Mon premier voyage

Cela fait trois mois qu'il m'a donné son pendentif et un mois qu'il ne viens plus au parc, avent ni lui ni moi ne ration un rendez-vous, contre vent et marré, on s'arranger pour se voir tous les jours. C'était se qui me peremtait de rester sur mes pieds, de me dire que finalement j'avais un ami. Je ne veux pas savoir où il est et depuis quand. Je souffre c'est tout, je ne veux pas avoir sur la conscience en plus qu'il pourrais...
C'est decider, je me servirai de la pierre ces vacances, ce week-end précisément. Mes "parents" me laisse à la maison pendant deux mois, je ferai croire au gens qui s'occupe de la maison que ma famille d'accueil m'a emmené en colo pour toute les vacances, le temps d'une aventure de plusieurs années dans un autre monde ("Le temps s'écoule toujours plus rapidement à l'extérieur du monde d'origine du porteur." m'avait assuré Gabriel).
C'est partie pour un autre monde.

La nuit était clémente se soir, le ciel était d'un bleu nuit intense. Les étoiles brillaient : elles semblaient me sourire. Je me retourna dans mon lit, en entièrement habiller en serrant mon eastpack bleu contre moi. J'avais pris le plus de truc que je pouvais fourer dedans, et se que je n'avais pas pu mettre dedans était sur moi. Ma casquette enfoncé sur le crâne et mes mitaines au mains, mon sweat nouer autour de ma taille. Dans mon sac j'ai réussi à mettre mon matériel de dessin et d'aquarelle, des habits pour trois jours, tout mon argent de poche, un stylo-laser rouge : le genre de stylos qui nous permettent de faire un point lumineux sur le mur d'en face, de quoi grignoter, des barres chocolatées en particulier : je raffole de ça, une gourde, un imperméable : ceux qu'on peux rouler en boule, un plaid et une serviette technique. J'avais aussi un sac en bandoulière entièrement composé d'une fermeture éclaire dans lequel j'avais fourré mon couteau suisse, mon téléphone, mes écouteurs, mon chargeur, et ma batterie solaire externe, un jeu de carte simple, une lampe de poche puissante mais pas plus grande qu'un taille crayon et un paquet de pile. Je regarderais le cadran phosphorssent de mon réveil, à une heure et quart la dernière retardataire irait se coucher... plus que dix minutes. En y repensant ça avait tout l'air d'être une fugue... plus que sept minutes. C'est sur ça que j'allais jouer si on remarque mon absence, je ferai passer ça pour une fugue... plus que quatre minutes. Y'a un papier sous ma table de nuit, une voiture vient de passer dans la rue, je regarde ma montre en activant le mode nuit pour voir l'heure... une minute. Allez, plus très longtemps à tenir... Ah tien... Elle est sortie plus tôt se soir, temps mieux... Je me lève doucement et le me dirige vers la fenêtre, je la soulève tout doucement et je passe à l'extérieur, en équilibre sur le rebord je referme la fenêtre avec mon pied et je saute, le trampoline me réceptionne avec souplesse, j'escalade la haie du voisin comme un chamois et je saute dans son jardin, son chat me regarde avec curiosité, je lui gratte entre les oreilles, il ronronne et je passe par la planche branlante de la clôture.
Je suis une gamine de 15 ans et des poussieres dans la rue en pleine nuit. Je me dirige vers une rue tranquille, une fois que j'ai enfin trouvé ce que je cherche je sort le pendentif de sous mon tee-shirt. Je prends la pierre et la tends devant moi. Un portail jaune d'or lumineux avec du violet, du rose, des points blancs et du vert au centre s'ouvre, je remets la pierre sous mon tee-shirt et je reste planter devant le portail deux secondes. Un sourire étire mes lèvres et je marche d'un pas sûr dans le portail.

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