Mots à jamais encrés
Batiste m'attrapa le poigner, m'arrêtant dans mon geste.
- Tu es sûr de toi ? Je veux dire, ce n'est pas rien. C'est la propriété des grands-parents de Mariame, et on la volé. Et elle... 'fin elle est morte.
Je prends le temps de l'observer. Il a l'air vraiment démunis. Je ne veux pas le brusquer. Mais il faut bien continuer.. Jusqu'à présent, je n'ai pas vraiment pensé à la mort de Mariame, je n'en ai pas envie. C'est comme... ça me parait si irréaliste ! Mes yeux commencent à s'embuer. stop. Je me reconcentre sur Batiste.
- Je comprends ce que tu veux dire, mais il faut prendre en compte que ça peut nous aider à comprendre ce qu'il nous arrive. Elle reprit une inspiration. De plus Mariame comptait sûrement nous en parler.
Ainsi, Elise et Batiste apprirent que quelques jours après avoir donné son bijoux au couple, la veille femme décéda. Evénement qui passa pour une simple tragédie, œuvre de la vieillesse, aux yeux du grand publique. Cependant un petit rien d'angoisse emmargea chez les grands-parents maternels de Mariame, minuscule, imperceptible presque ! Mais le sentiment était bien présent.
Tout comme l'avait décrit leur amie, les mariés commencèrent à faire des rêves hors normes. Loin de se noyez dans ceci, on le voit bien dans leur journal, ils traitèrent l'énigme en l'analysant. Dans les 30 autres pages, sont recensés leurs songes majeurs ainsi que leurs découvertes sur certaines propriétés de ceci : capacité de communications entre deux individus possédant cet objet et invocations des esprits. Ils ont pu vérifier ces affirmations terrifiantes plusieurs fois, à leur grand regret.
Le duo referma le journal, épuisé après tout ce qu'il s'était passé au cours de la journée. Tout deux ont du faire de la route ; accompagné des sentiments négatifs accumulés ces derniers jours, cette lecture du soir les as exténués ; sans oublier que le rendez-vous au domicile des parents de Mariame n'a pas été de tout repos, malgré les bonnes intensions de la mère.
Après avoir raccompagné son cadet à sa voiture, Elise se met en pyjama et va se coucher sans prendre le temps de manger.
Batiste, lui, fait encore quarante minutes de route pour rentrer. Doucement, il glisse sa clef dans la porte d'entrée. Celle-ci grince un peu lorsqu'il l'ouvre. La maison est silencieuse, ses parents et sa sœur dorment déjà. Alors qu'il traverse le couloir menant à sa chambre, le bruit d'une porte qui s'ouvre lui fait tourner le regard. Dans le petit espace entre le mur et la porte, une petite tête à la mine fatiguée apparait. C'est sa sœur.
- Batou ? Qu'est ce que tu fait ?
- J'étais chez un ami, ne t'en fais pas.
Il pose sa main sur la tête de sa sœur.
- Va te rendormir, il est tard.
- Hm hm. Bonne nuit.
Batiste regarde la petite fille en souriant. Puis, il entre enfin dans sa chambre. Sa "tanière" comme dit son père. Le garçon ne se donne pas la peine de se changer et se laisse tomber sur son lit. Quelle journée. Il tend son bras vers la table de chevet où il tâte un petit sachet. Trois pierres y résident. Et puis, comme s'adressant aux pierres, il pensa "Faites que je m'endorme et laisse cette journée loin derrière moi..". Aussi tôt dit aussi tôt fait ou presque : il tomba rapidement dans les bras de Morphée.
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Le lendemain les jeunes adultes insistèrent au près d'Etanne pour s'appeler en visio. Ce dernier accepta finalement. Il ne souhaitait pas qu'on le voit dans un fauteuil roulant. Voulant évité cela sans attiser l'attention de ses camarades, il alla au parc de l'hôpital, ayant d'avantage la taille d'un jardin, et s'installa - non sans difficultés - sur un banc en retrait.
Elise, qui avait gardé chez elle le journal, repris la lecture de celui-ci après avoir fait un topo pour le grand malade. Mais le plus glaçant reste à venir..
Dans leur écrit, le couple décrit deux rencontres avec un de leur ancêtre dans leurs songes. Pendant qu'Elise lit, les garçons restent silencieux. Qu'en pensent-ils ? Eux-même ne le savent pas vraiment. Leur situation pourrait faire penser à une mère lisant l'histoire du soir à ses enfants. Cependant, tout cela est bien trop réel pour plaisanter. Mais comment savoir si les théories des grands-parents de Mariame sont justes ? Ca parait tellement ridicule ! Pourtant.. avec tout ce qui leur ai arrivé.
En tournant la page, Elise remarque un petit marque-page bordeaux et doré. Elle le signale aux garçons. Silencieusement, ils en viennent tous à une conclusion : Mariame n'a pas lu la suite, elle n'avait donc pas connaissance des informations à venir. Dans les pages suivantes, ont ne voit qu'une seule écriture : celle du grand-père. Elise, qui le remarque, s'arrête de lire. Sa gorge se sert, elle redoute la suite où aucun mots ne semblent avoir été écrit par la main de la veille dame. Les premières lignes semblent banals et c'est d'une voix tremblante qu'Elise lit la suite :
Voila deux jours qu'Haïsha perds de ses forces. Nous sommes allé à l'hôpital aujourd'hui, le personnel a mis du temps à la prendre en charge. Haïsha m'a avoué qu'elle avait voulu séparer le collier en plusieurs morceaux. Maintenant que j'y pense, il est vrai que je ne l'ai pas vu depuis quelques jours. Elle supposait qu'en divisant les différentes parties du bijou, sa puissance serait également divisée. Je ne crois pas que sa manipulation ai marché. Elle pense également que la mort de notre amie n'est pas un hasard, qu'une fois séparée du bijou, sa mort aurait été enclenché. Cela voudrait dire que sous certaine condition, si ce bijou est bel et bien maudit, il entrainerait la mort de son propriéta-
Les dernières lettres sont comme effacés. Une larme solitaire les as dilués.
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NDA :
Cette musique ne fait pas partie de celle que je préfères de leur groupe mais je trouve que les paroles vont bien avec le chapitre et je voulais une musique qui bouge.
Voilà voilà, je sais que je suis en retard pour ton concours
Je me dépêche ('°~°)
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