Chapitre 22 - Acceptation
Stiles releva la tête. Le décor avait changé. Il était assis dans un long couloir blanc. Face à lui, une porte était ouverte. A l'intérieur de la pièce, il pouvait y voir un petit garçon, presque face à lui, qui regardait une personne allongée dans un lit. Il reconnut tout de suite cette scène. Il était à l'hôpital. C'était ce soir-là. Il le savait, il était en train de rêver. L'ambiance était là même qu'à l'époque. Malgré tous ses efforts pour ne plus y penser, pour oublier, ses souvenirs le hantaient. Ses dernières minutes à elle, celles de sa mère. Il murmura "Non, non, je ne veux pas. S'il te plaît, pense à autre chose." mais, c'était trop tard. Son rêve se déroulait cruellement sous ses yeux. La femme alitée regardait le petit garçon avec mépris, au moment où elle ouvrit la bouche, Stiles se boucha les oreilles. Il ne voulait pas réentendre ces mots. Ceux qu'il avait tant essayé d'enterrer, ceux dont la simple pensée lui provoquait un dégoût de lui-même, ceux dont il n'avait jamais parlé. Il ne voulait pas le faire, parce que ça leur aurait donné du crédit, ça les aurait rendus réels. Malgré son acharnement, le son de la voix de cette femme résonna en lui. "Je vais mourir et c'est de ta faute. Tout ça, c'est à cause de toi. Je n'aurais jamais dû te mettre au monde. Tu vas me tuer et après, tu t'en prendras à Noah. Ta vie est insignifiante. J'aurais préféré que ça soit toi au lieu de moi.". Voilà, ils l'avaient envahi de nouveau. Il avait été seul à supporter cette haine qui le ravageait un peu plus chaque jour. La personne qui devait l'aimer le plus au monde l'avait rejeté du plus profond de son être, sur son lit de mort. Bien sûr, il le savait bien, elle était malade. Mais, c'était gravé en lui, pour toujours. Il laissa tomber ses mains et impuissant, il observa la réaction de ce petit garçon. Il avait un visage impassible, cependant, en regardant de plus près, on pouvait voir dans le coin de ses yeux, des larmes briller. Il finit par sourire et de sa voix fluette, il lui répondit "Je t'aime maman, ne part pas. S'il te plaît, je ferais ce que tu veux.". Comme si elle ignorait ses supplications, Claudia Stilinski glissa doucement vers la fin de sa vie. Les machines à ses côtés faisaient un bruit monstre. C'est là que le souvenir de Stiles commençait à s'effriter. Son rêve devint brouillon, une nuée blanchâtre représentant le personnel médical essayait de séparer l'enfant de sa mère, il sentit une douleur vive au poignet et un murmure inaudible s'éleva. Stiles tenta de se rapprocher en vain. Au lieu de ça, une main lui agrippa le t-shirt et le tira en arrière. Il était trop meurtri pour se débattre. Elle le plongea dans un tourbillon aussi sombre que le chagrin qui l'accablait.
Après un long moment, il put enfin apercevoir de la lumière. Il était, à présent, devant le cercueil où reposait le corps inerte de celle qui l'avait mis au monde. Son père était à ses côtés. Il lui serrait doucement la main. Ils s'avancèrent pour lui dire une dernière fois "Adieu". Puis, le shérif se pencha sur son fils, le prit dans ses bras et lui chuchota avec une douceur infinie "Je suis là fiston, je ne te laisserai pas, je resterai à tes côtés toute ma vie.". Il les avait oubliés. Ces paroles qui lui avaient certainement sauvé la vie ce jour-là. Il se souvint à quel point elles pouvaient être puissantes et à quel point elles lui réchauffaient le cœur.
- Stiles, Stiles, réveille toi. Tu vas tomber malade si tu dors ici.
- Mmh ? Papa ?
- Tiens, mange.
Le jeune homme, encore sous le choc de sa nuit, essuya sa bave et regarda en direction de son père. Cependant, celui-ci évitait tout contact visuel.
- Je n'ai pas faim.
- Tu as toujours faim.
- Non. Ce matin, j'ai envie de vomir, papa.
- Je vais devoir partir. A ce soir.
- Attends.. Je suis désolé.
- De ?
- Je suis désolé d'être... Moi.
- Stiles... Je suis en retard. Mais on parle à midi. Je reviens. Mange.
- OK.
Le shérif partit rapidement et le silence revint dans la maison. Le jeune homme ne toucha pas à son assiette, son corps rejetait toute prise alimentaire. Il connaissait cette sensation, c'était sa façon d'exprimer sa culpabilité, une sorte de rédemption assassine. Il se dirigea mollement vers son lit pour s'enrouler dans sa couette. Il en avait marre de son état de petit être dépressif, il se trouvait bien faible. Il suffisait que son père se montre froid quelques instants pour que ses angoisses resurgissent. C'était pathétique. Quel homme lamentable était-il devenu ? Est ce que c'est cette image qu'il montrait au autre ? Toujours à se plaindre ? C'était impossible. Il ne voulait pas que ses amis, et surtout que son amant puissent le voir tel qu'il était.
Il tripota son téléphone en cherchant un échappatoire et il se tourna vers une personne qui lui semblait toute indiquée pour combattre sa solitude et sa culpabilité. Il voulait terrasser cette voix qui le grignotait de l'intérieur.
" Salut mec... J'espère que ça va toi. J'ai tout raconté à mon père sur ce que tu sais. Il n'a pas bien réagi."- Envoyé à Scott.
"Oh... Merde. Je suis désolé. Mais ton père est quelqu'un de bien, laisse lui un peu de temps. Il doit être un peu choqué. Il a dit quoi ? "- Reçu.
"Il est resté silencieux un moment, puis, il m'a limite engueulé. Il est aussi très en colère contre Derek.."- Envoyé.
"T'en fais pas, je pense qu'il va se calmer. Faut pas oublier que Derek, on l'a connu au lycée et qu'il était un peu... Tu vois ? Comment te sens-tu, toi ?"- Reçu.
"Ça va, t'en fais pas. Tu crois que je devrais essayer de changer ? De ne pas accepter cette partie de moi ?"- Envoyé.
Cette fois-ci, la réponse se fit un peu attendre. 10 longues minutes passèrent.
"Désolé, j'étais au téléphone. Non, tu n'as rien fait de mal. Ce n'est pas ta faute. Tu es exactement la personne que tu dois être. Courage, je t'aime mec."- reçu.
"Merci Scott. Tu es pas si mal en meilleur ami/loup alpha finalement.. "- Envoyé.
"Finalement ? J'ai toujours été un exemple d'altruisme. Non, mais je fais ce que je peux, hein."- Reçu.
Finalement, à cause de son manque d'appétit et de sa courte nuit, il se rendormit. Son sommeil était encore agité.
Il se réveilla à cause du bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrait. Il se sentait épuisé, il avait du mal à bouger. Chaque muscle demandait un effort surhumain pour fonctionner, c'était douloureux. Il entendit des bruits de pas dans l'escalier et son père qui l'appelait. Il était déjà midi. Il décida de se lever, ses jambes flageolaient, même sa force physique avait décidé de faire grève. Il répondit un "j'arrive" las à son père, se tapa les joues et quitta sa chambre.
- Je suis là. Dit-il en regardant ses pieds.
- Tu n'as pas mangé..
- Pas faim.
-.. Je suis passé acheter chinois, je sais que tu aimes ça.
- Ah.
- Tu ne me fais pas de remarques sur mon manque d'originalité ?
- Pas envie.
Ils s'installèrent pour manger. Stiles avait toujours le regard vers le sol. Il avait envie de se recoucher. Quitte à affronter une situation délicate, autant le faire dans ses rêves, au moins, il en connaissait l'issue.
- Mange un peu.
- OK..
Le jeune homme avala une bouchée mais il eut un réflexe nauséeux presque instantanément. Il déposa les baguettes à côté de son repas et les fixa. Son père était silencieux, Stiles sentait son regard peser sur lui. "C'est rien, tu as l'habitude d'être seul." Il essayait de conjurer la peur qui le paralysait.
- Je ne veux plus.. Entama le Shérif.
- Que je vois Derek ?
- Laisse-moi finir. Je ne veux plus jamais que tu t'excuses d'être toi. Plus jamais.
- Mais à cause de "ça", à cause de moi, tu…
- Non. J'ai mal réagi c'est vrai. J'étais à cent lieu d'imaginer ça. Je n'ose même pas imaginer comment tu as dû te sentir après notre discussion d'hier.
- Si on peut appeler ça une discussion…
- Je suis désolé. Si tu en es arrivé à t'excuser de cette façon, c'est que je n'ai pas été à la hauteur.
- C'est rien.
- Non ! Ce n'est pas rien Stiles. Tu es mon fils ! J'ai été lâche. Je n'ai pas vu à quel point c'était dur pour toi de tout m'expliquer. Tu as été très courageux de me l'avouer… Bon… Je suis encore un peu sous le choc pour être honnête… Surtout avec Derek. Mais, si tu me dis que tu es heureux comme ça… Je le suis aussi. Il me faudra un peu de temps pour bien intégrer l'info... Mais je t'aime, tu resteras toujours mon garçon. Je ne veux pas que tu te sentes mal d'être toi. Tu connais ton vieux père, je peux être un vrai con parfois.
Le fils releva la tête, c'était rare mais pour une fois il ne disait rien. Il se contentait de fixer le policier, étonné.
- Bon.. À vrai dire, j'ai du mal à l'imaginer affectueux, j'espère au moins qu'il prend soin de toi.
- Oui p'pa. J'ai de la chance.
- C'est déjà ça.. Je sais que ça va mettre du temps, mais j'espère que tu arriveras à me pardonner pour tout ça.
- Non, non, c'est rien.
- Stop Stiles, tu n'as pas à être comme ça avec moi. Tu as le droit de me dire ce que tu ressens, je peux l'encaisser.
- Vraiment ?
- Je t'écoute.
- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée.
- Tu n'as pas à me protéger. C'est mon rôle ça mais pour que je le fasse correctement, tu dois me parler.
- Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Tu veux que je t'explique que je me suis senti comme une merde ? Et ben bingo papa ! C'est le cas ! S'exclama le jeune homme les larmes aux yeux. Et tu sais quoi ? Le plus drôle là dedans, c'est que maman t'avait prévenu…
Il s'arrêta d'un coup et ferma les yeux. La colère était la dernière barrière qui lui restait et elle volait en éclat. Ça ne devait pas arriver. Il ravala sa salive comme pour refermer la porte qui s'était ouverte et se tu.
- Ta mère ? Comment ça ?
- Laisse papa, je suis fatigué et je raconte n'importe quoi.
- Je resterai là toute la journée s'il le faut. Je ne lâcherai pas. Foi de Stilinski.
- Papa…
- Ta mère m'a prévenu de quoi ?
-...
- Tu ne gagneras pas cette fois.
-... Elle te l'avait dit que j'allais ruiner ta vie, que j'étais pas quelqu'un de bien.. J'aurais dû rester loin de Beacon Hills. Je n'aurais jamais dû revenir. Rien de tout ça ne serait arrivé et tu.. Tu n'aurais pas eu à me supporter. Mais non, il a fallu que je revienne, que je foute le bordel encore, que je tombe amoureux de… Derek. Que tu finisses par regretter d'avoir un fils comme moi.
Il avait déballé une partie de ce qu'il avait sur le cœur. Il avait réussi à garder pour lui ce que sa mère lui avait dit avant de mourir. Il était encore trop tôt, il n'était pas prêt. Après le peu de choses qu'il avait pu dire, il se sentait déjà vide. Heureusement qu'il était assis, sinon, il aurait flanché.
- Tu es quelqu'un d'extraordinaire Stiles. Tu es intelligent, gentil, prévenant, tu fais toujours passer les autres avant toi, tu ne t'en rends pas compte mais tu donnes beaucoup de force aux gens qui sont proches de toi. Sans toi, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Je suis le plus chanceux des pères. Ta mère aussi, elle t'aimait plus que tout, elle n'arrêtait pas de raconter à tout le monde que le plus beau jour de sa vie était quand elle t'avait vu sourire pour la première fois. Ne laisse pas sa maladie gagner encore une fois. Je suis vraiment heureux que tu sois avec moi.
Noah le regardait de nouveau avec cette chaleur qui le caractérisait si bien.
-Je vais devoir y retourner, mais mange d'abord, on dirait un mort vivant.
-... Merci papa.
- Oh non, tu n'as pas à me remercier. J'aurais dû être compréhensif dès le début. Je suis désolé. Dis moi plutôt, c'est pour lui qui tu as décidé de rester à Beacon Hills?
- Oui et non. Je préfère privilégier mes sentiments que ma carrière. J'aime les mystères, comme tu le sais. Et je crois qu'ici, je serais servi. Quand tu partiras à la retraite, il faudra bien que quelqu'un s'occupe des affaires de la ville.
- Hey ! Je ne suis pas si vieux ! Et il y a Parrish..
- Et ben quand même hein, la maison de retraite se rapproche.
- Je retire ce que je t'ai dis, j'ai raté ton éducation.
Stiles pouffa de rire et engloutit son repas.
- Tu as des choses de prévues aujourd'hui ? Demanda Noah.
- Oui, il faut que je rejoigne Chris Argent. Il m'entraîne au combat.
- Fais attention, tu as rendez-vous demain à l'hôpital pour faire un petit check up.
- Oui! Mais je n'ai pratiquement plus mal maintenant. Et il faut que je me prépare.. Il ne reste que deux semaines.
- Mmh.. Tu fais gaffe hein. Tu ne me refais pas le même coup.
- T'en fais pas ! Et puis maintenant j'ai un loup qui me protège..
- Tant mieux, c'est vrai qu'il est au moins réputé pour être puissant. Bon, j'y vais. A ce soir Stiles.
- Salut papa !
Stiles se sentait débarrassé d'un poids. Il y avait encore cette mélancolie qui ne le quittait pas. Mais ce n'était plus comparable à la veille. Son père l'avait écouté, il l'avait compris. Il avait même su trouver les mots pour le consoler. "Bon. Plus qu'à le dire aux autres." pensa-t-il. Il ne résista pas à la tentation d'en parler à son petit ami.
"Salut mon petit Derek ! Comment tu vas ?" - Envoyé
"Bonjour, ça va. Et toi ?" - Reçu.
"Je vais bien.. Tu sais quoi ?" - Envoyé
"Non, mais je vais sûrement bientôt le savoir." - Reçu.
"Pas sûr que ça te plaise. Mais mon père est au courant."- Envoyé.
"De ?"- Reçu.
"Pour nous, fais un effort."- Envoyé.
"Ah.. Et ?" - Reçu.
"Sa première réaction a été compliquée à gérer.... Et finalement, il accepte plus ou moins la situation !"- Envoyé.
"Génial, au moins, je ne me ferais pas tirer dessus par mon beau-père !"- Reçu.
"Évite-le quand même quelques jours, on ne sait jamais. Bon j'ai rendez vous avec Chris. Tu me manques, Sourwolf."- Envoyé.
"Bon entraînement. Force pas trop."- Reçu.
"Toi aussi, l'hyperactif."- Reçu.
Stiles s'habilla en vitesse. Il prit sa Jeep et partit rejoindre Argent pour son entraînement quotidien. Sur le chemin, il essaya de se motiver le plus possible. Ils avaient décidé de se voir tous les jours jusqu'à la date fatidique. Le jeune humain était content d'avoir trouvé un enseignant, surtout de la qualité de Chris. Il avait encore beaucoup de choses à apprendre. Depuis la dernière fois, il régnait un respect mutuel entre les deux hommes. Le chasseur ne ménagea pas son élève. Il ne laissait rien passer et n'hésitait pas à retourner ses faiblesses contre lui. Il expliquait au jeune homme qu'il lui faisait une formation accélérée, qu'il pouvait se le permettre parce que ce dernier avait d'excellentes bases. Par ailleurs, il était étonné, Stiles avait quelque chose de différent, comme une rage qu'il devait expulser, il se battait contre lui-même pour avancer.
Au fil de la journée, les combats devenaient plus fluides, plus rapides. Stiles commençait à prendre confiance en lui. S'il n'était pas très fort, son habileté et sa vitesse faisaient la différence. C'était là dessus qu'ils devaient se concentrer. La journée toucha à sa fin, Argent félicita Stilinski pour tous ses efforts. Il en était sûr, d'ici les deux semaines, le futur policier le surpasserait. C'était un grand honneur que lui faisait Chris, une sorte de passation d'héritage. Stiles en avait conscience, il était très ému.
Après ses examens, si tout allait bien, ils allaient intensifier les entraînements et bientôt commencer à travailler avec le 9mm. Bien sûr, c'était réservé aux cas d'extrême urgence.
Le chasseur lui confia être pressé de retourner chez Melissa McCall ce soir. Scott et Kira venaient manger chez elle. C'était un bonheur de les voir fonder leur famille. Il était pressé de rencontrer la petite fille et de pouvoir la serrer dans ses bras. Une petite lueur réapparut dans ses yeux. Le futur parrain sourit doucement.
De retour chez lui, Stiles s'entendait dans son lit. Il avait mal partout. Mais il avait la sensation que ses efforts allaient bientôt être récompensés. Il ne pouvait pas voir Derek avant un moment. Tous les deux étaient trop occupés. Il espérait pouvoir passer une soirée avec son amant avant que les sirènes ne débarquent.
En faisant le bilan de ce jour, il se dit que c'était très intense. Son cauchemar, sa discussion avec son père, l'entraînement avec son professeur. Il ne ferait pas des journées comme ça tout le temps, il rigola et déverrouilla son téléphone.
"Tu avais raison Scott pour mon père.. On a beaucoup parlé lui et moi."- Envoyé.
"C'est vrai ? Je suis rassuré. Des fois je peux être plus intelligent que toi alors.."- Reçu.
"J'en doute pas. Kira va bien ?"- Envoyé.
"Oui... La grossesse la fatigue pas mal.. La petite lui pompe beaucoup d'énergie. Mais elle va bien." - Reçu.
"D'accord. Je passerai vous voir dans les prochains jours."- Envoyé.
"Avec plaisir !"- Reçu.
"Bonne soirée Sourwolf."- Envoyé.
"Bonne soirée l'hyperactif. Ça s'est bien passé avec Argent ?"- Reçu.
"Tu vas pas en revenir ! Je fais pas mal de progrès."- Envoyé.
"Je suis pressé de voir ça."- Reçu.
"Ça avance de ton côté ?"- Envoyé.
"Ouais, je commence à m'habituer aux ultrasons."- Reçu.
"Félicitations ! Tu peux être fier de toi. Je suis fatigué, bonne nuit. ❤️"- Envoyé.
"Bonne nuit. Dors bien."- Reçu.
La froideur du loup n'était pas facile à faire disparaître, mais après tout, ça faisait partie de son charme. Peut être qu'un jour, Stiles arriverait à faire tomber toutes ses barrières, en attendant, il ne s'en sortait pas trop mal.
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