Chapitre 4 - ✔

[Lui].

Je suis au premier étage regardant un peu partout dans la salle essayant de la trouver, mais rien, je renifle l'air pour vérifier qu'elle est là, toujours rien, je commence à m'énerver, j'ai fait tout mon possible pour qu'elle soit là, les robes à la disposition pour ceux qui ne peuvent pas en avoir et costumes pour les hommes, j'ai fait un courrier disant que « TOUT » le monde doit être présent au bal.

Je regarde les gens rient, flirtent et dansent tous dans leurs plus beaux habits. Je croise le regard de mes parents qui sont contents de me voir frustré, ils ont compris qu'elle n'était pas encore là, il ne manque plus qu'elle parmi tous les invités. Comment je le sais, les gardes m'ont informé qu'il n'y avait que Téora Matthews d'absente sur la liste des invités.

La colère, la déception, la tristesse afflux dans mon corps, mon loup couine, il voulait l'avoir auprès de lui aujourd'hui, surtout l'avoir à ses côtés pour toujours, mais petit à petit les choses vont changer. Je regarde une nouvelle fois la porte d'entrée, mon cœur rate un battement quand je vois une magnifique femme entrer. Elle porte une robe rouge moulante qui lui arrive aux genoux, mettant en valeur ses formes généreuses, un petit tatouage d'oiseau est magnifiquement dessiné sur son pied gauche, ses cheveux sont attachés en une queue-de-cheval, son visage légèrement maquillé, son parfum m'ensorcèle même de là où je suis.

Elle regarde un peu partout dans la salle cherchant sûrement ses amies. Je décide de descendre sous les regards noirs de mes parents et des sourires accompagnés de clin d'œil de mes cadets. Ça me fait plaisir de les voir me soutenir.

Je la suis du regard, cherchant à voir les loups qui vont s'approcher d'elle. Suis-je malade de l'aime autant ?

Je ne sais pas comment l'approcher, drôle de situation alors que je suis connue pour être un play-boy et là je n'arrive même pas à l'approcher. Pendant une heure, je la suis du regard, tout se bouscule dans ma tête, pendant ce temps de non activités mes parents défilent devant moi avec plusieurs familles d'Alpha accompagné de leur fille, bien sûre que je n'y fais pas attention trop occupé à combattre mon loup pour ne pas me comporter sauvagement.

Quand je la vois sortir, je me décide enfin à aller la voir, maintenant qu'elle a fini ses études je ne la laisserais pas partir aussi facilement, elle a ancré son nom dans mon esprit, son odeur est la seule qui me rend dingue.

- Excuse-moi ! Dis-je en prenant sa main, un courant de bonheur parcourt mon échine et s'abat dans mon cœur.

- Oui, Monsieur le Prince. Dit-elle de manière détachée comme ennuyée Monsieur le Prince, j'ai l'impression que c'est une distance invisible qu'elle met en place.

Elle me regarde droit dans les yeux, cela me trouble énormément. C'est la première fois que je suis si près d'elle. La chaleur de sa louve m'enveloppe et m'apaise totalement.

- Une danse, s'il te plaît. Elle fronce les sourcils, puis un sourire certainement faux apparaît sur ses lèvres.

- On m'attend. Me dit-elle en partant le plus vite possible.

Quoi ? Qui ? Où ? Je ne reste pas au bal, je pars dans ma chambre, c'est pour elle que je suis allé à cette mascarade organisée par mes parents. Une fois allongé sur mon lit, je souffle d'agacement, il faut absolument que mon plan marche pour qu'elle soit près de moi.

Suis-je égoïste ? L'amour est un sentiment noble, c'est un merveilleux cadeau qui ouvre une porte qui mène au bonheur, on ne choisit pas la personne, on s'y attache et on ne peut plus vivre sans. Je suis peut-être fou, mais depuis que je l'ai vu, je ne peux pas m'imaginer de vivre sans elle. Le monde est tellement triste, depuis que mon père règne les loups-garous se comporte comme des animaux. A quoi bon avoir ce don, d'avoir un nouveau corps différent de notre loup, les capacités plus développer, la capacité d'aimer, de ressentir de nouvelles sensations, à quoi bon avoir tout ça si c'est pour se comporter pire qu'un loup sauvage « s'accoupler, s'accouple, s'accoupler » c'est la devise de mon père. Mais tout cela changera bientôt.

Je l'aime, elle m'obsède, je n'en dors presque plus. Je n'arrive pas à l'oublier, j'ai l'impression que même si on me donnait une fille somptueuse, elle serait banale à mes yeux. Les filles de riches ou d'Alphas, ne sont pas de taille faces aux sentiments que j'éprouve et aux émotions qu'elle me fait ressentir. Je sais plus quoi faire, ça tourne à l'obsession. Hier soir j'ai encore rêvé d'elle. Je ne veux rien d'autre dans ma vie si ce n'est être avec elle. J'ai l'impression que ma vie n'a plus aucune saveur, je ne vis pas, je me contente de survivre. Ils n'ont pas encore compris que ce n'était pas le caprice d'un jeune loup.

***

Je me réveille assez de bonne humeur, aujourd'hui c'est la remise des diplômes, je pourrais mettre mon plan en marche, je pars me doucher, il est dix heures du matin mais je n'arrive plus à dormir. Une fois dans la douche, je me prépare mentalement à cette après-midi, je totalement stressé. Je me mets à rire comme un gamin, elle me change totalement, à part ma sœur et mon frère avec qui je suis moi devant les gens je reste neutre, sauf elle j'ai envie de me laisser aller, d'être joyeux, d'être le meilleur pour elle. Une fois habillé d'un costume trois pièces gris, je pars dans mon bureau travailler un peu avant la remise des diplômes.

Quelques heures plus tard.

Je suis dans le grand gymnase de l'université, une salle vraiment magnifique, les couleurs dominantes sont le rouge et le noir, c'est principalement une salle de basket. La salle se remplit petit à petit, je la cherche du regard, contrôlant les battements de mon cœur, quelques filles me font des regards aguicheurs, je suis surpris de voir que même des garçons me font des sourires coquins. Je rigole, ils savaient que j'ai aucun problème avec cela, mais je suis pris enfin mon cœur.

Au loin, ma famille, surtout mes parents m'observent, je soupire en reprenant mon activité. Enfin. Elle est là, habillé d'un jean bordeaux, une chemise à rayure noir et blanche, elle est sublime les cheveux détachés.

La remise commence quelques temps après, le silence règne dans la salle, des jeunes sont confiant d'autres nerveux, elle, elle a l'air confiante, un sourire joyeux déformes mes lèvres. Une heure de leur et de cris de joie, la cent-troisième personnes appelées est Téora Matthews. Diplôme avec mention très bien, des applaudissements résonnent de partout, d'autres diplômes donnés, le moment que j'attends depuis des années arrive. La rencontre avec les professionnels.

A chaque fois qu'il y a une remise de diplôme partout dans le monde, des entreprises viennent à la recherche des bons candidats. Tout le monde regarde les stands qui sont installés dehors sauf elle, elle discute avec ses amies, je la suis du regard, observant tous ses faits et gestes sous l'œil colérique de mes parents, du sourire de mon frère et du clin d'œil de ma sœur. Décidé je pars vers elle.

- Bonjour Mademoiselle, vous partez déjà ?

- Bonjour votre altesse, oui je dois y aller. Elle reprend son chemin en s'inclinant légèrement.

- Et..., Je me racle la gorge, me reprends. Et les rencontres ?

- Ce n'est pas grave de toute manière je rentre. Me répond-t-elle en se changeant en louve sous mes yeux, je suis sans voix. Sa louve est sublime une magnifique louve noire avec des taches rouge sur ses pattes.

Elle part ! Non impossible. Je ne peux pas la laisser faire ça.

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