Merci pour l'enthousiasme ! Je ne pense pas faire de longs chapitres, mais j'essaierai d'updater souvent (et de terminer vite pour que vous ayez la fic en entière et que, moi, je puisse retourner sur mes autres projets hahaha) ❤️

Chapitre 4.

Lucifer essaya de cacher sa tristesse quand il salua Charlie et Vaggie avant qu'elles ne quittent l'hôtel avec leurs bagages pour une semaine de vacances à la mer bouillante. Bien sûr, il était heureux que sa fille chérie et sa petite-amie prennent des vacances... Charlie le méritait plus que personne ! Mais il avait du mal à accepter qu'elle s'éloigne de lui. Ils avaient été séparés si longtemps... Il aurait voulu la garder près de lui toute sa vie ! Mais il devait accepter que, parfois, sa chère petite fille prenne son propre envol. Les enfants grandissaient si vite !

L'ange manqua d'essuyer une larmichette au coin de son œil de papa émotif.

— On se sent seul, votre Majestée ~ ? susurra un certain radio demon à son oreille.

— Oh, la ferme, Al.

Pourquoi le démon était-il toujours là au mauvais moment ?

— Je ne fais que demander. ~

— Je vais très bien ! s'exclama-t-il en gonflant le torse. Et d'ailleurs, il n'y a pas le temps d'être triste : il faut s'occuper de cet hôtel pour que tout roule sur des roulettes pendant que Charlie n'est pas là !

— Je n'aurais mieux dit...~

— Tu n'as pas ton émission de radio qui commence bientôt ? hasarda-t-il en jetant un œil à la grande horloge.

Alastor diffusait toujours à cette heure et Lucifer aurait dit n'importe quoi pour se débarrasser du cerf.

— Absolument, mon cher. Je dois d'ailleurs filer avant d'être en retard. ~

Alastor se dématérialisa aussitôt et Lucifer poussa un soupir de soulagement. Maintenant que le démon n'était plus entre ses pattes, il allait pouvoir se charger de l'hôtel !

***

Plus tard, quand Lucifer retourna à sa chambre (située complètement à l'opposée de la tour radio d'Alastor), il trouva un étrange présent devant sa porte. Une boîte de taille moyenne sertie d'un nœud. L'ange la toucha du bout de sa canne comme s'il craignait qu'elle explose. Cela aurait bien pu être un mauvais coup d'Alastor... ou même d'Angel Dust !

Après quelques secondes, il se pencha pour prendre la boîte dans ses bras et entrer dans sa chambre. Il déposa le cadeau sur son lit et l'ouvrit en tirer sur le nœud. Il souleva le couvercle pour révéler une vieille radio d'apparence vintage.

En pinçant les lèvres, il la sortit de la boîte pour mieux l'observer. La radio était un vieux modèle, mais elle semblait tout particulièrement bien entretenue. Cela se voyait que son propriétaire en avait pris soin. Le pourtour de la radio était en bois et, sur le devant, il y avait deux gros boutons arrondis de chaque côté.

C'est alors que Lucifer vit la petite étiquette délicatement attachée sur la poignée de la radio : « Al »

Un cadeau d'Alastor... c'était presque trop étrange pour être vrai. Lucifer croyait que le démon le détestait, encore plus depuis leur pacte... Mais peut-être qu'il avait été pris de remords ? Peu probable... mais il ne voyait aucune autre explication à ce soudain cadeau.

L'ange posa la radio sur son bureau, au milieu de sa collection de canards en plastique, et se recula de quelques pas pour l'admirer. Elle avait fière allure posée là.

Lucifer s'installa pour travailler sur son nouveau modèle de canard – un canard-boîte-musicale – pour le reste de l'après-midi quand soudain...

♪ ♫ ♪ ♪ ♫

Sans même qu'il ne l'ait demandé, la radio vintage se mit en marche. Une douce musique jazz résonna dans ses haut-parleurs, grésillant un peu à cause de l'âge.

« Vous venez d'écouter Honeysuckle Rose de Django Reinhardt... »

La voix d'Alastor. 

Au départ, Lucifer voulut se lever pour tenter d'éteindre la radio, voire même de la jeter par la fenêtre si elle ne voulait pas s'éteindre d'elle-même, mais après quelques secondes, il renonça.

Bizarrement, la voix d'Alastor avait un petit quelque chose de réconfortant et les musiques qu'il choisissait de diffuser sur ses ondes étaient plutôt... relaxantes ? La radio venait combler le silence étouffant et la longue solitude à laquelle Lucifer s'était habitué.