Oiseaux d'éternité
Tout haut, perchés sur les rêves,
ils sont beaux et muets,
leur chant fluet
a disparu comme le vent aimant la plaine.
Tout est figé en ce paradis-
où es-tu? On m'a dit
que tu reviendrais, une fois ma peine
purgée - alors que fais-tu?
Les oiseaux se sont tus,
ancrés sur leurs trônes feuillus,
qu'ils sont fiers, qu'ils sont nus!
A travers l'abondance de leur plumage,
je puis percer leurs coeurs,
comme l'on peut, à travers les âges,
pleurer en choeur
ton absence.
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