Tu t'en mordras les doigts. Ah ça oui, quand tu grandiras, quand tu mûriras ; tu prendras conscience que tu as perdu quelqu'un qui aurait été prêt à tuer pour ton petit plaisir.

Tu ne veux pas te poser, vivre une vie de couple banale et songer à fonder une famille, comme tout le monde ? Bah nan, au lieu de ça, tu préfères t'amuser à te frotter aux mecs, à la recherche de ton coup d'un soir. D'un soir seulement.

Tu me répugnes. Et ça, je ne te le dirai jamais assez.

Tu es répugnante. Tu es répugnante. Tu es répugnante.
R
É
P
U
G
N
A
N
T
E

Tu comprends ça ? Aie honte de toi, sincèrement. Tu n'es même pas capable d'avoir un minimum d'empathie pour ton "copain", de comprendre ce qu'il ressent.

Mais dis-moi, depuis combien de temps ça dure ? Deux semaines ? Cinq mois ? Un an ? Depuis le début ? Et moi, depuis tout ce temps, je suis con, aveuglé par l'amour que je te portais. Et c'est là que l'expression "l'amour rend aveugle" prend tout son sens. J'ai fermé les yeux sur tes comportements suspicieux, tes sorties tard le soir, tes messages et appels incessants. J'ai fermé les yeux sur toutes les preuves de ton petit manège. Et si je les avais ouverts plus tôt, si j'avais été moins con ; je ne me serais pas fait autant baiser ! Bah ouais, baiser autant que toi tu te fais baiser chaque soir.

Alors maintenant, oublie-moi. Moi et tout ce qui se rapporte à moi. Continue tes conneries si ça te fait plaisir, mais un jour, tu comprendras.

Et je ne te souhaite qu'une seule chose ; c'est qu'un bâtard te fasse vivre le même calvaire que tu me fais vivre actuellement.

Mal baisée, va.

Et il raccrocha, balançant son téléphone sur son lit, puis attrapa vivement un briquet pour brûler chacune de leurs photos, chacun de leurs souvenirs créés ensemble.