CHAPITRE 15

Passage sexuel explicite dans ce chapitre entre les symboles 🌶🔥

PENELOPE

Tout le monde est réveillé. Maman et Max mangent tranquillement le petit-déjeuner sur la table en bois de la terrasse avec la petite troupe qui a l'air bien fatiguée. Apparemment, ils ont tous passé une superbe soirée alors que moi j'étais avec ma nounou. Je l'aime bien, mais je préfère lorsqu'Ali me garde ou que je reste avec maman et Max.

Le rire de Barbie interrompt mes pensées. Elle m'énerve elle. Je ne l'aime pas du tout. Là, elle a ses jambes posées sur les genoux de Louis. Lui il est sympa mais un peu bizarre. Bref, Barbie 2.0 a l'air de bien s'amuser et montre qu'elle a oublié tonton Lan aussi vite qu'elle s'est accrochée à lui.

Tonton Lan est fait pour être avec Ali. Point. Pas avec Barbie. Point deux.

Tiens d'ailleurs. Tout le monde est réveillé, sauf... Tonton Lan et Ali. Ils dorment peut-être encore. Ils ont dû passer une sacrée bonne soirée hier. Enfin, toujours est-il qu'il manque Tonton Lan et Ali.

Je les cherche avec mes petits yeux, mais ne les trouve pas au milieu de la table. Il y a mon Max adoré et ma maman. Puis, Marty et Danny qui dévorent leurs pancakes et viennoiseries. La copine de Danny mange tranquillement en parlant avec ma maman. Mais il manque Tonton Lan et Ali.

_ Qu'est-ce qu'il y a ma puce ? me demande maman d'une voix douce comme elle en a toujours l'habitude.

_ Ils sont où Tonton Lan et Ali ? lui réponds-je en mettant ma main en visière, parce que le soleil tape fort.

Un regard amusé s'échange autour des réveillés. Sauf Barbie qui paraît énervée.

_ Oh, laisse-les donc, ils dorment encore.

_ En tout cas, je ne l'ai pas trouvée dans ma chambre ce matin... avance Marty avec un sourire en coin. Elle a sûrement dû découcher.

La tablée rigole. Toute sauf Barbie qui serre le poing. J'ai pas compris ce qu'il y a de drôle.

_ Qu'est-ce qui est drôle ?

_ Rien P, rien, finit par dire Danny.

_ Je vais aller les chercher !

Le petit monde me crie un "non" d'une seule et même voix.

Je boude, mes petits bras croisés sur ma poitrine. Comment ça je peux pas aller les réveiller ? Il ne va rien se passer de mal ? Ils dorment seulement. Ils ne doivent pas manquer le petit-déjeuner, ma maman me répète toujours que c'est le repas le plus important de la journée.

_ Journée yatch aujourd'hui ! annonce Marty tout joyeux, la bouche pleine. On part dans une heure.

_ Demain, tout le monde s'en va en plus ? demande mon joli-papa en buvant une gorgée de son café long.

_ Sauf Ali. Elle m'a demandé à rester. Elle a envie de se poser un peu.

_ Ce que je peux comprendre, dit ma mère en me caressant les cheveux.

_ Je te parie que le petit Norris va vouloir rester aussi, annonce Danny en riant.

Pendant que toute la table, sauf Barbie, rit à la blague de Danny, que je ne comprends toujours pas, je prends deux croissants en catimini et m'éclipse de la table. Si on me demande où je vais, je dirais que je vais aux toilettes.

Mes pieds nus foulent le carrelage froid de pierres naturelles du spacieux couloir du premier étage. De loin, j'entends des rires.

Ah, ils sont réveillés !

Je me fais alors discrète et avance à tâtons. Je m'immobilise derrière la porte et attends.

_ Nan, t'es vache ! C'est trop méchant !

_ Bah quoi ? Je vais pas lui mentir pour lui faire plaisir.

_ Imagine la tête qu'elle va faire.

Alizée prend une voix de fille insupportable et déclare :

_ Oh, no, Lando. Mais pourquoi ? Je comprends pas.

J'étouffe un petit rire que je retiens en posant mes deux mains sur ma bouche, les croissants coincés sous le bras. Je sais de qui ils parlent !

_ Ça va lui faire un choc attends. Oh non et si elle voulait mettre fin à ses jours parce que t'as rompu !? s'affole mon amie trop belle.

_ Alors déjà. Primo, pour rompre faut sortir avec la personne et moi je suis jamais sorti avec, elle n'était qu'un passe-temps. Deuzio, je l'emmerde. Tertio, ce sera du bluff ; je commence à la connaître au bout d'un moment.

Je décide d'intervenir à ce moment là.

Je sors de ma cachette et me rue sur les deux amoureux. Ali crie un peu affolée et Lando se moque d'elle en riant fort. Il réussit à m'attraper dans les bras mais veille à ne pas se lever.

_ Eh bah pour une surprise ! dit-il amusé et visiblement content, même s'il a ses petites joues qui rougissent.

_ Je savais que vous étiez amoureuuux ! crié-je emportée par l'euphorie. Je le savais ! Je le savais ! Je le savaiiiis !! Ah oui, au fait, je vous ai pris ça, continué-je en leur donnant chacun un croissant, il faut manger le matin pour prendre des forces.

_ C'est vrai que my Frenchie Ali n'a plus de calories pour tenir la journée avec ses activités nocturnes, déclare Lando amusé en haussant les épaules, alors que Alizée rougit à vue d'œil.

Elle lui assène une petite tape.

_ Oh ! Tu t'es vu, toi !

_ Je suis un sportif. Je suis habitué à l'effort, Madame Dumas, relève-t-il en bombant le torse avec une moue taquine.

Alizée souffle en secouant la tête rapidement, les mains sur sa poitrine.

_ Bah voyons.

_ Dans moins d'une heure on part sur le yatch. Vous venez manger en bas ?

_ Non, on va rester un petit peu là, je dois prendre ma douche encore, m'informe Tonton Lan en me souriant gentiment.

_ D'accord ! À touuute ! répliqué-je heureuse.

Oh comment je suis trop contente !

_ Ouiiii ! m'écrié-je dans le couloir en dansant comme une folle.

_ Ferme la porte ! parviens-je à entendre de tonton Lan.

Je reviens sur mes pas et fais ce qu'il me dit.

J'ai quand même bien fait de les réveiller. Ça aurait été dommage qu'ils restent tout seuls toute la journée...

LANDO

Penelope partie, je me redresse et fais valdinguer les draps pour me diriger vers la salle de bain attenante sous le regard contemplatif de my Frenchie Ali.

_ Je pourrais m'habituer à cette vue, tu sais, dit-elle nonchalamment, son corps de déesse encore couvert par un drap qui épouse parfaitement sa silhouette, le coude posé sur mon oreiller.

_ Pourquoi j'ai l'impression que tu parles comme si c'était la dernière fois ?

_ Parce que demain tu pars avec tous les autres et que je reste ici et que...

Je l'interromps en cueillant ses lèvres rosées absolument délicieuses. Sa surprise est vite remplacée par son envie d'explorer plus que ma simple bouche, sa main s'aventure déjà sur mes abdos.

Je souris contre ses lèvres gorgées de désir et romps le contact, bien que j'aurai aimé qu'elle descende plus bas. La brune fronce les sourcils.

_ Hé ! proteste-t-elle alors que je prends d'un pas décidé la direction de l'espace de bain.

_ Je dois prendre ma douche, Baby girl...

Je laisse ma phrase en suspens pleine de sous-entendue, espérant qu'elle comprenne mon allusion. Je me retourne amusé et l'observe en train de réfléchir en fixant mon torse où quelques petites marques violettes le parsèment.

_ Je suis persuadé qu'il y a assez de place pour deux. Si tu vois ce que je veux dire...

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer que je me dirige une bonne fois pour toute sous la douche italienne en pierre claire.

De l'eau chaude s'écoule du gros pommeau et ruissèle le long de mon corps aussi sec que fin et athlétique. Il va falloir que j'aille faire un peu de sport, autre que celui que je pratique avec la brune, pour faire plaisir à Jon, mon coach, mais surtout pour garder la forme.

Je repense à la délicieuse nuit que je viens de passer, la tête baissée, l'eau s'échouant contre mes muscles. Soudain, un bruit me parvient ; des pas s'approchent. Des bras m'entourent la taille et une tête vient se poser contre le haut de mon dos.

_ Tu veux pas rester avec moi demain ?

Un sourire fait irruption sur mon visage. Elle ne le voit pas, mais il est bien présent.

_ Tu sais, juste profiter rien que...

_ Que tous les deux et explorer chaque pièce de cette maison nos corps chauds et dégoulinant de désir et de transpiration ? complété-je en me retournant, mes mains soulevant son doux visage.

Elle s'esclaffe et rougit en détournant ses pupilles des miennes.

Mes pouces lui caressent doucement ses joues et je lui redresse sa tête, l'incitant à me regarder, nos corps à présent trempés de l'eau chaude qui s'écoule sans discontinuer.

_ Pas besoin d'être gênée avec moi, My Frenchie Ali. Et ouais, c'était le plan. Tu vas devoir me supporter quelques jours supplémentaires, déclaré-je taquin en commençant par embrasser son nez, sa joue, son lobe d'oreille, puis son cou.

_ Et moi qui pensais me débarrasser de toi, dit-elle innocemment en m'offrant sa nuque.

Je souris dans son cou et m'immobilise.

_ Essaye encore, ma belle. Je suis pire que Stroll chez Aston.

Un rire franc et limpide sort de sa gorge que je m'applique à embrasser plus ou moins fortement.

🌶🔥🌶🔥🌶🔥

Je m'amuse avec la fine peau de son cou nu à présent sensible alors que ma brune gesticule sous mes baisers chauds, mes caresses humides et mes mordillements délicats. Plusieurs soupirs franchissent la barrière de ses lèvres, ses mains aggripées dans mes cheveux.

Je la sens fébrile, mais il est encore trop tôt pour nous faire monter au septième ciel.

D'une lenteur experte, mes doigts glissent le long de son corps jusqu'à parvenir à son pubis découvert, que je tapote. Sa tête rejetée en arrière, des râles de plaisir viennent faire concurrence au clapotis de l'eau. Conjointement, mes lèvres continuent leur périple dans le cou et sur la clavicule de ma brune sous ses supplications incessantes.

Ses bras m'entourent maladroitement la nuque comme pour s'ancrer dans le sol et trouver un semblant d'équilibre dès lors que je pose et enfonce mon index sur la zone érogène de son intimité qui se gonfle de plaisir.

_ Lan...

_ Hmm ? demandé-je tandis que je trace des cercles sur son clitoris en feu.

_ Pu... tain, hoquette-t-elle de plaisir les paupières mi closes dictées par le plaisir.

_ Pas compris, la taquiné-je satisfait de l'effet que je lui produis.

J'introduis avec lenteur un doigt en elle en veillant à bien prendre mon temps. La Française est vulnérable. Ses jambes flageolent, alors je la maintiens fermement avec ma main libre qui quitte sa nuque pour ses reins. Ses doigts tentent de s'agripper à mes épaules trempées. Mes lèvres reviennent sur sa bouche avec avidité et passion. Ma langue cherche la sienne et dès qu'elle la trouve, j'insère aussi mon majeur que je fais coulisser trop lentement pendant qu'elle expire contre moi. Ça a le don de me foutre les frissons bordel.

Je la vois presque trembler, comme si elle n'avait presque plus la force pour m'embrasser avidement.

J'aime la rendre aussi fébrile. J'aime la voir et la faire perdre le contrôle de cette façon. Elle perd littéralement pied et ça, ça me plaît. Dans un sens, elle ne pense plus à ses soucis, plus à ses putain de parents, plus à ce foutu concours. Elle ne pense qu'à moi et à notre moment. Elle perd pied tout en le prenant. Elle profite et passe du bon temps. Car elle le mérite. Car elle en a besoin. Car le sexe avec elle, il est si bon. Addictif même.

Un râle suave plus fort et aiguë que les autres s'échappe de ses lèvres. Oh, bordel. Un énième rejoint vite le premier. Sa voix actuelle me fait vriller. Si elle savait l'effet qu'elle me fait.

Je perds aussi le contrôle et mordille sa lèvre inférieure tout en continuant mes va-et-vient, mon pouce qui titille un bourgeon prêt à éclore.

L'orgasme approche. Je le sens. Sa respiration est de plus en plus saccadée, son souffle trop haletant.

_ Bordel, Ali.

Elle ne me fait rien, mais sa façon de jouir et de répondre à mes gestes m'affolent. Putain de merde, Dieu sait que c'est bon !

Je retire mes doigts d'elle et lui empoigne les hanches. Je la plaque contre le mur tout en faisant attention de ne pas glisser ou de lui faire mal. J'exerce une pression contre ses fesses et la maintiens fermement contre la paroi de la douche, son intimité à quelques centimètres de mon sexe dressé pour elle.

_ J'en peux plus.

_ Si tu savais l'effet que tu me fais Baby girl.

_ Tais-toi et...

Je l'embrasse à pleine bouche au moment où je m'enfonce en elle. Nos râles de plaisir s'échangent dans une mélodie parfaite qui me fait perdre toute notion du temps. Ses mains finissent dans mes cheveux trempés, sa tête contre le mur et la mienne plantée dans sa nuque.

🌶🔥🌶🔥🌶🔥

Ici et maintenant, nous sommes unis et rien ne pourra nous désunir. Rien ni personne. Oh non. Pour l'instant, le présent est le seul qui compte. Le futur est trop incertain pour réfléchir à quoi que ce soit. Le passé n'est plus. En revanche, maintenant est ce qui nous reste. On réfléchira après, dans ce futur incertain.


🏎🎡🏎🎡🏎🎡🏎🎡

Eh bah, la température est montée de quelques degrés j'ai l'impression 👀🔥

J'espère que cela vous a plu car la seconde partie du chapitre sous le point de vue de Lando n'était pas prévu de base ! 🫣😂

Bref, la semaine prochaine (ou demain si j'ai le temps de finir le chapitre aujourd'hui) on sort sur un yatch, on s'amuse et on s'engueule 🛥🤭🙄

Allez belle journée à vous mes petits pilotes 🥰

Much love,

Chloe ❤️

🎶 Move - Adam Port, Stryv, Keinemusik, Orso, Malachii 🎶

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