Fond de mer

Ô douce étendue déchaînée,

Violente mer immobile !

Calme, agitée, subtile.

Tes vagues, à jamais, acharnées.


Je suis troublé par ta beauté,

Plongé dans tes yeux si bleus,

Noyé dans ton corps houleux,

Inondé de ta pureté.


Une sirène face à moi,

M'a totalement charmée

Et même m'a désarmé,

Mais ne veut pas de moi... Pourquoi ?


Écrasé sur cette falaise,

Comme l'eau je suis figé,

Face à cette mer Égée,

Lieu symbole de mon malaise.


Je n'ai plus qu'a sauter,

Rejoindre Poséidon,

N'ayant plus que mon pardon,

Et ne pouvant que regretter.

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