Chapitre 1 : Le Réveil, mon pire Cauchemar...
Un endroit chaud. Un endroit confortable. Un endroit... Tellement parfait. Mon lit quoi. Ma chambre était la pièce que je préférais dans le minuscule endroit qu'était mon studio. Parfois je me disais que je n'aurait peut-être pas dû quitter ma maison et ma famille.
...
Qu'est ce que je racontai ? N'importe quoi ! Fuguer a été le meilleur choix que j'avais jamais fait dans ma vie ! Plus personne pour me crier dessus, plus personne pour me casser les tentacules de bon matin, plus d'école forcée, plus de réveil vivant (ma mère quoi)... De toutes façons elle me détestais et moi aussi. Mais bon... Y avait toujours le réveil matériel. Malheureusement. Et son bruit strident me fit sortir de ma réflexion brutalement. Pu**** de truc casse-... (Restons polie quand même) Qui était le génie qui a inventé ce truc ?!
D'un geste rageur, je balançai mon bras vers le réveil qui, après sa chute de ma table de chevet, rencontra le sol avec fracas et se tut enfin. Je me redressai lentement et m'étirai longuement, de la tête aux pieds. Remettant mes tentacules bicolores en place, je descendis de mon lit et mis mes chaussons tandis que le soleil vint me lécher les orteils. Après avoir baillé un grand coup, je me levai enfin et enfilai ma veste camouflage bleue pour sortir de la pièce. Je m'étirai encore une fois et m'avançai devant la mini gazinière pour me préparer un bon chocolat chaud. Mine de rien, ça caillait ce matin. Je zippai vite la fermeture éclair de ma veste et me dirigeai vers cette saleté de radiateur qui était (encore) tombé en panne et lui mis un bon coup de coup de pied. J'avais déjà appelé cinq pu**** de fois le proprio et les réparateurs... Je sentais que si je le croisais aujourd'hui, il y allait avoir de jolies taches d'encre bleue sur les murs du couloir du building... 'Fin... J'avais pas tellement le droit de liquider mon proprio. Ça serait embêtant...
Je dressai mes oreilles plates car j'avais entendu le lait que j'avais mis à bouillir, quelques minutes plus tôt. Je me mis sur la pointe des pieds pour ouvrir un placard plus haut que moi et attrapai un bol. Ça aussi... Excellente idée de la part des architectes ! Foutre des placards plus hauts que les habitants ! Qui était l'abrutit qui à pensé que ce serait une bonne idée ?! Franchement...
Je râlai toute seule pendant quelques secondes puis attrapai un gant pour prendre la casserole et versai le lait dans mon bol. Je reposai doucement le récipient sur la gazinière et choppai le cacao à côté des bols, ainsi que le pain sur le petit frigo. Tout ce dont j'avais besoin était à présent sur la table, sauf, une cuillère, un couteau et du beurre. Je pris donc ces trois choses et mis tout sur le bout de bois étriqué et collé à la fenêtre, qui me servait de table. Je m'assis doucement sur la chaise et commençai à préparer mon p'tit-dej'.
Après avoir bien mangé, je débarrassai rapidement et allais vers ma chambre pour m'habiller. Parce que, on était peut-être dimanche, mais la lettre que j'attendais depuis certainement plus d'un mois était sûrement arrivée. Ce bout de papier pourrait être mon billet de sortie pour me barrer de ce taudis. Oui. J'ai omis de vous préciser vis dans un des quartiers les plus mal famé de Chromapolis. Faut dire que lorsque je suis arrivée ici, je connaissais rien de la capitale, ni de la vie qu'on pouvait y mener... Mais bon avec un peu de moyen et surtout un gros coup de bol, j'ai réussi à m'en sortir.
Avant de m'habiller, je voulus quand même prendre une douche... Et devinez quoi ? Y'avait plus d'encre (eau, pour vous) ! Le concierge avait (encore une fois) oublier de remplir le ballon ! Je soupire et enfile donc une robe de chambre à capuche puis descendis jusqu'au rez-de-chaussée par l'ascenseur minuscule de l'immeuble, afin de remplir le ballon d'encre.
Le couloir qui menait à la chaudière n'avait pas de fenêtre, ce qui n'était pas vraiment rassurant... Au bout de celui-ci, je trouvai les huit ballons de l'immeuble et visiblement personne n'avait eu envie d'une douche ce matin. Ou alors... Je m'étais levée encore hyper tôt sans m'en rendre compte... Osef. Ça faisait un moment que je ne regardais plus à laquelle je règlais mon réveil. Fallait que j'aille bosser en même temps... Mon loyer n'allait pas se payer tout seul.
J'attrapai le tuyau relié à l'espèce de réservoir de badigeonneur se remplit dès que je l'eus touché. Mon encre bleue verte se balance légèrement dedans.
On m'a toujours dit que je n'avais pas une couleur d'encre normale. Pourtant... J'veux pas dire mais les SquidSisters avaient aussi une double couleur... Et ça n'avait jamais gêné personne. Elles étaient même très populaire. J'avouais, moi aussi, j'adorais leurs chansons, en particulier FreshStart, leur dernier album. Mais,j'avais envie de vous demander, qui n'aimait pas ces popstars en même temps ? C'était bien simple : personne.
Il y avait aussi les nouvelles, Perle et Coralie. Elles étaient mignonne, je trouvais. Bon ok, je pensais que la tenue de Coralie était quelque peu provocante. Mais ça aussi, tout le monde s'en foutait ! Et d'ailleurs, elles aussi, ont une double couleur. Ce sera mon prochain argument pour le futur con qui se moquera de ma couleur. Oups, un peu violent. Désolée.
Je calai le bout du tuyau sur l'embout prévu à cet effet et attendai que le ballon se remplisse. Une fois ceci finit, je raccrochai le tuyau sur son crochet et retournai vers l'ascenseur. Je montai dedans et appuyai sur le bouton 4.
Arrivée en haut, je filai vers mon studio pour me doucher et finir de me préparer. Celui-ci est composé de deux pièce : la cuisine qui sert aussi de salle à manger et ma chambre ainsi que la salle de bain.
Lorsqu'on rentrait dans la pièce, il y avait un porte manteau derrière celle-ci, une petite commode sur la droite et la gazinière en face de la commode. Le papier-peint beige quelque peu décrépit, produisait un effet qui rendait l'endroit plutôt lumineux et assez accueillant. La table anthracite à un pied, était collé au fond de la salle, contre la fenêtre sale. (Un peu de ménage ne ferait pas de mal en rentrant.)
L'entrée de ma chambre se trouvait pile devant la gazinière pleine de poussière du plafond qui tombait en morceaux. Je ne savais pas pourquoi, mais le proprio avait décidé de ne retaper que la chambre et celle-ci étant un poil plus grande que la cuisine, il y avait eu assez de place pour mettre une cloison afin de séparer la pièce pour dormir de celle pour se laver. Les murs cotons rendaient la pièce un peu trop éblouissante le matin, quand on oubliait de fermer les volets le soir, ce qui était très souvent mon cas.
Mon lit double-place se trouvait dans le coin, en haut à gauche de la pièce lorsqu'on entrait par la porte. J'avais bougé le bureau, normalement disposé en face du lit, à la gauche de celui-ci et bougé l'armoire à la droite de la porte. Le mec qui avait arrangé ce studio était un véritable boulet en matière de décoration d'intérieur.
Je me dirigeai ensuite vers la douche, et après avoir enlevé les derniers bouts de tissu qu'il restait sur ma peau, je me glissai dans celle-ci. Je commence à faire couler l'encre bicolore et attendis qu'elle chauffe. Je me passai doucement le pommeau sur tout le corps puis sur les tentacules.
C'était étrange. Je venais d'y penser, mais pour vous les humains, c'est comme si aviez des tentacules ou... Comment ça s'appellait déjà ? Des... des.... des chev... Ah oui des cheveux ! Ces trucs que vous avez sur la tête, qui ressemblent à des fils et qui doivent vous chatouiller toute la journée ou vous embêter au moindre coup de vent. C'est comme si vos cheveux étaient en fait, fait d'eau et que vous étiez vous-même fait d'eau. Comme les Inklings sont fait d'encre. En fait, vous seriez des Inklings d'eau. Sans la métamorphose en squid (ou calamar). Et l'encre. Bref. Et comme si vous étiez fait d'eau, imaginez vous comme nous mais à la place de l'encre, il y aurait de l'eau.
Donc l'encre est aux Inklings, ce que l'eau est pour vous. Bon ok, ça n'avait pas vraiment la même densité mais ça possédait les même propriétés. Mais en en même temps pas tout à fait si on partait sur un délire scientifique... Bien sûr, on ne buvait notre propre encre. Nous étions capable de boire de la vraie eau. Liquide, mouillée et tout ça. Mais pas trop...
...
Y a vraiment des fois où je me faisais peur toute seule vous savez. Je pensais à des trucs sous la douche. Apparemment, il y a des gens qui chantaient sous la douche. Moi, je préfère réfléchir. J'étais de nature silencieuse. Plus que la plus part des gens.
Une fois savonnée et shampouinée, j'attrapai une serviette et sortis. Je me sèchai entièrement et filai vers mon armoire. Je faisais simple ce jour là : un T-shirt mente, un jean et des Orques classiques ainsi qu'une Casquette base-ball. J'enfilai tout ça et attrapai un petit sac à dos. Il fallait que j'aille faire des courses. Mon frigo et mes placards étaient pratiquement vides.
J'attrapai mes clefs, mon squidphone, mon carte de crédits et un stylo. Allez savoir pourquoi, je me baladai toujours avec un stylo sur moi. Mais avant mes courses, je devais passer voir la chronique des Tenta-cool, histoire de savoir si je pouvais y aller.
Dans l'entrée, il y avait un miroir. J'y jetai toujours un coup d'œil pour voir ma tête avant de sortir. Pour ne pas avoir l'air d'une folle quoi. Mais là, ça allait. Mes yeux gris clair, presque blanc, se reflétaient dans le miroir et revoyaient quelques reflets, ce qui montrait que j'avais bien dormi. Ma peau bronzée ne comportaient aucune cernes. C'est rare. Là aussi, mystère de la nature, j'avais toujours l'air d'un zombie. Même quand je dormais bien. Mais pas ce jour apparemment. Et c'était pas plus mal en fait.
Je sortis et refermai la porte puis introduisis la clef dans la serrure pour fermer. L'ascenseur étant déjà à mon étage, je montai dedans et descendis au rez-de-chaussée. Une fois dehors, je partis vers la gauche en direction du Square, le centre de Chromapolis.
Sur le chemin, il y avait des enfants qui jouaient avec des liquidateurs vides, comme les cow-boys dans les vieux westerns. Il me faisais un peu sourire. L'innocence de l'enfance était l'un des trésor que les gens perdaient très souvent lorsqu'ils grandissaient... Mais après... Ce n'était que mon humble avis.
~ 1804 mot ~
C'est pas mal pour un premier chapitre !
Non ?
Bwref, je m'excuse quand même parce que l'histoire est un peu longue à démarrer...
Faut dire que quand j'ai commencé à l'écrire, bah j'avais quelques idées mais elles étaient pas vraiment concrètes ^^'
C'était le bordel dans ma tête !!
J'avais des problèmes perso aussi...
Mais bon, elle est là et j'espère que vous l'apprécierez !
A la semaine prochaine, mercredi, 15H00 !
Kissous les squids 🐙 (octopus XD) !
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