Chapitre 5
Je me réveille doucement dans cette chambre horrible dans laquelle je dors. L'heure n'affiche même pas 4h. Mes insomnies sont de retour. Je dois avoir environ 5 heures devant moi, et sincèrement, je ne sais pas ce que je vais faire de tout ce temps.
Le temps.
Le temps est tout aussi hypocrite que la vie. Vous ne croyez pas ?
Voilà pourquoi ils entendent si bien, ils se complètent tous simplement. Sans temps, il n'y a pas de vie.
Je me lève nonchalamment de mon lit. J'enfile un jogging, et un gros gilet. Je mets mes baskets et m'en vais dehors. J'ai besoin de respirer, j'étouffe dans ce monde de papier. Je marche dans les longues rues plongées dans le noir seulement éclairés par les lampadaires. J'ai pris mon livre, pour m'occuper un peu.
Je me dirige vers le bâtiment où j'ai déjà l'habitude d'aller. J'y monte rapidement voulant vite voir cette ville étoilée, plongée dans le noir.
Enfin arrivé la vue reste toujours autant spectaculaire, magnifique et pure. J'avance très doucement comme si chacun de mes pas pouvaient détruite cette vue. L'humanité détruit ce que la nature nous donne de plus beau. Alors moi, je ne veux pas briser cette vue, cet endroit que moi j'ai trouvé et où je médite le plus souvent.
Cet endroit est un secret, une cachette secrète où je veux que personne ne vienne. Parce qu'encore une fois, cela reste mon endroit !J'aimerais être le seul à voir ces spectacles que m'offrent le ciel et que j'ai la chance de voir du 20eme étages. Cela rend ce phénomène encore plus magique !
Je m'assois sur la barrière en mur laissant mes pieds pendre dans le vide. J'ouvre mon livre, remplis de papier où j'y ai marqué mes points de vues et mes critiques. J'adore faire ça, dire ce que je pense sur un livre et donner mes propres avis.
Je trouve ça constructif et amusant à la limite du politique. Le vent se fait un peu plus doux et quelques rayons de soleil, me viennent sur le visage.
Le soleil va bientôt se lever.
Je vais encore assister à ce moment que j'ai la chance de voir. Les couleurs bleus de la nuit laisse placent à ce jolie oranger magique. Je ferme les yeux et laisse doucement ce sentiment m'envahir, juste pour pouvoir ressentir, respirer, lâcher prise une seconde. Puis de nouveau ce monde de papier, si fragile et rude à la fois en face de moi. Je reste encore un peu pour voir ça, et je me décide quelque minute plus tard à rentrer parce que les heures passent bien trop vite quand je suis dans mon endroit préféré.
Les cours doivent sûrement commencer dans à peine 30 minutes, mais je n'ai tellement pas envie de partir d'ici. Je descends les escaliers qui mènent jusqu'au toit à contre cœur et me fait petit pour ne pas me faire remarquer dans le long couloir du dernier étage.
L'immeuble est beau, et assez moderne. Je dirai qu'il doit y voir des personnes entre 20 et 40 ans.
Même si encore une fois, je n'en suis pas si sûr.
Je préfère largement habiter dans cet immeuble qu'habiter dans mon médiocre immeuble.
Encore une fois ma conscience m'aurait claqué.
Je préfère pendre les escaliers, pour retarder au maximum m'a sorti dans l'immeuble et mon entrée dans mon lycée.
Arriver aux 4 étages une voix roque se fait entendre, elle me rappelle une certaine voix, mais je ne m'en occupe pas.
Je sors du bâtiment et me dirige chez moi pour pendre mes cours.
Arriver à l'entrée de mon appartement. Le dégoûte se fait lire sur mon visage.
Je me dépêche, ne voulant pas plus m'attarder dans cet appartement horrible. Je prends mon sac de cours et me dirige vers le chemin du lycée. Je suis en retard alors je presse le pas.
Je ne regard pas ce qui a autour de moi et arrive enfin au lycée. Être en retard le deuxième jour de cours c'est vraiment nul de ma part.
Mais j'ai une bonne excuse, enfin pour moi c'est une bonne excuse. Enfin arriver à l'accueil de mon établissement, je donne mon prénom et mon nom de famille. Je m'apprête à partir dans mon cours de Français lorsque une voix rauque m'interpelle par mon nom de famille.
Je sais qui s'est. Mon prof de philo Mr. Styles. Moi qui pensais ne pas le voir avant demain pendant pour son cours, je me suis trompé. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à me retourner directement pour lui faire face.
Peut-être est ce de la gêne, ou de la honte ?
Je n'en sais rien.
Je reste donc retourner et de dos à M. Styles. Je n'ose pas vraiment bouger, j'attends simplement qu'il prononce quelque chose.
Avant Mr.styles je n'avais jamais vraiment détaillé quelqu'un mis à part Julie, en qui j'avais prit à connaître un minimum. Et je me sens comment dire, assez troubler de l'avoir trouvé beau ?
Je ne sais pas si c'est le meilleur mot pour le qualifier, mais bon, ça fera l'affaire. J'attends toujours et je commence même à m'impatienter.
M. Styles : Louis, retourne-toi s'il te plaît. Il dit doucement.
Je n'y arrive pas tous simplement. Je ne peux pas. Ça bloque en moi, c'est nouveau j'arrive pas à gérer ce sentiment.
Je n'y réponds rien et il semble comprendre que je n'en ai pas vraiment envie non plus.
M. Styles : bon... j'espère que t'es pas fait trop mal, hier ?
Je hoche simplement négativement la tête et pars. Je boitte encore un peu, mais j'espère qu'il n'en verra rien.
Je retourne en classe attisant tous les regards sur moi à mon entrée, et sincèrement je déteste ça !
J'ai l'impression d'être à nu devant tous ces regards et ce n'est vraiment pas ce que j'aime.
Les gens doivent sûrement me qualifier de bizarre, ou insociable, mais ils ne prennent juste pas le temps de me connaître, de toute façon, je ne laisserai personne percée ma carapace.
Personne n'y arriverait.
Le cours reprend rapidement et à la fin, je m'en presse de sortir, mais le prof Mr. Barbotin, me rattrape assez vite.
Je fronce les sourcils ne sachant pas ce qu'il se passe et pourquoi m'empêche-t-il de sortir ?
M. Barbotin : attends un peu Louis ... M. Styles voudrait te voir à la fin de tes cours.
Il dit calmement.
Je fonce encore les sourcils.
Pourquoi Mr. Styles voudrait t'il me voir ?
Mes notes, on était excellente l'année dernière. Ou alors peut-être m'a-t-il remarqué lorsque je le détailler ?
Ça serait vraiment gênant. Mais encore une fois pourquoi il me parlerait de ça ?
Et en plus de ça, je ne peux pas ce soir ! Je risque de le rater se coucher et ça serait vraiment impardonnable pour moi !
Moi : je ne peux pas ..je- je suis assez occupé. Dis-je en sortent.
*****
Coucou les pandas voilà le chapitre, j'espère que vous comprenez la manière de penser de Lou,
Mais encore une fois chacun sa manière de percevoir les choses.
Si certaine chose vous paraît bizarre ou incompréhensibles, n'hésitez pas à venir me parler en privé.
Et si vous n'êtes pas d'accord sur un sujet, ou que vous pensez que Lou a tort, n'hésitez pas aussi venir me voir je parler pour lui.
Sur ceux GROS BISOUS MES PANDATORS ❤️❤️😇
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