20 ~ This is Halloween (2/2) ~ PG-13 /!\

Je n’arrive pas à croire que je suis en train de faire ça, mais je crois qu'il est encore plus surpris que moi à en voir son regard lorsque je me retire lentement. On se fixe un moment puis il se rue à nouveau sur mes lèvres. Emprisonnant ma lèvre inférieure. Je noue mes mains dans sa nuque tandis que les siennes reprennent place sur mes hanches. Il les caresse au rythme du baiser et bientôt il en réclame plus. Sa langue frotte doucement l’ouverture de mes lèvres et je lui laisse l’accès. Je soupire de bien-être dans le baiser, ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas embrassé comme ça. A mesure que le baiser s’approfondis je le sens qui se colle à moi, ses mains s’aventurent dans mon dos puis sur mon ventre. Laissant glisser ses doigts sur ma peau nue. Après tout si lui le fais, pourquoi pas moi ? Je garde une main contre sa nuque et laisse l’autre caresser ses omoplates. Puis je romps le baiser, le faisant grogner.

« -Eh un peu de patience ! –Dis-je en souriant-

 - C’est pas cool d’arrêter un baiser comme ça.

- Qui a dit que j’étais une fille cool Clifford ? »

        J’hausse un sourcil et niche ma tête à la naissance de son cou où je dépose des baisers du bout des lèvres. Sa combinaison m’empêche de descendre plus bas alors je remonte jusqu’à sa mâchoire, commençant à suçoter sa peau sucrée. Je le sens trembler contre moi, sa respiration est plus lourde et ses mains descendent le long de mon dos tandis que je mordille la ligne de sa barbe naissante.

« - Tu piques –dis-je-

- Et toi tu commences à me donner chaud ! -Il rit et je passe mes mains sur son torse. Foutue combinaison qui m’empêche d’avoir accès à sa peau tandis que lui se réjouis du peu de tissu que je porte-

-  Tu ne veux pas qu’on aille ailleurs Michael ?

-  On est bien ici, tu ne trouves pas ?

- Cette salle on y est tous les jours, c’est gênant…

- La salle des 3B alors ?

- Non merci c’est là qu’Hemmings a culbuté Sashane.

- Oh je sais ! Dans la bibliothèque ! »

        On se croirait dans le cluédo. Je réfléchis et fini par accepter, il y a des canapés là-bas, espérons que personne n’y soit déjà. Michael prend ma main et me conduis dans la bibliothèque peu éclairée. Au fur et à mesure que nous avançons vers les canapés nos lèvres se rencontrent à nouveau jusqu’à ce qu’il bute contre le canapé et que l’on tombe dessus. Je rigole mais reprend le baiser en voyant son air frustré. Nous sommes cachés par des étagères et la lumière se fait rare, suffisante pour que je puisse le voir retirer son costume, sa cape tombe au sol, puis son armure et je me retrouve de nouveau face à son torse. Je m’assois sur ses genoux et me penche pour embrasser sa clavicule qui jusque-là m’était cachée par son costume. Il allait voir si j’étais une petite fille coincée. Je descends mes baisers brulants jusque sur ses pectoraux où je caresse un de ses tétons du bout du nez avant de le happer lentement, suçotant le petit morceau de chair sensible. Je ne vois pas grand-chose mais je l’entends soupirer de bien-être, ses mains occupées à détacher mon corset. Je m’occupe de son deuxième téton, caressant l’intérieur de ses cuisses tremblantes.

« - Putain mais c’est pire qu’un soutif ça ! –Jure-t-il alors qu’il galère à retirer le corset-

- Besoin d’aide ? – Je me redresse et retire le corset, ne reste plus que le bandeau qui cache ma poitrine- c’est pourtant pas si compliqué

- C’est pire que tout vos machins –Dit-il d’un air ronchon-

- Ah les hommes et la patience ! »

        Je souris avant de me courber pour embrasser le bas de son ventre, ma langue redessine ses abdos que je sens se contracter. Ses gémissements deviennent plus forts à mesure que j’approche ma langue du point le plus alerte de son anatomie. Je mordille son aisne et regarde un peu plus bas. Même avec la faible lumière je discerne la bosse qui se crée dans son pantalon de costume et je ne peux qu’être fière. Je me redresse pour l’embrasser tandis que ses mains glissent de mes hanches jusqu’à mon ventre avant de remonter. Je laisse échapper un léger gémissement lorsque-elles se posent sur ma poitrine qu’il caresse avec douceur. Le baiser s’intensifie et je sursaute contre sa bouche lorsque je sens sa main froide passer sous le bandeau pour prendre mon sein et le caresser avec envie.

« - Tu as les mains froides !

-Bon sang est-ce que l’Alouette est un oiseau bavard ?

- Je ne sais pas pourquoi ? – Demandé-je surprise-

- Non parce que ça justifierait pourquoi tes parents t'ont appelée comme ça. –Il m’embrasse doucement- c’est la première fois que je fais des prélis tout en discutant, c’est assez étrange. »

        Je lui promets de me taire et le laisse s’occuper de ma poitrine. Je gémis dans son cou que je remplis de longs baisers, soudain prise de violents frissons lorsqu’il relève mon bandeau. Je lève timidement les bras et le bout de tissu part rejoindre les affaires de Super-Michael au sol. Me voilà à demi nue devant mon camarade de classe. Je déglutis et me cache un peu. Il fronce les sourcils et écarte mes bras avant de se pencher et d’embrasser ma clavicule. Je penche un peu la tête et glisse une main dans sa chevelure de pomme. Jamais je n’aurais pu penser que Michael était aussi doux et attentionné. Je laisse échapper un petit cri lorsqu’il prend mes seins en bouche, ses mouvements de langue et de lèvre me montrent qu’il a l’habitude de ces petites attentions. Je gémis son nom et il accentue ses baisers sur ma poitrine. Pendant qu’une de ses mains reste sur un de mes seins, son autre main fait lentement glisser son pantalon de costume à ses pieds. Je baisse un peu la tête et écarquille mes yeux à la vue du caleçon déformé par sa virilité. Merde si j’avais su qu’il en avait une aussi grosse. Je passe timidement ma main dessus et le sens aussitôt parcouru de spasmes. Ses yeux ne sont que pitié et lentement je tire sur son caleçon, découvrant son pénis fièrement érigé.

« - Oh merde Michael… - Soufflé-je-

-  Quoi encore ? – Dit-il entre deux gémissements-

- Ce n’est pas humain ! Tu es sûr que tes précédentes conquêtes s’en sont remises ?

- Je suis vexé d’habitude on me complimente – Dit-il en plaisantant- je t’effraie ?

- Plutôt oui… »

        Je déglutis. J’avais déjà vu des pénis dans ma vie, aussi bien mes petits amis que lorsque je faisais des cours de model de nu en prépa. Mais personne ne pouvait rivaliser avec Michael. D’un geste hésitant j’entreprends de caresser sa longueur. Il est bouillant et chaque caresse lui fait gémir mon nom. Alors que je joue à effleurer la douce peau de sa virilité du bout des ongles, il prend ma main dans la sienne et entame des vas et viens. Il est incroyablement dur et je ne peux m’empêcher de rougir à l’idée qu’il le soit pour moi. Finalement je m’y fais et le masturbe de moi-même, il laisse sa tête basculer en arrière et respire fortement. Il est beau et le voir aussi naturel me fait sourire. Ce n'est plus le Michael de la bande d'Hemmings. Je l’embrasse en activant mon poignet tandis qu’il me fait retirer mon short. Je ne me sens pas très à l’aise, je suis quelqu’un de très complexée et lorsqu’il retire mon unique morceau de tissu je me crispe et arrête de lui donner du plaisir.

« - Alouette ça ne va pas ? – Me dit-il en me regardant-

-S…Si si..

- Tu as peur ?

- Non c’est juste que…. Je ne suis pas très à l’aise avec mon corps. -Il me sourit avec douceur et m’embrasse. Pas un baiser sensuel, ni torride, un baiser du bout des lèvres. Puis il me regarde de haut en bas-

- Tu es magnifique. »

        Et il m’embrasse sensuellement, de sorte à faire revenir le plaisir. Qui revient vite au galop. Nous sommes tous les deux nus comme des vers sur un canapé de la bibliothèque. Franchement je me surprends moi-même. Il me regarde puis entre un doigt en moi, suivis d’un deuxième, m’arrachant quelques gémissements d’abord de surprise puis de plaisir. Il n’y a pas à dire il est doué. Trois de ses doigts s’activent en moi alors que je suis toujours à caresser sa longueur, de plus en plus bouillante, massant son extrémité de mon pouce sur laquelle se repend déjà le liquide séminal. Il lâche un grognement rauque, puis, au moment où je m’y attends le moins il s’arrête et me décale pour fouiller dans son costume. Il en sort un préservatif que je lui enfile lentement pour l'embetter, puis il m’allonge sur le canapé avec douceur, déposant des tas de baisers dans mon cou et sur ma poitrine. Je mords ma lèvre lorsqu'il se place entre mes jambes. Tout se bouscule dans ma tête, je suis sur le point de coucher avec Michael Clifford, l’ami de mon pire ennemi, celui à qui j’ai refusé de laisser ma place il y a deux mois de ça. Mon autre pensée est que jamais sa virilité ne va entrer en moi. A cette idée je commence à paniquer. Il s’arrête encore une fois et pose son front sur le mien.

« - Je vais y aller doucement ne t’inquiète pas

- D…D’accord

- Embrasse-moi et ne pense plus à rien. »

        Facile à dire pour lui. Je le laisse m’embrasser et pousse un petit cri lorsqu’il me pénètre, me cambrant sous le poids de la douleur. Il est si imposant. Alors que je pensais qu’il allait tout faire pour étouffer le cri il me laisse exprimer ma douleur, murmurant quelques ‘chut, ça va aller, détend toi’ à mon oreille. Je manque d’air et laisse une larme couleur alors qu’il s’enfonce un peu plus profondément en moi. Ce n’est pas ma première fois, mais j’ai l’impression que c’est tout comme tellement la sensation de déchirure m'envahie. Arrive le moment où je dois m’habituer à sa présence, ça prend plus de temps que je ne le pensais. Il ne cesse de me regarder, attendant de voir le feu vert sur mon visage pour commencer à se mouvoir en moi. Je reprends mon souffle et le regarde. Je dois me détendre. Il effleure mes lèvres des siennes et je grimace encore lorsqu’il se retire pour mieux replonger en moi. J’ai mal mais je ne veux pas qu’il se sente coupable alors je prends sur moi et enfouie mon visage dans son cou, y déposant un suçon. Au bout d’une bonne heure je me suis habituée à lui et je commence enfin à ressentir plus de plaisir que de douleur. Il pose une de ses mains sur ma hanche et me soulève légèrement, j’écarte un peu plus mes jambes lui permettant d’accélérer ses mouvements de bassin et d’entrer en moi de toute sa longueur. Pendant un long moment on s’embrasse avec fougue, criant notre plaisir dans l’oreille de l’autre, puis je le sens prêt à venir. Son corps tout entier est pris de violents frissons et il se colle à moi, accélérant une dernière fois ses pénétrations. ‘A…Alouette je vais..’ Je sais comment le faire venir, je l’embrasse et me resserre autour de son membre. Ce geste le rend fou, je le vois dans ses yeux noirs de désir. Il scelle ses lèvres aux miennes et s’enfonce le plus profondément possible en moi, atteignant son orgasme alors que j’atteins également le mien, criant son nom. Puis il se libère dans la protection en criant mon nom avant de se retirer et de retomber à bout de force dans mes bras. Tremblant il niche son visage dans mon cou, la respiration saccadée par la puissance de son orgasme. J’embrasse son épaule luisante et caresse ses cheveux le temps qu’il reprenne son souffle.

Je viens de coucher avec Michael Clifford.

*

        Une fois remis de nos émotions nous réenfilons nos costumes et prenons le chemin de la sortie. Sa main ne quitte plus la mienne et je dois lutter contre une douleur entre mes cuisses. Je ne laisse rien paraître car je ne veux pas le vexer et souris lorsqu’il m’avoue avoir passé une de ses meilleures nuit. Je lui avoue que moi aussi et nous débouchons sur le couloir. Michael me dépose un ultime baiser au coin des lèvres s’en va aux toilettes alors que je reste là à l’attendre. Soudain un bruit derrière moi me fait sursauter. Il y a quelqu’un sur le canapé.

« - Plutôt sympathique votre petite partie de jambe en l’air Peacock

- Hemmings ! –Je manque de m’étouffer-

-          Vous auriez pu aller vous mettre ailleurs tout de même, on entendait que vous – Je suis rouge de honte et ne sais plus où me mettre- d’ailleurs tu seras surprise d’entendre à quel point tes gémissements sont de bonne qualité – Il sort son téléphone de sa poche-

- Tu… Tu nous as enregistrés ? –Dis-je sur le point de vomir-

- Bien sûr, il me fallait un moyen de pression.

- P…Pourquoi Luke ? – Je sens les larmes monter, abasourdie-

- Eh bien comme tu as décidé de ne pas me défier au jeu – Il se lève et vient se mettre face à moi- j’ai décidé de prendre les choses en main, sans mauvais jeu de mot. – Il passe une de mes mèches derrière l’oreille et se penche- je t’annonce chérie que tu es ma servante pour une semaine. Et si tu refuses, tu sais ce que je vais faire de ce petit enregistrement.

- Tu n’oserais pas ! Michael est ton ami !

- Michael aime qu’on parle de lui, il ne dira pas non – Son sourire carnassier me prend aux tripes et je baisse la tête, honteuse-

- C’est d’accord ?

- Oui…

- Oui qui ?

- Luke.

- Maitre Luke je te prie –Il me sourit alors que je me crispe-

- Oui… Maitre Luke

- C’est bien. »

Il embrasse la naissance de ma mâchoire et s’en va, me laissant complétement ravagée par mon orgasme et la nouvelle qui vient de me tomber dessus. Je crois que je vais pleurer.

~

Merci aux lecteurs,

K.

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