- Ben, pourquoi ta putain de porte est grande ouverte ?

- Je ne sais pas, je l'ai fermé à double tour tout à l'heure, donc probablement nous ne sommes plus seuls ici. Et pourquoi la lumière du hall ne s'allume pas. Pourquoi elle se déclenche pas !

- C'est sombre ! dis Bonnie.

- C'est pas sombre c'est vide, totalement vide.

Je sorti donc mon téléphone de ma poche, et activa le flash arrière, avança tout doucement face a la porte, essayant d'éclairer à l'extérieur de l'appartement sans grand succès, je ne pouvais rien entendre ni voir, comme si tout avais disparu après cette porte, plus je me rapproché plus j'entendis un souffle, un léger souffle, comme un bruit d'aspiration, et sans m'en rendre compte je sentais mon corps se faire doucement extirper de l'appartement, comme une force invisible qui essayer de me faire tombé à l'extérieur. In extremis, Bonnie m'agrippa par le col de mon manteau et me tira violemment à l'intérieur.

- Ben ! T'es complètement fou, on ne sais pas ce qu'il y as de l'autre côté et tu voulais t'y jeté ?

- Non, j'ai été comme aspirer..

- Mais quoi ? Aspirer ? Ça n'a pas de sens ! Mais pas du tout.

- Dis moi ce qui as un sens aujourd'hui ?

- Calmez-vous ! Chuchota Lexy. Jetons un objet à travers la porte et on verra bien si on fabule ou non !

Elle as raison, dans un élan de panique j'ai jeter la première chose que j'avais sous la main. Mon téléphone.
L'acte étant fait nous attendions quelque chose, le bruit du téléphone qui tombe au sol, comme dans toute situation logique, mais rien ! Pas un bruit. Après quelques minutes Bonnie brisa le silence.

- Le téléphone ne va jamais atterrir ou quoi ? C'est un trou sans fond ? Il flotte dans les airs ? Je comprends pas comment c'est physiquement possible !

Un bruit strident, s'échappa de la porte, comme un long sifflement, par instinct de survie nous nous écartions de devant ! Et nous avions bien fait ! Mon téléphone repassa en sens inverse, mais à une vitesse extrême comme si il avais été renvoyer avec une force herculéenne. Il se brisa en morceaux contre le mur du salon.
Nous étions assis dans le canapé depuis plusieurs heures maintenant, il étais impossible de sortir par la porte d'entrée, car elle étais devenu un néant, et impossible de sortir par le balcon car j'habite au 4e étage.
Et au moment où l'on pensais que rien ne pouvais être pire, la porte se ferma dans un fracas a réveillé les morts, nous arrachant sursaut et hurlement. Je me précipitas donc pour essayer de l'ouvrir mais c'était impossible, par tout les moyens possible, même les clefs ne pouvais ouvrir cette porte désormais condamné.

- On est enfermés, on ne peux plus sortir !

- De toute façon mis à part se jeter dans le néant et revenir comme un boulet de canon et s'écraser contre le mur on ne pouvais pas sortir non plus ! Le seul côté positif c'est que dorénavant on aura plus peur de se faire aspirer de l'autre côté !

- chacun ses côtés positifs Lexy !

Comme un malheur n'arrive jamais seul, mon appartement plonger dans le silence depuis des heures, commença à grincer, des bruits de craquements dans toutes les pièces, des bruit étranges que je ne serais décrire. Et il étais hors de questions que j'aille explorer ça tout seul !
Et quand je compris d'où venais les bruits, il étais déjà trop tard pour faire quelque chose !
C'était les stores roulant, ils se sont fermés d'un coup. Dans toutes les pièce pourvu de fenêtres. Nous étions plongés dans le noir, heureusement les lumières fonctionnais toujours. On as tous tenté, frapper, tirer dessus a main nue, éclaté des objets dedans, mais rien n'y fait, elle ne bougerais pas.

- On est emmurés vivant !

- Je crois bien que oui, je crois bien que c'est la fin et qu'on va mourir ici tout les trois.

- Hé ? Quelqu'un a essayer de téléphoner pour demander de l'aide ? Je veux bien croire qu'on panique et qu'on est cons, mais on as nos téléphone dans nos mains depuis le début quand même !

Elle avais raisons ! On as même pas tenté, bon moi je n'ai plus de téléphone mais elles oui ! Mais comme je m'y attendais, quand on passe un appel chaque numéro se dit indisponible et chaque sms envoyé se dis non distribués, et bien évidemment aucune connexion internet ni même de 4G disponible.

Bonnie regarda fixement son téléphone et se jeta de tout son poids sur le canapé en disant :

- Vous avez vu l'heure ou pas ?

Il étais encore 15h33...