abandonné un short,un collant et une chemise feront l'affaire .
J'y peux rien je voulais juste être plus féminine mais pour l'idéal de beauté on repassera une autre fois. On tente l'auto- persuasion pour un manque de confiance,je confirme absolument inefficace quand on s'aime pas, c'est pas deux trois conseils et une pseudo acceptation qui me feront croire à l'impossible.

Et voilà j'écris mais le temps passe l'heure fatidique arrive à peine le temps de prendre un petit déjeuner copieux et et de filer à l'anglaise pour rattrapé un bus avant d'être bloquer en pleine rue par les manifestations.

En France, nous sommes les rois de la manifestation très engagé mais pas trop quand même surtout lorsqu'on bouscule notre malheureux train train quotidien. Et voilà je m'apprête à piquer un sprint à la Usain Bolt mais je l'achève au bout de cinq mètres telle une baleine échoué sur la plage.

Avec un atterrissage en douceur sur mon postérieure gracieux je vous jure devant un ascenseur qui embaume. Utilisation du masque à gaz nécessaire dans 3,2 et 0 ... Enfin de l'air, je revis. Halleluia !!!

Mes ballerines glissent sur le chemin et sautillant comme un canard boiteux, je tente de garder la face mais vue la tête des personnes j'en doute je n'ai rien fait on se la joue cool comme une star rien ne m'affecte ...

Le bus arrive je cours au passage piéton et peste face au culot des automobilistes qui foncent et semblent ignorer une silhouette bougonnant enfin je peux traversé.

   Et ensuite un trou noir, aucun mot ne peut décrire les sensations qui m'ont traversées l'esprit à cet instant précis , tout était flou, rien de subsistait pour une fois je ne pensais à rien à part que je n'allais pas le passé ce contrôle qui m'effraie tant.

Mais surtout que je tenais trop au mien pour les abandonner  maintenant me poussant à me relever.
  Quand je repris conscience j'étais adossé près de la roue avant de la voiture et entouré de plusieurs visages inconnues. Les questions fusaient et l'on ne cessaient de me relater l'incident dont j'étais la victime.
   Mon état difficile de le d'écrire même avec du recul bien évidemment j'étais perdue mais le froid s'insinue dans tout mon corps et la seule que j' arrive à pouvoir ressentir c'est une fulgurante douleur dans toute ma colonne vertébrale.

 
Finalement la conductrice Hélène me recouvre de son châle et me demande de contacter mes proches . Un seul numéro me vient à l'esprit à ce moment précis.