89 ~ Planes but no more Starbucks

        Luke et moi n’avons pas dormi si bien que je somnole lorsque nous prenons notre douche ensemble, l’obligeant à me maintenir pour ne pas que je tombe.

« - Qu’est-ce que ça va être avec les médicaments –Dis-je tout bas-

-Je t’interdis d’en prendre, tu n’es pas en état –Me dit-il d’une voix ferme-

-J’ai trop peur de l’avion –Je baille et pose ma tête contre son épaule humide-

-Tu seras avec Aurore cette fois-ci, ça ira mieux – Il joue avec mes cheveux et nous enroule dans un peignoir-

-Aurore qui entre-autre sera à deux doigts de la dépression après avoir quitté Calum.

-Ne pensez pas à ça.

-Facile à dire Luke –Dis-je en le serrant un peu plus fort contre moi-

-Tu m’enverras un message quand tu seras arrivée ?

-Oui –Je ferme les yeux- Tu auras intérêt à te mettre sur skype.

-On fera ça avec les gars. »

        Il m’embrasse et nous enfilons des affaires propres. Pendant qu’il part préparer le petit déjeuner je joins mes cheveux en une natte et m’observe dans le miroir. En un an ils ont beaucoup poussé et bien que j’ai utilisé les crèmes colorantes, mon bleu et mon vert sont un peu ternes. Quand je le rejoins en bas je suis surprise de voir Michael assis sur le canapé, il m’ouvre ses bras et je m’y blottis sans même prêter attention à ce que Luke pourrait dire.

« - Bonjour Peacock, tu as une petite mine.

-Pas dormi –Dis-je-

-Oh je vois –Il fait un clin d’oeil à Luke et je rougis- bon tu es prête ?

-Mh ma valise est bouclée –Dis-je tristement-

-On ne va pas tarder à y aller. »

 A ces mots je me tourne pour voir Luke qui mord violemment sa lèvre dans la cuisine. Je ne veux pas partir. Michael caresse doucement ma joue avant de venir murmurer avec tristesse.

« - Va lui dire au revoir… »

        Je me lève et mes jambes me guident d’elles-mêmes jusqu’à Luke. Ma tête bourdonne et je suis sur le point de m’effondrer lorsqu’il se tourne vers moi et me tire contre lui, venant me serrer comme jamais. Ses mains se glissent sur mes cotes qu’il agrippe fermement. Il me fait mal mais je dois lui faire mal aussi, à planter mes ongles dans ses omoplates. Je veux rester contre lui. Il enfoui sa tête dans mon cou, respirant fortement et je commence à trembler sous l’adrénaline.

« - On y va Peaock.. »

        Je sens mon cœur battre à tout rompre contre ma poitrine douloureuse et bientôt le manque de sommeil s’en est allé, laissant place à la panique. Je ne veux pas le perdre, je veux qu’il reste avec moi. J’ai autant besoin de lui qu’il n’a besoin de moi. Il m’a redonné confiance, il m’a montré que je pouvais donner de l’amour, que j’étais quelqu’un de bien. Je me suis redécouverte grâce à lui. Michael s’approche de moi et je me presse un peu plus contre le blond levant ma tête au même moment où ce dernier se penche pour m’embrasser avec une sorte d’acharnement. Je veux garder le goût de ses lèvres sur les miennes, cette sensation d’abandon et d’être déconnectée lorsqu’on s’embrasse. Nos langues s’entrechoquent et je pousse un petit cri lorsque Michael me fait doucement reculer. Je m’agrippe au t-shirt de Luke, le tirant avec moi avant de me jeter à nouveau sur lui.

« - Luke ne me lâche pas –Dis-je d’une voix hystérique-

-Je suis désolé Alouette…Je t’aime, ne l’oublie jamais »

        Il prononce cette dernière phrase dans un français maladroit qui me fait me mordre ma lèvre, mais je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il m’embrasse tendrement avant de me faire lâcher son tshirt et de me laisser dans les bras de Michael qui me maintient fermement contre lui. Je me débats mais rien n’y fait, Luke reste éloigné de moi, se tenant au plan de travail et évitant mon regard alors que je commence à crier ma détresse. Je veux que Michael me lâche. Je sais que je suis puérile, j’ai mon avenir qui se joue dans quelques jours et sur l’instant je serais prête à tout faire foirer pour un garçon. Pour mon ennemi.

Mais je l’aime.

        Alors que Michael m’entraine avec lui, je regarde avec impuissance la piteuse vision de mon petit ami qui s’éloigne de moi. Je regrette d’être tombée amoureuse en voyant le prix que j’ai à payer aujourd’hui. Un dernier échange visuel, une vue d’ensemble de l’homme que j’aime, trônant seul au milieu de son grand salon vide, un dernier je t’aime soufflé du bout des lèvres et Michael ferme la porte d’entrée.

Coupant pour de bon ma relation avec Luke Hemmings.

*

« - Alouette je ne pouvais pas te laisser rester ici –Me dit Michael dans le bus alors que je me suis mise en boule contre la vitre, dos à lui- Je sais que ça fait mal, mais tu n’as pas le choix –Il glisse sa main sur mon épaule et je me contracte, l’obligeant à retirer sa main- pardonne-moi s’il-te-plait, c’est pour toi que j’ai fait ça, ne me le reproche pas… »

        Mais je ne réponds pas, je ne l’écoute même pas à vrai dire, car si mon corps est dans ce bus, mon esprit est ailleurs, il est resté auprès de Luke. Je revois encore clairement son visage détruit avant que la porte ne se referme entre nous. Finalement, lui qui voulait ne pas m’accompagner pour éviter une dernière vision douloureuse, il avait  eût tout faux. Je regarde l’anneau argenté autour de mon doigt et sens enfin les larmes monter, mais je suis bien trop fatiguée et nauséeuse pour pleurer totalement.

*

        L’attente à l’aéroport est insoutenable et je jalouse Aurore qui a la chance d’avoir Calum avec elle avant son départ. Non pas que je ne me contente pas de Michael et Ashton, mais moi aussi j’aurais voulu quitter Sydney avec pour dernier souvenir les bras de l’homme que j’aime.

« - Alors nous étions destinés à nous rencontrer les premiers et à nous quitter ensemble –Me dit Ashton dans un soupire- Je me souviens encore quand tu m’as refusé ton siège au Starbucks et aujourd’hui je donnerai cher pour que l’histoire recommence, mais en meilleure.

-Ashton tu vas la faire pleurer –Dit Michael en me prenant dans ses bras-

-Quoi, je ne dis que la vérité –Dit-il d’une voix tremblante et je vais dans ses bras lorsque je vois des larmes affluer aux coins de ses yeux, je ne veux pas voir Ashton pleurer- Je ne voulais pas te le dire mais tu vas horriblement me manquer –Dit-il en me serrant contre son corps musclé- Je te dois la vie et j’aurais aimé faire quelque chose pour toi en retour, j’aurais aimé faire changer Luke d’avis mais j’ai échoué. Pardonne-moi Alouette. »

        Je mords ma lèvre et embrasse sa joue humide de larmes. J’ai envie de pleurer mais rien ne vient, j’ai promis à Luke de ne pas verser de larmes, d’être forte et de ne me remémorer que les bons souvenirs. Mais c’est dur. L’appel pour notre avion résonne et Ashton me serre un peu plus fermement alors que je sens une autre pression autour de moi. Ce sont les trois autres qui se sont joint à nous pour une étreinte collective et je me sens d’autant plus mal qu’il manque l’élément principal, le chef de gang, mon ennemi, celui que j’aime.

« - Je te promets de venir pendant les vacances –Dit Michael d’une voix brisée- Tu me montreras ton livre ?

-Oui –Dis-je faiblement alors qu’Ashton me lâche à contrecœur- Les gars je voulais… Je voulais vous remercier pour cette année, vous m’avez ouvert les yeux et vous m’avez aidé à m’épanouir. Je n’oublierai jamais ce que vous avez fait pour et même contre moi. –Calum me prend dans ses bras pour la première fois et je lui rends son étreinte- Je vous souhaite à tous de réussir dans vos projets futurs… Embrassez Luke pour moi –Je regarde Michael qui semble sur le point de sortir une ânerie- non pas sur la bouche Michael. -Il rit avec tristesse-

- Rentrez-bien les filles –Nous disent-ils en cœur alors qu’une autre annonce résonne dans l’aéroport-

- On y va ? – Me dit Aurore les yeux gonflés de larmes après avoir donné un dernier baiser à Calum.

- Attends je.. –Je me tourne une dernière fois en direction de l’entrée de l’aéroport, priant pour voir surgir Luke et courir dans ses bras pour lui donner un dernier baiser, mais il ne vient pas, c'est fini- Oui… Allons-y. »

        Nous échangeons un dernier geste de la main avec les garçons et la dernière chose que je vois est Michael qui me fixe d’un air abattu, attendant que je me sois retournée pour qu’il se retourne à son tour. Ce mouvement de rotation, pourtant tout simple, est la chose la plus dure qu’il me semble n’avoir jamais faite et lorsque je tourne enfin le dos à mes amis, je sais que je tourne également le dos à une page de ma vie, à une partie de mon être qui restera ancrée ici à Sydney. Je tourne le dos à l’homme que j’aime et à l’avenir qui s’offrait à nous. Aurore prend ma main et nous marchons ensemble jusque dans l’appareil où se trouvent également Coline et Charlélie. Au moins je ne suis pas seule.

        Quand je m’assois à côté du hublot et qu’on nous prévient du décollage imminent de l’appareil, mon réflexe est de regarder à travers, espérant voir au loin une crinière rouge vif ou bien un bandana, ou encore même les cheveux blonds de Luke. Mais je ne vois que le sol qui commence à se rétrécir à mesure que l’avion prend de l’altitude. Cette fois-ci je ne peux retourner en arrière. Je rentre chez moi.

J’aurais dû prendre des médicaments.

*

        24 putains d’heures où je n’ai fait que penser aux garçons alors que Coline et Charlélie faisaient tout pour nous faire penser à autre chose Aurore et moi. Mais c’était impossible et je redoutais le moment où je me retrouverai toute seule chez moi, dans ma chambre que je n’avais pas revue depuis un an, sans compter les vacances de Noël. C’était comme si je me rendais en terre inconnue, je m’étais tellement habituée à Sydney.

        L’avion fait une courte escale à Paris où je suis obligée de me séparer de Coline et Aurore. C’est horrible de quitter ses amis, même si ils sont sur le même territoire que vous, la distance vous empêche d’être optimiste. Seul Charlélie reste avec moi et le retour sur Bordeaux se fait en silence. Je n’ai pas dormi de tout le trajet en avion, accumulé avec la nuit blanche d’avec Luke, j’ai l’impression d’être vide de toute émotion, d’ailleurs mon regard est éteint, je le sais car Charlélie n’ose pas me regarder directement dans les yeux. Je ne ressens rien hormis la peine et la douleur qui chaque minute me ronge un peu plus profondément.

« - On se verra de temps en temps ? –Me demande-t-il-

-Si tu veux –Dis-je d’une voix sans teint-

-Ce serait bête de ne pas en profiter, on est dans la même ville et je t’apprécie beaucoup.

-Moi aussi –Je m’en veux de ne pas développer mes phrases mais je n’ai plus la notion de parole, je suis dans mon mutisme, entre vie et mort latente-

-Allez courage Alouette, je t’ai connue plus forte que ça. »

        Oui en effet j’avais fait preuve de force et de courage toute l’année, mais là c’était différent et je préférais encore mille fois revenir en arrière et me disputer avec Luke que de me dire que je n’allais surement plus le revoir.

        L’avion atterrit et Charlélie m’attend pour descendre. Je ne sais pas quel jour on est ni quelle heure il est, je sais juste que je suis de nouveau dans ce pays qui est censé être le mien et que j’ai laissé derrière moi ce qui était devenu important à mes yeux. Je n’avais plus connu l’amour depuis des années et c’est lorsque je l’avais retrouvé qu’il s’était avéré impossible. Quelle ironie. Nous entrons dans le hall d’aéroport et comme il y a un an je cherche des yeux quelqu’un parmi la foule, mais au lieu de trouver Joshua avec mon nom d’inscrit sur une feuille, je me trouve face à mon père et mon petit frère, tous les deux souriant comme jamais. Je me sens honteuse de ne leur rendre qu’un faible sourire mais je n’ai plus la force de me cacher et de toute façon ils penseront sûrement que je suis fatiguée.

« -Voilà mon numéro Alouette, on garde contact ? –Me sourit Charlélie avec espoir-

-Oui, c’est promis. Merci d’avoir été là pour moi cette année –Dis-je tout bas pour ne pas que mon père m’entendre-

-C’est normal voyons. Allez, rentre bien et je veux te voir sourire, n’oublie-pas que tu seras sûrement éditée, ce n’est pas rien. »

        Si seulement je pouvais voir les choses comme lui. Nous échangeons une dernière étreinte et je ne peux m’empêcher de penser à Michael, puis Ashton et Calum. Et mes yeux me piquent lorsque je repense à Luke. Il est loin maintenant, hors de ma portée mais bien présent dans ma tête. Mon père me prend ma valise et je reste silencieuse jusqu’à ce que mon frère ne remarque mon poignet.

« - Oh il est joli ton bracelet ! Et tu as même une bague ! –J’hoche la tête- Tu as fais des folies là-bas ou quoi ?

-Non c’est un cadeau.

-De qui ? – Me dit-il avec un regard en coin-

-De quelqu’un que tu ne connaitras peut-être jamais. »

*

        Alors c’était ça ma chambre ? En un an je l’avais presque oubliée. Je dépose ma valise et fais glisser mes doigts sur les murs froids. Cette pièce est restée sans vie pendant un an et même maintenant que je suis là j’ai l’impression qu’elle reste éteinte et froide. Je ferme la porte après avoir prétendu vouloir me reposer et me laisse tomber sur le lit. Il n’y a aucun bruit, seule ma respiration est audible et bientôt je perçois même mes acouphènes, comme lorsque je m’étais a demie noyée dans la pisicine de Luke.

Luke.

        Je sers les poings sur ma couverture glacée et finalement je sens une boule dans ma gorge qui me brûle et grandit au fur et à mesure que j’essaie de la contenir. Mais je n’ai plus la force et sans plus chercher à me contrôler, je laisse mon corps s’exprimer et éclate en sanglot.

Je suis pitoyable, mais j’ai le cœur brisé. Il n'y a rien à ajouter.

*

 « - Alors Alouette, tu es prête à passer ton entretien ? –Me dit la directrice en m’accueillant dans les locaux que je ne regarde même pas pour m’éviter les souvenirs douloureux- Oh tu as une mine affreuse ma pauvre chérie. Tu as mangé ces derniers temps ? 

-Dans quelle salle dois-je me rendre ? –Dis-je d’une voix sans émotion-

-La 203 , je vais t’accompagner.

-Je vais y aller seule, merci. »

        Elle n’insiste pas et je longe les couloirs sans réelle détermination. Je veux être seule. Dans mon sac j’ai apporté les esquisses de mon livre et je suis prête à défendre mon projet seule. Cette histoire c’est moi qui l’ai tracée, elle provient de moi, de mon intérieur. C’est avec mes mots que je veux la définir, avec mon ressenti, sur chaque personnage.

        Devant la 203 se tient un homme entre deux âges qui me sourit chaleureusement. Bien que depuis mon retour le verbe sourire ne faisait plus parti de mon langage, je m’oblige à esquisser un sourire poli avant de prendre place dans la salle où je commence à exposer mes nombreuses planches, essayant de parler posément.

« - Ces kangourous que vous avez dessiné, est-ce que ce sont de vrais individus ?

- Oui, mais je leur ai apporté quelques modifications.

- J’aime beaucoup celui aux cheveux verts, il a un visage communicatif, a-t-il un nom ?

Mikey –Dis-je en me maintenant droite- Vous avez les noms sous chacun d’eux, avec leurs traits de caractère propre.

- Je vois qu’il y a un personnage qui n’a pas de trait de caractère –Dit-il en pointant le Kangourou à la tignasse blonde- Lukey c’est ça ?

- C’est un personnage très compliqué, il me faut du temps avant de pouvoir bien le cerner –Dis-je avec une once de tristesse dans la voix-

- Je vois, je vois –Il examine toutes les planches- votre histoire tient la route, ça pourrait faire un bon livre pour enfants, les personnages sont attachants à première vue et le fait qu’ils aient chacun une attitude qui leur est propre est important. Il y a quelques erreurs bien entendu mais heureusement, vous êtes encore à un stage d'apprentissage.

- Oui. C’est gentil, merci.

- Je vais m’entretenir avec la directrice et je vous contacterai dans la semaine. –Nous échangeons une poigne de main- En tout cas je remarque que votre année à l’étranger aura porté ses fruits.

- Oui, je me suis inspirée de ce voyage pour écrire cette histoire.

- D’ailleurs, a-t-elle un nom ?

- Oui, A Year with Kangarooes.

- C’est un titre intéressant, à voir quand on le passera en français bien évidemment, mais je vous félicite, votre projet est cohérent de A à Z.

- Merci monsieur. »

        Nous échangeons un dernier sourire et il part s’enfermer dans le bureau de la directrice, me laissant seule au milieu du couloir désert. Cette histoire, c’est mon histoire, c’est mon année à l’étranger, avec mes amis kangourous.

*

« - Ton projet sera édité ! –Me dit la directrice avec une grande émotion dans la voix- Félicitations ! »

        Je la laisse m’étreindre, sous le choc et le soir, lorsque je rentre chez moi, nous fêtons dignement ma réussite. Je suis heureuse, mais je le serais encore plus si il était à mes côtés, si il me félicitait et m’embrassait comme avant. Je sens le fantôme de ses lèvres frôler les miennes et une larme perle le long de ma joue, que je prétends être dûe à l’émotion de la journée. Qu’est-ce que j’aimerais m’en persuader moi aussi.

A : Apple-Michael, Ashbruti, Calum et Aurore :

Mon livre sera édité, je vous enverrai les planches avec vos personnages comme promis. Merci pour tout, merci d’avoir été ma source d’inspiration. Peacock.

A : Enemy Nr1 :

Mon livre va être édité, j’espère que tu es fier de moi. Je t’aime, espèce de kangourou foireux.

        Je sais que je paye plus cher en envoyant à l’étranger, mais je ne pouvais pas ne pas les prévenir. Alors que je retourne avec mon père et mon frère mon téléphone vibre et je ne peux m’empêcher de regarder.

De : Enemy Nr1

Je suis on ne peut plus fier de toi, je n’ai jamais douté de ton boulot et je suis heureux qu’il ait été enfin reconnu. Je te souhaite de réussir mon amour de Paon. Je t’aime.

        Encore une fois les larmes prennent le dessus et pour la première fois depuis longtemps je me réfugie dans les bras de mon père. Normalement c’est à la mère d’être là pour sa fille, de la soutenir et de la rassurer, mais c’est dans mon père qu’aujourd’hui je trouve le réconfort qu’il me faut, comme c’était dans Luke que j’avais trouvé la force de m’affirmer et de m’épanouir en tant que femme.

Vraiment j’avais bien changé en un an.

~ Bonsoir :')

DEMAIN L'EPILOGUE... Je vais chialer ma mère adieu xD

Je suis assez émue et j'espère que vous avez aimé ce dernier vrai chapitre :) Je prévois de nouveaux rebondissements dans l'épilogue et j'espère qu'il sera à la hauteur de l'histoire. 

Juste : MERCI A TOUS, comme les Kangourous ont inspiré Alouette, vous m'avez inspirée et motivée à poster pendant ces deux mois ! 

Je ne regrette pas d'avoir posté cette histoire, juste merci de l'avoir appréciée et même vécue avec moi !

JE VOUS AIME :')

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top