Un ami ?

Je suis ce que l'on pourrait appeler une "claustrophobe des règles" : je supporte mal les lieux au règles strictes, exemple : les écoles, la société, mon ancien orphelinat...

C'est pour ca que chaque jour j'essaie d'avoir au moins 45 minutes à l'extérieur, dans le parc à mi-chemin entre la maison et l'école.
La bas je peux partir très loin explorer mon monde imaginaire, et sa fait du bien.
La bas il y a un endroit bien spécial que j'aime particulièrement.
Il y a un banc public un peu à l'ancienne sur le bord d'un petit chemin de terre et de gravier, plus loin en face, il y a un petit lac, il est traversé en biais par un petit ponton, et tout autour de ce coin la il y a de très grand arbres, partout il y a du gazon vert, le genre de parc de rêve pour faire un pique-nique.

Aujourd'hui on est mercredi, j'ai pris mon matériel d'aquarelle. Je vais probablement redessiner pour la 3000 ème fois la vu, ou peu être des passants, ou des gens qui prennent du bon temps.
Comme à mon habitude je pose mon eastpack bleu électrique à côté de moi je sort mes affaires de dessin et je m'asseoi sur le dossier du banc, histoire d'être plus haute.
Mon carnet sur les genoux je cherche d'un regard expert quoi dessiner, et là quelque chose me fait tourner la tête vers la gauche, un garçon d'à peu près mon âge se tient en tailleur, de 3 quart. La chose qui m'a interpellé chez se garçon est son impressionnante chevelure rousse, un roux plus vif que le plus flamboyant des feu, il porte une chemise blanche qui a l'air trop grande pour lui, un vieux Jean des baskets un peu amochées. Il est plus grand que moi (ce qui n'est pas très difficile : je ne mesure que 1m 65), il est mince, il a une tête sympa : les pommettes légèrement saillantes, les lèvres marquées, le teint pâle, les cheveux en bataille genre : "je suis mal coiffé mais j'ai grave le style". Mais le plus incroyables se sont ses yeux, il a de grands yeux turquoise.
Le temps de le détailler j'ai déjà fini le croquis de sa pose et 5 minutes après je passe déjà le dessin en couleurs. Je reste la a peaufiner l'aquarelle, un trait de crayon par-ci, un coup de pinceau par-là. Au moment où je commence de faire les ombres je sens quelque chose, un regard posé sur moi, je savais que c'était lui mais j'ai continuer mon dessin. C'est uniquement lorsque je fini que je me retourna pour lui parler

- Ça te plaît ?
- ... Tu dessine bien.
- Je sais, merci.
- Non, je veux dire vraiment bien.
- Ah ?

Il avait une voix qui lui ressemblait, douce, qui a l'air peu être un peu fragile, mais rassurante et un poile mystérieuse.

- Comment tu t'appelle ?
- ...
- T'a pas de nom ?
- L...l'équivalent de mon nom pour vous c'est G... Gabriel.
- L'équivalent ?
- ... Oublie.
- ...ok...
- ... Et ton nom à toi c'est...?
- Alice
- Alice... C'est joli ça, Alice.
- Merci.

Un silence s'installa, personnellement je ne trouvais pas ça gênant, mais visiblement Gabriel voulais continuer de parler.

- Tu viens souvent ici ? demanda-t-il
- Oui tous les jours.
- ...
- Je ne t'ai jamais vu pourtant.
- Oh non, moi je viens pas souvent. Je suis même jamais venu, rajouta-t-il plus pour lui-même que pour moi.

Cette mystérieuse rencontre eu plusieurs points bénéfiques, notamment celui de me trouver mon premier ami. Au fil des semaines notre amitié se renforça on était devenu les meilleurs amis que l'on puisse trouver : moi rejeter par toute la classe, j'avais enfin trouvé un ami, et lui qui semblait perdu et sans attache avait enfin pu se trouver une ancre.
Les mois passèrent, l'année fini par se terminer, une nouvelle année commença. Tout avait l'air de devoir se passer pour le mieux, seulement avec les mois qui passèrent Gabriel avait un teint de plus en plus maladif, et à chaque fois que lui demandait que se passait-il il me répondait

- Oh. Une petite g... grippe ou un truc comme ça, rien de grave t...t'inquiète pas.

Mais un jour alors que je dessinait un couple en train de pick-niquer il me dit brusquement :
- J'ai quelque chose de très important à te dire.
- Oui ?

Il m'enmmena à l'extérieur du parc, et m'enmmena dans une ruelle à côté de parc suffisamment cachée pour que personne ne nous surprennent.

- Alors ? demandais-je
- Eh bien... Comment dire. L'histoire est un peu compliquée... Et longue. Mais euh...
- Commence par le début, lui dis-je doucement.

Il soupira
- Bon... Alors pour commencer, je vais te demander de me croire sur parole.
- Ok...?
- Je... je viens d'un autre monde...
- ...
- Et euh... dans mon monde il y a des pierres magiques qui nous permettent de voyager à travers les mondes.
- Les mondes ?
- Oui.
- ...Continue.
- Mais il y a un problème, on ne peut pas rester trop longtemps dans un monde qui n'est pas le nôtre. Sinon on devient malade et on en meure. Et moi sa fait trop longtemps que je suis ici.
- J'en déduis que tu ne peux plus rentrer chez toi...
- ...Oui... Non... Je ne veux plus...
- Ah ?
- Je... Je te le dirais plus tard.
- À quoi ressemble ces pierres magiques ?

Il sortit de dessous sa chemise un pendentif avec un âge indeterminable et avec un motif qui fesait penser à un trou noir, ce truc respirait le mystère, j'avais super envie de le passer à mon cou.

- En fonction des personnes qui les portent ils changent de couleurs, mais tout le monde ne peux pas les utiliser. Elles ont une capacité à "sentir" les intentions du porteur. En fait, au début chacun pouvait les utiliser à sa guise, mais cela a fini par créer des problèmes, tu vois le genre, des "un peu trop embitieux" qui voulais étendre un soit-disant contrôle sur pas seulement leurs univers mais sur tout le reste... Tu vois le genre
- Ouais de gros p***** de dictateurs qui se croient au dessus de tout.
Gabriel me regarda de travers, avait toujours eu du mal devant la vulgarité.
- Euh, oui, oui. Enfin bref, du coup on a fini par réussir à insuffler une "personnalité" aux pierres, et depuis sans bonne intentions il t'est impossible de l'utiliser, le système n'est malheureusement pas infaillible, on peu voyager à deux, il suffit que le porteur soit bien intentionné contrairement au "passager".
- Au passager ? demandais-je intriguée
- C'est celui qui voyage sans pierre, par le biais d'un contact physique avec le porteur.
- Ça a l'air quand-même super compliqué ton histoire...

Plus il parlait plus certains aspects mystérieux de sa personnalité devenaient clairs mais plus je me perdait dans mes réflexions et ces incroyable découverte. Je me massais les tempes pour m'éviter un mal de tête visiblement proche.

- Bon euh... et toi pourquoi tu veux pas rentrer du coup ?
- ...J'ai choisi de ne plus y retourner...
- Te condamnant à une mort certaine ?
- Crois-moi, là ou je vivais je n'avais plus rien à faire, et pis c'était une question de vie ou de mort... Les porteurs on disparu un peu partout dans les univers, le nombre est sencer être toujours le même... mais on ne peut pas les... "géolocaliser", donc on ne sais pas où sont passer les pierres, je suis et j'étais la dernière pierre tailler et donc en état de marche sur mon monde... Une... personne mal intentionné a essayer de m'amadouer pour avoir ma pierre. Je ne l'ai pas laisser, ça a couter la vie a tous ceux qui on tenter de me cacher ou de me protéger de lui... je suis alors partit en catastrophe pour le monde le plus bannal et le plus proche historiquement parlant. Ma pierre quand... tu sais... elle a vu cette histoire... elle s'est arrangé pour que désormais, avec elle, le passage mon monde ton monde soit a sens unique.
Il pointa son doigt sur lui avent de le déplacer vers moi.
- De ton monde vers le mien... pas de contraire possible ?
- Pas avec cette pierre
- ...
- J'ai fait le choix moi même. A la base j'étais senser revenir, mais j'étais plus en sûreté ici.
- En train d'agoniser...
- Mais au moins plus personne ne mourra à cause de moi.
Je soupirai
- Tu... tu as dis que tout le monde ne pouvait pas utiliser ces pierres non ?
- Ouais ?
- Les tyrans psychopathes et...?
- Ah oui ! Bah des fois, voire même la majeure partie du temps en fait, les pierres ne réagissent juste pas.
- Et donc ?
- Et bien en fait on c'était toujours arrangés pour que les porteurs soit de mon monde, car ces pierres proviennent de mon monde, mais il y a eu quelques exceptions à la règle, plusieurs même au fil du temps, et c'est quelque chose de tellement merveilleux que de pouvoir voyager à travers les univers que je ne voulais pas que ce secret soit perdu.
- Gabriel...
- Et depuis un certain temps je suis persuadé que tu est une porteuse.
- Moi ? Mais je... Je n'ai rien de spécial je... Je ne suis pas...
- Juste, essaie.

Il me tendit le magnifique pendentif et les mains légèrement tremblantes je le lui pris, instantanément le pendentif changea de couleurs.
Le fond devint bleu ciel et le motif qui ressemblait à un trou noir pris les couleurs d'un arc-en-ciel.

- Oh wow !
- ... Tu vois je le savais, en plus c'est l'une des combinaisons les plus compliquée à obtenir, ciel- arc-en-ciel, tu est une personne d'une garde importance, quelqu'un de spécial.
- Q...quand es-que je pourrais faire mon premier voyage ?

- Aussi tôt que tu le voudra.
- Oh waah ! Gab je... je sais pas quoi dire.
- Alors ne dit rien...
- ... Merci Gabriel.

Je le serra dans mes bras, c'était le plus merveilleux des cadeaux que l'on ai jamais pu me faire. Pendant notre étreinte il me chuchota :

- Il n'y a et n'y aura jamais que deux limites, celle du monde ou tu va et ton imagination.


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Here we go ! Hope you like it !

N'hésitez pas à réagir, à plus mes loulous <3

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