Éelos n'était finalement pas venu dans mon gymnase juste pour faire le clown... Dommage car il m'avait bien fait rire... Mais non ! Il était venu pour m'annoncer une nouvelle soi-disant "importante". Sauf que je refusais de l'écouter car il ne faisait que m'énerver de plus en plus... Il avait fini par abandonner les principes du protocole, et me suppliait maintenant de bien vouloir l'écouter... Mes entraîneurs nous regardez comme ils auraient regardaient une scène de ménage. Ils pouffaient de rire dès que le "Dieu" se mettait à genoux pour me supplier de l'écouter:
- Allez, s'il te plaît, écoute-moi !
- Et pourquoi, Monsieur, ferais-je une chose pareil ? Lui répondis-je en le regardant du coin de l'œil.
- Je t'en supplie. Il se mit à mes genoux, et j'entendis mes entraîneurs pouffer de rire en regardant la scène. Je dois avouer que je riais intérieurement et faisais de mon mieux pour garder mon sérieux.

Cela faisait maintenant plus d'une heure qu'il me suppliait de toute les manières, et je m'étais remis à mes coups de poings, coups de pieds dans ce pauvre sac de farine. Mes entraineurs étaient partis depuis longtemps mais j'avais voulu rester un peu pour continuer mes entraînements. Ce clown m'avait fait perdre beaucoup de temps et je commençais à ne plus rire du tout à ses supplications : au contraire elles commençaient vraiment à me taper sur les nerfs, et une pulsion extrêmement forte me donnait l'envie de remplacer ce sac de farine par ce clown qualifié de Dieu...
- Bon ! Alors ! C'est quoi cette nouvelle que vous dites si importante !
J'avais lâché ça en me retournant d'un coup, en plantant mon regard bleu glacé dans ses yeux gris, et en criant de toute mes force. Il sembla surpris, car il ne répondit pas et resta silencieux tout en gardant ses yeux dans les miens. Voyant qu'il ne parlait pas, je reprenais ma veste et ajoutai :
- Quel clown !
Je me dirigeai vers la sortie, mais, par magie, il se matérialisa devant moi avec un air plus sérieux que jamais.
- Maintenant tu vas m'écouter ! Reprit-il.
- Je ne demande plus que ça Monsieur. Je lui répondis avec un ton de colère dans la voix.
- Fort bien, alors la voici. Il m'entraîna à côté du sac de farine.
- Le Maître vous attends dans cinq minutes dans son bureau et il déteste les retardataires.
Je n'en croyait pas mes oreilles ! Ce dieu (sans majuscule parce que je ne pense pas qu'il soit vraiment un Dieu...) m'annonçait ça comme ça alors que cela faisait une heure qu'il se mettait à genoux pour que je l'écoute !
Mais attendez... Et si ce n'était pas ça... Et si il avait fait exprès de m'occuper pour que je sois en retard... Non, non ce n'était pas accessible à son cerveau vu son degrés d'intelligence. Je demandais plutôt:
- Dans cinq minutes à partir de quand ?
Il n'avait pas l'air de comprendre ma question. Je la reformulai aussitôt :
- À partir de quand vous êtes arrivé, ou à partir de maintenant ?
- À votre avis si je ne fais que répéter ses paroles...
Il ne me donna pas plus de détails mais je n'en avais pas besoins: les cinq minutes étaient passées depuis maintenant une heure et trois minutes...
J'enfilai tout de même ma veste, et nouai mes longs cheveux noirs en une queue de cheval assez haute et pas parfaitement lisse. Je m'avançai vers la sortie mais je me retournai et plongeai de nouveau mon regards glacé dans ses yeux gris en esquissant un sourire en coin. Une idée de vengeance m'était subitement venue à l'esprit... Je regardai le sac de farine et celui-ci se leva d'un coup, vola jusqu'au dessus de la tête d'Éelos, et s'écrasa en s'éventrant sur ses cheveux gris et lisses. Je commençai a rigoler, en voyant sa tête recouverte de farine, et se que je ne tarda pas à découvrir me fit encore plus rire. Il était allergique à la farine !😂
Il commença donc à éternuer dans tous les sens et je dus faire un effort surhumain pour continuer d'avancer vers la sortie sans tomber par terre tellement je rigolais.

Quelques minutes plus tard j'arrivai devant la porte du bureau du Maître. Je me trouvai devant depuis maintenant deux grosses minutes, mais, malgré mon caractère bien trempé, je n'osai pas frapper à cette porte faite de miroir. Cela faisait aussi deux grosses minutes que j'étais adossée contre cette porte, et, lorsque je me décidai enfin à frappé, je découvris mon reflet, se qui arrêta vite mon geste... Je ne m'étais vu dans une glace qu'à mes premières années de vie, lorsque j'avais 4,5,6 ans au maximum. Dès que j'étais entrée au palais de Justice, on m'avait interdit, pour je ne sais quelles raisons farfelues, de me regarder dans un miroir. Donc le reflet qui se présenta devant moi m'étonnai grandement. Je me retournai même plusieurs fois pour vérifier que se reflet m'appartenait bien. Et quand j'en fut certaine j'essaya d'enregistrer mes traits dans ma mémoire:
- j'avais des cheveux aussi noirs que les nuits les plus sombres, qui m'arrivaient, même attachées, un peu au dessus de la taille.
- ma peau était incroyablement pâle. Presque aussi pâle que la neige la plus pure...
- j'étais assez grande, je pense 1m69, et surtout d'après ma finesse on aurai pus croire que je n'avais pas mangé depuis au moins 2 semaines.
- mais le plus inquiétant était mes yeux. Ils étaient bleus mais d'une pâleur inquiétante, ce qui donnait une froideur à mon regard qui ferait frémir Jacques L'Éventreur...
C'est en voyant le reflet de l'horloge que je sortis de ma rêverie. Cela faisait une heure vingt que le rendez-vous était passé, mais surtout ça faisait vingt-cinq minutes que je me regardait dans cette glace ! Prise de panique, je ne réfléchit pas à mon geste, et lorsque deux coups sourd résonnèrent sur le miroir, je me rendis compte que j'avais toqué...
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Voilà tout pour se segment j'espère que ça vous plaît, et suivez encore le fil de l'histoire. 😜
J'ai peut être une idée pour le nom de cette fille assez étrange. Enfin !😌

Donc, comme dans le segment 6, laissez-moi un commentaire, et si ça vous plaît votez !👍(cette consigne est facultative.😉)
Mais surtout si vous voyez des fautes dites le moi en com.
Allez bisous et, au prochain segment !😘