Chapitre 1 (4) : Acting and creating drama

C'est très long, une semaine. Surtout une semaine dans un climat constant de méfiance. En une semaine, il peut se passer tellement de choses. Peut-être même que certaines Tueries ont été bouclées en une semaine.

Mais dans cette semaine-ci, il ne s'est rien passé d'autres que quelques disputes idiotes. J'ai entendu aux alentours que personne n'avait trouvé sa clé. A part moi. Le mien est en activité depuis cinq jours, j'ai d'ailleurs eu la visite d'Haruko en recherche de tampons avant-hier.

Je suis contente d'avoir pu le rendre effectif. En rentrant dedans la première fois, j'ai manqué d'avoir une crise de panique. Les murs étaient recouverts de coupures de journal parlant de moi, de ma famille, de l'obtention de mon Ultime, de ce qu'il m'était arrivé. C'était horrible à se remémorer, alors à songer que les autres pourraient être au courant de ce qu'il s'est passé...

Il m'a fallu près d'une heure pour me relever, une heure dans laquelle j'ai tout juste eu la force de refermer la porte derrière moi. Une heure durant laquelle j'ai entendu des gens tambouriner à la porte, pour m'aider ? Pour me surprendre ? Pour voir ce que j'y cache ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas ouvert, et que ce n'est qu'au bout de cette heure que j'ai récupéré ma respiration normale.

Au bout de cette heure, j'ai passé le reste de ma journée à détruire ou dissimuler toute trace de mon passé, afin que ce laboratoire devienne un cabinet de gynéco tout simple. Je n'en suis pas sortie de la journée, pas même pour manger à midi. Et puis, vers l'heure prévue par Michi, je me suis rendue au réfectoire, pour y annoncer l'ouverture de mon cabinet.

Nous étions plus nombreux que ce que je pensais au rendez-vous. Michi, bien sûr, et Ryo, qui ne la quitte pas d'une semelle. Haruko, accompagnée d'un Sora baillant et bras ballants, mais qui avait quand même fait l'effort de montrer son soutien. Junko, assise sur une table. Saki et Hina, qui m'ont tout de suite ouvert les bras à la vue de ma tête d'enterrement. Yuuki, perdue dans son jeu vidéo, mais là quand même. Akihito, qui a pris la peine d'expliquer dans un langage moins familier les paroles de Michi. Et moi. Cela faisait dix.

Kichiro n'est pas venu, et sans doute Ryo n'a pas pu faire valoir ses arguments à Taichi car lui non plus n'était pas présent. Je ne me rappelle pas non plus avoir vu Shô et Shizuka, et Soma a fait une apparition rapide pour dire qu'il comprenait l'initiative mais ne voulait pas y adhérer. Très surpris sans doute de voir Sora parmi nous, il a un peu bafouillé, mais est resté sur ses positions, et l'Ecrivain Fantasy est parti après lui, sans doute pour l'expliquer. Quant à Daisuke... Je ne m'attendais pas à le voir et je n'ai pas été surprise.

Tous ensemble, nous avons mis au point ces règles que Michi nous suggérait sur son ton autoritaire, et je crois que quelque part je me sentais rassurée qu'on soit plus de la moitié à y adhérer. Ces règles ont aussi inclus mon laboratoire, qui contenait, à ma grande horreur, un certain nombre d'ampoules de morphine et autres somnifères puissants et inutiles dans mon travail : Personne n'a le droit de s'y présenter sans mon accord, ni ma présence. Je me suis retenue de dire que quelqu'un l'avait peut-être déjà fait.

Je n'ai jamais su si Daisuke était, finalement, allé ou non dans mon laboratoire. Nous n'avons plus reparlé après cette discussion dans la forêt tropicale, bien qu'il ait cessé de me regarder avec mépris, se contentant de m'ignorer. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir un doute. Pourquoi il n'y serait pas allé ? Je n'aurais eu aucun moyen de le constater, le seul doute provenant du fait que c'est lui qui avait ma clé. Et vu à quel point il est solitaire, même si ça n'est pas revenu à mes oreilles, ça veut peut-être juste dire qu'il n'en a pas parlé. Donc... S'il y a quelqu'un ici qui a le plus de chances d'avoir appris mes secrets, c'est bien Daisuke.

Et ça me terrifie.

Pour changer.

J'y suis, actuellement, dans mon laboratoire. J'essaie de monter les dossiers médicaux de toutes les personnes ayant bien voulu se faire examiner. C'est peu, pour le moment. J'ai tout juste suffisamment d'informations sur Hina pour pouvoir remplir une page, et c'est la seule qui a accepté de se faire examiner et de parler de ses antécédents pour le moment.

J'ai la chance de disposer d'un ordi, sur lequel Monokuma a bien voulu installer tous mes vieux logiciels médicaux. Evidemment, comme on pouvait s'y attendre, je n'ai pas le moindre accès à Internet et je n'ai aucun moyen de faire de la connexion sans fil avec l'extérieur du donjon, mais quelques heures de fouille m'ont permis de trouver un réseau installé entre toutes les machines sans fil de notre prison. Je peux ainsi communiquer via n'importe quel tchat avec n'importe qui de connecté sur un ordi de la zone.

Au début, j'ai repris espoir en constatant ce réseau intranet. Peut-être que, finalement, nous pourrions être localisés par quelque chose d'aussi idiot que l'émission d'ondes... Mais évidemment, lorsque j'ai exposé cette possibilité aux autres, Monokuma est arrivée en caquetant pour détailler en long, en large et en travers pourquoi c'était impossible. Explications incluant un satellite privé. Qui que soit cette organisation, elle possède des moyens que je ne peux même pas imaginer.

En désespoir de cause, je me suis tournée vers la seule personne ayant des compétences en hacking de tout notre petit groupe, Junko. Elle est actuellement en train de travailler sur comment se faire signaler au monde extérieur, mais au jugé de sa tête, ce n'est guère fructueux...

Je soupire, installée sur ma chaise de bureau. Devant moi, un écran luisant dans le noir presque complet, affichant un dossier médical vide. Le mien.

C'est dur de monter un dossier pour soi-même, mais je me dois d'essayer. N'importe quelle information que j'aurais laissée sur mon état de santé pourra être utile si je... Quand je... Vous voyez. Mais même avec ça en tête, c'est dur d'expliquer. Je peux bien parler de mes douleurs chroniques au dos, de mes affreuses crampes menstruelles ou de ma légère différence de longueur de jambe, d'accord, même si je doute que ce soit utile un jour ; mais comment parler de mes cicatrices sans expliciter quand et comment je les ai reçues ?

Difficile exercice alors qu'il y a seulement quelques jours je faisais tout pour cacher ces mêmes informations.

Un coup à la porte m'interrompt dans ma contemplation, et j'allume toutes les lumières avant de foncer déverrouiller la porte. A ma grande surprise, la frêle silhouette de Saki passe l'encadrement, après avoir jeté un regard rapide derrière elle, et claque la porte sur son passage avant de me jeter un regard suppliant.

Saki est une des dernières que je m'attendais à voir dans mon cabinet. Elle m'a avoué il y a très longtemps avoir une grande peur des médecins et éviter au maximum de s'en approcher : Pourtant, avec sa force quasiment nulle et son sous-poids, elle en aurait bien eu besoin, je trouve. Mais bon, je respecte ses choix. Ce qui ne m'empêche pas de pousser un cri de surprise.

« —Qu'est-ce que tu fais là, Saki ? »

Elle pousse un profond soupir, avant d'aller s'asseoir sur mon fauteuil d'examen. Là, seulement, elle marmonne un tout petit mot, d'un ton emprunt de dégoût, qui me fait comprendre exactement pourquoi c'est auprès de moi qu'elle a cherché refuge :

« —..... Kichiro..... »

Mes dents se serrent d'elle-même. Je n'ai pas besoin d'explications supplémentaires. Il a recommencé.

Je dois être franche : J'ignore tous les tenants et les aboutissants de leur relation. Kichiro semble témoigner de puissants sentiments contradictoires à l'égard de sa sœur jumelle, et a un comportement envers elle que je qualifierais d'erratique : Tantôt il s'éloigne d'elle autant que faire ce peut, tantôt il ne se passe pas une seconde sans qu'on l'ait dans notre champ de vision. Et dans ces moments-là... Il est particulièrement imprévisible. Il peut autant nous insulter que parler avec elle comme un frère devrait parler à sa sœur, être protecteur comme violent, agréable comme dédaigneux. Je ne le suis plus du tout, et Saki sait sans doute quelque chose que j'ignore, car à chaque fois que son frère se rapproche d'elle d'une manière où d'une autre, elle vient se réfugier dans mes bras.

Je déplace ma chaise de bureau et me poste à ses côtés, un sourire rassurant aux lèvres.

« —Qu'est-ce qu'il a encore fait ? »

Silence. Saki se recroqueville un peu sur elle-même.

« —J'aimerais comprendre... Ce qu'il a avec moi, cette fois. Il ne me lâche plus, mais c'est uniquement pour m'insulter... »

Je ne suis clairement pas la meilleure personne pour lui expliquer le comportement de Kichiro Tamura, mais j'imagine qu'elle n'est pas là pour ça. Juste le temps de s'abriter le temps que l'orage passe. Surtout que pour le moment, je suis assez réticente à accueillir deux personnes en même temps dans mon cabinet. Surtout un homme et une femme, plus encore s'il s'agit de Saki et de Kichiro.

« —Ses nerfs ont dû lâcher avec la Tuerie en cours. En parlant de ça, est-ce que tu as un plan pour attraper l'instigateur ?

—Je cherche encore... »

Elle jette un coup d'œil à sa montre, qu'elle a visiblement toujours au poignet, avant de m'expliquer quelques-unes des pistes qu'elle a établies pour piéger l'instigateur. Elles sont toutes vagues et peu concrètes, mais je pense que c'est normal. Même Saki ne peut pas établir un plan sans la moindre information, surtout s'il faut tirer lesdites informations de la terrible Monokuma.

Nous discutons encore un peu comme ça, de choses et d'autres, avant qu'elle ne jette un énième coup d'œil à sa montre et ne se relève du fauteuil, remettant en place son chapeau de paille dans un geste plein de grâce.

« —Merci beaucoup de ton aide, Reina.

—Euh ? Je n'ai rien fait... »

Elle repique son épingle à chapeau dans la composition florale qui l'orne, avant de sourire un petit peu.

« —Merci quand même. »

Et sur ces mots, elle sort, toujours souriante.

Allons bon. Je serais prête à parier qu'elle a quelque chose en tête... Mais quoi, ça, je l'ignore, et j'ai moyennement envie de creuser la question. Enfin. Connaissant Saki, je ne devrais pas trop m'en faire.

Je reviens à mes dossiers médicaux, avant qu'un nouveau toc à la porte ne retentisse, au bout de cinq minutes, et que sans même me laisser le temps de lui donner la permission d'entrer, ne surgisse dans l'encadrement de la porte Michi, un grand sourire aux lèvres.

« —Salut pupuce ! Je peux entrer y'a personne ?

—Je... Suppose que oui, Saki vient de sortir. Tu voulais quelque chose ?

—Ouaip. Tu fais des dossiers médicaux y paraît ? »

Je hausse les épaules.

« —Des ébauches. C'est difficile de retracer les antécédents de tout le monde avec seulement la mémoire humaine. Tu voudrais que je t'en fasse un ?

—Bingo bongo ! T'inquiètes, j'ai bonne mémoire et je suis en parfaite santé, alors y'a pas de raison pour que j'oublies des gros trucs. »

Tant mieux. Au moins j'aurai un dossier court et précis, ce sera toujours ça de gagné. Je soupire, et commence à pianoter sur mon ordinateur, afin de créer une page sur Michi Sasaki. Ce nom me perturbe toujours d'ailleurs... Surtout parce que Ryo porte le même, et que bien qu'ils disent ne pas être de la même famille, leur proximité est quelque chose de très particulier. Je soupire. Ce n'est pas le moment de poser des questions.

« D'accord Michi, je soupire, je vais commencer par les examens de base, si tu permets. Notamment ton poids et ta taille. Tu peux te mettre en sous-vêtements ? »

Ma question est innocente. Après tout, je veux une mesure la plus précise possible. Alors pourquoi elle cligne de l'œil à mon adresse ? Et puis aussi pourquoi prend-elle autant de temps à retirer son haut ! Je n'ai pourtant pas demandé un strip-tease ! Retenant la chaleur de monter à mon visage, je prépare la balance et la toise en m'efforçant de me concentrer dessus. Seigneur, j'espère ne jamais avoir à lui faire un examen gynécologique, dans ces conditions je suis presque sûre qu'elle ne le prendra pas au sérieux...

Enfin, son dernier vêtement tombe au sol, et elle monte sur la balance sans se faire prier. Je rougis et détourne le regard. Ce n'est pas professionnel, ce n'est pas professionnel, ce n'est pas professionnel. Je ne regarderai pas dans sa direction. Premièrement c'est dangereux, deuxièmement c'est indécent et troisièmement... Qui a permis à Dieu, la science, ou qui que ce soit qui nous dirige de là-haut je ne sais pas, de créer un corps pareil ? le pire c'est qu'elle sait qu'elle me fait de l'effet, car elle prend bien tout son temps pour m'annoncer son poids et remettre ses vêtements !

Il faut que je me reprenne. Et pour ça, rien de mieux que passer à autre chose. Je me mords la joue, avant de demander à ma patiente amusée :

« Tu n'as vraiment pas de lien familial avec Ryo ?

—Je croyais que c'était évident, pouffe Michi. Enfin quand même, on se ressemble pas du tout.

—Euh, oui. Mais votre relation me met des doutes... Et puis, l'adoption existe, donc... je ne sais pas. Excuse ma question stupide... »

Un profond soupir s'échappe des lèvres de Michi alors qu'elle ramasse son T-shirt par terre et le remet d'un geste fluide.

« Ça n'a rien de stupide, Reina, me répond-elle alors qu'elle récupère son pantalon du bout du pied. Surtout que t'es clairement pas la seule à te demander. Ryo et moi on s'est rencontrés à un concert et ça nous a fait beaucoup rigoler la correspondance des noms, parce qu'on vient de mondes très différents quand même...

—Je peux demander comment ? Ah, et, quand j'aurai pris ta taille, j'aimerais que tu t'assoies pour que je puisse mesurer ta tension. »

Je suis contente d'avoir pu récupérer un tant soit peu de contenance. Le fait que Michi est de nouveau décente doit pas mal aider dans ce sens. Cette dernière hoche la tête, puis va se placer sous la toise sans bouger ni parler le temps que je prenne mes mesures, avant de hausser les épaules.

« Ma mère est marocaine, elle a déménagé au Japon pour raisons personnelles et c'est là qu'elle a rencontré mon père. Ils sont très heureux en ménage et leur relation est super ouverte, c'est pas le problème, sauf que la vie est pas facile, facile pour eux... Pour faire simple, on vit dans les mauvais quartiers, et tout le monde dans ma famille s'échine pour rapporter la subsistance. Ça contraste un peu avec Ryo qui est un total gosse de riche, tu vois ? »

Oui je vois. Et j'avoue que je ne m'attendais pas trop à ça. Effectivement dans ces conditions c'est dur d'envisager que la famille de l'un a adopté l'autre, ou qu'ils ont un lien cousinal de ce genre. Je soupire et enroule le tensiomètre autour du bras de Michi, avant de prendre les mesures dans le silence le plus total. C'est mieux pour la tension de se taire, de toute façon. A tous les gens qui bavardent pendant que le médecin fait des mesures d'écoute : je ne vous aime pas. Cordialement.

Enfin, les premiers examens s'achèvent. Michi, à peine son dossier médical terminé, me liste ses antécédents dans la joie et la bonne humeur, et je constate avec plaisir qu'effectivement, à part quelques déchirures musculaires lors de sa pratique du judo, elles sont très peu nombreuses. Je peux donc aisément clore ce deuxième dossier médical en ayant construit au mieux le profil de Michi, et il est étonnamment impeccable.

« Voilà, je souris, tu es en parfaite santé, Michi ! Tes antécédents de blessure se voient à peine, on dirait que tu as passé ta vie sans te casser quoi que ce soit. Une vraie force de la nature !

—oh, il n'y a pas qu'en sport que je suis une force de la nat-

—HAAAAAAAAAAA ! »

Cet horrible cri qui émane de dehors est incontestablement émis par Kichiro. Michi, aussitôt en mode alerte, bondit sur ses pieds et s'empresse de se rechausser, pendant que j'attrape le premier objet lourd qui me tombe sous la main pour me précipiter dehors. Est-ce que la tension a déjà fait éclater les nerfs de quelqu'un ? Vais-je surprendre un tueur à l'acte ?

Dehors, point de tueur. Mais je tombe devant la porte de la zone de plaine sur un Kichiro trempé de la tête aux pieds, qui semble ne pas parvenir à croire qu'il est recouvert d'eau croupie. Les rires de Michi m'empêchent de guetter d'autres bruits de pas ou même d'entendre ses récriminations, mais ils me permettent de me concentrer sur les alentours, et je constate non sans surprise que tout un mécanisme a été installé pour tirer de l'eau de la rivière de la plaine, et la renverser en plein sur le premier malheureux à passer la porte. J'ignore comment ça fonctionne, mais une chose me paraît certaine. L'endroit sur lequel se tient Saki, qui affiche un léger sourire, n'a rien d'anodin dans ce mécanisme.

Kichiro n'a plus rien du digne Ambassadeur qu'il nous a montré dans les premiers jours. Il écume de rage, le visage rouge écrevisse, et fixe sa sœur avec une telle rage dans le regard que j'ai terriblement peur des représailles. Ses cheveux sont tellement recouverts de boue qu'on en voit plus une trace de leur blanc originel, et sa chemise trempée colle à son torse et trace le contour de sa faible musculature. Il est totalement ridicule dans cette situation, et d'autant plus dangereux.

Michi ne perd évidemment pas une seule seconde pour se moquer de lui, lui tournant autour avec un air goguenard. Moi, je m'approche de Saki, et grimace à la vue de la ficelle dans ses mains. Elle me sourit. Moi, ça ne me fait pas rire.

« Saki, c'est toi qui as fait ça ? »

Elle pouffe. Mais avant qu'elle ne puisse me répondre, une horde d'Ultimes paniqués déboule de toutes les portes pour voir ce qui a causé ce hurlement d'outre-tombe, et elle se replie sur elle-même, de nouveau incapable de sortir le moindre mot. Ça vaut sans doute mieux. De toute façon, je ne tiens pas à savoir quel rôle j'ai joué dans la revanche de l'Ultime Stratège.

Je balaie du regard la scène insolite sous mes yeux, le cœur lourd. L'envie de rigoler, contrairement à l'habitude, n'y est pas vraiment. Je n'arrive qu'à me demander qu'est-ce qui sera la dispute de trop.

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I'm back in business guys, gals and pals !

Oui, mon rythme de publication est vraiment aléatoire, je suis désolée ! Mais bon, reprendre l'école, c'est quand même quelque chose, et j'ai eu un regain d'inspiration sur les Chroniques.

Mais bon, j'ai pu écrire ! Je vous sers donc sur un plateau un FTE de Michi et la relation Kichiro-Saki qui est.... Vraiment dysfonctionnelle. Si vous voulez savoir comment, il va falloir voter pour eux aux prochains FTE... Ou qui sait, attendre que l'un d'entre eux ne meure ? Upupupupupu.

Enfin bref, je vous laisse avec ça !


Au fait ! Mon amie scoubisalami a sorti sa propre Tuerie récemment ! Enfin je dis récemment mais ça doit bien faire deux  semaines, c'est dire avec mon rythme de publication... Elle est aussi dans le cinematic universe de Corneille, Grisou et moi donc ça pourrait être intéressant niveau lore. Allez donc la lire, elle est sur son profil et ça promet !

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