79 ~ You complete me (Luke) ~ PG-13 /!\

« -Luke qu’est-ce que tu fais putain ? –Dit-elle en me repoussant me faisant lever les yeux au ciel-

- Je t’embrasse, t’es trop stupide pour comprendre ça ou quoi ?

- Arrête ne fais pas ça ! »

        Je ne veux plus qu’elle me repousse alors j’attrape ses mains et les positionne dans ma nuque avant de descendre mes baisers dans son cou. Il y fait chaud et elle sent bon, j’avais toujours désiré l’embrasser ici, comme Michael faisait de temps en temps. Ses frissons se font ressentir sur mes lèvres et je souris.

« - Hemmings stop maintenant ! –Elle hausse le son, cette idiote va réveiller Michael et on ne pourra pas passer la nuit ensemble-

-Tu vas réveiller tout le monde ! –Je fais glisser mon index sur ses lèvres, la faisant taire- J’aime quand tu m’obéis comme ça.

-Espèce de… -Elle mordille mon doigt et je sens que mon corps est parcouru d’une décharge de plaisir- Luke tu es bourré !

-Je n’ai bu que deux verres ! –Dis-je dans son cou avant d’aspirer sa peau-

- Arrête je t’en prie… -J’aime l’entendre couiner comme ça et je passe bientôt le bout de ma langue le long de sa gorge, y faisant des petits cercles humides-

- Et pourquoi je devrais arrêter ? –Dis-je en me redressant finalement agacé de l’entendre se plaindre-

- Parce que tu as Sashane et que l’on se déteste –A ce moment précis je regrette d’avoir utilisé la métisse pour rendre Camden jalouse- Et en règle général les ennemis ça se fait des coups bas plutôt que de s’embrasser. »

        Je lève les yeux au ciel et soupire. Qu’elle ne me dise pas qu’elle n’aime pas ce que je lui fais, aucune fille ne me résiste. Elle cherche à tâtons le verrou et je commence à m’énerver. Pourquoi elle refuse de continuer avec moi ? Pourquoi quand c’est Michael qui la chauffe elle dit oui et quand c’est moi elle me repousse comme si j’étais un monstre ? J’avais bien compris le petit jeu de mon meilleur ami tout à l’heure, ils se chauffaient pour me rendre jaloux et je l’étais. Car en ce moment Michael dort et c’est moi qui ai envie d’elle sauf qu’elle n’a pas envie de moi.

« - Attends Hemmings tu es jaloux ? »

        La façon dont elle prononce cette phrase me fait froncer les sourcils. Elle se moque, car jusque-là c’est moi qui la rendais jalouse et aujourd’hui c’était l’inverse. Oui je suis jaloux de Michael, oui quand je les vois tous les deux je m’imagine être à la place de mon meilleur ami. Je veux Alouette pour moi tout seul. Mais je suis bien trop fier pour lui avouer alors je prétends le contraire. Mauvaise idée ce n’est pas ça qui la fera céder. Elle se met à ricaner et je l’embrasse à pleine bouche pour la faire taire, y faisant directement pénétrer ma langue qui part à la rencontre de la sienne. Ce contact m’avait manqué et je sens qu’il en va de même pour elle car nous nous rapprochons enfin et elle se détend contre moi. Comme la dernière fois sur le banc, mon corps est fouetté par une vague de chaleur et cette fois-ci je déboutonne lentement ma chemise. Elle rompt le baiser et se recule.

« - Quoi encore ? –Dis-je en grognant-

- Je t’interdis de retirer ta chemise Hemmings !

- Ah oui ? –Je glousse et retire le dernier bouton avant de laisser glisser le vêtement au sol, frissonnant lorsque l’air frais s’échoue sur mon corps bouillonnant- Et bien vas-y remets la moi.

- Plutôt mourir ! –Je lève les yeux au ciel et prends doucement ses mains dans les miennes pour les déposer sur mon torse. A ma grande surprise elle ne les retire pas et je frisonne de savoir ses mains sur mon corps- Luke on ne devrait pas..

- On ne fait rien de mal Camden. Allez laisse-toi faire –Dis-je en nichant à nouveau ma tête dans son cou, venant suçoter sa peau pour ensuite la mordiller. Elle laisse enfin échapper un gémissement et je souris fièrement- Tu vois ça te plait.

- Je te déteste… »

        Je reprends ses mains dans les miennes pour les positionner dans mon cou puis d’elle-même elle entreprend de caresser mes épaules. J’aime la sentir qui me découvre, c’est si doux. Mais elle se remet bientôt à parler de Sashane et une fois de plus je me maudis d’avoir autant poussé la comédie avec cette dernière. J’ai envie de lui avouer que la métisse n’est rien pour moi, juste un moyen de rendre Alouette jalouse, de la pousser à m’aimer. Sauf que je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle s’est encore une fois retirée de moi.

« - Je t’ai déjà dit que je n’étais pas ton jouet et encore moins ta maitresse !

- Crois le ou non ce n’est pas comme ça que je voyais les choses. –Je soupire et m’écarte d’elle la boule au ventre tellement je suis déçu de son refus- C’est juste que je connais tout de toi, je sais comment tu réagis et je me lasse Tout ce que je veux c’est te découvrir différemment. Mais bon –Je dévérouille la porte et la pousse en dehors de ma chambre- J’avais oublié à quel point tu es coincée. Bonne nuit. »

        Et sur ces bonnes paroles je lui claque la porte à la figure. Qu’elle aille rejoindre son Michael. Je serre les poings, à cause de mes sentiments pour Alouette j’allais finir par détester mon meilleur ami d’avoir ce que je n’arrivais pas à avoir. Bon sang mais pourquoi suis-je tombé amoureux d’elle ?! Je m’assois sur le rebord du lit et me contient pour ne pas frapper mon matelas. Je ressens encore ses caresses sur mes épaules, ses mains sur mon torse, ses lèvres. J’ai tellement envie d’elle, je me prends même à espérer qu’elle revienne mais inutile de rêver, j’ai poussé trop loin la comédie avec Sashane et il fallait bien que ça me retombe dessus un jour. Je vais pour ranger ma chemise lorsque j’entends frapper à ma porte. Mon cœur fait un bond monumental. Elle revient ? Alors que la porte s’ouvre j’entends son souffle irrégulier innonder la pièce, elle marche à l’aveuglette dans ma chambre et je la sens non loin de moi. Elle est revenue. Je laisse ma chemise et vais enrouler mes bras autour de sa taille, la tirant de nouveau contre moi et avant même que j’ai pu me pencher pour l’embrasser, c’est elle qui capture nos lèvres ensemble. Ce qui veut dire qu’elle est d’accord, qu’elle aussi a envie.

        Pendant le baiser ses doigts fins touchent mon torse avec curiosité et je mords ma lèvre à ce contact. Ses mains innocentes qui cherchent à me connaitre, à mémoriser les courbes de mon corps. J’aime ça. Je lutte pour ne pas la toucher moi aussi, ne voulant pas précipiter les choses et laisse échapper un soupir de surprise lorsque ses doigts butent sur un de mes tétons durcis. Elle le titille de son doigt et bientôt sa langue tournoie autour de ma chair sensible, me faisant sursauter sous la pression du plaisir. Je n’en peux plus, j’ai envie de la toucher moi aussi. Je glisse ma main sous son débardeur et la passe sur son ventre tremblant. Ma deuxième main se retrouve vite sur ses fesses rebondies et je suis ravi de voir qu’elle ne s’y oppose pas. Je mords ma lèvre, c’est la première fois que je touche mon ennemie de façon aussi intime. Ca me plait et la douleur qui provient de mon bas ventre me le confirme. J’amène mon autre main sur ses fesses et commence à les caresser doucement, puis à mesure que mon plaisir augmente, je durcis un peu plus ma poigne. Elle laisse échapper quelques soupirs qui me prouvent qu’elle aime ce que je lui fais et bientôt je l’embrasse à nouveau, la laissant soupirer contre ma bouche désireuse. Pendant le baiser ses mains se posent sur mon bas ventre où commence déjà à pulser mon sang et je me contracte à ce geste, sentant ma virilité à l’étroit.

« - Viens avec moi sur le lit on sera beaucoup mieux. »

        Elle me donne la main et je nous conduis sur le lit où je repose mes mains sur sa taille, déjà en manque de sa peau contre mon toucher. Les choses commencent à devenir plus sérieuses, je le ressens dans nos caresses, je l’entends à nos souffles irréguliers. Sans plus attendre je retire son débardeur et caresse de nouveau son ventre totalement nu. ‘Je ne dois pas me précipiter’ me dis-je alors que mes mains sont désireuses d’aller toucher ses seins. Il faut qu’elle se sente à l’aise, que son plaisir augmente en même temps que le mien. Si je m’écoute je vais tout faire foirer. Après avoir dessiné ses fins abdos de mes pouces, je laisse enfin mes mains monter et respire maladroitement quand me doigts butent contre l’armature de son soutien-gorge. Me voilà arrivé à l’endroit même qui me plaisait le plus chez elle. J’avais eu beau la critiquer au sujet de ses seins c’était surtout parce que je me refusais d’avouer qu’ils me plaisaient énormement. Je mords ma lèvre et les prends en main pour les masser avec envie.

« - J’aime beaucoup tes soutifs en dentelle Peacock –Dis-je alors que je sens mon sexe durcir de plus en plus, me faisant trembler-

- Surtout quand ils sont accrochés sur les casiers n’est-ce pas ? –Je manque de m’étouffer-

- Tu n’as toujours pas avalé cette histoire ?

- Pour quelqu’un d’aussi complexé que moi non ce n’est pas aussi facile à oublier.

- Si j’avais su. »

        Je m’en veux terriblement, je ne pensais pas que ça l’avait autant touchée. Je me sens si con tout un coup, mais je veux lui prouver que tout ce que j’avais pu lui dire était faux. Je fais doucement tomber ses bretelles, attendant de voir sa réaction. Comme elle ne dit rien je continue jusqu’à ce que sa poitrine soit à l’air libre. Elle se crispe un peu mais fini par se détendre et je déglutis. Je m’apprête à la toucher, à toucher les parties les plus intimes de son corps. C’en est trop pour moi et je sens mon cerveau court-circuiter lorsque je fais glisser mes doigts sur la rondeur de ses seins. Je veux allumer la lumière, j’ai envie de la voir, de découvrir son corps nu et de le parcourir de mes yeux. Mais comme je m’y attendais, elle refuse, ce que je comprends tout à fait. Je récolte ce que j’ai semé, elle ne peut pas se sentir à l’aise avec moi après tout ce que je lui ai fait… Comme je regrette tout ce que j’ai pu te dire Alouette. Je n’ai de cesse de m’excuser pour la rassurer et elle finit par accepter. Je me précipite sur la lumière et ressens une nouvelle vague de désir me submerger lorsque je vois enfin sa poitrine face à moi. Ses petits seins qui tiennent si facilement dans mes mains,  son ventre qui bouge rapidement sous son souffle irrégulier, son corps de porcelaine que j’ai envie de protéger. Elle est tellement belle, mais je suis déçu de voir qu’elle ne me regarde pas. Est-elle gênée à ce point ? Pense-t-elle que je ne veux que du sexe avec elle ? Si seulement elle pouvait lire dans mon regard tout l’amour que je lui porte. Mais apparemment mon regard ne doit pas être coordonné avec ma pensée.

« - Tu as de très jolis seins –Elle rougis-

- Tu mens.

- Alouette regarde-moi.

- Non je ne veux pas… -Je tourne doucement son visage face à moi et l’embrasse timidement avant de descendre mes baisers jusqu’à sa clavicule, nichant ma tête contre sa poitrine- Tu vas encore me dire que Sashane a un plus beau corps.

- Arrête de parler d’elle –Dis-je agacé- il n’y a que toi et moi là. Et je trouve que tu as une très jolie poitrine »

        Je ne la laisse pas riposter et embrasse ses seins. Je veux lui faire du bien, je veux qu’elle se sente à l’aise et qu’on prenne du plaisir ensemble, comme s’il n’existait rien d’autre que ce nous. Une fois rassasié de mes baisers, je les prends en bouche avec gourmandise, faisant tournoyer le bout de ma langue sur sa chair sensible et suçotant chaque parcelle de peau que m’offrent les rondeurs de ses seins. Elle gémit et je n’en suis que plus heureux. Elle glisse sa main dans mes cheveux alors que j’embrasse le creux de sa poitrine, reposant mes mains fougueuse sur ses petits seins, puis elle entreprend de baisser mon jean. Par réflexe j’éteins la lumière, le cœur battant la chamade. Je ne veux pas qu’elle voit mes cuisses, ça va la dégoûter. ‘C’est mieux dans le noir’ dis-je d’une voix gênée. Heureusement elle ne fait pas sa curieuse et caresse mes hanches. Une fois que mon pantalon est retiré, je sens ma virilité qui se satisfait d’être à demi libérée, ne manque plus que mon caleçon et ce sera moins oppressant. Alors qu’elle lâche mes hanches, elle vient poser ses mains sur mes cuisses, à proximité de mon anatomie qui s’électrise à l’approche de ses doigts. Il faut que je me calme, elle me touchera à cet endroit en temps voulu. Elle découvre mes cuisses et je prie dans un coin de ma tête pour qu’elle ne s’attarde pas trop dessus, mais lorsque je sens ses mains s’arrêter sur mes coupures et les suivre jusqu’à mon caleçon, je les prends et les reposent sur mon bas ventre, effrayé qu’elle ne se soit rendu compte de quelque chose.

« - Hemmings allume la lumière s’il-te-plait –Je commence à pâlir et à me sentir mal malgré mon excitation-

- Non –Dis-je d’une voix tremblante-

- Allume ou bien je m’en vais

- Je ne veux pas que tu vois.

- De quoi, que tu as une petite queue ? Ca je m’en moque. Allume ! »

        En règle générale cette phrase m’aurait énervé, je n’ai pas une petite queue. Mais je ne dis rien, je suis tétanisé à l’idée qu’elle puisse voir mes cuisses, elle ne va pas comprendre, personne ne me comprend. Je me tâte à remettre mon jean lorsqu’elle m’escalade et allume la lumière. Mon cœur est sur le point d’exploser et je ne sais plus où me mettre quand son regard choqué se pose sur mes multiples cicatrices. J’ai tellement honte que je finis par baisser la tête.

« - Depuis quand tu as ça ?

-Depuis que j’ai quitté le lycée

- Pourquoi Luke ?! –Elle touche doucement mes scarifications et je mords ma lèvre, elle n’a jamais été aussi proche de mon secret-

- Pour oublier mais aussi pour me rappeler.

- Tu as arrêté ?

- Oui –Dis-je d’une voix peu convaincante-

- Tu mens… Luke ce n’est pas la solution.

- Désolé mais je ne suis pas aussi fort, psychologiquement parlant, que toi. J’ai rien trouvé d’autre.

- Je sais que tu ne me diras pas pourquoi tu as fait ça mais… Promet moi d’arrêter.

- Promis.

- Maintenant allonge-toi. »

        J’ai envie de pleurer. Malgré notre haine, malgré le mal que je lui avais fait subir jusque-là, elle est la seule qui se fasse du souci pour moi. Quand je pense que Sashane n’avait pas insisté en voyant mes marques. Si seulement j’avais la force de tout lui dire, de lui avouer ce par quoi j’étais passé. Peut-être ne me rejetterait-elle pas, au contraire elle pourrait m’aider. Elle me soutiendrait et m’apporterait ce que je n’avais jamais eût. Elle me compèterait. Mais je préfére me taire, je dois être assez pitoyable à ses yeux. Je m’allonge enfin et frisonne lorsqu’elle embrasse mes coupures. C’est si doux et je préfère ça par rapport à la douleur que je ressentais à chaque fois que j’ouvrais mes veines. Si seulement ses baisers pouvaient faire disparaitre mes cicatrices à jamais. Elle remonte ses baisers vers mes hanches et je sais qu’elle a compris que mon caleçon cache encore d’autres marques. Elle mord sa lèvre et le fait glisser lentement, libérant enfin ma verge érigée. Sauf qu’elle n’y prête pas attention. Je lis dans ses yeux la tristesse de voir mon corps dans un tel état. Je lui fais de la peine. ‘Je suis désolée Luke’ dit-elle en embrassant mes hanches. Je ressens du plaisir mais également un autre sentiment, plus fort, qui me fait éclater en sanglots. J’ai tellement honte de mon corps, honte qu'elle me voit comme ça, honte de me faire subir ça, mais je n’ai rien trouvé d’autre.

« - Tu n’avais pas besoin de ça pour te rappeler. On n’oublie jamais rien Hemmings, se scarifier n’est qu’une excuse pour se faire du mal en  se donnant bonne conscience. »

        Un nouveau flot de larmes m’assaille et je l’attire contre moi pour l’embrasser avec douceur. Le contact de nos lèvres et son souffle mêlé au mien m’apaise. Je veux que ce moment ne s’arrête jamais.

« - Veux-tu que je nous remette dans le noir ?

- Non, je veux qu’on puisse se voir… »

        Elle ne m’a pas repoussé, elle m’a accepté comme j’étais. Et au fond ça me rend heureux. Je sèche un peu mes larmes et la regarde qui a de nouveau posé son attention sur mon sexe. Elle rougis. Cette fois-ci c’est bien mon membre douloureux qu’elle regarde.

« Alouette ? –Je mords ma lèvre, il faut que je le lui dise-

-Oui ?

- J’ai envie que tu me touches. »

        Elle devient plus rouge que jamais et aventure timidement ses doigts sur la peau dure de mon sexe. Me procurant de violents frissons qui me font ravaler mes larmes pour de bon. J’attendais ce moment depuis si longtemps. Qu’elle me touche, qu’elle se rende compte à quel point je ne suis rien d’autre qu’un garçon, excité par les simples caresses d’une fille. Par ses caresses. Je me redresse sur mes coudes et la regarde qui commence à me masturber. Je ne suis rien qu’un pauvre corps brûlant de désir et qui peut exploser à tout moment. Elle me rend fou et je la vois qui sourit.

« - Alors ça fait quoi de se faire masturber par sa pire ennemie ?

- C’est agréable –Dis-je entre deux gémissements- Et toi ça te fait quoi de m’avoir en main ?

- J’ai l’impression de te contrôler. »

        Et c’est le cas, je suis totalement à sa merci, ivre de ses caresses et du plaisir qu’elle me procure. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les décharges que m’envoi mon sexe et sursaute lorsque je sens ses lèvres sur mon aine. Elle embrasse mes coupures mais sa bouche est si proche de mon anatomie que je ne peux réprimer un soupir de bien-être. Elle a réveillé en moi un tout autre désir et bientôt je gémis son nom, la suppliant du regard pour qu’elle s’occupe de mon trop plein de plaisir.

        Elle hésite un instant et fini par embrasser mon gland, puis ma longueur, me faisant cambrer doucement mon dos. La sensation de ses lèvres humides contre mon membre me fait perdre la tête et les  tremblements qui parcourent mon ventre me font plus penser à un troupeau d’éléphants qui charge qu’à un envol de papillons. J’en veux encore plus et elle me l’apporte, prenant mon sexe en bouche. Elle est tellement parfaite.

        Je ne peux m’empêcher de gémir son nom, me moquant qu’on puisse m’entendre depuis la chambre de mes parents. Elle me fait tellement de bien mais maintenant j’ai envie de lui faire du bien moi aussi. Je la fait se redresser et lui retire le peu de vêtements qui lui reste. Nous voilà enfin nus l’un devant l’autre et je mords ma lèvre devant l’intimité d’Alouette. Je n’ose même pas la toucher, j’ai peur de la gêner ou de lui faire du mal, mais son regard me rassure et bientôt j’entre curieusement mes doigts en-elle. La sensation de mes doigts en elle est tellement agréable et je lutte pour ne pas sourire bêtement.

« - Alors ça fait quoi de se faire toucher par son pire ennemi ?

- J’aime beaucoup –Me dit-elle timidement, me faisant craquer à mesure que je pousse mes doigts plus loin en elle-

- Moi aussi –Dis-je à son oreille alors que mon sexe se fait à nouveau ressentir entre nous- est-ce que tu te sens prête ? –Je retire mes doigts à contrecœur et la regarde-

- Oh ça va tu n’as pas un si gros calibre. »

        J’ouvre grand mes yeux sous le choc. Comment trouve-t-elle la force de faire de l’humour dans un moment pareil ? Cette fille est vraiment un cas. Mais je ne peux m’empêcher de rire. Elle va voir si je n’ai pas un gros calibre. Elle m’enfile le préservatif puis nous restons à nous observer sans bouger.

« - Ca me fait bizarre.

- Parce que tu crois que je le vis comment moi ? Etre sur le point de coucher avec LE garçon qui me fait vivre un enfer depuis cinq mois, c’est assez étrange.

- C’est ce que je me dis aussi, mais au fond… J’ai envie d’essayer –Je la regarde- ça peut paraître bizarre mais je te désire autant que je te hais.

- Moi aussi Hemmings. Mais promet moi que demain ce sera oublié.

- Dès demain je recommencerai à te faire des crasses comme si de rien n’était ne t’en fais pas, ce soir c’est spécial, c’est mon anniversaire et tu es un peu comme mon cadeau. Bon ok ça aurait pu être mieux, mais ça me va. »

        Elle lève les yeux au ciel et tire sur ma joue alors que je rigole. Puis elle s’allonge, sauf que je l’arrête. Je ne veux pas lui faire l’amour comme ça, je sais que c’est la position qu’elle a utilisé avec Michael et je veux que ce soit différent. Je veux qu’elle se souvienne de moi, qu’elle ne me voit pas comme mon meilleur ami bis. Je m’assois et la place doucement au-dessus de mes cuisses. Dans ma tête tout s’accélère, j’ai envie d’elle, là maintenant, de me sentir enfin fusionner avec elle, mais je dois rester doux, je ne veux pas que ce soit aussi rapide et sexuel qu’avec Sashane, non, je veux lui faire l’amour comme si elle était ma vraie petite amie, comme si il s’agissait de notre première fois, ce qui était le cas dans un sens. Je rougis à cette pensée et lorsqu’elle se sent prête je la fais doucement descendre, plongeant mon sexe en elle. Mon cœur bat à tout rompre lorsque je me laisse glisser en elle, elle est étroite et je la sens qui entoure mon membre de sa chaleur. C’est divin et je ne peux m’empêcher de couiner à son oreille ‘Tu es si étroite bordel, c’est vraiment bon !’ Puis je me redresse à nouveau pour la regarder dans les yeux. Je veux lui laisser le temps de s’habituer à moi, finalement elle regrette d’avoir dit que je n’avais pas un si gros calibre, ça se lit sur son visage crispé, me faisant sourire en coin. Puis elle se détend et je souris, je suis totalement en elle, ma pire ennemie, nous ne faisons qu’un et j’aime énormément cette idée. Elle se redresse un peu d’elle-même et se laisse replonger, ça y est, elle s’est habituée à moi et nous pouvons commencer à nous donner du plaisir, le plaisir charnel, celui qui nous liait enfin. Nous fermons les yeux tous les deux, savourant chaque mouvement de bassin qu’elle me donne, entrant plus profondément ma verge en elle alors que j’enroule sa taille de mes bras pour qu’elle soit maintenue.

Je t’aime Alouette.

         Je ne pensais pas que ce jour allait arriver, j’avais même commencé à désespérer mais finalement la chance m’avait souri. Alouette est à moi, c’est moi qui lui donne du plaisir et c’est mon nom qu’elle crie alors que je la regarde onduler son corps avec admiration. Elle est magnifique et je ne pensais pas qu’elle puisse un jour se rabaisser à un monstre tel que moi, mais ce soir je veux laisser le monstre de côté et me dire qu’elle m’apprécie pour qui je suis vraiment. Après tout nous sommes enfin naturels, nos masques sont tombés et c'est ainsi qu'on fusionne.

        Je sens que mon orgasme est proche, j’ai tout fait pour le retarder afin de prolonger notre union et notre plaisir mais je n’ai plus la force de me contenir. Je tremble de partout et me sens mal « Alouette je viens » lui dis-je d’une voix plaintive alors que ma verge se fait plus douloureuse que jamais sous l’affluence de ma jouissance. Je la serre contre moi et elle me maintient, elle sent ma détresse et se resserre autour de mon membre pour abréger mes souffrances. Je la regarde dans les yeux une dernière fois et nous pouvons lire chacun dans notre regard que nous avons atteint notre plaisir le plus immense. Puis vient le moment de me libérer, elle me fait m’enfoncer plus profondément en elle et c’est là que je me libère, criant son nom sous la violence de mon orgasme. Elle aussi crie le mien et je souris à l’entente de mon nom, il est sorti de sa bouche avec un tel naturel, je me sens si fier de l’avoir faite jouir. Elle se retire de moi  et je grimace, je me sens vide tout à coup et je pense même pouvoir dire que j’ai froid, elle me maintenait au chaud, puis elle se laisse tomber à mes côtés. Bien que nos corps soient collants de sueur j’ai envie de la garder contre moi, alors je l’attire sur mon torse et enroule nos corps nus de ma couverture. Je suis si heureux d’en être arrivé là avec elle, je nous sens complices, même si ce n’est pas ma copine. Je ne veux jamais oublier cette nuit.

« - C’était tellement bon !  -Dis-je dans un soupire-

- Oui mais demain retour à la normale.

- Je crois qu’il nous faudrait un petit quelque chose pour ne pas oublier, malgré tout, tu sais un objet dont seuls toi et moi allons connaitre la signification.

- Mh un bracelet ?

- Oh je sais ! »

Le bracelet que Melody m’avait offert. Je me lève et pars fouiller dans mes tiroirs avant de sortir les deux bracelets de caoutchouc ‘You complete me’. Elle les avait gagnés à une fête foraine et bien que ça faisait couple, elle voulait que ce soit en gage familial. C’était un des nombreux souvenirs que je gardais précieusement de ma sœur et ce soir je pense qu’il est grand temps que je fasse entrer Alouette dans ma vie, que je partage avec elle une partie de mon âme. Elle est devenue presque aussi importante que ma sœur à mes yeux et elle est la seule que j’aime réellement. Sans compter qu’elle me complétait, en tout point, pas uniquement sur le point sexuel. Je reviens sur le lit et lui tends un bracelet.

« - Je refuse de porter ça Hemmings

- Pourquoi ? –Dis-je vexé-

- On dirait un truc de couple.

- Pas du tout on me l’a offert et… Et ça ne venait pas d’une petite amie. Prends-en soin s’il-te-plait. Ce bracelet représente beaucoup pour moi, un peu comme ce qu’il vient de se passer entre nous.

- Ca représente quoi ce qu’il vient de se passer pour toi ?

- Le jour où tu as enfin crié mon nom – Je rigole face à son air dépité- je plaisante, non ce qui m’importe c’est de te connaitre au naturel. »

        C’est surement ce que Michael lui aura dit, mais c’est vrai. Je suis heureux de l’avoir enfin vue sans son masque de fille pète-sec et j’espère qu’elle pense la même chose de moi. Je lui ai fait l’amour avec toute la sincérité possible. Elle contemple le bracelet, est-ce qu’il lui plait ? En tout cas je suis heureux de le voir à son poignet, elle en est digne et je suis sûre que ma sœur aurait apprécié que je donne son bracelet à Alouette. Je suis sûre qu’elle l’aurait appréciée tout court. J’éteins la lumière et nous allonge, venant poser mes lèvres sur les siennes pour un ultime baiser.

« - Bonne nuit petite merdeuse de française

- Bonne nuit connard de bipolaire »

        Et dire que demain ce sera fini et oublié, elle retournera dans les bras de Mike comme si de rien n'était et moi je resterai là à les regarder, jaloux. Je ne veux pas, j’aimerais que cette nuit n’en finisse pas, qu’elle reste comme ça dans mes bras à m’embrasser pour toujours. Mais bientôt je ne peux plus lutter contre la fatigue, mon orgasme m’a terrassé et je vois bien qu’il en est de même pour mon oisillon. Je souris, oui Alouette est mon petit oiseau, elle est même plus que ça.

Elle est mon nouvel objectif.

~ Bonsoir :)

Bon... Je ne suis pas du tout satisfaite de ce chapitre T___T' mais je compte me rattraper avec les prochains promis (J'ai l'impression que je l'ai déja dit hier ça...)

Merci pour votre soutien, ça m'importe beaucoup et j'espère que vous appréciez toujours autant l'histoire malgré le fait qu'elle touche bientôt à sa fin :(

Merci infiniment !

Kactus

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