83 ~ The Kangaroo and the Peacock (Luke)

Je descends les marches de l’amphi sous les regards de mes camarades qui chuchotent entre eux. Ce n’est pas tous les jours que Luke Hemmings fait dans la dentelle. Mais je n’en peux plus de jouer ce rôle, jusque-là il m’avait sauvé mais aujourd’hui, il se retourne contre moi. Quand je sors de l’Université je tente d’appeler Michael mais celui-ci ne me répond pas, aucun des deux autres non plus.

 « Hemmings ! –Je me fige à l’entente de la voix de la métisse-

-Sashane je.. –Je n’ai pas le temps de finir que je me prends une gifle phénoménale, la deuxième en moins d’une heure-

- C’était quoi ton petit numéro dans l’amphi ? –Dit-elle les joues rouges de colère-

-Ecoute je vais être franc avec toi –Je me met à sa hauteur, si je veux vivre pleinement mes sentiments envers Alouette alors je dois être sincère avec Sashane- je suis amoureux d’Alouette.

- Ah ouais ? Et moi dans tout ça ? Je suis ta copine je te rappelle !

-Sashane ne me fais pas croire que tu as des sentiments pour moi, en dehors de ma queue et de ma réputation je ne compte pas pour toi.

- N’importe quoi –Dit-elle en entortillant nerveusement ses doigts contre son sac-

- J’ai passé du bon temps avec toi mais je…

- Tu t’es servi de moi Luke ? –Je grimace, pendant tout ce temps ça m’avait semblé ne pas être un problème de me servir d’elle mais y faire face maintenant est délicat- Dis-moi la vérité !

-Je voulais me rapprocher d’Alouette, oui –Dis-je peu fier-

- T’es vraiment rien de plus qu’un salopard !

- Arrête de faire comme si on était le meilleur couple au monde ! Nous ne sommes rien !

- Tu as joué avec mes sentiments, j’avais fini par t’aimer moi !

- Je n’avais pas cette impression.

- Va crever Luke, je te souhaite que Camden t’abandonne. Tu ne mérites que ça ! »

        Elle me colle une dernière gifle avant de s’en aller d’un pas énervé, tandis que je reste là, la joue intensément rougie. C’est vrai que j’avais agi comme le plus beau des salauds, mais j’aime Alouette et je n’ai jamais rien ressenti pour Sashane, jamais. Quelques instants plus tard j’ose enfin bouger et prends la direction des logements étudiants, la studio d’Alouette semble vide alors je me décide à l’attendre, m’asseyant sur les marches. Où est-elle en ce moment ? J’espère que les gars l’ont rattrapée. Je grogne et me maudis de ne pas les avoir suivis, peut-être qu’Alouette ne rentrera pas chez elle ce soir, peut-être ira-t-elle chez Michael car lui l’aura suivi et moi pas. Une larme coule le long de ma joue et s’écrase au sol, je regarde la trace minuscule laissée sur le gravier et mon esprit s’évade. J’aurais aimé lui dire ce je t’aime en face plutôt que de lui crier ça comme un fou. J’aurais aimé enrouler sa taille de mes bras et sceller nos lèvres encore une fois bien qu’elle m’aurait sûrement repoussé. En tout cas maintenant c’était fait, je lui avais dit la vérité, j’avais aussi mis les choses au clair avec Sashane, un poids s’était enlevé de mes épaules, mais le fait qu’elle parte m’oppresse plus que tout. J’aimerais être chez moi et pleurer en parlant à Melody, mais si je fais ça, je raterais peut-être ma chance de lui parler en face à face, alors je reste là à trembler sous la contenance de mes sanglots.

*

        Qu’a-t-elle ressenti quand je lui ai dit que je l’aimais ? A-t-elle était heureuse ou bien malheureuse ? Mes muscles se raidissent légèrement à mesure que la nuit tombe. Toujours aucun signe d’Alouette et je me demande si je ne vais pas dormir devant sa porte, elle sera bien obligée de revenir avant vendredi de toute façon. J’enfouis tristement ma tête dans mes bras, n’écoutant que ma respiration sacadée lorsqu’un bruit de pas me fait sursauter. Je redresse mon visage, le cœur battant, mais ce n’est qu’un garçon qui rejoint son studio un peu plus haut, me faisant soupirer de désespoir et remettre ma tête dans mes bras. Je commence à avoir froid et la seule chaleur qui me conviendrait est celle d’Alouette, sentir ses bras m’entourer, nicher ma tête dans son cou bouillant et parfumé. Je mords ma lèvre, tout ça n’arrivera plus jamais et à cette pensée il me semble que le froid me tiraille un peu plus. C’est bien fait pour moi.

        Je me contracte pour me réchauffer et cela me provoque une migraine en plus de mon mal être intérieur. Peut-être vais-je rentrer chez moi pour me prendre une couverture et revenir ici ce soir. Mais je m’arrête aussitôt de penser lorsque de nouveaux bruits de pas retentissent et cette fois-ci, il me semble qu’ils se rapprochent, me faisant redresser la tête instinctivement. Elle est là, figée devant moi, elle ne s’attendait pas à me voir. Comme elle refuse de bouger je me lance et fais le premier pas, m’approchant d’elle.

        Elle est si petite, si maigre à présent, ce petit oiseau. Je la surplombe de ma hauteur et avance doucement pour ne pas l’effrayer. Cependant elle a un léger mouvement de recul qui me serre le cœur… Mais je ne veux plus m’arrêter à ça, je n’ai que quelques jours devant moi et je ne veux plus les gaspiller inutilement. Alors qu’elle s’immobilise je glisse mes mains froides dans sa nuque, sa chaleur me parcourt et fait trembler tout mon corps, puis je cale doucement sa tête dans mes mains pour venir l’embrasser. Nos lèvres sont froides et rêches, mais bientôt nos larmes viennent humidifier le baiser. Ce qu’on doit avoir l’air pathétiques. Je finis par me retirer, déçu qu’elle se soit simplement laissé faire sans approfondir le baiser mais je me rassure en me disant qu’au moins elle ne m’avait pas repoussé. Puis le silence s’abat sur nous, seuls nos sanglots sont audibles et je remue dans ma tête tout ce que j’aimerais lui dire. La vérité. Mais je ne veux pas rompre le silence, je suis trop maladroit et j’ai peur qu’elle ne s’éloigne, alors je me tais et n’ose même plus la regarder tellement la voir pleurer, par ma faute, me fait mal au cœur.

        Soudain elle laisse tomber son sac au sol, me faisant redresser la tête avec surprise mais je n’y suis pas au bout lorsqu’elle tend ses mains vers mon visage et vient le tirer doucement vers elle pour emprisonner mes lèvres des siennes, non sans une once de fermeté. Je ferme mes yeux et ressent les battements de mon cœur qui s’exalte, cette fois-ci c’est elle qui m’a embrassé. Elle ne va pas me rejetter. Elle exerce plusieurs pressions saccadées sur mes lèvres, me faisant ouvrir les yeux et la regarder avec incompréhension. Pourquoi elle m’embrasse comme ça ?  On dirait qu’elle est énervée. Mais avant que j’ai pu lui demander, elle replonge ses lèvres sur les miennes et cesse d’hacher le baiser, m’encourageant à la serrer un peu plus contre moi. Ce contact m’a terriblement manqué, j’aspire délicatement sa lèvre inférieure et finalement je fais glisser ma langue avec timidité, mais elle ne se recule pas et je viens câliner sa langue de la mienne, les faisant se réconcilier à mesure que nos corps se pressent l’un contre l’autre. Je n’ai plus froid.

« - Je ne veux pas que tu partes –Dis-je en essayant de reprendre mon souffle-

-Je crois que c’est mieux ainsi Luke.

-Non ! –J’enfouis ma tête dans son cou et humecte son parfum, mordant ma lèvre pour ne pas pleurer plus que je ne pleure déjà- Ne me laisse pas… »

        Je ne suis rien sans elle, quand elle va repartir je vais redevenir Luke Hemmings, tout aura disparu comme au réveil après un beau rêve. Je ne veux pas qu’elle soit un simple épisode de ma vie, je crois qu’on peut devenir beaucoup plus qu’ennemis.

Je crois que je suis prêt à faire une partie de ma vie avec elle.

        Mais si elle part, alors tous mes espoirs seront vains et je n’aurais plus rien que des souvenirs cuisants. Je ne supporte plus de voir les gens que j’aime me glisser entre les doigts, comme si je ne pouvais pas les retenir. Je m’en veux d’être si faible, d’être humain.

« - Ce n’est pas de ma faute si tu es con !

- C’est toi qui me rends con Alouette ! »

        Je fais glisser doucement le bout de mon nez sur la peau douce de son cou avant de me redresser et de la dépasser à nouveau. Me laisserait-elle la porter pour qu’elle puisse être à ma hauteur ? Quoi que, j’aime me sentir plus grand, j’ai l’impression qu’il n’y a que moi qui puisse la protéger. Enfin, on ne protège pas quelqu’un en le faisant pleurer, je fais courir mes doigts sur son visage et effleure ses larmes. Je déteste la voir pleurer, je préfère son sourire, ça me motive et je préfère même encore la voir bouder ou me regarder d’un œil noir. Elle pose finalement sa tête sur mon épaule et je la serre encore un peu plus, comme si nos corps pouvaient fusionner.

« - Je te hais Luke.

- Moi aussi Alouette, moi aussi. »

*

        Lorsque je vois son studio vide je ne peux m’empêcher d’être pris de nausées. Ce studio est sans vie et une fois qu’elle sera partie il ne restera aucun souvenir ici qui rappellera sa présence, seule ma mémoire devra suffire. Je me sens mal et l’attend à l’extérieur. Un an ce n’est rien, certes, mais ça avait été suffisant pour que sa présence soit une routine de mon quotidien, mais voilà, je n’allais bientôt plus la voir tous les matins, ni tous les jours. Je ne la verrai plus.

Et je ne sais pas comment je vais faire pour me relever.

        Finalement je lui propose de venir passer la nuit à la maison, c’est comme chez elle là-bas et bien que Sashane y avait passé plus de temps qu’elle, c’était sa présence qui rendait mon environnement vivant. Nous grimpons à l’étage directement, car nous n’avons pas faim et que le salon semble bien trop grand pour nos deux corps collés l’un à l’autre. Je veux me retrouver dans un plus petit espace, qu’elle comblera de sa présence. Lorsque nous arrivons devant ma porte je m’arrête.

« - Je te dois des explications je crois.

- Et comment ! J’ai l’impression d’en apprendre un peu plus sur le vrai Luke Hemmings mais sans jamais l’entendre de ta propre bouche !

- Je n’aime pas parler de moi…

- Je m’en contre-fiche ! Tu es un abruti de première qui ne sait pas exprimer ses sentiments et je … -A mesure que sa voix se teinte d’hystérie je lève les yeux au ciel et presse nos lèvres ensemble pour la faire taire-

- Viens avec moi. »

        J’enlace nos mains. Cette fois-ci je me sens prêt. Si je me décide à la faire entrer dans ma vie alors je dois lui dire la vérité et cette vérité commence par qui je suis vraiment, autrement dit mon passé, ma sœur. J’ouvre la porte de la chambre de Melody et l’entraine avec moi. C’est différent de toutes les fois où j’y suis entré seul, la main d’Alouette me rassure et je n’ai pas l’impression d’affronter mes peurs en solitaire, je suis avec la femme que j’aime, celle sur qui je veux pouvoir compter. Je l’observe du coin de l’œil, son regard se pose sur chaque recoin de la pièce mais elle reste silencieuse, ce qui m’étonne d’elle.

« - J’ai le droit d’y entrer ? –Finit-elle par dire tout bas-

- Maintenant que tu sais tout et que je suis avec toi, oui.

- Sa chambre est très jolie »

        Je mords ma lèvre et balaye la pièce superficielle du regard. Oui elle est jolie, mais ce n’est qu’en surface, cette pièce est juste une torture pour moi, même si c’était à la base mon idée, aujourd’hui je subis cette pièce, j’y suis enchainé, elle me tire vers le fond mais je ne veux pas m’en détacher. J’ai l’impression que ma sœur reviendra un jour, même si c’est faux. Je veux me dire que je pourrais un jour m’excuser auprès d’elle, m’excuser d’avoir été aussi inconscient et d’avoir détruit sa vie. Je regarde Alouette, j’aimerais m’excuser auprès d’elle aussi, pour tout le mal que je lui ai fait, pour mes mensonges… Elle au moins elle est en vie et je ne dois pas laisser passer cette occasion de pouvoir m’excuser. Au moins comme ça je me sentirai un peu moins coupable.

« - Je n’aurais jamais dû la laisser partir –Je me remet à pleurer et elle embrasse mes larmes- et maintenant c’est toi qui pars. Je ne veux pas te laisser partir non plus, je ne veux pas me dire que je t’ai perdue, toi aussi, par ma faute.

- Rien n’est de ta faute ! – Elle mordille sa lèvre et me serre contre son corps frêle- Luke même si je reste je serai obligée de m’en aller, je ne suis pas d’ici, je ne suis qu’un épisode dans ta vie je.. »

        Mes sanglots explosent à l’entente de ces paroles. Non je refuse qu’elle ne soit qu’un épisode, je ne sais pas si elle a conscience du fait que je ne suis rien sans elle. ‘Je t’aime Alouette…’ Je me suis trop attaché à elle et maintenant il m’est impossible de revenir en arrière. J’avais pourtant essayé de m’éloigner et ça n’avait marché qu’un court instant, car je ne pouvais masquer mes vrais sentiments. Je suis dépendant d’elle. ‘Pourquoi n’ai-je pas le droit au bonheur ?’ Pourquoi faut-il que comme Megan, elle parte loin de moi  et m’oublie à jamais ?

        J’essuie d’un revers de manche mes larmes brulantes avant de sentir les mains d’Alouette tirer à nouveau sur mon visage pour lui permettre de m’embrasser. Je ferme mes yeux à ce contact. Melo est-ce que tu me vois ? Est-ce que tu ressens l’amour que j’ai pour elle ? Vas-tu enfin me libérer ?

        Je suis perdu dans mes réflexion et laisse échapper un petit gémissement de surprise lorsqu’Alouette fais descendre ses baisers dans mon cou, avant de le mordiller. Elle me fait des suçons et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement malgré les larmes. Je lui appartiens, pas comme un objet, mais comme une âme sœur. Si il y a bien une partie de mon corps qui ignore ma tristesse, c’est ma virilité, je la sens qui m’envoi des courants de chaleur dans tous le corps et bientôt j’attire Alouette hors de la chambre de ma sœur pour aller dans la mienne. J’ai envie d’elle, ce n’est pas forcement sexuel, non j’ai envie de me retrouver à nouveau lié à son corps. Je veux qu’on ne fasse qu’un car je l’aime.

        Nos corps s’étaient manqué, je suis comblé, loin de la superficialité de la peau de Sashane, celle d’Alouette m’électrise, chaque contact, qu’il soit physique ou visuel me prouve un peu plus à quel point je suis fou d’elle.

« - Est-ce que tu m’aimes Alouette ?

-Non.

-Pourquoi ?

-Parce que tu n’as pas encore été tout à fait sincère avec moi. »

        Je la reconnais bien là et souris avant de l’embrasser, sentant les éléphants prendre de nouveau d’assaut mon bas ventre à mesure que la délivrance approche. Puis rapidement nous fusionnons et je grogne de me sentir confiné dans ce fichu préservatif. Ok c’est une protection et je ne veux pas nous faire courir de riques, mais j’ai l’impression que ça m’empêche de ne faire qu’un avec elle. Finalement je me laisse tomber à bout de souffle à ses côtés et la regarde qui se remet de son orgasme. Elle est magnifique et je ne peux m’empêcher de rougir en la détaillant une fois encore. Mon oisillon, ma raison d'aller de l'avant.

« - Vraiment je ne veux pas que tu partes. –Dis-je alors que je sens l’euphorie s’évaporer lentement pour laisser place à la triste réalité-

- Si tu crois que le fait de rester te garantit des parties de jambes en l’air tous les soirs, tu peux toujours rêver Hemmings.

- Justement j’en rêve –Je ris doucement- Non vraiment ce sera tellement vide quand tu ne seras plus là…

- Promet moi de ne pas me dédier une chambre du souvenir comme avec Melody. J’aurai trop l’impression d’être décédée moi aussi.

- Mais que t’es conne Camden à dire des choses pareilles ! »

        Je grogne et lui met un coup d’oreiller qu’elle me renvoi en rigolant. J’aime entendre son rire, ça me met de meilleure humeur et bientôt je m’allonge sur elle pour l’embêter, sentant nos corps parcouru de chair de poule lorsqu’ils entrent en contact. Notre symbiose est merveilleuse et rien que pour ça je ne veux pas qu’elle me quitte, elle fait vivre mon corps, je ne suis plus un fantôme lorsque je suis contre elle. Finalement nous changeons nos places et elle se redresse, me surplombant de son corps nu que je détaille en souriant avant d’enrouler mes bras musclés autour de sa taille. Je veux la garder pour moi, quite a l'empêcher d'aller prendre son avion, au moins nous serions ensemble.

« - Bon je veux tout savoir Hemmings et ensuite peut-être qu’éventuellement je t’aimerais.

- Tu es vraiment cruelle.

- Juste retour des choses Lucas –Je boude et fini par lui tendre mes lèvres dans l’attente d’un baiser… Sauf qu’il n’arrive pas- Tu étais aussi gamin avec Sashane ?

- Non elle préférait le badboy.

- Mh ça ne m’étonne pas et toi tu préfères quoi ?

- Je préfère être naturel, comme avec toi. –Elle se met à rougir et je souris en coin- Bon tu te décides à m’embrasser ou je dois rester avec mes lèvres tendues encore longtemps ?

- Je trouve que tu es mignon comme ça, on dirait… Un abruti de pingouin ! »

        Je suis pris au dépourvu… D’où peut-elle bien sortir une idée pareille ? Je jette un regard en biais à ma peluche… Je ressemble à ça ?! Elle éclate de rire et embrasse mes lèvres ouvertes avant de se rallonger à mes côtés, laissant un vide froid sur mon corps.

« - Que veux-tu savoir ?

-Toute la vérité, même si ça doit prendre la nuit entière.

-Très bien. »

        Je me mets de côté, face à elle et entreprends de réfléchir par quoi commencer. Je pense qu’il est préférable de commencer par le début, qu’elle puisse comprendre l’avancée de mes sentiments terriblement complèxes. Elle va me trouver bizarre, moi aussi je me trouve bizarre et je pense que de revenir sur mes souvenirs m’aidera à mieux me comprendre moi-même. Je me sens rougir, elle va tout savoir de moi, de mon esprit nevrosé, mais au moins j’aurais finalement été sincère avec elle et avec moi.

Et c’est tout ce qui m’importe.

~ Bonsoir ;') (Attention NDA plutôt longue, merci si vous lisez le tout ^^')

Bon LA c'est le dernier POV x) C'était important que ce chapitre soit lui aussi raconté par Luke ;) J'espère que vous avez aimé ! A partir de demain ce sera le grand retour d'Alouette :)

Je tenais à vous remercier pour vos nombreux commentaires sur le chapitre 82, particulièrement @gwenapierre qui a évoqué la morale de mon histoire. Il y en a plusieurs en effet, je n'ai pas écrit cette histoire pour faire une histoire sur les 5SOS, déja rien que le fait qu'ils soient non connus montre que je voulais sortir de cet univers 'fangirling'. Je pense que de nos jours il est important de faire comprendre aux gens que nous sommes tous différents et voyons les choses à notre façon, certes nous ne sommes pas dans la tête des autres mais pour celà nous devons rester tolérants :) par exemple les points de vue de Luke qui sont totalement divergents de ceux d'Alouette, à première vue on ne pouvait que détester Luke, mais une fois dans sa tête on se dit 'merde, si j'avais sû qu'il souffrait autant, je l'aurais abordé autrement.' On se rend compte toujours trop tard de ce qui nous entoure justement parce que nous ne pouvons pas le vivre. Et je trouve ça important d'en parler autre que par la parole. La musique, les mots, tout ça a un impact et je suis contente si certaines l'ont ressenti :)

Bref je pense que je vais très bientôt annoncer la date de la soirée Twitter ;) cependant je réponds dors et déja à une question récurrente : Non il n'y aura malheureusement pas de Tome 2, tout simplement parce qu'en règle générale, une 'bonne histoire' suit un déroulement logique jusqu'à une fin logique aussi. Du coup, je ne pense pas que mon épilogue pourra donner suite à un nouveau livre, chacun d'entre-vous sera libre d'imaginer le futur d'Alouette, mais je ne pense pas avoir matière à continuer l'histoire, j'ai utilisé toutes mes cartouches ^^ (après peut-être que j'aurais une idée d'enfer et ferai un petit tome 2 mais je ne pense pas :/). Je ne veux pas que ça fasse 'Une suite histoire de faire une suite'... Mais je suis contente de voir que vous avez apprécié mon histoire autant que moi et que vous ne voulez pas en voir la fin (comme moi T-T).

Je pense que Merci est un mot trop faible, mais malheureusement je n'en vois pas d'autre :')

Vous êtes géniaux, merci de faire vivre cette histoire et de croire en ce que j'écris :)

Kactus.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top