- Je ne veux pas que tu détruises ta famille pour rien, je connais la valeur de celle-ci et je laisserais personne détruire notre lien, Lui dit Téora en rentrant dans son bureau après avoir cogité longtemps toute seule dans le jardin

Le roi s'installe au mieux sur son siége posant le contrat d'un nouveau projet au royaume-uni. Mais son esprit se trouve ailleurs et absolument pas dans son travail.

Satané problème, Pensa celui-ci en regardant Téora s'installer devant lui

Ils se regardent droit dans les yeux cherchant à faire faiblir l'autre, la pression prit place dans la salle, les deux auras se percutent silencieusement. Pendant un instant, le regard de Téora s'évade sur les lèvres de son âme-sœur se mordant durement les siennes pour faire passer le frisson qui traverse son corps, un frisson à la fois douloureux et agréable. Serrant ses jambes pour reprendre ses esprits ce qui ne marche absolument pas quand Théodore mordille avec ses dents sa lèvre.

Foutu roi, Ce dit Téora en voyant le sourire de son âme sœur, elle lève ses yeux au ciel regardant l'homme devant elle avec un regard qui se veut méchant

- La famille c'est ce qu'il y a de plus précieux au monde, si celle-ci te défend, te soutiens, te traite bien enfin t'aime ce n'est pas être une famille quand elle veut te voir souffrir j'aime ma famille mais ce que mes parents ont fait est impardonnable le lien de famille n'excuse pas tout et pour mon frère je comprends sa souffrance mais pas sa façon d'agir j'espère qu'il va nous revenir les idées claires. Personne ne brisera ce lien même pas toi, Lui dit clairement le roi le regard lourd

Ses yeux deviennent rouge quelques secondes le temps que Téora se perde dans ses prunelles envoûtantes.

- Une course dans la forêt ?

Un large sourire se dessine sur les lèvres du roi qui sentit son cœur battre par les efforts que son âme-sœur lui donne un peu plus chaque jour. Les petits conseils de sa sœur et ses amies qu'ils voient rarement l'aide à solidifier son lien.

- Attrape-moi.

En seulement quelques clignement d'œil, il se trouve dehors en sa forme naturelle un magnifique loup se trouve dans le jardin regardant la jeune femme qui se trouve toujours dans le bureau un sourire triomphant collé aux lèvres

- C'est de la triche, monsieur le roi

Un grognement répondit, le loup sortit sa langue mettant sa tête sur le coté gauche remuant sa queue. Téora se mit debout sur la fenêtre avant de se trouver en bas sous sa forme de louve. Ils se regardent mutuellement reniflant l'air.

Sans attendre, ils reprennent leur course vers la fontaine qui se trouve à cent cinquante mètres de leur position, se jetant rapidement un regard, ils ne lâchent rien trop compétitive pour perdre.

Ils arrivent en même temps près de la fontaine. Se jetant un regard entendu ils se transforment en leur forme humaine. Au tout début un sourire se transforme en fou rire quelques minutes plus tard ils se rapprochent les yeux brillent

- J'ai gagné, Dit triomphant Théodore en tapant du bout de son index le nez de Téora

Fronçant légèrement son nez, la jeune louve posa son doigt sur son torse - Faux, on est arrivé en même temps

Le doigt toujours posé sur son torse elle sentit celui-ci se soulève dû à son petit ricanement

- Le gagnant ne devait pas avoir un bisou du perdant ? Lui demanda le plus sérieusement possible le roi

Le pinçant fortement le torse, Téora s'approche de lui laissant seulement quelques centimètres entre eux.

- Je ne crois pas non, mais

Laissant sa phrase sans la terminer elle s'approche de l'oreille de Théodore pour lui murmurer quelques mots

- Embrasse moi

Figé Théodore entend son cœur battre dans ses oreilles, les mains tremblant d'envie ils les posa sur ses joues les gonflant ce qui décrocha un sourire à Téora qui se trouve dans le même état que l'homme devant elle. Ses mêmes lèvres qu'elle fixait il y a un moment sont si près d'elle en même temps si loin que la situation devenait ridicule on dirait deux adolescents.

- Avec plaisir

Un baiser

Leurs lèvres se scellent dans un baiser langoureux, sans aucune trêve ils se dévoilent leurs pensées, leurs envies les plus secrètes. Ils n'avaient jamais vécu rien de plus doux que ce moment.

Enfin, il l'avait contre lui.