Prologue

Dans les cellules des expérimentations, des créatures attendent la mort dans la souffrance et l'agonie. Ils sont destinés aux expérimentations biologiques, génétiques et magiques. La torture est grande et la douleur plus intense que tous. En plus de ces expériences, ils subissent des humiliations et des mauvais traitements des gardiens qui n'ont pas l'air d'avoir de sentiments envers eux.

Dans leur cellule, brisés dans l'âme, ils sont couverts de blessures. Un garde arrive vers eux. Ils le regardent avec pitié, d'autres l'accompagnent. Les cobayes sont sortis avec violence de leur cellule avant d'aller dans une pièce pour se faire laver comme une fois par saison. Ils sont habillés avec qu'une simple tunique, les chaînes aux pieds et aux mains. Ils suivent en silence se demandant ce qu'il va leur arriver. Ils avancent vers l'extérieur du centre avec d'autres cobayes sélectionnés. Ils se regardent.

Une jeune fille est visible. Elle a une cape rouge avec une fleur de lys sur cette dernière. Le silence règne dans le froid hivernal.

-Cobayes.

Lance l'un des scientifiques avec mépris. Tous lèvent la tête mais restent silencieux. Les punitions et les mauvais traitements ont fait passer l'envie de toute rébellion. Et puis, personne ne viendra les sauver dans cette horreur.

-Sept d'entre vous vont servir de cobayes personnels à la fille du commandant de ce centre.

Les regards se dirigent vers cette dernière qui se tient aux côtés du scientifique qui est chargé des maladies magiques.

-Elle sélectionne sept et seulement sept. Mademoiselle, si vous souhaitez examiner les cobayes.

La jeune fille descend et passe dans les rangs pour examiner les personnes. Elle finit par désigner les sept qu'elle choisit et au passage elle tue certains d'entre eux. Chose habituelle, les sept sont conduits dans une calèche assez grande, un jeune homme s'y trouve. La jeune fille regarde ce dernier.

-Dis, tu ne sembles pas en forme ce matin ?

-Je suis juste un peu fatigué... Mais rien de grave.

Elle tire une tête qui montre qu'elle n'est pas convaincue.

-C'est vrai ce mensonge ?

Il sourit.

-Rassure moi d'une chose.

-Laquelle ?

-Tu ne subis pas d'expériences illégales dans le palais ou autre part sans mon accord ?

Il baisse la tête.

-Mouai. Qui est l'idiot qui te prend comme cobaye sans me demander l'autorisation ?

-Sir Imla... Princesse...

-Imla ?

-Oui...

-Mais quel crétin de sang pur.

Elle regarde la fille.

-Hé toi.

Elle la regarde effrayée.

-Pourquoi tu me fixes depuis tout à l'heure ?

Elle baisse la tête.

-Pardon, je ne voulais pas...

Elle s'approche de son visage. La femme détourne les yeux.

-Pitié... Je vous demande pardon...

-T'as peur ?

Elle tremble de peur.

-Princesse, c'est l'heure de votre encas du matin.

-Je t'ai à l'œil.

Dit elle avant de s'asseoir et de manger le bol de fruits sucrés.

-Un délice.

-Ce sont des fruits de saison avec un peu de miel. Et tenez votre sirop.

-Merci.

Elle se régale. Les garçons se demandent quelles expériences ils vont subir. La jeune fille se blottit contre le jeune homme et s'endort.

-Vous l'avez endormi ?

-Non, elle dort toujours durant les voyages en calèche.

-Vous savez ce qu'elle fera comme expériences sur nous ?

-Cela peut aller des expériences physiques aux expériences chimiques passant par la biologie. Et bien sûr, tout ceci se fera sans endormissement préalable. Les douleurs sont plus violentes et sa cruauté est bien plus sadique que celle des autres...

Ils déglutissent.

-En revanche, ce qui est avantageux, c'est qu'elle nous nourrit matin et soir. Et elle nous soigne si on tombe malade hors expériences.

-Pourquoi l'appeler Princesse ?

-C'est une vieille habitude que j'ai à l'appeler ainsi.

-Dite... Quel est votre nom ? Enfin, si vous en avez un...

Demande timidement l'un des garçons.

-La seule chose que je ne dois pas donner sans son autorisation. Mon identité...

Il regarde l'enfant qui dort.

-Quand elle dort c'est un ange mais il ne faut pas croire son visage angélique car c'est une véritable démon. Beaucoup de cobayes ont trouvé la mort au palais.

-La petite qui dort paisiblement peut tuer sans sourciller.

-Oui. Un peu comme celui qui vous a fait miroiter beaucoup de choses et qu'au final vous a rejeté et laissé entre les mains des scientifiques magiques.

Après un long sommeil, la petite se réveille.

-Nous sommes bientôt arrivés Princesse.

-Cool.

La calèche finit par s'arrêter et ils descendent tous. Le vent glacial rappelle aux cobayes qu'ils ne sont plus rien. Ils suivent en silence celle qui sera désormais leur bourreau. Ils entrent dans le palais.

-Princesse ?

-Oui ?

-Qu'allez-vous faire d'eux ?

-Je ne sais pas pour le moment.

Elle regarde les mangemorts. La petite s'approche de Rabastan, elle tire sur la corde pour le faire tomber. Il perd l'équilibre mais se laisse faire, elle se met assise sur lui et le sorcier est apeuré.

-Tes yeux sont rouges. Comment c'est possible ?

-C'est le résultat d'une expérience... maîtresse...

Dit-il en baissant les yeux et sa voix tremble de peur.

-Le scientifique voulait sûrement voir si on pouvait changer la couleur des yeux, princesse.

Rabastan sent son cœur battre la chamade.

-Quel est ton nom ?

-Rabastan Lestrange... Maîtresse...

-Réponds moi honnêtement. Ça te brûle et ça te fait mal le produit injecté ?

-Je...

-Allez, dis moi la vérité.

-Oui... Mais j'ai l'habitude maintenant...

-Laisse-moi te soigner. Cela ne prendra qu'une petite minute.

La petite pose sa main sur le front et lance le sort. Rabastan hurle de douleur. A la fin, la couleur naturelle de ses yeux revient et de plus le mal s'en est allé.

-Et voilà.

Le captif se lève une fois que la petite le libère.

-Merci maîtresse...

Murmure - t - il.

-Debout.

Il se lève rapidement sans discuter.

-Bon. Je crois que je vais m'amuser avec vous.

-Vous comptez les utiliser jusqu'à la mort ?

-Peut-être de toute façon, ils ne servent pas à grand-chose pour la communauté sorcière. Et puis même si l'Ordre gagne, ils seront à Azkaban. Alors au temps les faire trimer jusqu'à ce que mort s'en suive.

Regulus regarde les mangemorts qui se murent dans le silence mais il sait qu'ils ne vont pas survivre longtemps. Il s'approche de sa princesse et lui prend la main.

-Je vous demande de réfléchir encore un peu. Princesse, je sais qu'ils ne sont rien à vos yeux, mais je vous le demande, non je vous supplie, révisez votre jugement... Vous l'avez bien fait avec moi...

Elle regarde Regulus qui est déterminé.

-Dis moi ce qu'ils ont de si extraordinaire, pour que tu risques de te faire punir ?

-Je connais leur connaissance en magie noire... Et je sais qu'ils sont tous d'excellents combattants. Ils pourront vous servir autrement...

Elle plonge son regard dans ses yeux, ce qui lui permet de voir le tout.

-Princesse.

Une jeune femme apparaît en cape noire. Les captifs s'inclinent par peur de recevoir des coups de la princesse. Cette dernière la regarde et reconnaît l'insigne qu'elle porte sur elle. Elle tire une tête surprise.

-Princesse, c'est qui ?

-Camille Carrow, elle est française et de sang pur. Sorcière au service de ma mère. Pourquoi tu es ici ?

-Veuillez me pardonner de cette intrusion mais votre mère va venir vous voir pour le dîner.

-Pour le dîner ? Elle veut donc me parler.

-Oui, apparemment c'est une urgence. Mais je ne sais pas quoi.

-Très bien, je vais donc demander à ce qu'on prépare le tout pour son arrivée.

-Princesse. Vous comptez faire quoi de ces captifs ?

-Toi aussi tu veux les sauver ?

-Non, je veux juste savoir si vous comptez les faire trimer au travaux forcés ou aux expériences. Après tout, c'est vous qui décidez.

La princesse soupire. Camille disparaît par la suite et la princesse regarde les captifs.

-Regulus. Enferme les insectes dans l'inferia, je veux parler avec celle-là.

Regulus se plie aux ordres de sa princesse, il sait que quand elle veut parler à une captive c'est jamais bon signe pour la captive. De son côté, la princesse met à terre Bellatrix Lestrange. Cette Mangemort qui autrefois causait la terreur chez ses ennemis, c'est maintenant à elle d'avoir peur, d'être terrorisée. La princesse la tient entre ses mains.

-Qu'est-ce que ça fait d'être à la place de tes victimes. Bellatrix Black ?

L'ancienne mangemort comprend rapidement ce que toutes ses victimes nées moldues avaient ressenties quand elle les torturait avant de les tuer.

-Je veux voir cette expression sur ton visage. Celle que tu as infligée à mes amis avant de les tuer.

La princesse torture de toutes les façons les plus horribles qui soit celle qui a tué ses amis les plus proches. Les cris de hurlements résonnent et Bellatrix se tord dans tous les sens ce qui fait rire la princesse. Bellatrix pleure de douleur et ne cesse de supplier la princesse d'arrêter mais en vain.

-Combien de fois les moldus, les nés moldus et les membres de l'ordre t'ont supplié à leur tour et que tu as continué de les torturer et de jouer avec eux ? Et maintenant que tu subis la torture que tu faisais subir, tu me supplies à ton tour d'arrêter et de t'épargner ? Pitoyable créature. Tu as levé ta baguette contre tes semblables pourquoi ? Pour une histoire de pureté de sang.

-Pitié...

Bellatrix revoit le visage de ses victimes et entend leurs cris avec ses éclats de rire en voyant ses victimes souffrir.

-Je n'ai pas de pitié pour un être aussi infâme que toi. Tu n'es qu'une vermine.

Les pleures de Bellatrix devant un être qui est plus puissant qu'elle d'une cruauté sans fin. Une voix interrompt cette séance de torture.

-Princesse.

-Gellert.

La princesse donne un coup dans le ventre de la sorcière. Du côté de Regulus, l'inquiétude monte d'un grand.

-Bellatrix...

Regulus regarde par la fenêtre et prend un livre.

-Regulus, tu n'interviens pas ?

-Intervenir quand elle est dans cet état de colère est inutile. Voir même dangereux.

-Elle va la tuer...

-Possible oui.

-C'est ta cousine !

-Rodolphus, c'est ma cousine oui, je l'aime de tout mon cœur mais il y a une chose qui m'empêche d'intervenir.

-Et c'est quoi ?

-Une puce magique qu'elle m'a greffée de force. Et de ce collier magique qui m'empêche toute rébellion contre elle au risque des souffrances et une mort.

-Mais...

-Si elle décide de vous faire à votre tour ses pantins, elle vous greffera à votre tour cette puce magique. Et ce collier qui est à vie. La seule chose que je puisse faire c'est de prier pour qu'elle ne la tue pas...

Les captifs s'assoient de désespoir. Rabastan comprend rapidement l'enfer qu'il l'attend. Son frère la prend dans ses bras.

-Ne t'en fais pas, je serai là pour te protéger.

Rabastan est perdu dans cet enfer.

-Comment on a pu en arriver là..

-J'ai un début de réponse mais la vérité est souvent dure à entendre.

Ils regardent Regulus.

-Je suis condamné tout comme vous pour les actes commis envers les sorciers et les moldus.

-Le Seigneur des Ténèbres...

-Ne compte pas sur lui pour venir. Il ne viendra jamais.

-Pourquoi ?

-Parce que désormais pour lui, nous sommes plus rien... Il ne lèvera pas le petit doigt pour nous. Il a bien trop peur de la princesse pour cela. Tout comme le pays magique d'Angleterre.

-Alors on est livré à nous-même.

Une personne ouvre la porte de la chambre. Les réflexes reprennent le dessus. Ils se tiennent droit en baissant la tête.

-Morfin ?

-La princesse t'envoie en mission de reconnaissance.

Il ferme le livre et le pose sur la table.

-Quel est l'objectif ?

-Observer les membres de l'Ordre du Phénix et surtout, savoir où cette guerre en est. Tu sais que la princesse risque d'intervenir si ça prend encore du temps.

-Je sais, la princesse est impatiente de savoir quel mage obtiendra la gemme magique.

-Oui. Encore une idée dangereuse.

-Je plains le mage vainqueur.

-Bon, je vais me préparer et garde un oeil sur eux... La princesse t'en voudrais si tu les laisses filer.

-Ne t'en fais pas...

-Tu as conscience que si tu échoues, tu seras envoyé à A2 dans la section des expériences spéciales.

Regulus s'en va.

-Bien, faisons les présentations. Je suis Morfin Gaunt, oncle maternel de Tom.

Chacun se présente.

-Bien. Vous pouvez vous relâcher. Tant que la princesse n'est pas là, on peut se relâcher. Mais ne vous méprenez pas, elle a toujours un œil sur ses marionnettes.

-De toute façon, on n'a pas envie de tenter quoi que ce soit...

-Il vaut mieux... Si vous ne voulez pas aller dans l'enfer de ses laboratoires.

Il regarde les chaînes et l'état de ces captifs.

-Ils ne vous ont pas fait de cadeau là-bas...

-Non... Les expériences étaient horribles à supporter et les effets secondaires aussi...

-Vous vous êtes résignés à vous défendre contre ça, à ce que je vois.

-Survivre, c'est tout ce qu'on veut...

Des bruits de pas résonnent dans le couloir.

-Là, c'est la princesse qui arrive.

En effet, la princesse arrive avec une Bellatrix toute amochée et blessée de partout. Elle a mal.

-Morfin.

-Oui ?

-Je te la confie. Fais pas de bêtises. Et fait en sorte qu'ils soient tous présentables devant ma mère.

-Votre mère vient au palais ?

-Oui, ce soir pour le dîner. Alors fait que ces vermines soient présentables.

Elle regarde Bellatrix.

-Et d'ailleurs, tu peux la soigner si tu veux.

-Dois-je leur enlever les chaînes ?

-Tu veux que ma mère te tranche la gorge ?

-Heu non pas vraiment...

-Bien tu as donc ta réponse.

Elle s'en va et Morfin regarde Bellatrix.

-Elle ne t'a pas loupé.

Elle a perdu toute dignité, Morfin sourit.

-Ne bouge pas.

Le sorcier soigne les blessures de la sorcière. Elle regarde celui qui l'a soigné.

-Et voilà. Repose toi un peu.

-Merci...

-Bella...

Rodolphus la regarde inquiet. Il se dirige vers elle et la prend dans ses bras. Cela surprend tout le monde sauf Morfin.

-Rodolphus...

Morfin se lève.

-Quelle belle preuve d'amour...

Bellatrix regarde Morfin.

-Rodolphus t'aime de tout son cœur avec la même intensité qu'il a pour son frère. Alors que tu n'as jamais eu de sentiments pour lui. Tu es bien cruelle envers ceux qui tiennent à toi.

-Où tu veux en venir ?

-Mon neveu ne t'aime pas Bellatrix. Et jamais il ne t'aimera. Il est narcissique et égocentrique. Il ne pense qu'à lui et se moque bien de ce que les autres pensent. A ce que tu penses. La princesse te torture et continuera à le faire. Jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite ou que tu sois totalement brisée.

-Tu n'as pas coeur...

-Peut-être mais si j'en avais réellement aucun, je ne l'aurai pas soigné. La princesse ne m'a pas donné l'ordre de le faire.

Bellatrix soupire.

-Je vous laisse un instant, ne profitez pas pour filer.

-Rodolphus.

-Oui ?

-Pourquoi tu es toujours gentil avec moi alors que je t'en ai fait voir de toutes les couleurs ?

-Parce que je t'aime Bellatrix. Même si c'est difficile pour moi de l'admettre mais Lily m'a confronté à ce sentiment que j'ai pour toi.

-Lily... Elle...

Durant la journée, les captifs restent cloîtrés dans la chambre, Morfin les rend présentables pour la mère de leur maîtresse. Ils se laissent faire, chacun repense à leur vie d'avant et ce qu'ils ont fait. Barty repense à ce qu'il a dit à son père et les sept se sentent abandonnés de tous.

Ils sont présentés à la mère qui les scrute.

-S'ils ont les chaînes, c'est que tu n'as pas encore choisi leur utilité.

-Mère, vous êtes toujours observatrice.

-Il te faudra choisir leur utilité. La fille pourrait très bien te servir d'esclave à martyriser.

-Si vous me proposez cela, c'est que vous avez peur que je fasse quelque chose qui pourrait mal tourner ?

-Je te connaîs ma fille. Les cobayes de A2 ne te suffiront pas et tu iras par toi même chercher d'autres prisonniers ailleurs. En temps normal, tu élimines les filles dès leur arrivée au palais. Tu as un faible pour celle-là ?

La petite prend un verre de jus d'orange.

-Cette vermine a tué mes amis et aussi mes sujets d'expériences en liberté contrôlé. Alors j'ai juste envie de me venger et de la faire souffrir et de l'humilier comme elle a fait avec l'un de mes sujets d'expérience.

-Tes frères ont raison.

Elle regarde sa mère.

-A quel propos ?

-Tu n'as donc aucun sentiment ni de cœur.

-Mère, notre famille gère les sciences magiques occultes. Nous fournissons au monde magique les potions les plus avancées. Les produits finis et sans risque aux sorciers et sorcières du monde entier. Et pour ce faire, nous utilisons des cobayes en toute égalité dans tous les régimes politiques. Vous êtes aussi à la tête des recherches des maladies magiques et par conséquent, vous n'avez aucun sentiment pour les cobayes de vos expériences.

-Tu veux diriger A2 ?

Elle regarde sa mère.

-Hors de question !

-Je croyais que c'était ton ambition. Tuer tes frères pour diriger A2.

-Absolument pas. Mon palais me suffit.

Bellatrix écoute la conversation en étant effrayée.

-Camille m'a dit que tu l'avais battu jusqu'au sang.

-Elle m'a interrompu, je dois donc remettre ceci après le dîner.

Le visage de la victime se fige dans la peur.

-Tu es vraiment effrayante quand quelqu'un touche à tes sujets d'expérience sans ton consentement. D'un côté, tu es utile à la science, tu as découvert énormément de secret lié à la magie et son utilisation mais dans un autre, personne ne peut lire en toi et ne sait ce que tu penses réellement. Tu montres ton amusement aux yeux du monde, à ceux qui t'entourent au plus prêt tu montres ta froideur, ta cruauté et ton manque de coeur... De tout ceci est né pour ton entourage des sentiments différents à ton égard. Pour tes cobayes, tu inspires la peur, la crainte et une cruauté sans nom. Pour les citoyens c'est de l'admiration, pour nous, ta famille on est mitigé. On ne sait pas si un jour tu ne comptes pas mener bataille contre la communauté magique et imposer ton règne...

La petite se met à rire.

-Ce n'est pas drôle.

-Désolée. Mais pourquoi je me casserai la tête à prendre le pouvoir alors que tu sais très bien que ceci ne m'intéresse pas.

-Tu es une personne de génie et imprévisible...

-Mère, jamais je ferai cela.

-Et pourquoi ?

-Parce que cela m'amuse de voir ce pays partir en fumée par ses propres citoyens. Les autres nations ont pu se relever et faire en sorte de ne plus avoir de conflits, alors qu'une nation comme la nôtre n'y arrive pas.

La mère regarde sa fille.

-Tu as prévu une victoire de lumière.

-Je ne peux pas prédire ce genre de chose. Je laisse la nature décider. Mais quoi qu'il adviendra, mes cobayes envoyés dans le conflit reviendront au palais.

-Machiavalique.

Le dîner continue et les échanges glacent le sang des nouveaux captifs.

-Et père il est toujours occupé ?

-Oui, il est occupé à gérer l'administration de tout A2.

A la fin du repas, la mère rentre avec Camille. La petite sourit.

-Et si je pimentais un peu la partie d'échec.

-Princesse.

-Morfin ?

-Des nouvelles de Regulus.

-Je t'écoute.

-Les forces de l'Ordre ne faiblissent pas et leur moral est à la hausse.

-Il a le chic pour remonter le moral à tout le monde ce petit insecte.

-Princesse, puis-je savoir qui seront les sujets pour l'expérience Eden ?

-Je vais voir.

-Bien.

-Eden n'est pas encore terminé ?

-Pas tout à fait, il faut que je règle certaines choses.

-Avez-vous trouvé le premier réceptacle ?

-J'hésite encore. Sur ce, je te laisse voguer à tes occupations.

-Merci.

Elle regarde Bellatrix et lui lance un couteau sur l'épaule gauche.

-Maîtresse...

Par magie, elle fait bouger le coteau dans la plaie, elle gémit de douleur. Morfin se tait.

-Morfin, conduit les garçons dans la chambre de tout à l'heure.

-De suite.

Ils le suivent se taisant et une fois dans cette chambre qui ressemble à une cellule, Morfin s'en va en fermant la porte qui se verrouille automatiquement. Bellatrix est encore torturée mais cette fois-ci, ses yeux implorent qu'on l'aide, elle appelle le nom de celui qu'elle aime : Rodolphus, avant de s'évanouir de douleur. La princesse l'emmène dans une chambre.

Dans le couloir pour aller dans sa chambre, elle croise Morfin.

-Que veux-tu à cette heure-ci ?

-Lui faire admettre par la violence que son coeur aime Rodolphus Lestrange, n'est-ce pas extrême ?

-Je n'ai pas besoin de ton avis au sujet des traitements de mes sujets d'expérience ni de mes esclaves.

-Cela reste quand même une sorcière de sang pur...

-Comptes-tu me contrarier Morfin ?

Soudain, un mal invisible prend Morfin et le fait tomber à genoux.

-Pitié... Pardonnez-moi...

-La prochaine fois c'est les coups de fouet. Compris ?

-Oui princesse...

-File te coucher maintenant avant que je ne décide de t'égorger sur place.

Il se retire, va dans sa chambre et avant dormir il se regarde le miroir de la salle de bain.

-Quel idiot que je suis... Pourquoi l'ai-je défier... ? Je suis son pantin, son esclave et ma place est à ses pieds, pourquoi je ne peux pas rester à ma place et obéir... Le choix je l'ai fait entre mourir et devenir son jouet...

Il finit par fermer les yeux et s'endormir. Du côté de la princesse, elle regarde la lune briller.

-Eden est bientôt en marche... Et je pourrai enfin dormir tranquille. Grand-mère, tes efforts ne seront pas vains.

Dit-elle avant de se coucher.

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