Chapitre 37 - Épilogue
Bonjour !
Nous voilà arrivés à la fin d'"Abysses". C'est avec émotion que je conclus ces nombreux chapitres. Je tenais tout de même à vous remercier d'avoir pris le temps de lire mon histoire jusqu'au bout. Ça me touche énormément. Je n'ai pas l'étoffe d'une grande écrivaine mais si je vous ai fait voyager un peu, j'en suis ravie.
Pour l'anecdote, j'ai rédigé ces 37 chapitres sur les mémos de mon téléphone avant de me plonger dans le monde merveilleux de Google Docs. Ce qui me permettra d'être plus libre pour le volume 2 (adieu le nombre limité de caractères).
Car oui ! Je suis en train d'écrire la suite de cette histoire. Je pense commencer à la publier d'ici un mois, le temps que je l'amorce déjà bien.
Édit : j'ai commencé à publier la suite !
Bon, je me tais et je vous laisse découvrir la fin.
Merci encore.
À très vite.
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Le calme revint à Beacon Hills. Dans les jours qui suivirent, Stiles emménagea au loft avec l'aide de son père et de ses amis. La cohabitation promettait d'être houleuse au vu de l'expression de Derek qui voyait le nombre de cartons affluer chez lui. Le jeune homme lui rappela qu'il était trop tard pour faire demi-tour et qu'il fallait assumer ses choix jusqu'au bout. La petite scène de ménage qui se déroulait devant leurs yeux fit rire tous les invités.
Lors de cette journée, l'humain avait malencontreusement égaré l'écaille de sirène, et ce malgré une fouille importante de ses affaires. Il soupçonnait fortement un vol et avait même un suspect, mais ne voulant pas tout gâcher, il garda le silence. C'était quand même assez étrange que Peter se soit porté volontaire spontanément pour lui venir en aide et qu'il se soit volatilisé directement après. De toute façon, il n'avait pas de preuves et ce n'était pas si grave.
Suite à son installation, les bonnes nouvelles continuèrent de tomber, le bureau du shérif avait, bien évidemment, accepté sa candidature. Il devait néanmoins commencer par le poste le moins gradé avant de pouvoir monter les échelons. Mais, c'était la marche à suivre et Stiles était prêt à donner son maximum pour atteindre la place qu'il visait.
Scott semblait aller mieux, il était presque redevenu celui qu'ils connaissaient tous. Enfin, quand le loup pensait que personne ne le regardait, son visage s'assombrissait et laissait apparaître une infinie détresse. C'était du moins, ce qu'avait remarqué son ami d'enfance. Néanmoins, la meilleure des annonces possibles vint le sortir de sa rumination constante. L'état de santé de Deaton s'était amélioré, son pronostic vital n'était plus engagé. Il avait même fini par sortir du coma. C'était en grande partie grâce aux tours de garde dictés par le jeune latino pour que les loups puissent accélérer la guérison. Ses séquelles étaient minimes, sauf une jambe lourde qu'il avait du mal à bouger pour l'instant. Le personnel médical n'arrivait pas à déterminer s'il allait retrouver l'intégralité de sa mobilité. L'émissaire lui, donnait l'impression d'être peu atteint par ce nouvel handicap. L'important à ses yeux étant que ses protégés soient vivants. À la nouvelle de la mort de Chris, il s'enferma dans un mutisme passager avant de parler seul à seul avec Scott. Personne ne sut ce dont ils avaient parlé mais ils semblaient encore un peu plus proches qu'avant.
Noah Stilinski lui, avait commencé à reprendre goût à la vie, il se noyait toujours autant dans le travail mais il remerciait son fils d'être parti. Le supporter au travail et à la maison n'avait pas grand chose de réjouissant. "Allez passer 24h sur 24, 7 jours sur 7 avec un Stiles survolté" répétait t-il régulièrement, mais son fils connaissait la vérité. En réalité, Noah se sentait seul, il voulait juste donner le change devant son enfant pour ne pas attiser son inquiétude. Cependant, il s'était rapproché de Melissa McCall, partageant leur souffrance, ils avaient encore plus raffermis leur lien. Leur amitié était presque aussi forte que celle de leurs enfants.
Au bout de quelques semaines, Lana était réapparue dans leur vie. Elle avait conscience d'avoir perdu l'attachement qu'on avait pu avoir pour elle. Toutefois, sa miséricorde semblait sincère. Elle n'avait plus d'espoir concernant sa relation avec le Shérif. Mais Stiles pensait le contraire. Son père la regardait toujours avec des yeux remplis de tendresse. Après tout, elle n'était pas allée jusqu'au bout du plan vicieux d'Amalia et les avait même énormément aidé. Le nouveau policier s'amusait à les voir se tourner autour sans oser s'avouer leurs sentiments enfouis.
Amalia avait été arrêtée. Elle attendait son procès. C'était perdu d'avance pour elle, toutes les preuves l'accablaient. Son avocat plaidait la folie, il espérait la faire enfermer à Eichen House. L'humain suivait cette affaire de près et donnait régulièrement des nouvelles à ses amis.
Concernant sa relation avec son amant, la routine s'était installée depuis plusieurs mois entre eux. Ils avaient finalement réussi à trouver un équilibre. Le plus vieux avait un appétit charnel débordant qui plaisait beaucoup à son compagnon. Après une nuit mouvementée, le plus jeune ouvrait doucement les yeux. Dès son réveil, il souriait à pleine dent, c'était un jour de congés et, il sentait le souffle chaud de son petit ami lui caresser l'oreille. Il avait du mal à bouger, des bras puissants le retenaient de peur qu'il ne s'enfuit. C'était une sensation agréable. Il entreprit alors, de profiter du moment présent. Le corps du loup était collé à son dos. Sa barbe lui chatouillait amoureusement le cou. Il pouffa de rire le plus silencieusement possible mais c'était déjà trop tard. Un grognement protestataire se fit entendre.
- Mmh...
- Excuses moi, je t'ai réveillé..
- Dis, tu restes à la maison aujourd'hui ?
- Tu as oublié ? C'est mon jour off.
- Aaah oui c'est vrai... Ça te dit une journée au lit du coup ?
- Tu ne vas pas faire ton sport ?
- J'ai pas envie, je suis tout aussi bien ici avec toi et puis, j'ai déjà bien pratiqué cette nuit. Mais si tu insistes, je suis toujours d'attaque pour reprendre.
- Non, non, non. M'embrasse pas le cou comme ça, c'est pas juste, tu sais bien ce que ça me fait. Aller, stop... Bon, je veux bien mais il faut que je mange quelque chose avant.
- Pas de soucis, attends moi là !
Le loup sauta du lit avec dextérité et sortit de la chambre rapidement.
"Vraiment, il ferait tout pour du sexe, qu'est ce que je vais bien faire de toi, mon Sourwolf ?" murmura Stiles.
- Alors, déjà, non. Pas "pour du sexe" mais pour toi. Ce que tu vas faire de moi… Pour l'instant, me noyer sous un flot intarissable de paroles.
- Me tente pas.
Le beau brun était apparu dans l'encadrement de la porte avec un plateau portant leur petit déjeuner.
- Romantique Mr Hale.
- Tsss, manges.
Le châtain s'exécuta en prenant machinalement son téléphone. Il fronça les sourcils et fit les yeux ronds.
- OH PUTAIN !
- Quoi ?!
- Désolé mon petit Derek mais on va devoir reporter notre journée cocooning... Kira a accouché !
- Elle ne pouvait pas attendre un autre jour ? gronda ironiquement son amant. Bon, je suppose qu'on a pas le choix hein ! On va y aller.
Malgré son ton désinvolte, le lycan était pressé de se rendre à l'hôpital. Il laissa l'humain les conduire à bord de sa Jeep. Ils arrivèrent paniqués dans la chambre de Scott, Kira et de leur fille. Les parents les accueillirent avec le sourire et en leur faisant signe de se taire. Bébé dormait d'un sommeil réparateur.
- Elle est magnifique, murmura Stiles.
- Mmh c'est vrai qu'elle est plutôt mignonne, soupira Derek.
- Mais comment elle s'appelle ? Interrogea l'humain.
- June Gin McCall. June, le mois où on a appris qu'elle s'était accrochée et.. Gin veut dire argent en japonais. Chuchota doucement la nouvelle mère.
Ils restèrent un petit moment à admirer le petit ange qui dormait devant eux. Puis, Scott demanda à Stiles de l'accompagner dehors.
- J'y crois pas.. Je suis papa...
- Ouais... C'est pas rien... Bravo mec, elles sont toutes les deux magnifiques.
- J'ai beaucoup de chance..
- Oui..
- Bon, il faut que je te montre quelque chose, mais, tu gardes ça pour toi. Je vais en parler à Deaton quand il sera totalement sur pied..
- Qu'est ce qu'il y a ?
Les deux frères s'isolèrent et Scott se transforma que quelques instants. Ses yeux rouges flamboyants perdirent leur couleur pour redevenir jaunes.
- Euh... Tu n'es plus un Alpha...?
- Non... Je n'arrive plus à tenir la couleur de mes yeux...
- Quoi ?!
- Oui, mais je t'en prie, ne le dit pas aux autres. J'ai peur de leur réaction.. Et il ne faut surtout pas que Preston l'apprenne...
- Woah... Mais depuis quand ?
- Ça a commencé après la mort de Chris.
- Je peux en parler à Derek ?
- Oui, je vous fais confiance à tous les deux. Si je ne suis même plus capable de vous protéger, ça risque d'être difficile d'aider Beacon Hills.
- Tu penses que ça peut être un blocage ou un truc du genre ?
- Je ne sais pas. Je ne peux les garder rouges que quelques minutes maintenant.
- Mmh... Chaud... Mais on va trouver une solution ! T'en fais pas Scotty et puis, n'oublie pas hein, on est grand et on peut se protéger tout seul.
- Ouais..
- Viens, on va retourner voir ta princesse.
- Elle est merveilleuse hein ?!
- Sublime.
Les révélations de son ami perturbèrent fortement l'humain. De retour au loft, il en fit part à son compagnon qui fronça les sourcils. Ça ne présageait rien de bon. C'était d'autant plus bizarre qu'un véritable Alpha ne perdait sa situation que dans deux circonstances très précises. Si son bêta direct le tuait ou si, lui-même, tuait un innocent. Et ils n'étaient, apparemment, pas confrontés à ces cas de figure là. Peut être que Deaton en saurait plus. Mais pour l'instant, il était préférable de patienter, sans ébruiter cette information. Tant qu'on pensait que Scott et sa meute défendaient Beacon Hills, il n'y avait pas de raison de s'alarmer. Ce fut la tête pleine de doutes et de questionnements que les amoureux reprirent leur quotidien. Le latino n'en reparla pas, il était très occupé entre le manque de sommeil, les pleurs, les rendez vous médicaux de sa fille, la clinique vétérinaire et l'état du druide.
Cependant sept mois après, un évènement poussa les amis à se confronter à la réalité. Un soir, Peter était réapparu, à moitié mort. Il avait réussi à se traîner jusqu'à la clinique de Scott. Il tenait un papier où il était griffonné "J'arrive pour prendre ce qui m'est dû. P.". Des heures encore bien sombres les attendaient.
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