Fifth Day (1/2) - Tuesday
Je suis vraiment désolé pour ce retard énorme. J'essaierai que le prochain ne mette pas autant de temps.
Enfin, ce chapitre sera fait en deux partie car il serait très long si je mettais tout.
Bonne lecture !
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Point de Vue Winter :
Je venais de me réveiller et me levais rapidement en sentant une merveilleuse odeur et voyant qu'il était déjà 10:00 a.m. Je retrouvais ensuite les garçons qui étaient déjà debout, habillés. Ils parlaient d'un match de football américain qui avait lieu ce soir. Ils parlaient des équipes qui allaient s'affronter et avaient hâte de le regarder. Je m'asseyais sur la chaise qui n'était pas prise par un des garçons et, tout en me faisant mon petit-déjeuner, j'écoutai leur petite conversation.
- Hey « you », dit Harry, me sortant de mes pensées et me faisant retourner vu que j'étais dos à lui, tu aimes le football américain ?
Je hochai la tête en guise de réponse et regardai ensuite tous les garçons commençaient à argumenter sur le fait que plus beaucoup de filles ou de femmes le regardaient. Tous en parlaient sauf un. Liam. Je croisai son regard rapidement et remarquai au même moment que Liam me fixait. Je fis de même dans l'espoir qu'il m'explique. C'est ce que, je pense, qu'il avait l'intention de faire lorsqu'il me prit à part.
- Je te connais très bien et je sais très bien que tu t'aies demandé pourquoi je te fixais comme ça, dit-il d'une traite avant de prendre une respiration et de reprendre sa phrase, mais je pense que je n'ai rien à te dire sur ce sujet, je ne suis pas ta maman...
- Liam, tu sais très bien que, actuellement, je ne suis pas proche de ma mère. Elle m'a viré de chez elle Liam, tu n'as pas l'air de t'en rendre compte ! Dis-je, commençant à monter le ton et à m'énerver.
J'entendis des murmures derrière moi et, quand je me retournais et que je vis les garçons regardés dans notre direction, écoutant la conversation, je l'attrapai et l'emmenai plus loin pour qu'on puisse discuter tranquillement. Je me tournai ensuite vers Liam qui se mordait la lèvre, signe qu'il avait quelque chose à me dire. Je lui demandais ce qu'il avait à me dire puis il me répondit rapidement.
- Si je te disais que, malencontreusement, j'ai contacté ta mère...
- Tu te fiches de moi ?! Le coupais-je, Tu n'as même pas son numéro de téléphone...
- Cette nuit, quand tu dormais, commença-t-il alors que je commençais à sentir mes joues devenir rouges de colère, j'ai pris son numéro et je lui ai envoyé un message dès ce matin pour que vous vous parliez calmement et civilement.
Je le fixai quelques secondes me retenant de lui cracher toute ma haine au visage avant de me retourner, me dirigeant vers ma chambre pour éviter de péter un plomb. Je n'arrive pas à croire qu'il ait envoyé un message à ma mère pour qu'on se parle. Il ne connait pas le fin-fond de l'histoire mais il sait très bien que ce n'est pas le grand amour. Ça n'a jamais été le grand amour de toute façon.
Je m'asseyais alors sur mon lit, prenant mon téléphone dans mes mains. Allant jouer sur mon téléphone, je me mis soudainement à penser à ce qu'on pourrait se dire si ma mère appelait. Si elle prenait de mes nouvelles et si elle agissait comme la mère qu'elle n'a jamais été pour moi. Cette idée me fit monter les larmes aux yeux. Je l'aime. C'est ma mère mais elle m'a fait trop de mal pour que je fasse comme-ci rien ne s'était passé.
Je m'allongeai car j'adore regarder le plafond, pour je-ne-sais-quelle-raison, certainement pour réfléchir calmement. Alors, allongée avec les jambes croisées, je me sentis partir dans les bras de Morphée, au fur et à mesure que mes larmes coulaient. Mes nerfs lâchaient et ça me faisait énormément de bien.
Point de Vue Liam :
Winter venait de partir dans sa chambre. Je m'inquiétais un petit peu car je me demandais dans quel état d'esprit elle était en ce moment-même. Elle m'en voulait sûrement beaucoup mais je devais faire en sorte qu'elle oublie cette énorme rancune contre sa maman. Elles peuvent être en froid mais elles ne devraient certainement pas se détester comme ça. C'est inhumain.
Quelques secondes plus tard, je sortais rapidement de mes pensées à cause de mes « colocataires » qui me regardaient de façon étrange. Je ne saurais pas dire comment mais je savais qu'ils avaient quelque chose à me dire. Ce que je ne savais pas, le plus important, c'est si c'était quelque chose de bien ou de mal.
- Liam, commença Harry, nous avons quelque chose de très important à t'annoncer !
Au premier abord, sa façon de parler me surprit puis, avec une réflexion très rapide mais efficace, j'en conclus que cela devait être quelque chose de très important et de très grave. Ça commence même à me rendre nerveux. Je n'avais jamais entendu parler comme ça à part le jour où son hamster est mort. Je m'attendais vraiment au pire...
Point de Vue Mère de Winter :
Cela faisait déjà quelques heures qu'un des amis de Winter m'avait envoyé ce fameux message. Je n'étais pas contre pour qu'on parle toutes les deux mais je ne pense pas que ça arrangera quelque chose, je pense même que ça va rendre les choses encore pire qu'elles le sont déjà.
Bien évidemment que je vais essayer de faire des efforts pour que tout se passe bien mais elle m'a tellement déçu. Je m'étais démené depuis le jour où j'ai appris que j'étais enceinte pour lui construire un bel avenir. Je lui avais prévu un avenir magnifique, une vie parfaite. Comment ne pas être dégouté quand cette même personne se défonce en secret avec je-ne-sais quelle drogue.
Pourtant, me voilà en train de composer le numéro de ma fille que j'ai viré de chez moi depuis quelques jours. Quelle ironie du sort !
Point de Vue Winter :
Je sortis de mon sommeil en entendant ma sonnerie de téléphone, qui était juste à côté de moi. Je me mise à insulter ce portable de tous ce qui me venait à la tête. Je laissais en même temps le téléphone sonné dans l'espoir qu'il arrête. Quand il le fut, la personne en question me rappela. Je me surprise à me lever rapidement, manquant de m'évanouir, et de répondre à cet appel.
- Bonjour Winter. Dit la voix froide de ma mère que je reconnus immédiatement.
- Tu n'étais pas obligée d'appeler ! Déclarais-je, en espérant qu'elle raccroche rapidement.
- Je pensais que c'était une bonne idée de la part de ton ami...
- Je trouve que c'est une horrible idée personnellement ! Dis-je, toujours ; voire plus ; froide.
Point de Vue Liam :
Quand j'eus entendu la sonnerie de téléphone de Winter sonner, je m'étais mis à courir à travers la maison, sur la pointe des pieds, ressemblant à un idiot, en direction de sa chambre pour écouter une partie de la conversation et savoir comment ça se déroulait. Si tout se passait comme je l'aurais espéré et si elle ne voulait pas trop.
Les quelques premières minutes de conversation me firent rapidement comprendre que, sans aucun doute, tous mes plans étaient en train de tomber à l'eau et que ça n'allait pas être si facile que ça d'arrêter cette horrible dispute entre les deux femmes qui s'aimaient pourtant beaucoup avant tout ça. Sérieusement, tout ça à cause d'un joint ?!
« Ecoute, je ne pense pas que cette conversation est lieu d'être. Elle ne mènera à rien et n'a aucun but. Au revoir. » Fut ce qu'elle déclara avant de raccrocher et, à ce que je pouvais entendre, de poser violemment son téléphone sur sa table de chevet.
C'était pire que ce j'aurais pu imaginer ! Sa maman n'avait même pas abordé l'école et ça s'était quand même mal passé !
Point de Vue Winter :
Après avoir posée mon téléphone sur ma table de chevet, je sortis de ma chambre en furie et tombai sur Liam qui avait clairement l'air de quelqu'un qui venait d'écouter une conversation à la porte. Je lui lançai un regard noir et, en l'ignorant, je me dirigeais dans le salon, m'asseyant dans un coin du canapé où les autres garçons se trouvaient et où ils regardaient un épisode de la série Friends.
Liam me suivait à la trace derrière moi et, poussant Harry étant à côté de moi, il prit sa place, assis au bord du canapé et il me regardait fixement. De mon côté, je me forçais à regarder la télé et en même temps de ne pas faire attention à Liam qui n'attendait qu'une chose, que je le regarde pour qu'il puisse commencer son monologue.
Une dizaine de minutes, en ayant marre, je me retenais et, en levant les yeux au ciel, je lui demandais ce qu'il avait tant à me dire. Il sourit de satisfaction et commença à me dire qu'il était vraiment triste que sa « tentative » fut un échec. Il continua en me disant qu'il croyait réellement à cette réconciliation. Aussi rêveur que les dictateurs.
- Liam, le coupais-je, pourquoi fais-tu tout ça ?
- La drogue est la raison de votre engueulade et je suis celui qui t'en donne. Ça fait donc de moi le responsable de tout ça...
- Mais ce n'est pas de ta faute voyons ! Tu ne m'as pas foutu un couteau sous la gorge pour que je t'en achète et regarde, tu m'héberges ! Je serais à la rue sans toi !
Après avoir élevé la voix en essayant de lui prouver par a+b que ce n'était pas de sa faute, il m'attrapa par l'épaule et me rapprocha de lui où je m'installais confortablement contre lui de sorte à ce que je puisse rester longtemps.
Ce ne fut sans compter sur Niall qui arriva et, tout en criant, annonça qu'il y avait une fête ce soir chez un de leurs amis. Liam avait l'air craintif dans un premier temps par rapport à mon âge mais aussi par le fait que ce n'était pas très légal... Je le contredis immédiatement en lui disant que j'étais partante, il souffla et déclara à tout le monde qu'on abandonnait clairement le football américain pour ce soir...
Point de Vue Liam :
Cette soirée allait être... mouvementée !
[Taraji P. Henson alias la maman de Winter]
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