Soleil

La vie est faite de petites choses qui nous rendent heureux. Et même dans ces temps sombres, nous pouvons toujours garder ces moments dans nos cœurs. Un des instants que je chéris le plus est le jour où je suis devenue amie avec Pansy Parkinson. Fille de Mangemort, torturée et réputée pour être l'amie du grand Drago Malefoy. Je ne l'aurais jamais abordée si elle ne l'avait pas fait. Je me rappelle, elle lisait un livre moldu, c'est pour ça que je l'avais repérée. Elle lisait Alice au Pays des Merveilles seule, assise contre un arbre. Moi, j'étais adossée à un autre arbre, non loin de là. Elle lisait certaines phrases à haute voix, comme pour mieux les comprendre. J'avais alors continué une de ses répliques. Elle avait levé les yeux vers moi et avait sourit. Et là, nous nous étions de suite comprises. Nous avons accomplis les 400 coups, et personne ne nous aurait imaginé amies. Pourtant, c'est arrivé : nous sommes amies.

Je me rappelle encore du jour où nous avons quitté l'école. Elle connaît tous les raccourcis et passages cachés du château. Nous nous sommes rendues à Pré-Au-Lard puis, là-bas, nous avons achetés des tonnes de farces et attrapes chez Zonko pour jouer des tours aux filles de Serpentard. Avec la ruse de Pansy et mon imagination débordante, nous ne pouvions que bien rigoler.

Depuis, elle illumine mes journées. Elle aussi a décidé de se rebeller. Évidemment, c'est plus complexe pour elle que pour nous autres, dont les parents ne flirtent pas avec les Forces du Mal. Chaque jour, son sourire me rappelle que tout n'est pas perdu, son sourire me rend espoir. Nous nous soutenons plus que quiconque, nous nous comprenons à la perfection. Nous n'avons plus de secrets l'une pour l'autre. Jamais je n'aurais cru être si proche de quelqu'un. Pansy est cette fille qui m'a tendu la main quand j'en avais besoin, cette fille qui me soutient toujours dans tout ce que j'entreprends, cette fille sans qui je ne m'en sortirais pas.

Elle est magique, dans tous les sens du terme. Elle a ce don de trouver le côté positif de n'importe quelle situation, même lorsque tout semble s'effondrer. Après le décès de mon père, quand j'étais en troisième année, elle avait compris que je n'avait pas besoin de mots. Elle était restée près de moi, sans parler de lui, sans poser de question. Elle avait été celle qui comprenait le mieux. Et jamais je ne la remercierai assez pour tout ce qu'elle a fait pour moi.

Si nous gagnons cette guerre, elle sera enfin libérée de l'emprise que son père exerce sur elle. Et c'est tout ce que je souhaite.

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