Episode 4

Cette fois-ci, ils étaient de retour dans la capitale. Toute cette circulation, tous ses piétons. Les deux campagnards furent légèrement perturbés et pour cause ; leur petit village sur les côtes de la préfecture de Kyoto, n'est qu'un village côtier, réputer pour ses bonnes pêches et ses rizières débordantes de verdures lors de leur pousse. Izuku s'exclamait qu'il put voir un magasin où se trouvait des goodies de son manga préféré All Might. Toutes les lumières donnèrent l'impression au jeune Midoriya, que la ville dansait. C'était si beau. Eijiro lui, se concentrait sur la route, avec un excité comme copilote, il se le devait bien. Le GPS lui donna l'itinéraire pour le café où tout deux avaient rendez-vous. Ce fut légèrement étrange d'ailleurs. Pourquoi un café ? Le soleil commençait doucement à se coucher, laissant ainsi les nocturnes à sortir de leur tanière. Les bars, les love hôtel plus lumineux qu'en journée, tous les plaisirs de la nuit sortaient de l'ombre.

«- Ah ! Ei-chan, à droite, à droite. » indiqua Izuku en pointant la direction du doigt.

«- Calme-toi, Izu, c'est pas facile de conduire quand t'es excité comme une puce ! » ria le roux en tournant dans la direction indiquée en mettant son clignotant.

«- Désolé... Je suis tellement impatient d'arriver ! Surtout qu'on a les trois heures de trajet dans les jambes et le dos... C'est pas confortable. »

Le rouquin ne dît rien. C'était vrai que depuis leur départ tôt le matin, les deux jeunes hommes n'eussent fait que rouler, sans s'arrêter. Et Kirishima ressentait même le besoin vital de vouloir se soulager. Pourquoi eut-il bu autant de café ? Izuku lui indiqua la dernière intersection à franchir avant d'arriver. Le jeune Midoriya sortit de sa poche un bout de papier, où dessus était noté l'adresse et le nom du café où Eijiro et lui eurent rendez-vous. Le rouquin se gara de façon à ne pas déranger la circulation et arrêta la voiture.

«- On... On est arrivé... Ei-chan... j-je ne sais pas si je vais y arriver. » paniqua le petit vert.

«- No Stress, Izu, je suis là, t'as oublié ? Allez, sortons le patron nous attends. » sourit le jeune Kirishima en tapotant l'épaule de son ami.

Inspirant, le plus jeune reprit contenance, avant de prendre son sac à dos et sortir de la voiture en même temps que son meilleur ami, afin de se diriger vers la jolie porte du café. Celui-ci eut le mur d'une belle couleur d'un blanc coquille d'œuf. La charpente et le toit furent dans un bois de chêne très solide. Des grandes fenêtres surplombées de plante de toutes les couleurs, donnaient un charme à l'établissement. Un tableau noir à pied était posté juste devant, ayant pour ainsi, le rôle d'attirer les clients avec les spécialités du café. De l'extérieur, le café semblait petit. Izuku s'approcha de la porte rouge surmonté d'une petite fenêtre ronde à soufflet cuivré, incrusté d'un croisillons incorporés avec un motif en losange en son centre. Une petite pancarte marquée « Fermé » se trouvait accrocher dessus. Les deux amis se regardèrent, en se posant la question de savoir s'ils pouvaient réellement entrer. Eijiro fut celui qui toqua à la porte, afin de signaler leur présence.

«- Ei-chan, il n'y a personne... Et puis, c'est noté fermé. »

«- Patiente Izu, j'suis sûr qu'il y a quelqu'un. » annonça Eijiro avant de se remettre à toquer à la porte. « Excusez-nous de déranger, nous sommes à la recherche du propriétaire du café. Son nom...Euh... » le jeune homme regarda sur le bout de papier avec l'adresse du café que son ami tenait dans ses mains tremblantes. «Yasuo Haku ? C'quoi c'nom... On dirait le nom d'un vieux pervers. »

La porte s'ouvrit soudainement en grand, faisant sursauter ainsi les deux arrivistes. Izuku remarqua une femme plus petite que lui, dans le mètre soixante approximatifs. De court cheveux d'un blond cendrer à la fois bouclé et explosif. De magnifique yeux d'un vert profond avec une touche de rouge au centre. Elle faisait face au deux jeunes hommes, les poings sur les hanches, vêtu d'une tenue de maid rouge et blanche. Eijiro remarqua la petite poitrine de la femme.

«- Ha, une lolita. » annonce-t-il à voix haute.

«- C'est en haut que ça se passe gamin. » fit la blonde d'un signe de la main sous les yeux rubis du rouquin. « V's êtes en retard. »

«- Euh... Excusez-nous, mais... » commença le petit vert un peu mal à l'aise.

«- Entrez, et asseyez-vous. Je vous apporte un rafraichissement. »

Les deux jeunes hommes pénétrèrent à l'intérieur du café. Izuku regarda autour de lui, dans le but de calmer ses tremblements, alors qu'il fut accroché au bras droit d'Eijiro qui avança les mains dans les poches. Le petit vert remarqua ainsi, que si de l'extérieur, la bâtisse sembla petite, à l'intérieur c'était une autre histoire. Ce fut plus grand et très bien arranger. Le rouquin siffla pleinement admiratif de la décoration ainsi que de la disposition du café. On put compter un total de huit grandes tables qui puissent contenir au moins six personnes assises, deux petites tables se trouvassent sur la droite près de l'entrée avec chacune une paire de chaises. Sur la gauche de leur position, une sorte de comptoir avec cinq grands tabourets. Izuku put apercevoir quelques prises électriques par-ci par-là. Et il dût s'imaginer que des personnes se posassent souvent par ici, avec leur ordinateur dans le but de travailler en compagnie d'un bon café. Un autre grand comptoir formant le bar, possédant à lui seul dix tabourets, se trouvait sur la gauche près du lot de quatre tables.

Ce fut le début d'une fin de journée, mais il n'y eut aucune âme qui vivent dans les alentours. En approchant du comptoir du bar, Izuku toujours accroché à Eijiro, remarqua une plaque d'horaire.

« - Hm, les ouvertures du bar de nuit, on dirait. » lâcha le petit Midoriya.

« - C'est bien joli en tout cas. » déclara d'un sourire le rouquin.

Un grand espace dans le mur, attira l'attention du plus jeune. Lâchant le bras qu'il eut retenue en otage, Izuku s'approcha d'un peu plus près. Un petit comptoir en hauteur en inox lui permis de regarder à l'intérieur du grand espace. Une grande cuisine s'offrit à sa vue, et il en fut très surpris de la voir aussi bien ranger et briller de partout. Le cuisinier devait aimer le rangement, qu'il se dit. Une petite porte sur le côté lui fit dévier son joli regard émeraude avant de voir sur la pancarte l'inscription "Réservé aux personnels". Cela devait surement être les vestiaires. Izuku reporta son attention aux décorations des murs et aux couleurs qui y trônassent. Une décoration simple et soft, où quelque plantes vertes égayait l'intérieur donnant un bon air de fraicheur. Le mur de couleur marron pour le côté du bar et le reste d'un rose pâle qu'on eut l'impression qu'il fut blanc éclairait la pièce. Le jeune campagnard souriait en se tournant vers son ami. C'était d'un paisible et il s'y sentait bien.

« - Désolée pour l'attente. » fit la voix de la femme en arrivant avec un plateau. « Installez-vous. Nous allons pouvoir discuter un peu. »

Sans protester, les deux jeunes hommes s'assirent à la table qu'elle désigna de sa main. Assit l'un à côté de l'autre, ils furent nerveux face à la patronne du café qui s'installa en face d'eux. Eijiro se sentait mal à l'aise, dû au commentaire qu'il eut fait quelque minutes plus tôt sur le nom de la personne en tenue de maid, assise en face de lui. Pour Izuku, ce fut les mains crisper sur ses cuisses et le dos bien droit, qu'il fit face à la blonde qui l'intimidait grandement.

« - Alors, pour commencer, je me présente. » commença-t-elle en fixant les deux jeunes gens en face d'elle. « Je suis Yasuo Haku, propriétaire et patronne du Prince Café. »

« - Je... Je suis I-Izuku... Midoriya. » se présenta le petit vert en courbant un peu le dos. « Nous sommes désolés d'être arrivé en retard. »

« - Oh, t'inquiète dont pas pour ça. » sourit la petite femme blonde en secouant la main comme ci sela fut une évidence. « Et toi, p'tit rouquin, c'quoi ton p'tit nom ? »

« - Eijiro Kirishima, m'dame. » fit le rouquin les mains sur ses cuisses légèrement écartée et en baissant la tête les coudes pliés pour la présentation. « 'xcusez pour vous avoir traité de vieux pervers. »

Haku le regarda avec de grand yeux, ne s'attendant pas à ça surement, avant d'éclater de rire. Celui-ci se répercutait contre les murs du café, détendant ainsi les deux arrivistes crispés sur leur chaise.

« - A seigneur, on ne m'l'avait jamais faite celle-là. » ricana la patronne avant de souffler et les regarder en souriant doucement. « Enfin bref, j'ai reçu vos demande pour la pension. C'est d'ailleurs un plaisir de vous compter parmi mes pensionnaires, les gosses. »

« - Merci à vous. » sourit le plus jeune.

« - Cependant, vous n'avez pas de travail pour payer votre loyer. » déclara posément la petite femme en croisant les doigts de ses mains sur la table. « Sauf si vous en avez déjà un, bien sûr. »

« - Non m'dame. Avec Izu, on voulait faire le tour des annonces pour un petit job. »avoua Eijiro en jetant une œillade au petit vert qui eut sa position de réflexion.

« - Ce serait dommage. » marmonna la blonde faisant lever les yeux émeraude du jeune garçon aux cheveux verts. « Vous avez une bonne prestance. Surtout toi, le rouquin. T'as un bon charisme et ton franc-parler est pas dégueux. »

« - Euh... Merci ?»

« - Quant à toi, jeune Midoriya. » dit-elle en croisant les jambes et attrapant sa tasse de café. « Tu as une belle gueule d'ange. Du genre naïf et innocent, qu'on a envie de câliner et protéger. »

« - Euh... M-Mais je... » beguaya Midoriya le rouge aux joues.

« - J'ai deux postes de libre, si cela vous intéresse. » proposa la blonde en commençant à boire sa tasse. « Vous aurez les mêmes horaires que les autres. Certains vont dans la même université que vous. Il vous suffira, tout simplement de créer votre emploi du temps universitaire, en fonction du leur. »

Eijiro haussa un sourcil à la déclaration de Yasuo. Ça ne lui plaisait pas de faire comme les autres à vrai dire. Pour Izuku, c'était plus une surprise. Son index et son pouce vinrent emprisonner sa lèvre inférieure, lui faisant faire une légère grimace qui déformait son visage sans le savoir. Avoir les mêmes horaires de cours que ses futurs collègues cela ne posera pas de problème. Enfin, pour lui, pour son ami viril à ses côtés c'était une autre affaire.

« - Ei-chan, on n'aura pas le choix. » tenta le petit vert, en posant doucement sa main gauche sur le bras tendu de son ami.

« - Ouais, c'est chiant. T'sais qu'j'aime pas faire comme les autres. » grogna lerouquin.

« - T'aies pas travail d'équipe, gamin ? » questionna Haku en fronçant les sourcils. « Ce s'rait con de perdre une place, juste à cause d'une fierté à la con. »

« - Nan, nan m'dame, j'ai rien contre le travail d'équipe. » répliqua Eijiro en secouant la tête. « Juste une habitude qu'Izuku et moi ayons eut au cours de toutes nos scolarités. Mais on s'adapte vite. »

« - Parfais alors ! » sourit la blonde en regardant son poignet. « Bon, l'autre gosse ne devrait pas tarder à arriver, pour vous menez à la pension. V's'êtes arrivé en voiture ? »

« - Oui, m'dame. Saurait coûter plus cher en train. Pis on a simplement prit le strict minimum. »

« - Bien, bien. »

La cendrer se cala doucement sur le dossier de sa chaise, ses frêles bras croisés sous sa petite poitrine, sa jambe gauche par-dessus la droite. Le petit vert la fixait curieusement, comme s'il cherchait à déchiffrer qui elle puisse être. Il eut quand même un petit gloussement amusé, attirant l'attention de son ami sur lui. Eijiro patientait en croisant les bras, dans une posture décontracter, jambes écartées. Lui, avait du mal avec sa future patronne. Elle lui rappelait quelqu'un, sans qu'il ne puisse mettre un visage ou un nom dessus. Alors qu'il fut dans ses réflexions, sa subite envie pressente revint d'un coup. C'est gêné, qu'il se leva d'un bon.

« - Ei-chan ? » fit le petit vert qui eut sursauté suite à la violence à laquelle son ami s'était lever.

« - Désolé, j'peux empreinter vos toilettes ? » questionna le rouquin, les deux mains jointes face à la blonde qui sourit.

« - Vas-y gamin, j'n'ai pas envie qu'tu dégueulasse mon sol. »

« - Merci. Je reviens Izu. » informa-t-il du regard son cadet.

« - Prends ton temps. » lui sourit le plus jeune.

Après un signe de tête du roux, Izuku se mit à parler de manière plus décontracté à la blonde en face de lui. Ils échangèrent des banalités, savoir comment la mère du petit vert allait, savoir comment ce fut passer ses années de collèges et de lycée, savoir si le plus jeune tiendra ses années d'études universitaires. Le jeune Midoriya y répondit avec son habituel caractère enjoué. Quand Haku souriait doucement, Izuku sentit sur elle, une aura maternelle. Bien sur, elle gardait un petit je-ne-sais-quoi de mystérieux, mais le plus jeune ne s'en formalisât pas. En répondant à ses questions, le petit vert eut peur d'ennuyer sa patronne. Il en profitait pour raconter ses petites histoires et aventures d'élèves de secondaire et de lycée. Haku rigolât avec lui, quand il raconta les anecdotes de son ami aux cheveux rouges.

Au bout d'un moment, le petit carillon se trouvant au-dessus de l'entrée, retentit dans le café. Étant logiquement fermé, le bruit fit froncer les sourcils de la blonde tout en lui faisant relever la tête. Un grognement de mécontentement sortit de sa gorge, alors qu'elle se leva pour se diriger vers la porte d'entrée. Curieux, le petit Midoriya se tourna légèrement sur sa chaise pour regarder le nouvel arrivant. Celui-ci dépassait de plusieurs tête la petite femme, qui eut les mains sur les hanches, réprimandant surement le grand homme. Ses cheveux partant en pique partout sur sa tête, cachaient ses yeux. Izuku ne put le voir réellement. Sa posture paraissait ennuyée, les mains dans les poches d'un pantalon de jogging. Puis, quand le petit vit la blonde se tournée vers lui, pour indiquer sa présence, ce fut à ce moment-là, qu'Izuku aperçu ses yeux carmin. Son corps se figea sur la chaise où il eut été assis. Il n'entendit pas la patronne du café l'interpeller. Non, son regard émeraude fixait celui carmins en face de lui.

«- K-Kacchan.... »

A Suivre

2718 mots

ENFIN ! Le quatrième est fait. Allez, normalement je m'approche doucement de comment je voulais faire tourner l'histoire quand j'attaquerais la partie qui avant, fut du point de vue d'Izuku. Sauf que maintenant, ce sera le narrateur extérieur qui commentera comme d'habitude ~

En vrai, je n'ai jamais vraiment réussi à faire une histoire en mode narrateur interne. Je trouve qu'en écrivant ainsi, on manque la moitié de l'histoire. Je veux dire, c'est mignon et tout le fait qu'on puisse ressentir carrément les émotions du personnage principal, mais ce qui est dommage, c'est qu'un bruit, une façade ou une personne arrière, ont en parle pas, alors que tout ça pourrait être intéressant.

M'enfin, j'essaierais bien un jour, mais je promets rien, car je me détourne souvent de cette idée.

Continuer de lire les gens, ça me fait plaisir. Même si l'histoire est nulle à ch...prout.

PLUS ULTRA

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