Le miroir du Risèd

Noël approchait. Un jour de la mi-décembre, Poudlard se réveilla sous une épaisse couche de
neige.

Le lac avait gelé et les jumeaux Weasley reçurent une punition pour avoir fabriqué des boules de neige magiques qui suivaient Quirrell partout où il allait en visant son turban. Ce qui leurs permis de gagner deux galions, d'aileurs car j'avais parier qu'il n'oserais pas. Cela me causa un fou rire pour le reste de la journée.

Hagrid s'occupait de soigner les quelques hiboux qui arrivaient à traverser l'air glacé pour apporter le courrier, les pauvres rentraient frigorifiés.
Tout le monde attendait les vacances avec impatience. Des feux de cheminée chauffaient la Grande Salle et la salle commune de Gryffondor mais les couloirs étaient parcourus de courants d'air glacés et un vent polaire faisait trembler les fenêtres des salles de classe. Je me retrouvais a devoir ajouter deux couche de plus que les 4 que je portait deja. Le pire, c'était les cours du professeur Rogue, dans le cachot glacial où on se serraient contre les chaudrons pour essayer de se protéger du froid.

- Je plains beaucoup les malheureux qui devront rester à Poudlard pendant les vacances parce que personne n'en veut à la maison, lança un jour Malefoy pendant un cours de
potions

Il avait dit cela en regardant Harry. Crabbe et Goyle pouffèrent de rire, mais Harry n'y prêta aucune attention. Malefoy avait été plus désagréable que jamais depuis le match de Quidditch. Dégoûté par la défaite des Serpentard, il avait essayé de mettre les rieurs de son côté en répétant partout que la prochaine fois, on pourrait remplacer Harry par un crocodile en train de bâiller. Mais il s'était très vite rendu compte que sa plaisanterie n'amusait personne car tout le monde avait été impressionné par la virtuosité avec laquelle Harry avait réussi à s'accrocher à son balai. Jaloux et furieux, Malefoy se consolait en saisissant toutes les occasions de rappeler que Harry n'avait pas de famille digne de ce nom.

Harry, en effet, n'irait pas à Privet Drive pour Noël, moi non plus d'ailleurs je ne rentrerais pas chez moi malgrè les long mois d'absence. Le professeur McGonagall était passée dans les classes la semaine précédente pour faire la liste des élèves qui resteraient à Poudlard pour les vacances et on avait été les premier à nous inscrire, Mais on n'en éprouvait aucun regret. Au contraire, on allait probablement connaître le meilleur Noël de nos vie ! Je ne souffrirait pas de la solitude a noël cette année, pour la première fois. C'était l'un des sujet de discussion le plus présent entre Harry et moi en ce moment. Ron et ses frères passeraient également leurs vacances au collège, car Mr et Mrs Weasley devaient se rendre en Roumanie pour aller voir l'un des frère de Ron d'on j'étais incapable de retenir le nom.
Lorsqu'on sortit du cours de potions, un énorme sapin avançait dans le couloir en haletant et soufflant. Les deux pieds immenses qu'on voyait dépasser trahissaient la présence de Hagrid derrière le sapin.

- Vous avez besoin d'aide ? demanda Ron en passant la tête parmi les branchages.
- Heuuu vu la taille...
- Non, non, ça va, merci.
- Vous pourriez dégager le chemin ? lança derrière eux la voix sèche de Malefoy. Tu essayes de te faire un peu d'argent de poche, Weasley ? Tu vises la place de garde-chasse quand tu
sortiras de Poudlard ? C'est vrai que pour quelqu'un de ta famille, la cabane de Hagrid doit
avoir l'air d'un palace.

Ron se rua sur Malefoy au moment même où Rogue montait l'escalier.

- WEASLEY !

Ron lâcha Malefoy.

- Il a été provoqué, professeur, dit Hagrid en montrant sa grosse tête hirsute derrière le sapin. Malefoy a insulté sa famille
-C'est possible, Hagrid, mais il est interdit de se battre, à Poudlard, répliqua Rogue d'un ton doucereux. Cinq points de moins pour Gryffondor, Weasley, et estimez-vous heureux que ce ne soit pas davantage. Allez, filez, maintenant.

Je siffla de rage et j'eu envi d'arracher la langue de Malefoy lorsque je l'entendit ricaner en avançant dans le couloir en repoussant le sapin qui répandit des aiguilles sur le sol.

- Je l'aurai, dit Ron entre ses dents. Un de ces jours, je l'aurai.
- La liste d'attente est longue pour faire souffrir la tête blond attends ton tour ! répliquais-je
- Je les déteste, ces deux-là, ajouta Harry. Rogue et Malefoy.
- Allons, un peu de gaieté, c'est bientôt Noël, dit Hagrid. Venez un peu avec moi, on va aller voir la Grande Salle, c'est une merveille.

Nous suivîmes Hagrid et son arbre jusqu'à la Grande Salle où le professeur McGonagall et le professeur Flitwick s'affairaient à installer les décorations.

- Ah, Hagrid, le dernier arbre, mettez-le tout au bout, là-bas, s'il vous plaît.

La Grande Salle était magnifique. Des guirlandes de gui et de houx étaient suspendues aux murs et pas moins d'une douzaine d'arbres de Noël se dressaient tout autour de la salle,
certains recouverts de glaçons scintillants, d'autres de chandelles allumées.

- Oh wooooow. Puré la je suis scotché !
- Il reste combien de jours avant les vacances ? demanda Hagrid.
- Un seul, répondit Hermione.
- Déjà ! m'exclamais-je
- Aliiiiiiiice ! Mais tu le fait exprès ou quoi ?

Je haussais les épaules.

- Au fait, Harry, Ron, Alice, nous avons encore une demi-heure avant le déjeuner, nous devrions aller à la bibliothèque.
- Tu as raison, dit Ron, s'arrachant à la contemplation du professeur Flitwick qui faisait apparaître au bout de sa baguette magique des boules d'or qu'il accrochait aux branches du
nouveau sapin.
- La bibliothèque ? dit Hagrid en nous suivant dans le hall. Juste avant les vacances ? Vous êtes vraiment passionnés !
- Oh, ce n'est pas pour travailler ! riais-je. Loiiiiiin de là !
- Depuis que vous avez parlé de Nicolas Flamel, on essaye de savoir qui c'est, dit Harry d'un ton joyeux
- Quoi ? s'exclama Hagrid, interloqué. Ecoutez-moi, je vous ai dit de laisser tomber. Ce que le chien garde, ce n'est pas votre affaire.
- On veut simplement savoir qui est Nicolas Flamel, c'est tout, dit Hermione.
- A moins que vous ne vouliez nous le dire vous-même pour nous épargner d'autres recherches, ajouta Harry. Nous avons déjà consulté des centaines de livres et nous n'avons
rien trouvé. Pourtant, je suis sûr d'avoir lu son nom quelque part.
- Je ne dirai rien, répondit simplement Hagrid.
- Même pas sans le faire exprès ? fis-je en le regardant avec des yeux suppliant.

Hagrid secoua la tête.

- Dans ce cas, on cherchera tout seuls, dit Ron.

Et on fila vers la bibliothèque tandis que Hagrid nous regardait d'un air mécontent.
Le nom de Nicolas Flamel était le seul indice dont on disposait pour essayer de découvrir ce que Rogue voulait voler, mais pour l'instant, on n'avaient pas trouvé trace du personnage dans les dizaines d'ouvrages consultés. Je regrettait l'efficacité d'internet. En plus, on ne savaient pas très bien par où commencer, car on ignorait ce que Nicolas Flamel avait fait qui soit digne de figurer dans un livre. Cependant le nom ne m'était que trop familier, il me semblais qu'il était célèbre pour avoir créer quelque chose mais je n'était même pas sûre. Flamel n'était
pas dans Les Grands Sorciers du XXe siècle ni dans Les noms célèbres du monde magique contemporain, ni dans Les Grandes Découvertes magiques, encore moins dans Etude des récents progrès de la sorcellerie. Il restait des milliers et des milliers de livres sur les étagères. Feuilleter tous ces volumes représentait une tâche immense, mais on n'avait pas renoncé pour autant, enfin surtout les trois autre, tout les trois bouquin j'en lisais un autre qui n'avait rien à voir avec nos recherches ou je lisais un passage pendant 15 minutes en oubliant ma mission.

Hermione étudiait une liste de titres et de thèmes qui pouvaient faire allusion à Nicolas Flamel tandis que Ron se promenait le long des étagères en prenant des livres au hasard. J'était charger de lire les bouquins au hasard, tâche à laquelle je n'excelait point. Harry, lui, s'était aventuré du côté de la Réserve, mais il fallait un mot de l'un des professeurs pour avoir accès aux ouvrages qu'on y conservait et on savait bien qu'on n'obtiendrait jamais une telle autorisation. Les livres de la Réserve traitaient de magie noire, une matière qui n'était jamais enseignée à Poudlard. Seuls quelques étudiants de dernière année qui faisaient des recherches poussées sur la défense contre les forces du Mal pouvaient les consulter.

Madame Pince, la bibliothécaire nous observait étrangement, et regardais Harry d'un mauvais œil à chaque fois qu'il s'approchait de la Réserve.
N'ayant trouvé aucun prétexte plausible pour justifier notre présence, on se résigna à quitter
la bibliothèque. Avec Ron et Hermione, on avaient décidé qu'il valait mieux ne pas demander
à Madame Pince où ils pourraient dénicher des renseignements sur Nicolas Flamel. On ne voulaient pas prendre le risque que Rogue découvre ce qu'on cherchait. 

Nos recherches avaient duré quinze jours mais comme on n'avait pu y consacrer que quelques moments par-ci par-là entre deux cours, il n'était pas surprenant qu'on ait fait chou blanc. On auraient eu besoin de rester beaucoup plus longtemps à la bibliothèque sans avoir continuellement Madame Pince sur le dos. J'avais proposé de nous y introduire la nuit mais mon idée fut vite écarter pour des raisons que trop évidentes.
Finalement on décida d'aller déjeuner.

- Vous continuerez à chercher pendant que je ne serai pas là, hein ? dit Hermione. Et si jamais vous trouvez quelque chose, envoyez-moi tout de suite un hibou.
- Tu pourrais demander à tes parents s'ils savent quelque chose sur Flamel, suggéra Ron. Avec eux, tu ne risques rien.
- Heu... Ron...
- Rien du tout, en effet, assura Hermione. Ils sont dentistes.

Lorsque les vacances commencèrent, Ron et Harry et moi eurent beaucoup trop d'occasions de nous amuser pour penser à Nicolas Flamel. On avaient nos dortoir respectifs pour nous tout seuls et la salle commune ne rassemblait plus grand monde, ce qui nous permettait de nous installer dans les meilleurs fauteuils, près du feu. On restaient assis des heures entières à jouer avec Gabrielle et manger tout ce qu'on trouvaient à faire cuire à la broche -du pain, des pancakes, des marshmallows- tout en échafaudant des stratégies pour faire renvoyer Malefoy de l'école. Nos plans étaient sans doute irréalisables, mais c'était toujours amusant d'en parler. 

J'appris que l'aquarelle de Moldu sur le parchemin de sorcier était d'un compliqué et Ron nous apprit également le jeu d'échecs, version sorcier. Les règles étaient les mêmes que chez les Moldus, sauf que les pièces étaient vivantes, ce qui leur donnait l'air d'une armée partant à la bataille. L'échiquier de Ron était vieux et tout abîmé. Comme toutes ses affaires, il avait appartenu à un autre membre de sa famille. L'âge des pièces, cependant, constituait plutôt un avantage, car depuis le temps qu'il les fréquentait, Ron les connaissait si bien qu'il n'avait aucun mal à leur faire faire ce qu'il voulait.

Harry et moi, en revanche, jouiont avec des pièces que Seamus Finnigan nous avait prêtées et qui ne nous faisaient aucune confiance. Quoique, elle était un peu plus indulgentes avec moi car j'avais un peu plus de talent que Harry pour les échecs. Les pièces contestaient sans cesse ses décisions, ce qui jetait la confusion dans son jeu.

- Allons, ne m'envoie pas là-bas, disait le fou ou la tour. Tu n'as donc pas vu son cavalier ?
Tiens, envoie plutôt celui-là. Lui, on peut se permettre de le perdre.

La veille de Noël, je montait me coucher en me disant sue je ne risquait pas d'avoir de cadeau car, malgré ma solitude pour noël j'avais toujours eu des cadeau. Cependant cela n'effaça pas mon sourire. Lorsqu'il s'éveilla, cependant, j'aperçu aperçut un petite pile de paquets au pied de mon lit, Gabrielle ma chate avait déjà commencer à grignoter le papier d'un cadeau. Je poussa un hurlement de joie et je pris mes cadeau et Gabrielle et fonça dans le dortoir des garçons.

- DEBOUT LES LIMACES LE SOLEIL BRILLE LA VIE EST BELLE C'EST NOËL !
- Alice il est 8 h 30 du matin, on est en vacance... grogna Harry à moitié endormis.

J'ouvris les rideaux et la fenêtre.
Avril, ma chouette semblait attendre que je lui ouvre et s'engouffra dans la chambre avec des hululement joyeux avant de se poser en haut du lit de Ron.
Gabrielle sauta sur le lit de Harry en me regardant avec désapprobation. Ce dernier sortit sa main de sous sa couette pour gratouiller la tête de ma chate.

- Joyeux Noël, dit Ron d'une voix ensommeillée tandis que Harry s'extrayait du lit et passait
sa robe de chambre.

Je commençais à déballer mes cadeau suréxitée.

- Toi aussi, dit Harry en me regardant. Tu te rends compte ? On a des cadeaux !
- C'était inespéré pour moi ! J'ai pas de famille qui puisse penser à moi !

Harry ouvrit aussitôt le paquet qui se trouvait au sommet de la pile. Il était enveloppé d'un gros papier sur lequel était griffonné: "Pour Harry de la part de Hagrid". A l'intérieur, il y
avait une flûte en bois grossièrement taillée. De toute évidence, c'était Hagrid lui-même qui l'avait fabriquée. Je la trouvais adorable. Harry souffla dedans et elle produisit un son semblable au hululement d'un hibou, Avril lui répondit en hululant les quatre-cinq note que Harry avait produit.
Je fini de déballer mon premier cadeau, il était de la part de Ron, c'était un jeu de bataille explosive.

- Merci mec ! C'est une super idée !
- You're welcome jerk.

Harry déballa un autre paquet, tout petit, contenait un simple mot:

- Nous avons reçu ton message. Voici ton cadeau de Noël, de la part de l'oncle Vernon et de la tante Pétunia.

Une pièce de cinquante pence était collée au papier à l'aide d'un morceau de ruban adhésif.

- Généreux, commentais-je ironique
- C'est gentil de leur part, répondit Harry.

Ron était fasciné par la pièce de monnaie.

- C'est bizarre, dit-il. Quelle drôle de forme ! C'est vraiment de l'argent ?
- Prends-la, si tu veux, dit Harry avec un grand rire. Tiens, qui m'a envoyé ça ?
- Je crois savoir d'où ça vient, dit Ron en rougissant un peu. C'est ma mère. Je lui avais dit que tu n'attendais pas de cadeaux et... oh, non ! Elle t'a fait un pull à la mode Weasley !

Harry sortit du paquet un épais pull-over de laine vert émeraude, grossièrement tricoté, et
une grosse boîte de fondants faits maison.

- Tous les ans, elle nous tricote un pull à chacun, dit Ron en déballant le sien. Et le mien est toujours violet.
- C'est vraiment gentil à elle, dit Harry en goûtant un fondant.

Je regarda alors le plus grand des paquet de ma pile les yeux grand ouvert.

- Ron... Tu... tu lui a pas quand même dit la même chose que Harry pour moi non ?
- Hein ? il regardait le paquet que je tenait dans les mains. Oh... je... j'ai du lui parler de toi aussi je suppose ? dit-il en détournant le regard

J'ouvrit le paquet et je trouva le même pull que Harry mais en rouge sang.
J'eu les larmes au yeux

- Alice ?
- Je... heh... c'est rien... j'ai juste... pas l'habitude... Joyeux noël !

Ron me tappota maladroitement l'épaule et Harry me souris.

- Merci les mecs, ça signifie beaucoup pour moi.

J'enfilais le pull par dessus mon pyjamas.
Le cadeau suivant de Harry contenait  une grosse boîte de Chocogrenouilles qu'Hermione lui avait envoyée.
Mon prochain paquet était une magnifique plume d'aigle de la part de Harry, parfaite pour le dessin je le serrait dans mes bras à sa grande surprise.
Le cadeau que Hermione m'avait offert à moi était une grande boîte de dragées de Bettie Crochu, la fantaisie m'en pris d'en goûter un, j'eu le malheur de tomber sur un au goût de gazon, ce qui cependant n'affecta pas mon excelente humeur.
Harry n'avait plus qu'un seul paquet à ouvrir. Il déchira le papier et un morceau de tissu très léger, d'une teinte argentée, glissa sur le sol où il forma un petit tas aux reflets luisants.
Gabrielle fut attirer par le jeux de lumière du tissue et Ron en resta bouche bée.

- C'est quoi ce truc ?
- J'ai entendu parler de ça, dit-il d'une voix sourde. Si c'est ce que je crois... Il n'en existe pas beaucoup et c'est vraiment précieux...
- Qu'est-ce que c'est ?

Harry ramassa le morceau de tissu brillant. Ca avait vraiment l'air très léger.

- C'est une cape d'invisibilité, dit Ron, impressionné. J'en suis sûr, maintenant. Essaye-la !
- Une cape de quoi ?!

Harry jeta la cape sur ses épaules et Ron et moi poussâmes un cri. La tête de Harry flottait dans le vide !

- C'est bien ça ! Regarde !
Harry baissa la tête. Il se précipita alors vers le miroir et put constater que seul restait son visage qui semblait flotter dans l'air. Il remonta la cape sur sa tête et son corp disparu complètement.

- Il y a un mot ! dit soudain Ron. Un mot dans le paquet !

Harry enleva la cape et lut ce qui était écrit d'une écriture arrondie très esthétique.
"Ton père m'a laisse ceci avant de mourir. Il est temps que tu en hérites. Fais-en bon usage.
Très joyeux Noël."

Il n'y avait pas de signature. Harry garda les yeux fixés sur le morceau de papier pendant que Ron et moi contempliont la cape d'un air admiratif.

- Je serais prêt à donner n'importe quoi pour en avoir une, dit-il. N'importe quoi.

Je vis soudain que Harry avait une drôle d'expression.

- Eh ben, qu'est-ce qui t'arrive ?
- Rien, répondit-il .

Il avait cependant une expression qui me laissait penser que ce qu'il venais de me dire n'était pas vrai, je le soupçonnais de se poser un tas de question.
Avant qu'on ait eu le temps de dire ou de penser quoi que ce soit d'autre, la porte s'ouvrit à la volée et Fred et George Weasley se précipitèrent à l'intérieur du dortoir, Gabrielle feula et Avril poussa un cri indigné. Harry se hâta de cacher la cape.

- Wesh, wesh double trouble ! fis-je excité
- Joyeux Noël ! répondirent-ils en cœur
- Hé, regarde ! Harry et Alice aussi on eu un pull Weasley !

Fred et George étaient vêtus chacun d'un pull-over bleu dont l'un portait un grand « F » sur la poitrine et l'autre un « G ». Je ne put m'empecher de penser que George portait le pull avec le F et Fred celui avec le G.

- Sérieux les gars, vous êtes pas suffisamment inteligents pour vous dire que c'est celui qui a le pull qui commence par la première lettre de sont prénom qui doit le porter et pas le contraire ?

Fred eu un sourire amusé et m'ebouriffa les cheveux.

- Celui de Harry est plus beau que les nôtres, dit George en examinant le pull qu'il avait reçu. Apparemment, elle fait davantage d'efforts quand on n'est pas de la famille.
- Parle pour toi, le mien n'est pas de meilleur qualité que les vôtres !
- Pourquoi n'as-tu pas mis le tien, Ron ? demanda George. Vas-y, mets-le, tu verras, c'est très agréable,
- J'ai horreur du violet, marmonna Ron en le mettant quand même.
- Bah qu'es ce qui t'empêche de le lui dire ?

Ron m'ascena un magistral coup de point dans le bras.

- Au moins, il n'y a pas de lettre sur le tien, fît remarquer Fred. Elle doit penser que tu n'oublies pas ton nom. Mais nous non plus, on n'est pas idiots, on sait très bien qu'on
s'appelle Gred et Forge.
- Niveau idiotie c'est discutable les copiés-collés !
- Et on en parle de ta grande gueule ?me demanda George.

Il fit mine de m'attraper pour achever de me décoiffer.

- Qu'est-ce que c'est que tout ce bruit ?

Percy Weasley passa la tête par l'entrebâillement de la porte, l'air réprobateur. Lui aussi avait commencé à déballer ses cadeaux, car il avait sur le bras un gros pull-over dont Fred s'empara.

- P comme Préfet ! Mets-le, Percy, nous, on les a déjà mis. Même Harry et Alice en on reçu un.

Je-ne-veux-pas-le mettre, protesta Percy tandis que les jumeaux l'obligeaient à enfiler le pull en faisant à moitié tomber ses lunettes ce qui causa mon hilarité la plus totale, Avril s'enfui par la fenêtre avec indignation dû au trop d'agitation.

- Tu n'es pas avec les préfets, aujourd'hui, dit George. Noël, c'est une fête de famille.

Ils traînèrent alors Percy hors de la pièce, les bras immobilisés par le pull.
Jamais je n'ai passé un aussi bon réveillon. Une nourritures plus que délicieuse, des amis du rire, solitude zéro !
Sur la table il y avait des pochettes surprise que je m'ammusais à ouvrir sans forcément m'approrier ce qu'elles contenait. Ces pétards surprises n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais l'habitude d'acheter pour les surprises. Ils n'étaient pas remplis de petits jouets en plastique ou autres babioles inutiles. Ceux que j'ouvrais ne se contentaient pas de produire une petite détonation, ils explosaient comme des canons en m'enveloppant d'un nuage de fumée de couleur différentes à chaque pétard. 
Des bûches de Noël et du pudding suivirent les dindes. Percy faillit se casser une dent en trouvant une Mornille en argent dans sa part. Ce qui me fit dire qu'on était pas encore a la galette des rois et que tout faire un une seule fête n'était pas forcément la meilleure des options. Le professeur Dumbledore avait troqué son chapeau pointu de sorcier pour un bonnet à fleurs qu'il avait trouvé dans une pochette-surprise et il riait en écoutant Flitwick lui raconter une histoire qui avait l'air d'être hilarante. Hagrid avait le teint de plus en plus rouge. Il réclama une nouvelle bouteille de vin, puis il embrassa sur la joue le professeur McGonagall qui, à ma grande surprise gloussa au lieux de le réprimander.
Lorsque je quittais la table avec Harry, j'avait un chapeau a la robin des bois vert avec une plume rouge et on avait les bras encombrés des cadeaux trouvés dans les pétards surprises, notamment des ballons lumineux increvables, un jeux de bataille explosive, un jeu d'échecs version sorcier. Harry avait même eu un kit pour faire pousser des verrues.
Harry et les Weasley et moi passèrent l'après-midi à faire des bonhomme de neige et batailles de boules de neige sans merci dans le parc.
On ne rentra seulement lorsqu'on fut frigorifiés, mouillés et essoufflés. On retourna auprès du feu, devant la cheminée de la salle commune de Gryffondor pour éviter une hypothermie.
Harry étrenna son jeu d'échecs en se faisant battre à plate couture par Ron. Je refusa ensuite de moi meme jouer contre Ron, en revanche je fit une partie contre Harry, on en sortie ex-aequo.
On alla ensuite prendre un thé accompagné de sandwiches à la dinde, de petits pains, de gâteaux à la confiture et de pudding de Noël. Somnolents et le ventre plein, on regarda avec amusement Percy se lancer à la poursuite de Fred et de George dans toute la tour de Gryffondor pour récupérer son insigne de préfet qu'ils lui avaient volé.
Jamais je ne m'était autant amusé à Noël.
Je ressassais toute ses années que j'avais passer seule, autant que dans ma famille d'accueil que avent. Je ne regrettait rien, j'espérais juste que ce Gabriel m'avait dit était vrai. Que ce passerait-il si je débarquait après un an d'absence ?
Je souhaitais bonne nuit au garçon et je monta me coucher.
Je me souvins alors du seul noël mémorable que j'ai passé. J'avais pris un demi dizaine de couettes et je m'étais coucher tout contre la cheminée. A l'époque je croyais encore au père noël, j'étais persuader qu'en ne lui laissant aucune place pour aller jusqu'au sapin il me marcher dessus, ce qui me reveillerais, comme ça je pourrais enfin le rencontrer.
Je souris et je me dit que ça serait une excelente idée de recommencer.
Je caressa Gabrielle avent de prendre une couette et un oreiller et de descendre au salon.
Je m'instala confortablement sur un tapis moelleux près de la cheminée et je m'enroula dans ma couette avent de mettre l'oreiller sous ma tête. Du coin de l'oeil je vit que ma chate avait sauter sur un fauteuil et s'était lover dessus.
J'entendis un bruit, la porte du dortoirs des garcon s'était ouverte.
Je soupçonnait un courant d'air, malgré le fait qu'il n'y ai aucun vent.
Il y eu de longue et silencieuse minute Soudain je vit des endroits s'aplatir sur le tapis comme des traces de pas.

Sauf qu'il n'y avait personne pour faire ces traces de pas...
Ou peu être que je ne voyais pas la personne

- Harry ?

Pas de réponse, et je savais qu'il n'y en aurais pas.
Il y eu un autre long laps de temps ou il ne se passa rien.
Puis la porte dans le mur de notre tours s'ouvrit.

- Qui est là ? couina la grosse dame.

Mais il n'y eu, encore une fois, aucune réponse.

Il se passa longtemps avent que quelque chose d'autre se passe. J'avais fermer les yeux mais j'étais aux aguets. Savoir Harry à l'extérieur du dortoir, même avec sa cape ne me rassurait point.
Le feu était devenu un tas de braise.
Il n'y avait quasiment aucun son.
J'entendis de très léger bruit de pas. Puis je reconnu le bruit du froissement des embalages de bonbon que j'avais manger et laisser par terre. Quelqu'un fessait le ménage, mais je garda les yeux fermer.

Le temps continuait de s'écouler avec lenteur...

Vu le silence actuel si il y a un truc qui fera du bruit à l'autre bout de Poudlard, je devrais l'entendre non ?

J'attendit encore, je commençais à dormir quand j'entendis un bruit.
Très lointain, pas suffisant pour réveiller les élèves endormis, non.
Mais suffisant pour qu'une élève éveillé qui était en attente de quelques chose l'entende.

Je cru d'abord que c'était le vent qui avait souffler, mais il n'y avait pas de vent ce soir...

Je me mit assise, ce bruit était étrangement humain...
Un fantôme frappeur ? Peeves ?

Je n'en savais rien... et ça me frustrait.

Le son continua un bout de temps, avent de s'estomper, puis de disparaître. Puis plus rien à nouveau.

- Harry je sais pas ce que t'as foutu mais j'espère que ce n'est pas toi.

Mais rien d'autre ne se passa et, lassée d'attendre le retour de mon camarade je remonta me coucher.

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- Tu aurais pu me réveiller, dit Ron avec mauvaise humeur.

- Pourquoi ? Que tu râle et te rendorme aussitôt ? Je savais que c'était toi Harry ! Pourquoi tu ne m'a pas répondu ?

- Vous n'avez qu'à venir avec moi ce soir, j'y retourne. Je veux vous montrer ce miroir.

- J'aimerais bien voir tes parents, dit Ron.

- Et moi, j'aimerais bien voir toute ta famille, tous les Weasley au complet. Tu pourras me montrer tes autres frères. Et ta famille aussi Alice je serais ravi de les rencontrer !

- Errr... j'ai pas de famille tu te souviens ? Et même ce miroir ne pourra les montrer je pense...

- Pour ma famille tu peux les voir quand tu veux, il te suffira de venir à la maison cet été. D'ailleurs, peut-être que ton miroir ne montre que les morts, donc Alice on va voir ta famille si ils sont mort. C'est dommage que tu n'aies pas réussi à trouver ce Flamel.

Mais Harry n'avait pas l'air concentrer sur ce mystérieux nom. Il avait l'air à l'ouest.

- Ça va ? s'inquiéta Ron. Tu as l'air bizarre.

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Ron, moi et Harry nous nous étiont enveloppés dans la cape, mais on ne se déplaçait pas rapidement, ce qui avait l'air d'espérer Harry.

On essaya de refaire le chemin que Harry avait suivi la veille en fuyant la bibliothèque, je ne cessait de répéter que c'était pas une bonne idée et que je n'aurais pas dû venir et on erra pendant une bonne heure dans les couloirs alentour.


- On gèle, ici, dit Ron. Laissons tomber.

- Oui on réessera demain, sans moi, trépignais-je

- Non, chuchota Harry. Je suis sûr que c'est tout près.


Un instant plus tard, Harry sembla reconnaître quelque chose.


- C'est là ! Oui, c'est bien ça !


On poussa la porte. Harry se débarrassa de la cape et courut vers le miroir.


- Vous voyez ? murmura Harry.

- Non, je ne vois rien du tout... fit Ron

- Regardez ! Regarde, ils sont tous là...

- Je ne vois que toi. dis-je perplexe

- Regardez bien. Mets-toi à ma place.


Harry fit un pas en arrière et Ron se plaça devant lui. Je restait en retrait avec la cape sur les épaules. Ron sembla soudain fasciné par son propre reflet.


- Regarde-moi ! s'exclama-t-il.

- Tu vois ta famille autour de toi ?

- Non, je suis tout seul. Mais j'ai changé. Je suis plus vieux et je suis Préfet en chef

- Quoi ?

- Hein ?

- Je porte le même insigne qu'avait mon frère Bill. Et je tiens dans mes mains la coupe de Quidditch. C'est moi, le capitaine de l'équipe !


Ron s'arracha à la contemplation de son reflet et nous regarda d'un air fébrile.


- Tu crois que ce miroir montre l'avenir ?

- C'est impossible, toute ma famille est morte. Laisse-moi regarder.

- Tu l'as eu pour toi tout seul la nuit dernière, maintenant, c'est mon tour.

- Toi, tu ne fais que tenir la coupe de Quidditch, je ne vois pas ce que ça a de passionnant.
C'est quand même plus important de voir mes parents.

- Oh vous disputez pas ! Je me suis pas encore vu dans le miroir moi !

- Arrête de me pousser Harry.


Un bruit soudain en provenance du couloir mit fin à leur discussion. Ils ne s'étaient pas rendu compte qu'ils parlaient si fort.

- Vous êtes bête ! J'aurais pas du venir !

- Vite !

Ron se ramena près de moi et je recouvrit les garçons avec la cape.

Les yeux étincelants de Miss Teigne apparaissaient alors à la porte.
Nous restâmes parfaitement immobiles en ayant la même pensée: est-ce que la cape d'invisibilité marchait aussi avec les chats ? Au bout d'un moment qui nous parut
interminable, Miss Teigne s'éloigna enfin.

- Méfions-nous, elle est peut-être allée chercher Rusard. Je crois bien qu'elle nous a entendus. Viens.


Et Ron tira Harry hors de la pièce.


Le lendemain matin, la neige n'avait toujours pas fondu.


- On fait une partie d'échecs ? proposa Ron.

- Non, répondit Harry.

- Moi je veux bien alors, répondis-je

- Je sais à quoi tu penses... Ron ignora ma réponse. Le miroir, c'est ça ? N'y retourne pas cette nuit.

- Pourquoi ?

- C'est trop risqué. Rogue, Rusard et Miss Teigne n'arrêtent pas de se promener dans les couloirs. Même s'ils ne te voient pas, vous risquez de vous heurter, ou alors tu finiras par
faire tomber quelque chose et ils s'apercevront de ta présence.

- On dirait Hermione, fit observer Harry.

- Ron à raison mais excuse nous de s'inquieter pour toi, répondis-je offensée.

Mais Harry ne semblait plus qu'avoir une seule idée en tête: retourner devant le miroir.
Et je savais que ni Ron ni moi ne pourrions l'en empêcher, meme si je refaisais une quasi nuit blanche pour guetter sa sortit de la tour.

Je decida donc que pour cette nuit, il serait libre à Harry de ne pas profiter de son lit.

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