Prologue (5) : Hitting rock bottom
Ce rire. Je l'ai tellement entendu, en cours d'histoire à Hope's Peak, lors des témoignages, à la télévision après les tragédies suivantes. Des tragédies comme la nôtre, des tragédies comme la Tuerie originelle, celle dont Wen Xiang Monogatari, celle qui a levé le voile sur ces atrocités, est sortie vivante. Enfin, peut-on dire vivante, quand je sais que j'ai eu face à moi, à la télévision, à l'intérieur d'Hope's Peak, une femme brisée ?
Rien que ce rire me fait comprendre que je ne me sortirai pas de là indemne. Des gens vont mourir. Je vais peut-être en faire partie. Et si je n'en fais pas partie... Rien ne sera plus comme avant, pas vrai.
Daisuke, à côté de moi, s'est figé. Je vois ses énormes poings se serrer, son regard se tourner, plein de fiel, vers le haut-parleur qui continue de crachoter ses consignes. Mais je n'entends plus rien. De l'eau me brouille la vision, je n'arrive plus à bouger. Je veux partir. Je veux partir. Laissez-moi sortir. Pourquoi je m'effondre aussi vite après tout mon entraînement psychologique ? Je suis médecin, bordel. Je suis censée pouvoir réconforter les autres. Pourquoi je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer ? Pourquoi dans une situation pareille, je me sens aussi incompétente ?
Une poigne de fer sur mes épaules me ramène au monde réel. C'est Daisuke qui me secoue comme un prunier, une lueur froide dans son regard vert. Il m'a tellement surprise que j'arrête immédiatement de sangloter. Ça fait du bien à mes oreilles. Est-ce que je pleurais vraiment aussi fort ?
« —Ecoute princesse. C'est pas le moment de t'effondrer en chialant. L'autre enculé du haut-parleur nous a dit de nous retrouver au réfectoire, c'est à genre, deux pas d'ici. Alors tu bouges ton cul et tu viens voir avec moi de quoi il retourne. »
Son visage se fait plus doux. J'ai l'impression qu'il n'a pas envie de me violenter davantage, qu'il veut juste me réconforter... Si c'est le cas, c'est raté, j'ai encore plus peur qu'avant. Mais au moins, j'ai arrêté de pleurer. Il a raison. D'abord, le réfectoire. Ensuite... Ensuite ? Un sourire cynique se dessine sur son visage.
« Crois-moi, t'auras tout le temps de te déshydrater après. »
Peut-être. Ou peut-être pas. En attendant, je dois me lever. Essayer de mettre des mots sur ma situation. Me rappeler pourquoi je suis là. Trouver des raisons d'espérer ?
Je me lève, et le suis sans mot dire vers la porte du réfectoire, la main serrée dans celle de Saki. J'essaie de rassembler mes pensées.
Nous sommes en 2018. Deux ans après la Tuerie originelle. Depuis que Wen Xiang s'en est sortie, il y a eu, peut-être, une demi-douzaine de Tueries ou d'embryons de Tuerie du genre. Certaines ont été étouffées dans l'œuf, d'autres menées à moitié à bien. Peut-être même que des tueurs s'en sont sortis vivants dans certaines. Mais l'élément qui revient toujours, celui que les survivants citent toujours dans leur témoignage, c'est ce rire, cette espèce de caquètement, qui appartient toujours à celui qui se fait appeler l'animateur. Ou le juge. Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Ma main serre tellement les doigts de Saki qui j'ai dû lui couper la circulation. Mais elle ne me le fait pas savoir. J'arrive à peine à voir son visage sous son chapeau. Comme moi, elle est morte de peur. Qui ne le serait pas ?
Enfin, nous passons la porte du réfectoire. Daisuke émet un grognement en voyant que nous ne sommes pas les premiers arrivés. En effet, il y a déjà Kichiro, Shizuka, Taichi et Yuuki, qui échangent des regards teintés d'incompréhension et de panique. Dans un coin, je vois Michi et Ryo, qui viennent de franchir une des portes. Junko est assise dans un coin, en tailleur sur une des tables, avec toujours son expression empreinte de neutralité, mais un mouvement au niveau de ses doigts attire mon attention, et je vois glisser entre ses articulations les perles d'un collier.
Une voix attire mon attention de derrière moi, et je me retourne pour voir que le groupe d'Haruko nous a rejoints. Cette dernière affiche une expression empreinte de gravité, loin de son sourire rassurant de tout à l'heure.
« —C'est bien ce que je pense, n'est-ce pas ? »
Je n'ai même pas la force de lui répondre. Je me contente de hocher la tête, et soupire lorsqu'elle pose sa main sur mon épaule. Ses doigts massent mon muscle avec une grande douceur, tandis qu'elle pousse un profond soupir.
« Autant en finir vite avec les explications. Et je préfère te le dire, Reina... Il vaut mieux ne pas se bercer d'illusions ; si nous en sommes arrivés aussi loin, personne ne viendra nous interrompre. »
Elle a raison, bien sûr. Le fameux animateur ne s'est jamais montré à une Tuerie en danger d'être interrompue. On ne sait de lui que ce que décrivent les témoignages des survivants. C'est trop peu. Rares sont ceux qui développent sur lui.
Les seize Ultimes sont tous rassemblés dans le réfectoire. Nul ne parle vraiment. On attend. On attend quoi ?
Visiblement, on attend tous que cette trappe dans le plafond s'ouvre, et qu'en descende cet immense trône d'or et de velours rouge et noir, sur lequel est allongée de manière presque lascive une petite fille aux cheveux noirs et blancs, qui nous fixe avec ses yeux rouges d'un air tellement narquois que je me sens toute petite. Sa tenue entière est faite de noir et blanc, et je peux discerner, dans son cou, une sorte de petit tatouage... Qu'est-ce qu'il représente ? Aucune idée, elle est trop loin. Et elle a déjà commencé à bouger. A peine le trône posé au sol, elle s'y est assise un tant soit peu correctement, et le sourire qui se dessine alors sur son visage est suffisant pour me glacer le sang.
« —Coucooooooours ! Comment ça va mes petits Prodiges Condamnés ? »
Mal. Très mal. Nous sommes dans une Tuerie avec une folle comme gestionnaire. Mais évidemment, nul ne va lui répondre une chose pareille. Nous sommes bien placés pour savoir que tenir tête à cette fille ne pourra rien nous apporter de bon.
Ladite fille se redresse, saute à bas de son trône et scrute chacun de nos visages avec toujours ce même sourire grimaçant.
« C'est bien, c'est bien ! C'est le bon esprit ! Vous savez déjà à quoi vous attendre pour la plupart, je suis fière de vous mes oursons ! Mais pour les deux du fond qui ont pas suivi –oui, c'est à toi que je parle, le buisson bleu ciel, et pareil le type qui est tellement gay que même ses cheveux sont arc-en-ciel, ça suffit les messes basses... »
Sora et Soma, qui s'étaient un peu reculés du groupe sans doute pour récupérer un semblant d'intimité, sursautent à ces mots. Les deux amis échangent un regard rapide, avant de, de nouveau, poser les yeux sur la fillette diabolique.
« Bref ! Je me présente, Monokuma la grande ! Animatrice, gestionnaire, juge, proviseure, professeure, directrice des punitions et surtout je suis celle qui endossera le modeste rôle de bourreau ! Mais restez-en à Monokuma, ma loooongue liste de titres est pire encore à retenir que le nom d'un chevalier français... »
Monokuma. Oui. C'est le nom que porte chaque administrateur de ces maudits « évènements ». Depuis le premier des Monokumas, le ainsi-nommé Juge Ultime, jusqu'à nous. Cette fois c'est sûr, nous sommes maudits. Ce jeu macabre ne prendra pas fin sur notre libération. Pas comme ça.
« Doooonc, continue-t-elle, le but du jeu est simple, vous devez vous entretuer devant mes petites mirettes ! Tuez quelqu'un sans vous faire prendre et je vous fais sortir, en tuant les autres évidemment parce que sinon c'est pas drôle. Mais si vous vous faites prendre... Là, là les gens vont comprendre que la véritable maîtresse en matière d'exécutions, c'est moi, Monokuma ! »
Le sourire de la fillette prend des accès encore plus cruels.
« —Des questions ?
—Moi j'en ai une, sale conne. »
C'est Daisuke qui vient de parler. Je vois tous ses muscles se tendre, comme s'il était prêt à bondir. Il compte vraiment faire ça ? Il pourrait se tuer ! Et nous tous avec par la même occasion... Même si ce serait sans doute un sort préférable à ce qui nous attend. Je sens une petite pointe de colère dans mon ventre, et me prépare à aller retenir –du mieux que je pourrai– le Révolutionnaire. Mais il ne semble pas vouloir attaquer de suite. Au contraire, il pose sa question avec le plus grand des calmes.
« —Qu'est-ce qui m'empêche de te tuer dans ton sommeil et de prendre le temps que tu voulais consacrer à notre mort à tous pour écrire un message d'alerte dans le désert, ou n'importe quoi du même genre ? J'ai vu le belvédère, je sais qu'on peut largement s'enfuir d'ici. Alors ? »
La question mérite d'être posée, même si, maintenant que Monokuma y a réfléchi, elle va sûrement prendre des mesures contre cet état de fait. Je m'attends à la voir réfléchir, se déstabiliser, quelque chose. Pas à ce que sur son visage se dessine une expression de la plus pure joie.
« —Oh tu pourrais, petit Révolutionnaire ! Je te mets même au défi d'essayer ! Vas-y, tente de me briser la nuque ! Tu crains quoi ? Tu es une montagne de muscles et moi une simple humaine ! »
Daisuke se ramasse lui lui-même. Je le vois se préparer à bondir. Je sens ma vie défiler devant mes yeux. C'est louche, c'est louche, c'est trop louche ! Un Monokuma ne peut être sans défense comme ça, se serait trop gros ! Je me précipite vers le Révolutionnaire, me préparant à le stopper du mieux que je peux. Mais avant qu'il ne puisse bondir, une horde de robots en forme d'ours de sans doute moins d'un mètre de haut jaillit d'à peu près toutes les portes possibles et inimaginables dans ce réfectoire, y compris la trappe par laquelle Monokuma est passée, et entoure chacun des élèves en cliquetant. Je me fige, Yuuki hurle de peur, Haruko bondit sur une des tables, Kichiro émet un juron que je n'aurai jamais cru entendre de sa bouche, et j'ai tout juste le temps de voir Daisuke se rétracter avant d'être submergée par la panique. Des dizaines. Et des dizaines. De robots ! Comment... Pourquoi... Cette fois c'est sûr, on est bel et bien piégés. Quelqu'un capable de mettre des moyens suffisants pour construire autant de robots n'a pas pu négliger des trucs aussi stupides qu'une éventuelle porte de sortie !
Monokuma, elle, a un large sourire. Comme toujours depuis le début de ce cauchemar.
« —Eeeeeh oui les petits gars, voici vos principaux ennemis et mes assistants professeurs ! Je les ai modestement appelés les kumarobots ! Voilà de quoi vous empêcher laaaaaargement de porter la main sur moi, non ?
—Comment ça ? Siffle Kichiro. Il y a donc autre chose qu'une horde de robots que quelqu'un d'entraîné pourrait passer sans la moindre anicroche ? »
En disant ça, il a dirigé son regard vers Daisuke, rendant assez clair son intention de compter sur le Révolutionnaire. Mais Monokuma n'a rien perdu de sa superbe, vu qu'elle agite violemment les mains, avant de bondir sur une table et de déboutonner son cardigan. S'étale alors sous nos yeux ébahis une cicatrice en plein milieu de la cage thoracique.
« —Vous voyez ça mes chéris ? Ça s'appelle... Bon d'accord, ça s'appelle une cicatrice, mais sous la cicatrice est implanté un dispositif qui transmet mes battements cardiaques à l'IA des kumarobots ! Que vous ne trouverez jamais, je me permets de signaler. Au moindre arrêt de plus de quatre minutes, vous savez ce qu'il se passe ? Ladite IA devient folle, voilà ce qu'il se passe, et les kumarobots n'ont plus qu'un seul but, vous piétiner à mort ! Et ne vous y trompez pas, vous ne réussirez JAMAIS à tous les détruire ! »
Son rire fou est la seule chose que je peux entendre désormais. Derrière l'horrible caquètement, le silence est tel que j'ai l'impression de me trouver déjà dans mon propre cercueil. Tricher ne nous amènera donc à rien dans ce jeu macabre. Il faudra le jouer jusqu'au bout... Dans tous les sens du terme.
« Tout le monde est au fait des informations ? Je n'ai pas besoin de vous rappeler le but du jeu mais sachez quand même qu'il y a des règles à respecter ! Pas de jeu sans règles, pas vrai ? »
Au même moment, un kumarobot placé devant chacun de nous sort de son espèce de ventre une tablette, qu'il nous tend. Sa coque est en forme de robot ours, elle me dégoûte. Mais quelque chose me dit que je vais devoir la garder à proximité. Question de survie.
Je fais glisser mon doigt sur l'écran et l'appareil s'allume, me montrant une carte des lieux avec ma situation précise –du moins, celle de la tablette, enfin j'espère– et un fichier intitulé « règles du jeu ». Après avoir échangé un regard avec Saki, nous cliquons, ensemble, sur ledit fichier. S'affiche alors une série de règles d'une précision que je qualifierais d'exceptionnelle.
Règles de la Tuerie :
Les étudiants doivent cohabiter dans le Despair Dungeon pour le reste de leur temps ici.
Lorsqu'un meurtre est commis dans l'enceinte du donjon, un procès de classe est organisé. Présence obligatoire pour tous les élèves survivants.
Si le meurtrier est correctement identifié au cours de ce procès de classe, il sera le seul puni pour son crime.
Dans le cas contraire, tous les élèves sauf le tueur seront punis pour le crime.
Dans ce cas, le meurtrier sera diplômé d'Hope's Peak, et pourra retourner dans le monde extérieur.
Si des étudiants innocents continuent à survivre aux procès de classe, la Tuerie continuera jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un étudiant en vie ou que vous démasquiez l'instigateur.
L'horaire de nuit est officiellement entre 23h et 7h.
Durant cet horaire, les laboratoires et toutes les pièces importantes comme le réfectoire et les chambres seront verrouillées.
Tous les actes de violence envers Monokuma et les kumarobots, Directrice et Professeurs du Despair Dungeon, sont interdits.
La Directrice et les Professeurs ne participeront jamais à un meurtre. Pas même indirectement.
Les Professeurs contiennent des caméras vidéo que vous pouvez réclamer en cas de besoin. Mais ils ne sont pas obligés de vous les donner.
Vos Monopads sont des objets très importants, assurez-vous de ne pas les endommager. Aucun remplacement ne sera fait.
Une annonce de découverte de corps survient lorsque trois étudiants ou plus découvrent un corps. Meurtrier non inclus.
Les étudiants ont le loisir d'explorer le Despair Dungeon comme bon leur semble, à l'exception des salles verrouillées.
Quiconque tente de rentrer dans une salle verrouillée sans permission se verra subir une punition.
L'accès au hangar des kumarobots et aux zones extérieures du Despair Dungeon est interdit pendant la nuit. Sont considérées zones extérieures toutes les zones avec un plafond de ciel et aménagées en plaines, grottes et forêts.
Si aucun meurtre n'est commis au bout d'un mois, le Directeur choisira un élève, qui votera pour une victime au hasard installée dans le Despair Dungeon. Cette même victime se fera exécuter sans conséquences pour le votant.
Les étudiants qui enfreignent ces règles seront punis.
« —Pas de participation indirecte ? Des caméras vidéo ? J'ai l'impression que la tâche sera plus facile que dans les autres années, grommelle Haruko en parcourant sa propre tablette.
—Eh bah oui ! Ce serait pas marrant si vous mourriez tous sans rien avoir pu faire, pas vrai ? Le but du jeu, c'est que vous vous en sortiez vivants ! Par tous les moyens possibles !
—Et qu'est-ce que c'est que cette histoire d'instigateur ? Ça veut dire, lance Kichiro, que celui ou celle qui nous a entraînés dans pareil merdier se trouve parmi nous ? »
Le rire de notre juge retentit encore plus fort dans le réfectoire, forçant Sora à se boucher les oreilles. Moi-même, je ne me sens pas très bien.
« —Eh oui ! On a d'ailleurs une bonne raison de vous faire tuer des gens, nan ? Allez, je serai sympa. Démasquez l'instigateur et tuez-le, et je vous laisse tous partir ! Du moins.... Tout ceux qui auront survécu. Upupupupu ! »
Et sur ces mots, elle disparaît, son trône remontant dans la trappe d'où elle est venue.
J'entends des gens s'effondrer autour de moi. Haruko et Sora regardent dans le vide, leurs mains serrées l'une dans l'autre comme s'ils étaient la seule chose les rattachant au monde extérieur. La petite Yuuki est en larmes dans les bras de Ryo, qui semble plus compatissant que ce que j'aurai pensé. Derrière la Gamer et le Batteur qui lui caresse le dos, Kichiro se ronge les ongles. Hina tremble dans un coin, muette. Et ainsi de suite, dans les pleurs, les larmes et la désolation.
Je devrais les réconforter.
Je devrais faire quelque chose.
N'importe quoi.
Mais je n'y arrive pas.
Parce que moi aussi, je suis en larmes.
Prologue : Diving Into the Abyss
END
Remaining students : 16
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Et voilà les amis! Le prologue est officiellement et terriblement terminé !
Mais cette partie ne l'est pas encore car j'ai plein de choses à vous dire !
Premièrement, ça s'est un peu décidé après l'écriture de mon préambule donc je m'excuse de vous prévenir maintenant, mais ma Tuerie fait désormais officiellement partie de l'univers étendu de @La_Corneille_Noire et de @GrisouChan !
Pas de liens de ship cette fois, de toute façon je peux difficilement rivaliser avec le Neiagari en terme de crossover. Mais vous verrez Wen Xiang sans doute citée plusieurs fois dans cette Tuerie ! Personne d'autre, ni aucun autre spoil, déjà parce que je ne peux pas, ensuite parce que je ne sais pas . x)
Ensuite, pour vous donner un ordre d'idée de durée, ma Tuerie va faire toute une année scolaire. C'est prévu, c'est notifié, et ne vous en faites pas, lae MM a tout prévu pour qu'on ne vienne pas les déranger. :3
Ensuite pour les FTEs !
Premièrement, le principe des FTE dans ma Tuerie.
Ici, nous avons une protagoniste qui bien qu'elle soit sévèrement traumatisée, est pansexuelle polyamoureuse et crushe, à son grand malheur, plutôôôt facilement. Donc si vous parvenez à vous faire assez connaître des personnages (comprenez, que vous fassiez les cinq FTE), il y aura un crush réciproque entre Reina et lae concerné.
Ne vous en faites pas, les seuls non shippables ici sont ceux dont l'orientation sexuelle (ou l'âge, dans le cas de Yuuki) ne s'y prête pas ! Certains des persos sont polyA ou questionning polyA, d'autres ne crushent sur personne et d'autres encore peuvent abandonner leurs crushs d'avant...
Le ship ne sera pas forcément concrétisé tout de suite, évidemment. Je vais devoir jongler entre les FTE et l'évolution du personnage de Reina. Mais il sera canonisé (et qui sait, dans un AU sans Tuerie...).
Evidemment je n'ai pas perdu le but premier des FTE. Chacun d'entre eux vous apprendra quelque chose sur les personnages, et on ira dans le crescendo niveau privé jusqu'au quatrième. Le cinquième étant réservé à la canonisation du ship, vous ne louperez rien à ne pas vouloir aller au bout.
Deuxièmement, le système de votes.
Pour ce premier chapitre, vous disposez de cinq votes, à mettre sur les persos que vous voulez. Il y aura, pour l'instant, 10 FTE. Le nombre ira décroissant au fur et à mesure des meurtres.
Si vous voulez vraiment voir un perso dans un chapitre, vous pouvez lui mettre deux votes ! Si en comptant toutes les personnes votant sur un chapitre, je vois que plus de la moitié ont mis deux votes au même personnage, je lui mettrai tous ses FTE dans le même chapitre. Si plus de deux personnages ont la moitié des votants le soutenant au point de leur mettre plusieurs votes, les deux plus populaires auront tous leurs FTE dans le chapitre. Si il n'y a aucun préféré, je prendrai les cinq personnages les plus populaires, et chacun aura deux FTE !
On est bons ?
Alors voici les votes :
Akihito Kanda, Chroniqueur Ultime
Daisuke Nakano, Révolutionnaire Ultime
Haruko Kita, Journaliste Ultime
Hina Kawasaki, Préparatrice de mariages Ultime
Junko Matsuoka, Espionne Ultime
Kichiro Tamura, Ambassadeur Ultime
Michi Sasaki, Judoka Ultime
Ryo Sasaki, Batteur Ultime
Saki Tamura, Stratège Ultime
Shizuka Mizutani, Généticien.ne Ultime
Shô Watanabe, Chimiste Ultime
Soma Nishijima, Illustrateur Ultime
Sora Yamasaki, Ecrivain Fantasy Ultime
Taichi Okumura, Prêtre Ultime
Yuuki Maeda, Gamer Ultime
Et voilà ! La suite quand... j'aurai eu assez de votants pour me faire une idée XDDDDD
La prochaine partie contiendra les présentations de personnages, et la partie encore d'après la carte des lieux.
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