La fin de l'été avait laissé un drôle de goût, à Katsuki. Il en avait pourtant profité, de ce bon mois de vacances. Avec son ami blond, ils eussent été à la plage, où l'idiot qui le suivait sans relâche eut choppé un putain coup de soleil en plein sur les épaules. Katsuki lui, avait simplement bronzé un peu plus, ce qui faisait ressortir son corps musclé. Il avait même nagé, dragué pour combler son petit vide. En gros, Katsuki s'était amusé, même s'il ne l'avouerait pas.

Alors pourquoi ? Pourquoi son ami avait comme subite impression qu'une sorte aura meurtrière, noire et violente planait autour du cendré ? Le jeune blond s'approcha de lui par la droite, posant une main sur l'épaule de Katsuki. Un simple grognement fit signaler à l'arrivant que le cendré ne fut pas de bonne humeur. Ce n'était pas nouveau pour le jeune homme aux yeux carmin d'avoir une tête de tueur et que les autres élèves n'osassent même pas aller à leur place pour le début du cours.

«- Kat's, mec, pourquoi tu fais une tête pareil ? Quelqu'un a tué ton chien ? » demanda le blond à la mèche noire avec un rictus amusé à sa propre bêtise. « C'pas que ça me dérangerait d'enfin voir un sourire sur le visage de Katsuki Bakugo. Mais à la tronche que tu tires, on dirait vraiment que tu vas commettre un meurtre. »

Le cendré soupira, il le savait que sa tête revenait pas aux personnes de sa classe, comme à ses professeurs. Y avait que son pote l'idiot, qui lui tapotait actuellement l'épaule en signe de réconfort, qui arrivât à le supporter.

«- Allez, racontes tout à Tonton Denki. » parla le susnommé en passant son bras sur les épaules de son ami. « Tu déprimes rarement. C'est qui le con qui t'a cherché des noises ? »

«- T'la fermes jamais toi, hein ! » râla le cendré, la tête soutenue par sa main gauche. « C'seulement c'petit con qu'n'est pas venu récup'rer son carnet d'liaison. » marmonna-t-il

« - Un carnet de liaison ? Ce petit con ? » questionna l'excité surpris.

Il eut aperçu le dit carnet traînant sur le pupitre du blond. Denki le fixa et d'un coup d'œil demanda l'autorisation à son ami qui haussa simplement une épaule en réponse. Curieux, le jeune homme prit dans ses mains le petit livret au blason de Kyoto et commença à le feuilleter. Il était curieux de savoir à quoi ressemblait le 'petit con' comme l'avait appelé Katsuki.

«- Izuku Midoriya. Il est plutôt mignon. C'pas ton genre d'ailleurs ? » fit remarquer Denki à son ami aux yeux carmin. « 'fin, sa bouille est franchement adorable, on a envie de lui mordre les joues ! » sourit-il d'une manière plutôt amusée. « Et du coup, tu t'énerves parce que... Midoriya... » lut-il pour ne pas se tromper dans le nom « N'est pas venu récupérer son bien ? T'es bizarre Kat's. Tu ne le connais même pas en plus. Je suis sur, qu'il ne sait même pas rendu compte que son carnet de liaison a disparu. Et puis... Si j'en juge par la ville... » il tourna la page pour aller sur celle de la présentation de l'élève qu'il eut vu quelque minute avant. « Ce n'est pas la porte d'à côté. Le village Ine, dans la préfecture de Kyoto. Je me demande ce qu'il eut été venu faire à ici. »

«- J'm'en branle complètement de c'pourquoi il était dans la capitale, ducon. » gueula Katsuki. « Y a même pas d'numéro pour qu'on puisse le contacter et lui rendre son foutu carnet ! J'en fais quoi, moi de c'te merde ! »

«- Hm... »

Denki en réfléchissant, se remit à feuilleté le petit carnet en regardant toutes les pages une à une, il tomba sur une petite note vraiment minime qui se trouvait sur la deuxième de couverture écrite au critérium.

«- Ah ! Trouver ! Regarde, y a son numéro Line. » sourit le jeune homme.

Il souleva la petite protection en cuir noir pour le montrer à son ami, avant de saisir son cellulaire et d'envoyer un message au dénommé Midoriya. Le cendré le regarda en fronçant les sourcils, se demandant ce que son idiot de pote pouvait bien écrire au jeune homme aux joues à croquer. Les doigts de Denki allèrent vite sur l'écran tactile de son mobile alors qu'il eut un simple sourire.

«- Et... C'est envoyé ! » s'exclama victorieux l'excité, avant de mettre les mains sur les hanches et en bombant le torse, fière de lui.

«- Ouais, l'belle affaire, tu as envoyé un message, bravo. » ironisa Katsuki en tapant dans ses mains de manière sarcastiques avant que son ami ne lui donne une légère tape sur l'épaule.

«- Idiot, moi au moins j'ai trouvé son numéro. » grimaça le blond en posant son téléphone sur le bureau de son ami.

«- Alors pourquoi, je l'ai pas vu, c'putain d'numéro ? » commença-t-il à s'énerver, alors que ses yeux carmin fixèrent le maudit cellulaire noir sur le coin de sa table.

«- Je sais pas. T'p't-être le fait que tu prends pas le temps de bien regarder. » dit simplement Denki, avant de se recevoir un coup de poing dans le ventre. « Ouch, ça fait mal, mec ! Ah, il a répondu.»

«- Ça t'apprendra le pikachu. » gromella le cendré.

Katsuki attrapa le téléphone de Denki et regarda ce qui eut envoyé comme message.

De: Izuku Midoriya

Bonjour Kaminari-kun,

Oui, je suis bien Midoriya Izuku. Pourquoi me poser la question ?

«- Hm, il m'a l'ai légèrement sur ses garde, dans sa réponse ? » remarqua l'excité par-dessus l'épaule de Katsuki. « On répond ? »

«- Démerde-toi pikachu, faut qu'on lui cause d'son putain de carnet. J'en ai rien à carré qu'il soit sur ses gardes ou pas. » râla le cendré avant de faire un signe à son ami de continuer la conversation.

De: Denki Kaminari

Je suis désolée de te contacter de la sorte, Midoriya, mais, il y a quelques semaines, tu étais venu à Tokyo, je ne me trompe pas ?

De: Izuku Midoriya

... Non, vous ne vous trompez pas.

Mais cela ne me dit toujours pas pourquoi vous me posez ces questions.

De: Denki Kaminari

Ah désolé. Je n'en suis pas venue au fait.

Je te posais ses questions, pour la simple raison que mon ami eut ramassé ton carnet de liaison, dans la rue, ce jour-là.

De: Izuku Midoriya

Sérieusement !! Dire que c'était une fois arrivé à l'université que j'aire marqué que je l'avais perdu...

Je suis désolé que votre ami est dû être encombré que mon carnet.

«- Et bah, j'ai l'impression d'être un vieux, au fait qu'il me vouvoie » grimaça Denki « En tout cas, ça l'embête bien de savoir qu'il avait perdu son carnet. Il était face à l'université quand il l'a découvert, qu'il a dit. »

«- Déjà, rassure le, en disant que tu as trouvé son numéro dans son carnet. J'veux pas finir en taule pour complicité de hackage, couillon » grogna Katsuki qui recommençait a feuilleté le carnet en question.

«- Oui chef ! » le pikachu en tira la langue, qui fut rejoint par un doigt de son ami, avant que le jeune homme ne se concentre sur son téléphone.

De: Denki Kaminari

T'excuses pas, Midoriya.

Oh fait, j'ai trouvé ton numéro dans ton carnet, alors je me suis permis de te contacter pour te prévenir.

De: Izuku Midoriya

Oh bravo ! Vous aviez l'œil, c'était noté tellement petit au critérium.

Par contre, je suis désolé mais je ne peux pas me déplacer pour venir le chercher...

De: Denki Kaminari

Ah mince, on peut aussi te le rapporter en main propre, au pire.

De: Izuku Midoriya

Pardon ?

«- PARDON ! » cria le cendré au même moment ou le jeune Midoriya envoyait par la même occasion sa réponse. « Mais t'es barge, l'débile ! Pourquoi j'irais m'perdre dans sa campagne à la con pour un carnet ? »

«- Franchement, t'es chiant de toujours crier pour un rien, Kat's ? Et puis ça se trouve il- »

De: Izuku Midoriya

C'est très gentil que vous le proposiez, mais vraiment je ne préfère pas.

Je me sentirais coupable du déplacement que vous auriez fait.

De plus, dans quelque mois, je n'en aurais plus vraiment besoin.

De: Denki Kaminari

Ah ouais ? Pourquoi ? Tu déménages ?

De: Izuku Modiriya

Euh, en quelque sorte.

Je suis désolé Kaminari-kun, mais je suis obligé de vous laisser. Mon professeur vient de pénétrer dans ma salle.

Merci encore. Au revoir.

Après ses échanges, il n'eut plus de messages. Les deux amis se regardèrent, puis le Katsuki lâcha un simple « tch » avant de s'asseoir, de même que Denki qui verrouilla son téléphone, en allant à sa place... Le professeur entra dans la classe et commença son cours.

▪️▪️▪️

Eijiro eut répondu à la place de son meilleur ami, quand le soi-disant Kaminari Denki l'eut contacté. Izuku n'aimait pas parler à des inconnus par message, alors ce fut le roux qui s'en chargea. Cela ne le dérangeait pas, il avait une certaine manœuvre de protection envers le petit vert assit derrière son pupitre. Il était vrai que le jeune Midoriya eut paniqué quand il avait découvert la disparition de son carnet de liaison. Mais il eut plus important à faire. Le rouquin se mit à sourire, en rendant le téléphone à son ami, qui pencha la tête sur le côté en le regardant curieusement.

«- Tout va bien Ei-chan ? » demanda Izuku sous le grand sourire de son ami.

«- Ouais, t'inquiète c'est pas un pervers ou un harceleur. » enrichit le rouqin avant de s'asseoir sur la chaise en face de la place du petit vert.

Celui-ci rendit le sourire à Eijiro. Les deux jeunes se connaissaient depuis leur deuxième année de collège, bien qu'ils n'eussent qu'un an d'écart. Le jeune Midoriya se voyait comme le petit frère du rouquin, le plus jeune qu'il fallait défendre en jouant les hommes virils. Au secondaire, Izuku et Eijiro eussent rejoint le club de karaté, le vert voulant ainsi savoir se défendre sans pour autant renier la protection de son ami. Ce fut ensuite le judo qui eut suivi quand ils furent rentré au lycée. Midoriya pensa alors à l'université, sourire aux lèvres, content que son meilleur ami veuille le suivre si loin. Celui-ci voulu au début arrêter après la remise de diplôme pour travailler dans l'entreprise de son père, mais il eut vite réfléchit au 'je ne laisserais pas mon frangin seul dans la grande ville '.

«- T'as l'air content, Izu. Qu'est-ce qui t'arrive ? » questionna le roux à cheval sur sa chaise.

«- Oh je... Je pensais à Tokyo, et l'université. » sourit le petit vert en se mettant face à son bureau pour regarder son ami. « On a travaillé tellement dur, j'ai peur qu'on ne soit pas prit tout les deux... »

«- No stress Izu » rigola doucement le rouge en se balançant un peu. « On a révisé comme des acharnés. »

«- C'est quand même bizarre... » commença Izuku en regardant son amien prenant un air songeur.

«- Quoi dont ? »

«- Que tu es soudainement changer d'avis, pour venir avec moi à Tokyo. Je veux dire, tu voulais à la base travailler dans l'entreprise familliale. Mais, une fois entrée à Tokyo, quelle section tu vas prendre ? » demanda inquiet Midoriya à son ami en le regardant dans les yeux.

«- Hm. » réfléchit Eijiro en croisant soudainement les bras sur son torse. « J'ai toujours adoré le sport. J'pourrais me pencher là-dessus. Qu'est-ce que tu en penses ? »

«- Je trouve que c'est une bonne idée. » déclara Izuku en souriant. « Et puis, le sport aussi ça rapproche de ta devise "Viril"! »

Les deux amis se regardèrent avant de se mettre à rire de bon cœur, sans embêter les autres élèves de leur classe. Ils voulurent finir leur scolarité de lycée ensemble, et commencé leur cours universitaire ensemble. Après ce petit fou rire, Eijiro reprit considérablement son sérieux, en prenant un air songeur. Il n'y avait pas pensé du reste des vacances, les ayant profité avec Izuku à la plage où pendant le camp d'entrainement du club de judo, voir même à 'jouer' les mécanos. Mais, il se souvint de ce type que son ami eut bousculé quand ils furent à Tokyo. Les yeux rouges du rouquin se mirent immédiatement sur le jeune Midoriya qui eut sorti un manga de son sac en souriant.

«- Izu... » se risqua Eijiro alors que son ami leva les yeux de son manga.

«- Oui, Ei-chan? »

«- Tu te souviens quand on était parti à Tokyo, au début du mois d'août. »

«- Oui. On était subjugués par autant de pancarte publicitaire. » s'exclama Izuku les yeux pétillants, comme un enfant.

«- Oui, tu te souviens que tu avais bousculé quelqu'un, non? »

«- Oui, mais je me suis excusé. »

«- Je ne te dispute pas, Izu. » sourit le rouquin en passant une main dans les cheveux de son ami. « Est-ce que tu te souviens de son visage ? »

«- A vrai dire... »

«- Oui ? »

«- Je... Je ne me souviens que du bas. Enfin... En dessous du cou. » avoua en rougissant Izuku en jouant avec ses doigts. « Je n'ai pas eu envie de voir son visage, j'avais tellement peur d'avoir bousculé un voyou. »

S'il savait, ne put penser le jeune Kirishima en soufflant malgré lui de soulagement. Lui-même l'eut reconnu, malgré les années où il eut à se forger un corps et un caractère encore plus dur. Du moins, c'était ce qu'Eijiro eut vu dans son regard qui n'avait pas quitté Izuku.

«- Izu, ça te dit qu'après les cours, on aille manger des ramens ? Ça fait longtemps qu'on ne sait pas fait une bouffe dehors. » proposa le jeune homme en souriant de toutes ses dents.

«- Oh et bien... Pourquoi pas. Je préviens maman et on pourra y aller. » déclara Midoriya en sortant son cellulaire de son sac. « Ça me rappelle... C'est qui déjà qui aime manger épicé déjà ? »

Le roux se figea. Ne s'attendant pas à cette question. Fort heureusement, Izuku ne remarqua pas sa gêne, ni ses muscles tendus. Le petit vert fut occupé à envoyer un message à sa mère, Inko Midoriya pour lui informé que son fils chéri mangerait en extérieur avec son meilleur ami. Ce n'était clairement pas bon, qu'il se souvienne de cette personne.

▪️▪️▪️

«- Au fait Kat's, d'où tu le connais le petit Midoriya ? » demanda Denki un taiyaki dans les mains. « T'es pas le genre à t'préoccuper des affaires des autres, en général. »

Cette réflexion fut approuvée par la conscience du cendré. Pourquoi ce préoccupait-il de ce carnet ? Pourquoi Izuku ? Katsuki n'avait jamais raconter quoi que ce soit à l'excité qui marchait les mains derrière la tête, sa friandise au bec. L'explosif soupira bruyamment avant de croquer dans sa gaufre.

«- T'as pas à t'préoccuper d'ses merdes, Denki. »

«- Nan mais allez Kat's ! J'ai toujours respecté le fait que t'aime ouvrir ta grande bouche que pour gueuler un coup quand t'es pas content. » fit l'excité en se tournant vers son ami. « Les filles sont en kiff sur toi, mec, mais une fois que tu l'ouvres, elles partent toute en courant. Allez, je veux savoir. C'est qui Midoriya pour toi ? »

«- Putain, t'es un vrai moulin à paroles, pikachu ! Tu t'arrête jamais? » râla-t-il en mettant en boule le papier dans lequel fut sa gaufre. « Ouais, je le connais depuis que je suis gosse. J'suis sorti avec lui à ma première année de secondaire et j'me suis barré. Maintenant, fout moi la paix, j'veux pas en parler. »

C'est les mains dans les poches qu'il partit en avant d'une démarche bien énervée par les questions de l'électrique qui le rattrapa en silence. Oui, Midoriya Izuku fut ce qu'il eut appelé son 'premier amour '. Mais Katsuki ne le dira jamais de cette façon. Et l'avoir revu à ce moment-là en compagnie d'un autre gars. Putain, si son cœur eut fait un rodéo en entendant sa voix, voir l'autre connard trop proche du petit vert, lui avait fait serrer les poings. Bordel de merde.

A suivre

2772mots

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Bonsoir à tous.

Voilà, voilà, le chapitre 2 a aussi eut sa petite fin de réécriture. En ce moment c'est dingue comme ma tête à un trop plein d'idée d'histoire avec du KatsuDeku. J'en déborde, donc du coup je fais les couvertures, pis je fais un topo avec un 'info'. D'ailleurs, à l'actuelle où je parle, j'en ai une qui est en brouillon. Faut que je fasse au moins le premier chapitre pour donner un petit aperçu dece que sera la trame de l'histoire.

J'avoue que j'aime l'action dans les histoires. La romance aussi. Et je suis du genre à trop vite vouloir mettre en couple les protagonistes, alors qu'on a envie d'avoir du mystère. Crotte de bique !

Bon, je pense que vous l'avez vu, dans l'ancienne version, Eijiro n'était pas parti avec Izuku à Tokyo et Denki n'était pas le meilleur pote que Katsuki. De plus, j'ai voulu modifier un point ; Katsuki était déjà sorti avec Izuku. Bien sur, dans la vieille version, notre beau cendré à la belle gueule de salaud, à fait du mal à notre petit ange brocoli. D'où le terme psychologique. Mais, vous découvrirez pourquoi. Ceux qui ont lu la version précédente que je trouvais trop bâcler et pas assez travailler (pour ma part personnelle.), on dut un peu deviner ce que Katsuki a pu faire à Izuku et même à la suite de quand notre cendré est parti.

BREF! J'en dis pas plus, ce serait pas amusant aussi non. À bientôt les bunny.

PLUSULTRA !