Les vacances d'été furent une bénédiction pour lui comme pour son ami à ses côtés qui eut tiré sur le col de son t-shirt, tant il avait chaud. On pouvait dire que, après un voyage en voiture qui eut durée près d'une heure et suivit ensuite, d'un voyage en train qui lui eut bien valu deux heures trente de trajet, ils ne furent pas mécontents que sortir pour se dégourdir les jambes. Bien, une fois à l'extérieur, notre duo de compère se retrouvèrent dans un lieu inconnu. Autant dire que pour deux arrivistes, la capitale fut comme une jungle sauvage. Malgré tout, ceci fut quelque peu terrifiant, tout en gardant une certaine excitation, à la découvrir un tout autre monde.

La chaleur qui se régnait actuellement sur la grande ville de Tokyo, fut affreusement étouffante. Et tous ses piétons, qui donnaient l'impression d'avoir un train à prendre. De ne pas savoir ce que fut le goût de la vie. Tout cela donna un mal de tête à l'un des deux aventuriers. Après, peut-être que certains prenaient réellement des moyens de transport rapide, pour aller à leur travail. C'était une grande ville, vivante, sonore et lumineuse de grand écran publicitaire. Des collégiens et des lycéens qui se séparaient à divers endroits, soit pour faire des sorties avec leurs amis pour les plus fêtards, soit pour rentrer chez eux pour ceux qui ne voulaient pas perdre de temps avec de telles futilités.

Au milieu de toute cette agitation tokyoïte, nos deux comparses n'avaient pas bougé. Le premier portait une casquette bleue s'étalant surtout l'accessoire surmonter de bordure blanche, jaune et rouge le tout surmonté de deux grosses lettres AM bien flagrante. Le chapeau lui créa un ombre s'étendant jusqu'au visage. À ses pieds prônaient de grosse chaussure rouge aux lacets noirs. Ses mollets nus montraient qu'il était habillé avec un bermuda beige où quelques poches sur les côtés. S'arrêtant jusqu'à la ceinture de son bas, un t-shirt blanc à rayure bleu marine recouvrit le haut de son corps.

Le second jeune homme, fut assez plaisant à regarder. Une forme physique très impressionnante malgré l'âge que son visage pouvait refléter. On pouvait parfaitement voir sa forte musculature sous le t-shirt gris qui habillait son torse et dont les manches furent retroussées sur ses épaules. Dans un sifflement, il baissa la paire de lunette qui se trouvait sur son nez, dévoilant ainsi des yeux en amandes dont une jolie couleur rouge émerveillé trônait dans ses iris. Un grand sourire dévoilant ainsi une dentition aux dents pointues, accentuant par la même occasion ses petits sourcils où trônait une petite cicatrice au-dessus de son œil droit. Un grand bandeau blanc retenait ses cheveux teintés de rouge clair en arrière. Ceux-ci partaient en épis pointus de part et d'autres sur sa tête, tenu bien évidemment par du gel. Son avant-bras gauche se posa sur l'épaule du plus petit à ses côtés, montrant ainsi un petit brassard aux motifs quadriller noir et blanc. Un bermuda noir où une chainette pendait, habillait ses jambes, le tout accompagner d'une paire de grosse chaussure noire.

Les passants les regardèrent avec attention, quand ils passèrent à côté du duo. Ce qui les captivait le plus, fut le gros sac à dos jaune que le jeune homme à la casquette portait sur le dos.

Les aventuriers se mirent à regarder, émerveiller la grande ville dans laquelle ils vinssent d'atterrir. La tête du plus petit se tournait à droite, puis à gauche. S'accroupissant soudainement, retirant ainsi le point d'appui de son ami, le plus petit posa son gros sac au sol, le sourire aux lèvres, avant de se mettre à fouiller à l'intérieur. Le grand rouge à ses côtés le regardait curieux, avant que le jeune ne soulève l'objet de sa recherche ; son cellulaire. Celui-ci fut protégé par une coque d'une couleur au fond noire surmontée d'une grosse croix orange en son centre.

Très vite, le garçon se mit à photographier ce qu'il voyait, tout en avançant dans la ville aux côtés de son ami qui se mit à ricaner face à l'enthousiasme de son compagnon. C'était la première fois qu'ils vissent autant de spots publicitaires. Comme autant de bâtiments par la même occasion. Dans leur campagne, ils n'eurent pas autant d'enseignes qui faisaient leur pub. Il n'y avait que le strict minimum.

Malheureusement, dans son extase, le petit surexcité bouscula un passant, sans faire attention où il allait. Cela lui valut de tomber légèrement en avant, manquant de lâcher par la suite son téléphone qu'il rattrapa maladroitement. Le grand rouge eut tout juste le temps de placer un bras sur le torse du petit.

«- Fais attention, tu aurais pu te faire mal. » gronda gentiment le jeune homme à son ami.

«- Excuses-moi. » fit gêner le plus petit, une main à l'arrière de sa tête.

Très vite, il se redressa afin de faire face à la personne qu'il eut bousculé le tout en se confondant en excuse. Pas une seule fois le plus jeune eut levé les yeux vers sa victime. En revanche, le grand lui, n'avait pas hésité.

L'homme devant eux, fut énorme en taille. Du moins, il eut le même gabarit que le grand rouge qui eut mis ses mains dans les poches de son bermuda. Derrière ses lunettes de soleil, il détailla la personne en face de lui. Un large torse où on devinait des muscles s'aillant sans aucune gêne. Il fut vêtu d'un t-shirt blanc aux manches retroussées sur les épaules, comme l'eut fait le porc-épic avec le sien. En baissant légèrement les yeux, le rouge vit un jean de couleur noir avec une ceinture de même couleur, autour des hanches de la victime.

Un grognement de son vis-à-vis, fit remonter la tête du rouge jusqu'au visage de son interlocuteur. Ce fut à ce moment-là, qu'une grimace déforma le visage du jeune homme aux cheveux redresser sur sa tête. Il s'apprêtait à ouvrir la bouche pour dire quelque chose, quand un petit cri de surprise, pas le moins du monde viril, retenti à ses oreilles.

« - Ei-chan, on va être en retard ! » s'exclama le plus petit, sans faire attention à sa 'victime'.

Sans rien demander de plus, le plus petit attrapa la main de son ami, secourba une dernière fois face à la personne qu'il eut bousculé sans faire attention, et partit en courant, trainant de ce faire le susnommé Ei-chan derrière lui. Le rouge tourna une dernière fois la tête vers la personne qu'il eut détaillé un peu plus tôt, et lui offrit un sourire avec un magnifique signe de la main dont seulement le majeur fut relevé.

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Cela faisait bien longtemps, qu'il n'avait pas vu cette personne. Elle n'avait pas changé. Toujours aussi insouciant, excité et petit. Il eut aperçu cette petite musculature qu'il s'était forgé, mais aussi les cicatrices sur ses bras. Pourquoi n'avait-il pas lever les yeux pour le regarder ? Pour le voir, lui et pas le connard qui l'eut accompagné ?

Sa grande main vint se poster dans ses cheveux. D'un blond cendré, coiffés de manière explosif, partant de-ci et de-là autour de sa tête. Ses yeux carmin fixèrent l'endroit où était parti les deux arrivistes. Un grognement mécontent sortit de sa gorge. Pourquoi était-il ici ? Qui était son chien de garde ? S'il le recroisait, il se ferait un malin plaisir de lui faire regretter son geste envers lui. Cela eut fait tellement d'année qu'il n'eut plus entendu cette voix enfantine.

Soufflant, il se décida de repartir. Dans sa marche, il se stoppa. Son pied marcha sur quelque chose. Curieux, il se pencha afin de ramasser l'étrange petit livret à la couverture noire surmontée du blason d'un lycée de Kyoto. Ce fut alors, que le grand blond se mit à feuilleté le carnet, laissant petit à petit un sourire légèrement sournois se dessiner sur son visage. Dans sa course furieuse, le propriétaire de l'objet, n'ait pas du remarqué qu'il eût fait tomber quelque chose d'important.

Dans ses mains, se trouvait le carnet de liaison de celui qui l'avait bousculé. Curieusement, son pouce gardait la page ouverte sur l'identité de l'élève. Un sourire énigmatique avait remplacé le sourire sournois qu'il eût étiré ses lèvres un peu plus tôt. Une petite brise souffla dans la ville, des cheveux blonds virevoltaient sur la tête du jeune homme. Ses yeux fins et pointu aux sourcils légèrement froncé se mirent à fixer le ciel, alors qu'il marchait, la main libre dans sa poche. Pourquoi n'arrivait-il pas à calmer ce sourire, et celui-ci s'accentuait un peu plus à chaque fois qu'il baissait les yeux sur la photo d'identité qu'il avait ramassé.

«- Oï, Katsuki ! » s'exclama une voix masculine derrière le susnommé.

Cet appel fit tourner la tête du dit Katsuki, qui regardait un jeune homme de son âge arrivé les mains dans les poches, dans une démarche tranquille, un sourire idiot sur son visage fin. Ses cheveux blonds relativement courts où une mèche noire en forme d'éclair se dessina sur le côté gauche de ses cheveux, se faisait soulever par la petite brise d'été qui soufflait sur Tokyo. Ses yeux jaunes aux sourcils petits et minces le fixèrent d'une lueur taquine.

«- Qu'est-c'tu m'veux. » grogna le dit Katsuki, d'une voix grave et cassante.

«- Où tu te rendais comme ça, à sourire comme un idiot ? Tu vas au café ? À l'université pour passé l'examen d'entré ? Et c'est quoi ce carnet que tu tiens dans les mains, depuis tout à l'heure ?» les questions sortaient de la bouche du blond électrique, en un flux insupportable pour les oreilles du blond.

«- T'vas pas la fermer ouais ! En quoi ça t'regarde c'qu'est c'carnet ? »

«- Roooh, mais ne t'énerve pas comme ça, voyons ! » rit le blond. « Ah, au fait, la patronne à appeler. Faut qu'on aille au café. »

«- Tch. »

Après cet échange, les deux jeunes hommes continuèrent leur marche. Le grand blond du par la suite, ranger le carnet dans la poche de son jean noir. Il n'oubliera pas le visage qu'il eût aperçu sur la photo d'identité du carnet. Un jeune lycéen aux cheveux bouclés vert, aux grands yeux vert émeraude, le tout posté sur un visage angélique parsemer de tache de rousseur qui fixait l'objectif pour sa photo d'identité. Il y eut aussi le nom de l'élève ainsi que sa ville et son établissement y était noté. C'était cela que le géant blond eut retenu ; « Izuku Midoriya, sexe masculin, 3ème année Scientifique, Lycée public Ohki, préfecture de Kyoto. »

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«- Stresse pas Izu, j'suis sûr que l'on va gérer ! » sourit le jeune homme en tapotant doucement le dos de son ami qui se mordait le pouce.

«- Je... Je ne stresse pas, Ei-chan. » démentit le vert, qui avait les mains qui tremblaient.

Le grand rouge sourit de toutes ses dents, avant de placer son bras sur les épaules du plus petit. Ils étaient légèrement en retard pour l'examen. Le jeune homme à la casquette avait remarqué en rangeant son téléphone, que son carnet de liaison eut disparu. Il avait eu beau retourner encore et encore son sac, il ne l'eut pas trouvé et impossible de revenir sur ses pas ; Tokyo fut grand, impossible pour lui de se rappeler le chemin qu'ils eurent pris Eijiro et lui. Alors, le dénommé 'Izu' dût abandonner, penaud, son carnet de liaison.

Ils étaient maintenant devant la grande université publique de Tokyo dont les sections économiques, littéraire et scientifique furent les plus demandés. Les étudiants déjà présents dans leur cursus, regardèrent les deux lycéens en extase devant la grande bâtisse. L'hectare de leur lycée, paraissait bien petit comparé à celle de l'université tokyoïte. Doucement, le jeune duo avança pour se diriger vers l'intérieur de la bâtisse, la gorge nouée, les mains moites, mais un sourire et un regard des plus déterminés sur le visage.

Ses nombreux marmonnements eurent pour effet de détendre l'atmosphère de la salle d'examen. Son ami à ses côtés eut longtemps ricané, avant de prendre son sérieux et répondre correctement à chaque question. Sa casquette à ses côtés, ses mèches de cheveux vertes vinrent chatouiller son front. Eijiro et lui, eurent buchés pendant longtemps pour ce jour tant attendu. Si au début, le grand rouge était réticent à vouloir continuer ses études, le fait de savoir qu'il serait séparé de son meilleur ami, ne l'eut pas enchanté. Alors, avec l'aide du petit vert, il dût réviser, faisant ainsi travailler sa matière grise aussi vite et longtemps qu'il n'eut pu.

Le jeune buisson savait que les réponses à ses examens d'entrée ne vinrent pas avant la fin de l'année. Bien sur, il espérait sincèrement que lui et son ami auront réussi sans pour autant viser la perfection. Ne serait-ce que le dessus de la moyenne...

La salle se vida petit à petit, et Eijiro posa enfin son crayon avant de s'affaler sur la grande table d'examen, le cerveau en surchauffe. Le petit rire d'Izu lui fit ouvrir les yeux, avant de lui sourire à pleine dent.

«- On y va Izuku ? Réfléchir m'a donné faim. » déclara Eijiro en s'étirant en levant les bras très haut, au-dessus de lui.

«- Oui, moi aussi, ça m'a donné faim. » sourit Izuku en se levant après avoir rangé ses affaires dans son gros sac.

Les deux amis soufflèrent de soulagement, une fois à l'extérieur de l'université. La pression qu'ils eurent accumulé pendant cet examen, tomba d'un coup. Les jambes d'Izuku manquèrent de le lâcher. Mais ils étaient contents d'avoir passé cette étape. Maintenant, ils ne purent qu'attendre patiemment les résultats. Sur ses pensées, les deux amis partirent dans le centre-ville, afin de pouvoir réaliser leur mission commune ; Manger.

A Suivre

2380 mots

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Bonjour, bonjour !

Comme vous avez pu le voir, pour ceux qui ont suivi la première publication de l'histoire, j'ai modifié et ajouter quelque petit truc. On va dire que c'est une version 2.0.

Je n'en dis pas plus, et j'essaierais de modifié petit à petit les autres chapitres de cette histoire, tout en continuant petit à petit The Angel's Kiss et ONLY YOU.

PLUS ULTRA !