Coucou les gens ! Désolé pour ma LONGUE absence dans SAPPI ou même dans les débats (d'ailleurs il faut que je poste un nouveau chapitre moi... *parts en courant*) On se retrouve donc pour un OS sur The Maze Runner. Les personnages seront dévoilés à la fin de l'OS! Dites moi dans les commentaires si vous aviez deviné avant x) 

Bisouuus! ♥ Kiss sur vos fronts, et on se retrouve en bas !

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La douce et froide caresse du vent me sorti de mes songes cauchemardesques pour me parachuter dans un monde sans âme et dénué de bonheur. Je me levais, enfilais un pantalon de jogging et, en titubant suite au réveil, me dirigeais vers les escaliers. Dans le long couloir sombre qui menait ma chambre au reste de la maison, je trébuchais sur quelque chose et faillit tomber. Je baissai le regard pour voir le fautif et je failli tomber tant la puissance de mes sentiments me pris au ventre. Cette douleur... Je fermais les yeux sous la souffrance. A mes pieds gisait un cadre avec la vitre brisée. Et dans ce cadre, il y avait mon amour, celui qui faisait que je me réveillais le matin. Avant l'accident. Désormais, je n'étais plus qu'un zombie dénué d'âme, avec pour seuls sentiments, le vide et la douleur intense. Cette chose horrible, qui te prends le ventre et te tords les tripes à en hurler, qui te fais penser que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu, cette chose qui te donne l'envi de tout lâcher et de tout arrêter. Jusque là j'ai résisté. Pour ma mère. Pour ma sœur. Pour mon père. Pour mes amis. Pour... Je ne sais même plus pourquoi. Sûrement aussi par ce qu'il n'aurait pas voulu me voir comme ça, comme l'ombre de moi-même. Où est ce garçon souriant et respirant la joie de vivre, que je remarque sur toutes les photos de famille ? Je ne suis plus mon ancien moi. Ce dernier est mort et enterré à jamais. De toute façon, lorsqu'on est mort c'est pour la vie, j'en ai fait la triste expérience il y a trois mois. Trois mois... J'oubli à quel point le temps passe vite depuis que je suis devenu un zombie, un humain vide de l'intérieur. Mais aujourd'hui.... Aujourd'hui est un autre jour. Aujourd'hui je cède à cette envie qui me taraude et à laquelle j'ai failli me laissé aller il y a trois mois. Encore cette date ! Pourquoi revient-elle à chaque seconde de mon existence ? Car tous les bons souvenirs sont avant cette période. Ce jour maudit. Avant, j'étais encore heureux. Encore innocent. Mais ça à changer. Je cède à ma pulsion et me dirige vers la salle de bain au lieu de descendre... Hum. Je ne sais même pas si je peux dire manger, car je me nourris seulement pour faire plaisir à ma mère, par automatisme. Mais je n'ai plus goûts à rien. La seule saveur que je ressens c'est le vide. Pas génial hein ? Eh bien c'est mon quotidien depuis que ma vie est dénuée de sens. Arrivé dans la salle d'eau, je cherche dans les tiroirs la petite paire de ciseaux que ma mère utilise pour se couper les ongles. Après avoir trouvé l'objet qui me sauvera de l'abysse qu'est devenue ma vie, je réfléchie longuement. Ma décision sera définitive. Pour moi comme pour mon entourage. Je réfléchi à la portée de mon acte. Mes amis tristes, ma famille déchirés, la surprise des gens du lycée... Je vois déjà la une des journaux :

Surprise : Un élève de lycée s'est suicidé !

Pff... Je me sens minable. Pourquoi réfléchir ? De toute façon j'ai déjà pris ma décision. Je ne peux pas vivre sans lui, sans notre bonheur, sans son sourire... Ah. Mon amour. Pourquoi es-tu parti ? Tu n'avais juste pas le droit de me laisser comme ça ! Pourquoi me laisser dans cette horreur qu'est la vie ? Pourquoi ne pas m'avoir emmené avec toi ? Je n'ai jamais cru en Dieu mais si jamais il existe, c'est une belle ordure. Ou alors j'ai fait quelque chose de mal. Mais quoi ? J'ai toujours eu une vie exemplaire, alors pourquoi m'avoir sauvé ? Pourquoi avoir laissé la possibilité à ces médecins de me sauver ? J'aurais tellement aimé partir, partir avec lui... Quitter cette vie sans cœur qui à radicalement basculé lorsque j'ai été sauvé et pas lui. J'aurais dû mourir ! Je le méritais plus que lui ! Pourquoi ? Il faut que j'arrête de me poser des questions et que j'agisse.

Alors je tranche la peau blanche de mes poignets avec les ciseaux.

Le sang commence déjà à couler à flot, alors je me couche par terre et pense, une dernière fois, à celui qui à changé ma vie. L'amour que nous vivions, était de cet amour passion qui répand le mal autour de lui mais dont on ne peut se passer. L'amour passion est une drogue, mais je ne regrette pas d'y avoir gouté. Seulement, c'était voué à l'échec, comme chaque amour de ce type. Je repense donc à mes instants passés avec lui, notre rencontre, ce n'était pas le coup de foudre immédiat comme on pourrait le croire, mais ça c'est fait petit à petit. Et lorsque notre premier baiser fût donné, je sus que j'étais perdu. Il sut qu'il était perdu. Nous sûmes que nous étions perdus, que rien ne serait plus jamais pareille. Mais nous en avions cure et vivions tels les innocents que nous étions. Jusqu'à ce jour maudit. Jusqu'à l'accident. Je me souviens encore de cette journée de cauchemars. Ce n'étais pas comme dans les livres, il ne faisait pas un temps de tempête, il n'y eu pas de longs adieu émouvants à vous mettre les larmes aux yeux. Ce fût bref, mais beaucoup plus terrible que si on avait eu un dernier moment ensemble. Je revois la scène, lui qui conduit la voiture et répond à un message, moi trop occupé à le regarder pour remarquer le camion qui fonce droit sur nous. Lorsqu'il relève la tête il est déjà trop tard et il le sait. Alors il lâche le volant et me saute dessus, pour me protéger au maximum pendant que le camion nous fonce dessus. Seulement un de nous à survécu. C'est bête quand on y pense. On était trop innocent, pas préparé à la vie terrible qui nous attendait. Et nous avons payé cette innocence par la mort de l'être le plus cher que j'avais à mes yeux. Je sens ma tête tourné. Ca y est. Je pars loin de cette vie sans pitié. Je vais te retrouver mon amour. Ou alors, si le paradis n'existe pas, je serais au moins sorti de ces abysses qui me rongeaient de l'intérieur. J'entends ma mère m'appeler. C'est dommage, j'aurais aimé lui dire au revoir. A Teresa, ma sœur, aussi. Mon père aussi. Et mes amis évidemment. Minho. Tu vas me manquer. Je suis désolé pour le mal que je vais te faire en partant mais il le faut. De toute façon tu comprendras. Comme toujours. Et puis, plus sincèrement, je pense que tu te doutais de ce que j'allais faire. Comme tu me regardais... On lisait à l'intérieur de tes yeux une souffrance intense, mais aussi de la résignation. Soudain je me sens partir. Ca y est, enfin. Je suis devant la Mort, celle avec un grand M. Je m'attends presque à voir arriver la faucheuse mais rien ne vient. Juste... Le vide qui se rapproche. Et, juste avant de sombrer définitivement, je pense une dernière fois à celui qui à fait de ma vie un paradis en enfer.

Newt, pourquoi es-tu mort en me laissant, moi, ton Thommy ?

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Aloooors ?  Vous vous y attendiez ? J'en suis assez fière car je trouve que les sentiments de Thomas sont assez bien décris. Dites moi vos impressions en commentaires, si vous avez aimé(e) ou même pas aimé(e) ou si vous n'avez rien compris aussi x)

Désolé pour les fautes,

Bye mes petits loups ! 

Ps : Pour ce qui suivent SAPPI désoléééé pour ne pas avoir poster de chapitres depuis LONGTEMPS mais avec mon amie on retravaille cette partie et on n'est pas satisfaite, je ferais une annonce pour dire tout les renseignements.