Duel a minuit

-Tu plaisantes ou quoi ?

C'était l'heure du dîner et Harry venait de nous raconter à Ron et moi ce qui s'était passé avec le professeur McGonagall.

- Attrapeur ? m'exclamais-je. Mais les première année ne jouent jamais...!
-Tu vas être le plus jeune joueur depuis... commença Ron.
-Un siècle, acheva Harry. C'est Dubois qui me l'a dit.

Ron était tellement stupéfait qu'il en oublia de manger ce qu'il avait dans son assiette, contrairement à moi qui mangeais avec appétit mon gratin de pomme de terre.

- Je commence l'entraînement la semaine prochaine, dit Harry. Mais ne le dites à personne. Dubois tient à garder le secret.

Je zippa ma bouche et jetta le zip au loin pour signifier mon silence, bien que je soit mauvaise pour garder des secrets.

Fred et George Weasley venaient d'entrer dans la salle. Ils se précipitèrent sur Harry.

- Bravo, dit George à voix basse. Dubois nous a raconté. Nous aussi, on est dans l'équipe, comme batteurs.
- Cette année, on gagne la coupe, c'est sûr, dit Fred. On n'avait plus jamais gagné depuis le départ de Charlie, mais cette fois, on a une équipe formidable. Tu dois être vraiment très bon, Harry ! Dubois en sautait de joie.

Je rit en imaginant un élève de l'âge des jumeaux en train de sautiller de joie.

-Il faut qu'on y aille, dit George. Il paraît que Lee Jordan a trouvé un nouveau passage secret pour sortir de l'école.
-Je parie que c'est celui qui se trouve derrière la statue de Gregory le Hautain. On l'avait déjà repéré dès la première semaine. A tout à l'heure.
- Un nouveau passage secret ? Cool, vous me le montrerez ?

Il me firent simultanément un clin d'oeil avent de s'éclipserFred et George étaient à peine partis que quelqu'un de beaucoup moins sympathique apparut : c'était Malefoy, accompagné de Crabbe et Goyle.

-Alors, c'est ton dernier repas, Potter ? Quand est-ce que tu retournes chez les Moldus ?
-Tu faisais moins le fier quand tu n'avais pas tes petits copains avec toi, répliqua Harry avec froideur.
- Ou quand tu à été incapable de répondre quoi que ce soit lors de ma tirade, répliquais-je. Oh ! attends ! C'est vrai ! Une tirade n'attends jamais de réponses, c'est une tirade. Et oh ! Oui encore un truc. De toute façon tu n'avait rien à répondre. Oh ! un dernier truc, nous aussi on t'emmerde, bonjour chez toi ! ^w^

Les trois Serpentard se serait bien jetter sur nous mais les professeurs étaient nombreux autour de la Grande Table.

- Je vous prends quand vous voulez, surtout toi Potter, dit Malefoy, vexé. Cette nuit si ça vous convient. Duel de sorciers. Baguettes magiques uniquement, pas de contact physique.

Je fit la moue.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne sais pas ce que c'est qu'un duel de sorciers ?
- Bien sûr que si, intervint Ron.
- Je vois juste pas pourquoi je gâcherais mes précieuses heures de sommeille pour une sous-ordure comme toi. répondis-je. Je vous laisse dans vos bataille enfantines permettant d'affirmer votre masculinité devant les autres.

Je fit semblant d'avoir une quinte de toux pour prononcer le mot testosterone.

- Je veux bien être le second de Harry. continua Ron. Et toi, qui tu prends comme second ?

Malefoy se tourna vers Crabbe et Goyle et les évalua du regard.

- Crabbe, dit-il. A minuit, d'accord ? On se retrouve dans la salle des trophées, elle n'est jamais fermée.

Lorsque Malefoy et ses amis furent partis, Ron et Harry se tournèrent l'un vers l'autre.

- Qu'est-ce que c'est que ça, un duel de sorciers ? demanda Harry. Et qu'est-ce que tu entends par second ?
- Le second est là pour prendre ta place si tu es tué, répondit Ron d'un ton dégagé.
- Sympa, ça présage que du bon ! répondis-je.
- Mais on ne meurt que dans les vrais duels, avec de vrais sorciers et des vrai sorts. assura Ron. Tout ce que vous arriverez à faire, Malefoy et toi, c'est à vous envoyer des étincelles. Vous ne vous y connaissez pas
suffisamment en magie pour vous faire du mal. Je suis sur qu'il s'attendait à ce que tu refuses.
- Et si rien ne se passe quand j'agiterai ma baguette ? s'inquiéta Harry
- Jette-la par terre et donne un coup de poing sur le nez de Malefoy, répondis-je très sérieuse.
- Excusez-moi, dit une voix.

Nous levâmes nos trois têtes. C'était Hermione Granger.

- On ne peut pas dîner en paix ? grommela Ron.

Je lui répondis par un coup de pied sous la table.

Hermione ne fit pas attention à nous et s'adressa à Harry:

- J'ai entendu ce que vous vous disiez avec Malefoy. Il n'est pas question que vous vous promeniez la nuit dans le château. Vous avez pensé aux points que vous ferez perdre aux
Gryffondor si jamais vous êtes pris ? Et vous serez forcément pris. C'est vraiment très égoïste de votre part.
- Ne t'inquiète pas trop Hermione, moi cette nuit je dors.
- Et de toute façon, ça ne te regarde vraiment pas, ajouta Harry.
- Au revoir, bonne soirée, dit Ron.

Elle leva le nez offenser et partit

- N'empêche elle a raison si vous vous faite prendre-...

Ron ne me laissa pas terminer et me rendis mon coup de pied.
La nuit promettait de ne pas être de tout repos, pensais-je.

Vers minuit cependant, malgré ma promesse de dormis j'avais les yeux grands ouverts. J'attendais que Hermione remonte se coucher. Je l'avais laisser dans la salle commune sans qu'elle revienne. Allongé sur mon lit, j'attendais malgré moi l'heure ou Harry sortirais de son lit avec Ron pour aller au rendez-vous. Ron avait passé la soirée à lui donner des conseils.
Il y avait de grands risques qu'ils se fassent prendre par Rusard ou Miss Teigne et je pensais que Harry comptait un peu trop sur sa chance.
J'entendais plein de bruits autour de moi. Les respirations de Lavande et Parvati, le feu qui craquait dans la salle commune, la brise de dehors...
Je commençais à croire qu'Hermoine allait camper en bas pour arrêter les garçons qui finalement auraient décider de rester dans la tour mais j'entendis des bruits dans le salon, je tendis l'oreille.

- ...roire que tu puisses faire une chose pareille, Harry.
- Retourne te coucher, toi !

C'était la voix de Ron.

- J'ai failli tout raconter à ton frère, répliqua Hermione. Percy est préfet, il pourrait empêcher ça.

Hermione était une sacrée fille, têtue, obstinée et pleine de volonté.

- Viens, dit Harry à Ron.

Il fit pivoter le portrait du tableau.
J'attendis que Hermione remonte. Mais après cinq minutes je me rendis compte que je ne l'entendais pas. Je chuchota énerver :
- Et meeerdeuu !

Je descendit en trombe les escaliers pour les rejoindre tout les trois. J'étais en pyjama et en chaussette.
Je les retrouva à l'extérieur de la sale des Gryffondor Hermione rouspetait :

- Vous vous en fichez de Gryffondor ? Vous ne pensez qu'à vous-mêmes ? Je ne veux pas que ce soit Serpentard qui gagne la coupe et que vous nous fassiez perdre tous les points que j'ai
gagnés avec McGonagall.
- Va-t'en.
- Très bien, mais je vous aurai prévenus. Demain, quand vous serez dans le train parce qu'on
vous aura renvoyés, vous vous souviendrez de ce que je vous ai dit. Vous êtes vraiment des...

Mais on ne su pas ce que les garçons étaient car en se retournant avec l'intention de faire à nouveau pivoter le portrait de la grosse dame pour retourner dans notre dortoir elle tomba sur moi. J'eu le genre de sourire qu'on a quand on nous chope en train de faire une bêtise ou qu'on est pas sensé être là. En plus de ca le tableau de la grosse dame était vide. Elle était allée se promener, nous laissant tous à la porte.

- Alice ! Tu devrais dormir ! Et qu'est-ce que je vais faire moi maintenant elle est parti ! dit-elle d'une petite voix aiguë.
- Ça te regarde, répondit Ron. Nous, il faut qu'on y aille, sinon on va être en retard. Attends quoi ? Alice ?! Je croyais que tu ne voulais pas gâcher tes "précieuses heures de sommeille pour une sous-ordure comme toi". Et que tu "nous laissait dans nos bataille enfantines permettant d'affirmer notre masculinité devant les autres"
- La ferme, c'est vous qui m'avez réveillé mentis-je.

Avant qu'ils aient atteint le bout du couloir, Hermione et moi les avait rattrapés.
- Je viens avec vous, dit-elle.
- Certainement pas.
- Vous ne croyez pas que je vais attendre là que Rusard vienne me chercher ? S'il nous trouve tous les quarte, je lui dirai la vérité, que j'ai essayé de vous faire revenir mais que je n'ai pas pu. Vous pourrez témoigner en ma faveur.
- Tu ne manques pas de culot ! répliqua Ron à voix haute.
- Taisez-vous, tous les deux, répliquais-je sèchement en même temps que Harry.
- J'ai entendu quelque chose, continua-t-il.

On aurait dit quelqu'un qui reniflait.

- Miss Teigne ? chuchota Ron en scrutant l'obscurité.

Mais ce n'était pas elle. C'était Neville Londubat. Il était couché sur le sol, en chien de fusil, et dormait profondément. Lorsque nous nous approchâmes, il se réveilla en sursaut.

- Ah ! Vous m'avez enfin retrouvé ! dit-il. Ça fait des heures que je suis là. Je n'arrivais pas à me souvenir du mot de passe pour retourner au dortoir.

Je me frappa le front avec la main.

- Ne parle pas trop fort, dit Ron. Le mot de passe c'est Groin de porc, mais ça ne te servira à rien, la grosse dame est allée se promener.
- Comment va ton poignet ? demanda Harry.
- Très bien, dit Neville. Madame Pomfresh m'a arrangé ça en deux minutes.
- Claaasse fis-je
- Parfait. A plus tard, Neville, on a quelque chose à faire.
- Ne me laissez pas tout seul ! dit Neville en se relevant. Le Baron Sanglant est déjà passé
deux fois.
- C'est vrai qu'il est sinistre celui-là compatis-je

Ron regarda sa montre et jeta un coup d'œil furieux à Hermione, Neville et moi.

- Si on se fait attraper à cause de vous, dit-il, je vous jure que j'apprendrai à vous jeter un sort dont vous ne vous remettrez pas !

Hermione s'apprêtait à répondre, mais Harry lui fit signe de se taire et se remit en chemin. Ils parcoururent des couloirs zébrés de rayons de lune qui projetaient l'ombre des croisées sur le sol. A chaque tournant, on s'attendait à se trouver nez à nez avec Rusard ou Miss Teigne, ou Peeves. Mais on eu de la chance et on réussi à monter sans encombre au deuxième étage où se trouvait la salle des trophées.
Malefoy et Crabbe n'étaient pas encore arrivés. Derrière les vitrines de cristal, des coupes, des écus, des plateaux, des statuettes d'or et d'argent étincelaient dans la pénombre, à la lueur du clair de lune. C'était beau. Harry sortit sa baguette magique, au cas où Malefoy se serait caché quelque part pour l'attaquer par surprise. Ils attendirent quelques minutes, mais rien ne se produisit.

- Il est en retard. fit-Ron
- Tssk, Il s'est sûrement dégonflé le pauvre type. murmurais-je.

Au même instant, un bruit dans la pièce voisine nous fit sursauter. Harry brandit sa baguette et on entendirent une voix, mais ce n'était pas celle de Malefoy.

- Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin.

Mes cheveux se herrisèrent et mon sang se glaça.
C'était Rusard qui parlait à Miss Teigne. Frappé d'horreur, Harry nous fit des signes désespérés pour qu'on s'enfuit le plus vite possible. On fila en silence jusqu'à la porte opposée et on parvint tout juste à la franchir avant que Rusard entre dans la salle des trophées.

- Il y a quelqu'un qui doit se cacher quelque part, marmonna-t-il derrière nous.

Harry en tête du groupe on s'engagea dans une longue galerie où s'alignaient des armures. On entendaient Rusard qui se rapprochait et Neville poussa brusquement un cri apeuré. Il se
mit à courir, trébucha, essaya de se rattraper en saisissant Ron par la taille et tous deux tombèrent en renversant une armure. Le vacarme qui s'ensuivit aurait suffi à réveiller tout le château.

- ON FILE ! cria Harry.

Une cavalcade débuta, on se mit à courir sans se donner le temps de se retourner.
Parvenus à l'extrémité de la galerie aux armures, on prit un virage serré et on fonça à toutes jambes à travers un dédale de couloirs. J'aurais bien pris la tête du groupe pour les diriger car je savais à peu près ou on était mais j'étais la plus petite du groupe, ma vitesse de cource s'en trouvait être altérer. On passa derrière une tapisserie et nous nous engouffrâmes dans un passage secret qu'on parcouru sans ralentir l'allure. Courrir ainsi m'aurais habituellement donner une sensation de liberté si Rusard et Miss Teigne ne nous courait pas après. On se retrouva alors près de la salle où avaient lieu les cours
d'enchantements et qui était située à des kilomètres de la salle des trophées.

- Je crois bien qu'on l'a semé, dit Harry, hors d'haleine.

Neville, plié en deux par un point de côté, essayait de retrouver sa respiration en émettant
toutes sortes de bruits bizarres.
Moi même je s'effondra par terre en soufflant.

- Je... vous... avais prévenus ! dit Hermione, le souffle court.
- Il faut retourner à la tour de Gryffondor, dit Ron. Et on a intérêt à se dépêcher.
- Malefoy t'a tendu un piège, ce lache...  hhh...
- Ambre a raison, j'espère que tu t'en rends compte. Il n'avait pas la moindre intention d'aller au rendez-vous. Mais il a dû dire à Rusard que quelqu'un s'apprêtait à entrer dans la salle des trophées.

Je savais qu'on avait raison mais je savais aussi que Harry refuserait de l'admettre.

- Allons-y, dit-il.

Ce n'était pas si simple, cependant. Il avait à peine fait dix mètres qu'ils virent quelque chose jaillir d'une salle de classe, juste devant notre nez. C'était Peeves, l'esprit frappeur. En nous voyant, il poussa une exclamation ravie tendit que j'en poussait une désespérée.

- Alors, les petits nouveaux, on se promène dans les couloirs à minuit ? Je devrais le dire à  Rusard, déclara-t-il d'une voix vertueuse. Pour votre propre bien, ajouta-t-il, les yeux brillants de malice.
- Fiche le camp, laisse-nous passer, lança Ron en faisant un geste pour écarter Peeves.

C'était une grave erreur.

- ÉLÈVES HORS DU DORTOIR ! hurla aussitôt Peeves. ELEVES HORS DU DORTOIR DANS LE COULOIR DES ENCHANTEMENTS !

On se baissa pour passer sous l'esprit frappeur et on couru à toutes jambes jusqu'au bout du couloir où ils tombèrent sur une porte verrouillée. Je gémis.

- On est fichus, gémit Ron tandis qu'ils essayaient vainement d'ouvrir la porte. C'est la fin,  pour nous !

On entendait les bruits de pas de Rusard qui courait le plus vite qu'il pouvait dans la direction d'où provenaient les cris de Peeves.

- Pousse-toi, grogna Hermione.

Elle prit la baguette magique de Harry, tapota la serrure et murmura:

- Alohomora !

Il y eut alors un déclic et la porte pivota sur ses gonds. On se précipita dans l'ouverture, refermant aussitôt derrière nous et on colla tous notre oreille contre le panneau pour écouter ce qui  se passait.

- Où sont-ils allés, Peeves ? demandait Rusard. Vite, dis moi.
- On dit: où sont-ils allés s'il te plaît, quand on est poli.
- Ça suffit, Peeves, ce n'est pas le moment de faire l'idiot. Par où sont-ils partis ?
- Je dirai quelque chose quand on me dira s'il te plaît, chantonna Peeves de son ton le plus exaspérant.
- Bon, d'accord. S'il te plaît.
- QUELOUE CHOSE ! Ha ! Ha ! Ha ! Je vous avais prévenu. Je dirai « quelque chose » quand on me dira s'il te plaît ! Ha ! Ha ! Ha !

Je fus secouer par un rire silencieux et on entendit un bruit semblable à une rafale de vent. C'était Peeves qui prenait la fuite tandis que Rusard lançait des jurons furieux.

- Il pense que la porte est verrouillée, chuchota Harry. Je crois qu'on va s'en tirer.
- Quoi !? fis-je à Neville exaspérée alors qu'il me tirait par la manche depuis un bon moment.

Je me retourna et la surprise et l'horreur me clouèrent sur place. Avec tout ce qui venait de se passer, c'en était trop !
On ne se trouvait pas dans une salle de classe désaffectée, comme j'aurais penser, mais dans un couloir. Plus précisément, dans le couloir interdit du deuxième étage. Et à présent, je
comprenait pourquoi l'endroit était interdit. Je m'en voulais intérieurement de ne pas avoir écouter cette espèce d'alarme intérieur qui me disait que je devais me barrer d'ici, je savais parfaitement ou on allait depuis le début, j'était capable de retracer tout le chemin, pourquoi je ne les avait pas prévue !
Devant nos yeux, un monstrueux cerbère remplissait tout l'espace entre le sol et le plafond.
L'animal noir charbon et avait trois têtes : trois paires d'yeux étincelant d'une lueur démente, je pouvais également percevoir une lueur joueuse dans son regard mais j'était trop inquiète pour faire attention à ça.
Trois museaux flairaient en frémissant avec avidité et trois gueules bavantes hérissées d'énormes crocs jaunâtres d'où pendaient des filets de salive épais comme des cordes me disait trembler.
Le chien se tenait immobile, ses six yeux fixés sur eux. À en juger par
ses grognements qui roulaient comme le tonnerre, il n'allait pas tarder à nous bondir dessus.
Je vis Harry essayer d'ouvrir la porte. Entre Rusard et la mort, je savais qu'on choisissait tous Rusard !
On sortit à reculons, claquâmes la porte derrière nous et nous nous remîmes à courir. Rusard avait dû nous chercher ailleurs a cause des pitreries de Peeves (merci à lui !), car on ne le vit nulle part, mais m'importait en vrai, on n'avait plus qu'une idée en tête: mettre le maximum de distance entre le monstre et nous. On ne s'arrêta
de courir que lorsqu'on fut revenus devant le portrait de la grosse dame, au sixième étage.

- Où êtes-vous donc allés ? demanda le portrait en voyant nos robes de chambre salle et défaites et nos visages écarlates, luisants de sueur.
- Groin de porc, groin de porc viiiite ! fis-je a bout de soufle
- Aucune importance, répliqua Harry, pantelant.

Le tableau pivota. On s'engouffrat dans la salle commune et nous nous laissâmes tomber dans des fauteuils, tremblant de tous nos membres. Ce n'est qu'à cette instant que je regrettais de porter des pyjamas trop grand pour moi, j'avais presque perdu mon pantalon dans la course.
On resta un long moment silencieux. Neville avait l'air d'avoir perdu à tout jamais l'usage
de la parole.

- Mais qu'est-ce qui leur prend de garder un truc pareil dans une école ? dit enfin Ron. S'il y
a un chien au monde qui a besoin d'exercice, c'est bien celui-là !

Hermione avait retrouvé à la fois son souffle et son mauvais caractère.

- Ça vous arrive de vous servir de vos yeux ? lança-t-elle. Vous n'avez pas vu sur quoi il
était ?
- Une trappe, fis-je en me massant le point de côté qui ne voulait pas partir
- Hein ? Mais il était par terre, non ? répondit Harry. Je n'ai pas regardé ses pattes, j'avais suffisamment à voir avec ses têtes.
- Non, il n'était pas par terre, heureusement que Alice rattrape votre bétise !-
- J'ai juste un don pour remarquer de petit détails t'attarde pas sur le sujet, la coupais-je.

Elle me regarda sèchement avent de continuer.

- Il était sur une trappe. On l'a mis là pour garder quelque
chose, c'est évident.

Elle se leva et nous fixa d'un regard flamboyant.

- Ugh arrête ton cinéma Hermione, juste pour cette nuit !

Elle me lança un regard meurtrier

- J'espère que vous êtes contents de vous. On aurait pu se faire tuer, ou pire, être renvoyés.
Et maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais me coucher.

Ron la regarda partir, bouche bée.

- Non, ça ne nous dérange pas, dit-il. On dirait vraiment que c'est nous qui l'avons obligée à venir !
- Erf !  M'en parle pas... dit toi que moi je dois dormir avec elle !

Je vis Harry remonter dans le dortoir vue son air il pensait à ce qu'avait dit Hermione. Le chien était là pour garder quelque chose.
Je secoua la tête et remonte dans mon dortoir, je m'effondra sur mon lit et m'endormis comme une masse.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top