Plaisirs éphémères

Dans le royaume des songes, là où le temps et la réalité se distordent, s'ouvrent des horizons que seul le cœur sait voir. Chaque nuit, les rêves y tissent des toiles éphémères, entrelacées de souvenirs oubliés et de souhaits encore inachevés. "impossible" n'a pas sa place, les chagrins s'effacent et l'espoir renaît. Dans ce vaste univers, tout n'est que promesse, magie et liberté.

Du haut d'une falaise, un corps tombe à la vertical, tête la première. Le vent fouette ses boucles de cheveux et pique ses yeux. Son cœur s'emballe et son estomac donne l'impression de bouger. Au dernier moment, à quelque mètres au dessus de la cime des arbres, le garçon se remet à la verticale et continu son vol tel un oiseau. Il reste ainsi, à voler calmement puis rapidement, pendant quelque minute à profiter du moment présent et à effectuer des acrobaties aériennes. Et ce jusqu'à ce que le réveil de sa montre vienne le réveiller.

Batiste s'étire dans son lit avant de s'en extraire mollement. Il arrive dans la cuisine et allume la radio. Ca parle de course de voitures. "Tiens, j'essayerai bien ça cette nuit." Tout en mangeant, il ouvris les notes de son téléphone et ajouta à la longue liste "Course de cars".

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Un feu de cheminée réchauffe l'air ambiant. Deux femmes sont face à face, assises sur des fauteuils dans une pièce à l'atmosphère serein. Elles semblent discuter depuis des heures, échangeant des banalités comme d'évènement majeur dans leur vie.

Et puis, le visage de la plus jeune commence à se déformer sous le coups des émotions. Il ne faut pas pleurer. est sa pensé. Pourtant, des larmes ont déjà commencer à se former et elle ne peut plus les arrêter.
La femme se leva et alla enlacer son interlocutrice ; sa fille. "Tu devrais arrêter de me parler..." elle eu pour seul réponse un
Elles restèrent à s'enlacer pendant quelques temps avant que la femme ne repris la parole.

- Tu sais que n'est pas réel. Et ça te fait du mal..
- Non maman. Je te le jure, je veux continué à te voir.. même si ce n'est pas vraiment toi.
- ...
- C'est mieux comme ça. Je le sais.
- La frontière entre croire et savoir est difficile à percevoir.
- Tais toi...

Elles se séparèrent lentement de leur étreinte et se dire à demain.

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Une quinzaine d'adolescents se trouvent dans un skatepark. Un d'entre eux est là depuis trois quarts d'heure, pourtant, il ne fatigue pas. Le garçon profite de l'air frais et se dépense un maximum. De la musique résonne de ces heartpod jusqu'à ses oreilles. Sur sa planche, il fait des aller-retours et des figures, il profite de ce moment comme si c'était le dernier.
"Etanne !"
Voyant une fille et deux garçons arriver vers lui , il ralentis le rythme avant de s'arrêter complétement. Son souris déjà présent s'étire d'avantage. Il tchèque un par un ces potes. "On va se trouver à manger tu viens ?" Il ne faut pas le lui répéter deux fois. Le groupe marche à l'extérieure du parc tout en discutant joyeusement.

Clac.
Etanne entrouvrent les yeux. La porte vient de se refermer, son réveil indique 9h. Le contraste de là où il se trouvait il y a encore quelques secondes et maintenant lui fait un peu bizarre. Ses mouvements sont restreints par la couette et ses perfusion. Mais il relativise et se dis en souriant
"Je ferais une sieste tout à l'heure."

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Dans une chambre plongée dans le noir, sa propriétaire bouge dans son lit. Toujours dans ses songes, elle se tourne et retourne comme si elle était dérangé par quelque chose, ou par quelqu'un ?
La jeune fille se réveille péniblement. 6h46. 14 minutes d'avance. Elle aura le temps de faire se qu'elle veut. Mariame jette un coup d'œil à sa pierre avant de sortir discrètement de sa chambre. Elle se vers la pièce placard de la maison, un tas de cartons y sont rangé. Il s'agit de ne pas faire de bruits. Un par un, elle déplace les cartons jusqu'à atteindre celui où il est annoté "Affaires mamie / papi" qu'elle extrais du placard. Après avoir tout rangé elle retourne dans sa chambre.

Elle ouvrit le contenant et en extraya un livre aux allures anciennes, donnant l'impression qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait. Elle glissa le carton sous son lit et s'assie pour lire le journal. Celui-ci n'est pas compléter jusqu'à la fin, comme un journal intime inachevé.
Son réveil sonne alors qu'elle en est qu'à la dixième pages.
Mais s'en est déjà beaucoup pour Mariame qui vient de lire les notes que prenaient ces grands-parents maternel vis-à-vis de la pierre qu'elle possède maintenant. Ne pouvant continuer sa lecture, elle range le bouquin. Avant de se préparer pour l'école, elle pris une décision.

Décision qui va changé le cours de sa vie.
Mais son chemin n'était-il pas tracé d'avance ?

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