Depuis son bureau, blanc, aussi sobre que pourrait l'être n'importe quel bureau d'une salle de cours, IL avait un point de vue assez singulier de tout ce qui se passait dans et hors de son champ de vision. IL regardait, mais écoutait aussi, et parfois plus encore, sentait. IL sentait l'odeur froide du parfum du voisin de derrière, Prétentieux ou Marron dans sa tête (parfois c'était les deux à la fois), qui s'amusait à s'en badigeonner tous les matins en espérant stupidement que quelqu'un le remarque. Mais non seulement tout le monde le remarquait, mais tout le monde lui faisait comprendre qu'il empestait tout le bâtiment et que s'il n'arrêtait pas de s'en mettre, Monsieur-Tout-le-monde allait lui arracher la peau à coups d'ongles pour voir s'il pouvait toujours s'en mettre sur les os. "Même si vous le faites, je sentirais toujours aussi bon" qu'il répondait. Quel enfoiré ce Marron, se répétait IL. Ses enfants sentiront la vanille eux aussi s'il continue à s'en mettre tous les jours.

Mais Prétentieux n'envisageait pas d'avoir des enfants et encore moins d'arrêter de se mettre du parfum car, rentré chez lui Prétentieux s'accouplait avec lui même, un Andrus, une parfaite copie de son corps créé tout au long de la journée, une IA du nom de Narcissique calqué sur sa personnalité, emmagasinant émotions diverses, envies, pulsions, mais supprimant par la même occasions les complexes de Prétentieux liés à sa musculature, son teint de peau et surtout son odeur. Prétentieux embrassait Narcissique et tous les deux passaient l'après midi ensemble mais pour que Prétentieux puisse se désirer lui-même, il lui fallait mettre ce fameux parfum, sur tout son corps même dans les recoins les plus secrets, inavouables et pervers. C'est pour ça que Prétentieux puait la vanille à longueur de temps, avez vous déjà essayé de vous parfumer l'ensemble du corps, probablement pas. Si vous n'êtes pas Monsieur-Tout-Le-Monde, tentez de ne pas blâmer Prétentieux, il est tombé amoureux de son reflet il y a déjà bien longtemps et "On n'est jamais mieux servi que par soi-même", littéralement, s'appliquait bien à la vie de Prétentieux qui ne se résumait qu'à se parler à lui-même, sa seule âme soeur au monde. Moi, Moi, Moi. Quel enfoiré ce Marron, se répétait-IL. Tout le monde connaissait la vérité à propos de Prétentieux et de son Narcissique, mais personne ne disait rien.

Tout le monde sauf IL, car IL n'était pas tout le monde et IL n'aimait pas tout le monde. Monsieur Tout Le Monde pour être plus précis, une masse de chair, qui n'était plus qu'informe au fond de la classe. Monsieur Tout Le Monde, constituait autrefois un véritable groupe d'élèves, mais ces personnes là s'étaient enfoncés dans des travers biaisés qui les ont conduits à ne faire plus qu'un. Ils ne parlaient plus que des mêmes choses, avaient les mêmes opinions sur tout, critiquaient à tout va tout ce qui n'était pas normal. On dit souvent que la normalité n'existe pas mais ces gens là étaient et sont la norme. Celle qui est dictée par Monsieur Tout Le Monde, un immense algorithme ayant sa propre pensée et dirigeant les masses depuis un nombre d'années dont seuls se souviennent les Autres, les Anormaux. Prétentieux est un Autre, IL aussi. IL se fit d'ailleurs interrompre dans ses pensées lorsque Monsieur Tout Le Monde poussa un cri de stupeur. Cela avait fait la Une des journaux, un Autre avait une nouvelle fois tenté de briser Monsieur Tout Le Monde, et ça leur avait fait mal, très mal. Dès qu'un individu, ou une partie de Monsieur Tout Le Monde avait une pensée Autre, la masse ressentait une douleur viscérale jusqu'au fin fond de son corps amorphe, car Monsieur Tout Le Monde n'a qu'une conscience, un corps et une petite aiguille fine et froide venait juste d'être enfoncée dans l'un de ses doigts avant d'être retiré.

IL se retourna pour regarder la Masse de chair au fond de la classe et soupira. IL était habitué à voir cet amoncellement rougeâtre partout où il passait mais il crut cette fois si y voir couler un peu de sang.

Avant que Monsieur Tout le Monde ne fasse qu'un, les gens Normaux ont commencé à tous se ressembler physiquement, suivant les mêmes tendances, les mêmes styles de vie, d'alimentation, d'entretien sportif, dicté par leur algorithme. Ils voulaient absolument faire partie de cette norme fluctuante et au bout d'un moment, plusieurs ne voulaient plus rien dire. Monsieur Tout Le Monde était né. Parfois la masse de chair se déplaçait d'un côté ou de l'autre, ayant reçu le signal que c'était plus stylé, admis en société, moral, socialement accepté et favorable d'être dans une position ou une autre. IL n'arrivait même plus à suivre ces tendances qui changeaient parfois dans la seconde, et Monsieur Tout Le Monde, habitué à recevoir et à traiter des informations dans la seconde et à s'adapter en fonction, se vantait de pouvoir le faire. Et la société favorisait bien cette tendance, pour le malheur des Autres. Après qu'IL ait vu Monsieur Tout Le Monde se remettre de cette brusque attaque à leur conscience collective, IL tenta de se reconcentrer sur le cours. Derrière lui, Prétentieux pensait déjà à ce qui l'attendait en rentrant chez lui, et frémis de hâte à l'idée recevoir des compliments de la part de son reflet.

Mais ces deux individus singuliers n'étaient pas les seuls marginaux présents dans la salle. Il y avait aussi Nymphomaniac ou Rose Claire, dans la tête de IL. Une fille qui plus est, considéré comme effroyablement laide par la Masse de Monsieur Tout Le Monde qui, bien sûr, se considérait comme le plus bel être vivant sur tous les points. Mais Nymphomaniac n'était pas laide aux yeux d'IL, au contraire IL l'a trouvait même très jolie. IL ne savait plus vraiment ce que voulait dire jolie en réalité car les standards sociaux de beauté correspondaient uniquement à Monsieur Tout le Monde, mais IL savait par une manière des plus primitive qui soit que Rose Claire était jolie. Son organe géniltal le lui faisait comprendre avec assurance et ça, Monsieur Tout le Monde ne pouvait pas le lui voler, du moins pas encore. Nymphomaniac avait les cheveux d'un rose naturel, première couleur qu'IL avait aperçu en voyant sa figure et qui avait donc été imprimée dans son esprit lorsqu'IL pensait à elle. IL l'appelait aussi Luxure, Désir et Aphrodite, car à chaque fois qu'il pensait à Rose, cette sensation dans son entrejambe refaisait surface, elle y était associée et Nyphomaniac le savait bien. Elle en jouait, avec tout le monde, et en dehors de la classe aussi. Elle était l'idôle des Autres, une fille rejetonne de toutes les anciennes mannequins qui ont existé dans l'histoire. La quintessence et l'Unité de tous les standards de beauté qui ont traversé les âges, elle était naturellement belle. La Masse ne la désirait pas, il n'y avait plus que les Autres pour l'aduler et Nympomaniac leur faisait payer leur désir, du moins les plus affaiblis et sadomasochistes d'entre eux.

Chaque regard, contact, mot, question, conversation, touché prolongé, rapport sexuel et orgasme était facturé par Aphrodite. Elle avait compris bien trop jeune combien son corps était désiré, alors elle s'était fortifiée, avait mûri et compris ce qu'elle pouvait en tirer. Certains Autres, comme Espérant qui se trouvait toujours à côté d'elle, étaient devenus ses esclaves, résumant toute leur vie à travailler avec acharnement pour espérer passer ne serait-ce qu'une minute avec Désir. Peu d'entre eux étaient parvenus à obtenir ne serait-ce qu'un baiser de sa part, et depuis ces Espérant ne dévouaient leur vie qu'à errer pour recueillir assez d'argent et renouveler l'expérience. Le contact avec les lèvres d'Aphrodites avait été pour eux pire que la plus concentrée des héroïnes, déclenchant immédiatement le plus puissant orgasme de leur vie, non pas parce que ses lèvres étaient particulières d'une façon ou d'une autre, mais parce Luxure avait construit un tel mythe autour de son corps qu'y goûter aurait été comme passer les portes d'un autre monde. Les rares qui ont payé Rose Claire la somme maximale et exigé ses services, en étaient devenus fous à lier, ne pouvant pas oublier un seul instant cette expérience, et mourant en passant le reste de leur vie à se droguer sur le béton en se masturbant à ce seul souvenir. Personne ne savait vraiment quel âge avait Nymphomaniac, les quantités d'argent qu'elle facturait aux rats qui lui tournaient autour ne lui servait qu'à s'acheter de l'élixir de longue vie pour perpétuer son existence et son apparence en tout point façonné par un concentré d'érotisme, et des accessoires, affiches publicitaires et autre pour faire grandir son mythe.

Sa quête à elle, n'était pas fondamentalement de faire souffrir les hommes, non, elle cherchait son âme sœur. Dans ce monde normalisé où tout le monde se ressemble, elle cherchait un être singulier, car étant l'une des plus belle femmes du monde, tous les Autres ne la regardaient que pour son physique. Ce qu'elle cherchait, elle, c'était un homme pour qui elle éprouverait du désir, de l'Amour en somme même si elle peinait de plus en plus à croire qu'une telle chose existait après avoir vu ce que le Désir peut engendrer. En attendant, elle se contentait de sa situation, soumettant les plus grands Autres de la planète, et quelque part en aimant ça, c'est pour cela qu'elle se faisait appeler Nymphomaniac, elle aimait ça, elle adorait ça. Mais son nom lui servait aussi et surtout à faire croire à ses clients qu'elle ne demandait que ça. Tout de même, elle guettait parfois au coin des rues, voir si un Autre la voyait pour plus que pour un objet de Désir, et alors elle arrêterait tout, pour se consacrer à l'Amour qu'elle pensait mériter depuis toute petite.

IL la voyait pour autre chose, le rose de ses cheveux, qu'il avait vu avant d'apercevoir son corps, son visage ou même ses lèvres, et qu'il avait simplement trouvé beau, naturel, cachant peut-être une personnalité profonde. IL la voyait certes pour son incroyable beauté, mais également pour quelque chose de plus, mais jamais IL ne lui dirait.

Au fond à droite de la salle se trouvait Euphorie, un garçon pas tout à fait garçon qui se plaisait à sourire constamment. Euphorie était ce qu'on appelait un Néo-Queer et son physique de garçon n'était qu'une fine couche de peau sur les multiples personnalités qui vivaient à l'intérieur de lui. Chacun avec son propre genre. Son trouble dissociatif de l'identité doublé d'un trouble de la personnalité borderline, font de lui l'un des Autres les plus difficile à qualifier et à définir. Il est pour ainsi dire plusieurs, fondamentalement opposé à Monsieur Tout le Monde. Au début de sa vie, il était soumis et contraint par ses handicaps mentaux mais bien plus tard, après avoir tenté de rejoindre Monsieur Tout le Monde, il s'est rendu compte que son Euphorie était un don. Et depuis lors il arbore un sourire qui le caractérise bien quelle que soit la personnalité qui prend possession de son corps. Parfois il aime parler, parfois il vous crache à la gueule mais il reste toujours fier de ce qu'il est devenu. IL aimait bien Euphorie, c'était bien l'un des seuls Autres à vouloir lui adresser la parole. Car si Monsieur Tout le Monde constituait une Unité immuable, se parlant à elle-même en quelque sorte, les Autres rentraient rarement en contact si ce n'est pour s'étendre sur d'infinis débats tellement chacun était singulier et différent des autres. Mais tous étaient fiers de leurs singularités et tous exécraient Monsieur Tout le Monde qui prônait le conformisme à outrance et la Norme.

Mais un être dans la salle était différent de tous les Autres, différent dans le sens où elle ne se démarquait pas par sa différence mais par sa normalité, ELLE. C'était une fille de l'âge d'IL, du moins IL le pensait, elle n'était pas particulièrement jolie, du moins comparée à Rose Clair, mais elle l'était assez pour attirer le regard d'IL. C'était ELLE, à qui IL rattachait la couleur Rouge et le chiffre 2. ELLE ne se démarquait par aucune caractéristique physique ou mentale, elle était tout à fait normale, et pas la définition de normalité de Monsieur Tout le Monde, qui changeait chaque seconde, mais normale dans son sens le plus basique. Du point de vue d'IL en tout cas, qui avait vu tant d'Autres si différent qu'il parvenait à se faire une définition assez fine de la normalité, calqué sur lui-même en réalité, car la normalité est toujours subjective. Prétentieux devait considérer IL comme un parfait aliéné mental alors que lui même se considérait comme normal. La Normalité est toujours subjective, et aux yeux d'IL, ELLE était normale, comme lui.

ELLE savait qu'IL la regardait parfois, mais IL regarde les gens, IL est Observateur. C'est le nom qu'elle lui avait donné, ainsi que la couleur Bleue et le chiffre 2, Car ELLE, aimait elle aussi désigner les autres par des couleurs. ELLE aimait bien Bleu, il l'intriguait, ELLE se demandait parfois ce qu'IL pensait, mais sans jamais avoir de réponse. ELLE ne se retournait jamais pour le voir, mais ELLE sentait son regard sur sa nuque dénudée. ELLE se disait qu'IL la voyait certainement comme une Autre comme les Autres, avec ses particularités, comme la grande tâche de naissance qu'elle avait sur la joue. Ce qui avait toujours empêché ELLE de rejoindre Monsieur Tout le Monde, c'était bien cette particularité physique, il n'y avait que ça qui faisait d'ELLE une Autre. ELLE en souffrait parfois, se sentant seule, mais elle repensait alors à IL qui était nègre, noir pensa ELLE. Ce terme était revenu dans le langage courant de Monsieur Tout le Monde, mais ELLE voulait à tout prix s'en départir, elle savait ce qu'il voulait dire, Monsieur Tout le Monde l'utilisait pour empêcher les Noirs de les rejoindre. Mais étant une Autre, ELLE n'avait aucune raison de le dénigrer elle aussi. IL était donc noir, et à sa connaissance, il n'y avait que ça de très particulier chez lui.

Mais ELLE ne le connaissait pas et ELLE avait peur de faire sa connaissance et de découvrir quelque chose d'effroyable à son sujet comme lorsqu'elle avait adressé pour la première fois la parole à Nymphomaniac. Les Autres sont étranges à près tout. Euphorie est un Autre mais il est gentil, se disait ELLE. L'inconvénient de taille, c'était qu'IL était un garçon, et tous les garçons, quoi qu'il arrive, n'ont d'yeux que pour Nymphomaniac. ELLE avait toujours eu un complexe d'infériorité lié à sa tâche de naissance et toute sa vie, ELLE avait été témoin du pouvoir qu'exerçait Luxure sur les garçons et les hommes. Jamais IL ne la verrait vraiment si Aphrodite se trouvait dans la même pièce qu'ELLE. Bleu est Observateur, se disait ELLE pour se rassurer, IL regarde tous les Autres même toi.

IL, quand à lui, regardait bien plus souvent ELLE qu'ELLE ne voulait bien le croire. IL se plaçait toujours à l'arrière de la salle car IL est Observateur, et ses yeux se posaient bien souvent sur la nuque d'ELLE. IL ne regardait jamais ses habits, ou ses cheveux, seulement sa nuque, une partie de sa peau comme s'il espérait que ses sens captent son regard. Ce qu'IL ignorait, c'est que cela marchait bel et bien, ELLE le sentait, ELLE le ressentait, ELLE l'acceptait et ELLE en profitait, car peu de temps après, son regard se redirigeait toujours vers la belle Rose Clair qui, elle se nourrissait de son regard.

Mais cette fois-ci, les yeux d'IL restèrent rivés sur ELLE, son regard caressant sa nuque. ELLE en fut décontenancée, des larmes s'écoulèrent doucement de ses yeux et ELLE se retourna vers lui pour la première fois. Bleu ne relâcha pas son regard, c'était sa seule chance de lui prouver qu'il la voyait, et tout à coup ils s'échangèrent par ce seul contact toutes les pensées qu'ils avaient l'un envers l'autre. ELLE comprit la complexité des sentiments d'IL, Luxure excerçait sur lui une influence incroyablement puissante sur ces pulsions primitives mais ce qui le poussait à regarder ELLE était plus fort encore que cela. IL comprit qu'ELLE était comme lui, subissant un complexe d'infériorité imposé dès son plus jeune âge par Monsieur Tout le Monde et sa Norme ségrégationniste, et que c'était pour cela qu'ELLE n'osait pas s'affirmer auprès de lui. Mais ils s'aimaient et Luxure ne pourrait rien contre cela. 

Alors IL se leva, en même temps qu'ELLE. Un instant plus tard, Monsieur Tout le Monde se mettait à hurler d'un rugissement effroyable. Il vociféra que l'Amour n'existait qu'au sein de la conscience collective, l'Amour de la Norme, mais ces paroles ne pouvaient pas atteindre IL et ELLE car ils s'aimaient justement pour leur Normalité respective. Monsieur Tout le Monde ne comprendrait jamais cela. IL fit encore quelques pas, enjambant Tromal qui passait sa vie à ne pas vivre car vivre n'est pour lui qu'un chemin vers la mort. C'est alors que Rose Clair se retourna vers IL, et ses yeux lui jetèrent des éclairs. IL les sentit mais se retint en puisant dans ses dernières forces pour ne pas céder. ELLE l'aida en lui envoyant de l'Amour sain, dépourvu de tout désir impur, et cela fonctionna. IL parvint à avancer jusqu'à ELLE luttant de toutes ses forces. Un vide se trouvait entre ELLE et lui, mais il l'enjamba lui aussi, qu'importe ce qui se trouvait plus loin, il serait là-bas avec ELLE, et ça lui allait bien. Son saut fut hélas pris avec trop peu d'élan, rien ne pouvait le préparer à ce qui était en train de se passer, mais IL s'en fichait bien et ELLE le vit. ELLE lui tendit la main, s'abandonnant corps et âme à lui et IL la saisit dans sa chute. ILS tombèrent tous les deux dans l'abîme sans fond mais de leur deux corps se dégageait une éblouissante lumière. Tous deux se serrèrent l'un contre l'autre, effrayés par leur chute commune, ILS se rassurèrent mutuellement, se cajolèrent en criant et en hurlant non pas par peur mais d'une joie indescriptible, s'embrassèrent pendant un temps indéfini puis se laissèrent tomber main dans la main. Ils ne formèrent plus qu'un être à la fois unique et double. L'union de deux êtres différents et semblables à la fois. ILS s'appelaient Amour.

FIN

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Monsieur Tout Le Monde, les Autres et Amour 

Une Nouvelle de Greg Sora

Décembre 2024

J'espère que ce format court vous aura plu, début de ce recueil de nouvelles. J'ai écrit cette histoire en totale improvisation, m'inspirant de thèmes qu'il me tenait à cœur d'aborder. Cette Nouvelle est bien évidemment à prendre sous l'angle du symbolisme, tout ce qui est développé, tout les personnages représentent des symboles, mais à vous de vous faire votre propre interprétation sur la signification de chacun. N'hésitez pas à me faire par de vos idées dans les commentaires ;)