J'y ai cru, à notre histoire. Oh, putain, j'y ai cru autant que je croyais au père Noël, aux jouets qui sont en vie à la manière de Toy Story et à l'amour. Bah ouais, j'y croyais, à l'amour. Mais, tu sais quoi, t'as tout niqué.

Tu m'as niqué toute envie de croire à ces relations à l'eau de rose, à l'amour éternel et fidèle. T'as voulu jouer, tu nous as embarqués dans de la merde pour t'amuser, mais maintenant, faut grandir. T'as pas honte de faire la gamine ? Ce que tu fais, c'est des conneries de jeune lycéenne insouciante qui ne souhaite que s'amuser. Tu sais, le lycée, c'est fini depuis longtemps, grandis bordel ! Tu dois être une putain d'attardée mentale, t'es restée bloquée dans les années bonheurs, et visiblement, tu n'es pas décidée à mûrir.

Et dire que j'ai osé t'aimer, ouais, t'aimer à en perdre haleine. T'aimer si fort que j'en venais à me demander si c'était réel, si c'était possible d'aimer autant que ça. Je t'aimais tellement que je n'avais même plus assez d'amour pour m'aimer moi-même, c'est pour te dire. Et toi, t'as préféré foutre en l'air une putain de belle histoire ? Nan franchement, explique-moi ce qui ne tourne pas rond chez toi.

Ça t'arrive de penser à autre chose qu'à ton pauvre petit plaisir solitaire ? T'en as déjà eu quelque chose à foutre de ce que ça pouvait me faire d'apprendre ça ?

Et pour couronner le tout, tu n'as même pas eu les couilles de me quitter en face. Bah ouais, t'as préféré les prendre pour me tromper. Tu t'es dit que le faire par message était suffisant, et que je ne t'en tiendrais pas rigueur. Non seulement tu n'as même pas osé me le dire face-à-face, mais le faire de vive voix était apparemment trop compliqué pour ta piètre personne !

T'es la pire des garces. Vraiment, il n'y a pas d'autre mot pour te qualifier.