Chapitre 36 : Passenger Princess

PDV Lia :


– Laisse moi faire, je dis en attrapant la valise de Noah.Tu n'as rien oublié, c'est bon ? je demande en rangeant nos valises dans le coffre.

– Non, moi j'ai tout et j'aurai pu le faire. J'ai pas si mal. Je peux aller en parler avec Mr Maxwell, je vais y aller seul. Tu devrais rester avec ton frère.

Vous vous demandez sûrement pourquoi je range des valises dans le coffre et je vais avec Noah. Et bien laissez moi vous annoncer que je vais rencontrer ses parents. Non, pas en tant que sa copine officiellement même si ça va surement se faire. Mais depuis hier tous les agents sont autorisés à aller visiter les safehouse pour prendre des nouvelles de leurs proches.

Très tôt ce matin, Alisson et Eliotte sont allés à la Red Safehouse après que Josh ait été transféré à l'agence. Il s'est réveillé hier soir mais n'est pas au top de sa forme. Il a besoin de beaucoup de repos.

Ria, quant à elle, refuse toujours de me parler.

Étant donné que Noah manque d'un bras, Mr Maxwell à suggéré que je l'accompagne. Alors, après m'être assurée que Josh se rétablit bien j'ai décidé d'y aller. Prendre de la distance me fera du bien.

– Tu ne peux pas conduire à une main, je décide de dire simplement. Tu seras ma passenger princess aujourd'hui, je finis avec un clin d'oeil.

Lentement je vois un sourire narquois prendre place sur ses lèvres. Il hausse les épaules avant de se diriger vers le côté passager sans rien dire.

Oh.

C'est pas son genre d'abandonner sans rien dire comme ça non ?

Je décide pour une fois de ne pas penser plus que ça et me dirige côté conducteur pour m'installer. A peine les pieds posés sous le siège que je remarque que Noah n'est toujours pas assis à sa place. Je me relève et le vois adosser à la porte de la voiture.

– Qu'est ce que tu fais ?

– Bah, j'attends, il me répond sans se retourner comme si c'était évident.

– Quoi ?

– Que tu m'ouvres la porte, il continue. Tu as dis que j'étais la passenger princess et on ouvre la porte pour les passenger princess.

Je soupire. C'était sûr en fait.

Je le savais. Je le connais. J'aurai dû m'y attendre.

– Et tu ne vas pas monter tant que je ne t'ouvre pas la porte ? je décide tout de même de demander.

Il secoue la tête de droite à gauche, toujours le dos tourné. Je suis prête à parier qu'il à ce foutu sourire en coin et ses yeux remplis de malice.

Je claque alors ma portière et me dirige de son côté. Je plaque un sourire aussi vrai que (insérer quelque chose de faux) et me place face à lui. Il se décale et j'attrape la poignée avant d'ouvrir la portière. J'incline le haut du corps et fait un geste qui dit "après vous monsieur" lui permettant de prendre place. Dès qu'il a posé ses fesses de princesse sur le siège je claque la porte avant de prendre ma place.

Je règle mon siège et entre l'adresse de la safehouse dans mon gps. Celui-ci indique un peu plus de 5h de route. Nous arriverons avant la nuit alors.

Je mets ma ceinture et m'apprête à démarrer la voiture quand je remarque que Noah m'observe. Je lui lance un regard interrogateur alors qu'il continue de m'observer intensément.

– Qu'est ce qu'il y a ? je finis par demander.

– La ceinture, il rétorque.

Je baisse les yeux et voit la bande noir autour de mon corps bien bouclé.

– Bah je l'ai mise.

– Qui va me la mettre à moi ? il interroge. Je suis blessé et suis ta passenger princess, je te le rappelle.

Je retire ma ceinture et recule légèrement mon siège mais au lieu de sortir et faire le tour je pose un genou sur mon siège et me penche de son côté. Mon visage se rapproche du sien. Mes yeux sont ancrés dans son regard bleu et mon souffle s'abat sur ses lèvres.

Ma main gauche repose sur son épaule droite pendant que la droite attrape la ceinture. Je fais glisser la ceinture lentement, très lentement, à travers son torse sans jamais quitter son regard. Mais dès que le sien quitte le mien pour se poser sur mes lèvres, j'attend qu'il me regarde à nouveau pour regarder les siennes. Si je me penche encore un tout petit peu, nos lèvres se rencontront.

Dès que nos nez se frôlent je boucle la ceinture en un clic et me rassoie à ma place sans le regarder.

Dès que je démarre la voiture, je l'entend soupirer. Je jette un coup d'œil en sa direction et vois le bout de ses oreilles tout rose. Un léger rire m'échappe et son regard retrouve le mien.

– Tu trouves ça drôle ?

– Oui, tu as le bout de l'oreille tout rouge.

– Tu as de la chance qu'avec ta couleur de peau ça ne se voit pas tant que ça, il souffle. Je suis sûr que t'es pareil en vrai.

– Tu penses ?

– J'en suis certain, il sourit.

Il n'a absolument pas tord.

**

– On est arrivé, je déclare en retirant ma main de sa cuisse.

Oui, de sa cuisse. Vous avez bien lu.

Sachez que j'adore conduire. Ça me procure en général un sentiment de liberté et de contrôle. C'est moi qui ai la main sur le véhicule. La vitesse et l'air avec la musique a fond est un avant goût du paradis. Pas que j'y crois.

Mais ces quatres heures de conduite ont simplement été horribles. Et je ne peux m'en prendre qu'à moi même. L'idée d'être une passenger princess semble lui avoir beaucoup plus et il en a bien profité. Après s'être remis de la ceinture, il a décidé de mettre en boucle All to well – la version de 10 minutes de Taylor Swift en boucle pendant au moins une heure. Il a finalement décidé de changer de chanson que je l'ai menacé de l'enfermer dans le coffre.

A peine 10 minutes plus tard, il à déclaré qu'il avait faim. Comme un petit enfant de 5 ans, il s'est mit à me répéter en boucle dans les oreilles jusqu'à ce que je lui donne un chocobon. Ça l'a calmé pendant 5 minutes avant qu'il ne recommence.

Je vous ai déjà dit que je suis pas très patiente? J'étais vraiment à deux doigts de lui en foutre une quand j'ai vu un panneau de station service. J'étais vite sortie de la voiture avec lui sur mes talons et nous sommes rentrés. On s'était vite perdu mais quand je l'ai retrouvé un soupir de dépit m'a quitté. Il attendait au rayon des confiseries les mains plein de nourriture alors que j'avais pris 2 sandwiches et 2 bouteilles d'eau.

– Ah te voilà ! J'hésite entre des chewing gum goût pêche et fraise. Qu'est ce que tu préfères ? il m'avait demandé.

– Prend pas la peine, avais-je soupiré.

– T'as raison ! Pourquoi faire un choix quand je peux prendre les deux.

Il s'était ensuite dirigé vers la caisse pendant que je suis restée plantée là bas. Une fois tout nos articles bipé il me fixait dans le blanc des yeux pendant je sortais ma carte pour payer. Une fois le paiement effectué il m'avait attiré vers lui et délicatement déposé ses lèvres contre mon front et avait dit "Aw t'es vraiment trop adorable de payer pour moi, j'ai le meilleur traitement de princesse au monde."

Nous avions ensuite repris la route. Comme je n'avais pas faim, nous n'avons pas perdu plus de temps. Noah avait ouvert son paquet de chocolat Malteser et s'amusait à les jeter en l'air pour les rattraper dans la bouche. Il avait ensuite décidé de m'en fourrer un dans la bouche pendant que je conduisait m'étouffant par la même occasion.

Enfin après s'être rassasié et quelques dizaine de minutes de silence plus tard je sentis sa main sur ma cuisse provoquant mon pied à s'écraser contre la pédale de frein.

Il a tenté d'expliquer cela en disant seulement : "bah comme tu l'as pas fait je pensais que je le ferai a ta place...Je voulais vivre cette unique expérience à fond".

Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer à ce moment-là. Mais je ne sais pas ce que lui disait mon regard pour qu'il me dise ensuite "C'est bon je remettrai plus ma main sur ta cuisse...mais toi si." Il s'était emparé de ma main et l'a posée sur sa cuisse ferme et sa main par-dessus la mienne. Nous avions vite du partir à cause des nombreux klaxonnement que nous entendions mais après cela je n'avais plus bougé ma main hors de la sienne.

– Noah ? demande une voix.

En me retournant je vois la mère de Noah derrière la porte entre-ouverte. Celui-ci se précipite vers elle et jette son bras autour de ses épaules. Un sourire prend place sur mes lèvres et je détourne les yeux pour sortir nos deux valises.

Je les entends chuchoter entre eux mais comprend tout de suite que Noah essaie de rassurer sa mère par rapport à son bras non fonctionnel.

Lorsque je suis à quelques pas de la porte Mr Ross passe juste derrière sa femme. Ses sourcils se froncent en voyant le bras de son fils. Dès que sa femme se décale, il attrape son fils par les épaules pour le serrer contre lui.

– Bonjour.

La voix de sa mère fait détourner mon attention sur elle. Je lui réponds avec un petit sourire. Et tous les regards se posent sur moi. Deux d'entre eux sont confus alors que l'autre est malin, presque taquin.

– Maman, papa, laissez moi vous présenter mon infirmière personnelle qui doit me surveiller 24h/24 !

Je me retiens de lui en coller une et roule seulement des yeux.

– Infirmière ? interroge son père. Tu n'avais pas dit que c'était rien de grave ?

Noah continue de me fixer avant d'éclater de rire. Des regards d'incompréhensions et un de désespération se posent sur lui. Je vous laisse deviner lequel était le mien.

– C'est bon j'arrête, il dit en levant les bras au ciel. Fais pas cette tête.

Il s'avance près de moi et passe un bras autour de mes épaules et m'attire contre lui.

– Je vous présente Amélia, ma future épouse.

Une chaleur se propage dans mon ventre et je ressens un sentiment étrange que certains appelleraient des papillons dans le ventre. Ma tête se redresse et croise son regard, je me mord la lèvre pour éviter de laisser mon sourire se former entièrement sur mon visage.

– Oh mon dieu, s'étonne sa mère. Tu t'es fiancé ?

Je met un coup de coude dans les côtes de Noah et il se plie en deux en riant.

– Pas encore maman, il commence. Mais j'y compte bien.

– Oh non... chuchote son père. Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?

– Papa ! Tu peux pa-

– C'est pas à toi que je posais la question, dit-il en reposant les yeux sur moi.

Alors que Noah est stupéfait et sa mère toujours outrée à l'annonce, je ris. A gorge déployée grâce à son père.

– C'est une excellente question, je répond rapidement et lui tend ma main.

– Dominic, mais appelle-moi Dom, me dit Mr Ross.

– Enchanté, je réponds.

– Moi c'est Lindsay, me dit sa mère. Entrez entrez, ne restez pas au pas de la porte.

Nous suivons ses parents dans la pièce de vie et nous avons passé des heures a juste parler et faire connaissance avec moi, bien que je ne parlais pas beaucoup.

**

Je remonte ma paire de lunettes sur mon nez et fixe mon écran. Je ne comprends pas. Comment pourrait-il encore en manquer? Ce n'est pas logique. Le plan et le déploiement couvraient toute la zone. C'est impossible qu'il ait pu en évacuer certains.

Il...c'est pas normal. Je porte mon mug a mes lèvres et prend une gorgée de mon chocolat chaud. Oui, du chocolat chaud à 1h du matin. Mais il n'y a pas d'heure pour le chocolat donc ne me jugez pas.

Ça va bientôt faire deux heures que je suis assise sur cette chaise haute du comptoir de la cuisine dans le noir. Tout le monde est allé se coucher après le dîner pendant que j'essaie de comprendre ces foutu documents.

– Qu'est ce que tu fais ? demande Noah en baillant mais soudain il s'arrête. Depuis quand tu portes des lunettes ?

– Tu m'as surpris, je déclare en le voyant ajuster son jogging. Je lis les rapports que l'agent K m'a envoyés. Je vais devenir folle. J'ai mal à la tête.

– Plus que tu ne l'es déjà ?

– Sans aucun doute, je réponds. Qu'est ce que toi tu fais là ?

– Je viens prendre de l'eau, me dit-il en ouvrant le frigo.

Je hoche la tête et continue de scroller pour comprendre les données de ce tableau. Mon index s'arrête quand je sens la chaleur de son corps dans mon dos. Noah s'appuie contre le dossier de ma chaise et sa tête se pose sur mon épaule. Il prend quelques minutes pour lire et ses sourcils se froncent.

– Comment ça ? il souffle.

– Tu vois..?

– Est ce que ça voudrait dire qu'il y en a un autre ?

– Un autre ? je demande. Un autre endroit pareil tu veux dire ?

– Je ne vois que ça, il commence en buvant une gorgée de mon chocolat chaud. Il y a un trop gros écart la.

Je baille et repose ma tête contre la sienne en profitant bien de la chaleur que ça me procure.

– T'es fatigué, il souffle dans mon cou.

Je hoche la tête et retire mes lunettes.

– Aller ! Au dodo, déclare-t-il.

Je secoue la tête et me décale pour le regarder. Il m'envoie un regard interrogateur et je baisse les yeux.

– J'ai pas envie de...je peux pas...

Il se redresse et se place à ma droite. Il passe une main sur mes cheveux tandis que l'autre redresse ma tête sous mon menton.

– Je pourrais pas dormir de toute façon. Ça fait des années que j'y arrive plus. Si on ne compte pas la nuit ou on a dormi ensemble aux Bahamas.

– Tu dors mieux à mes côtés Shorty ? Ça m'étonne pas, je suis incroyable.

Je le repousse en souriant et fini mon chocolat chaud. Je me lève pour déposer le mug dans l'évier et en me retournant je vois Noah a quelques pas de moi. En quelques mouvements je me retrouve sur son épaule la tête à l'envers.

– Qu'est ce que tu fous ? je hurle à voix basse.

– On va dormir.

**

PDV Noah :

Les rayons de soleil me brûlent les paupières et j'enfouie ma tête dans mon oreiller. Je tâtonne le côté droit du lit mais mes mains rencontrent seulement la surface froide du matelas. Je relève la tête et les rayons de soleil agressent mes yeux. Je plaque aussitôt mon visage contre mon oreiller et soupire.

Je m'étire lentement et décide de me lever pour prendre une douche quand mon ventre grouille. Mais avant cela, je remarque que j'ai reçu des notifications sur mon téléphone. Je la saisie et me rend compte que j'avais bien raison. Je n'ai pratiquement plus mal du tout, pas besoin de l'attelle donc. Le message provient quant à lui d' Eliotte qui me demande si j'ai vu les rapports. Je m'apprête à lui répondre tout en ouvrant la porte de la salle de bain quand j'entend un hoquetement de surprise.

– Merd-

Je m'arrête en voyant le dos de Lia. Cette fois c'est à moi de hoqueter de surprise.

– Me regarde pas comme ça...s'il te plait, elle souffle en se couvrant l'avant du corps avec sa serviette.

Mon regard se dirige vers son visage, ses yeux, son regard si vulnérable. Tout d'un coup, j'ai du mal à respirer à cause de la boule dans ma gorge. Avant de faire quoi que ce soit et plus précisément m'avancer près d'elle je lui demande avec beaucoup de mal.

– Est ce que...je peux ?

Elle hoche simplement la tête et je m'approche de son corps vétue d'un jean noir et le haut recouvert d'une serviette. Je remarque qu'elle tient dans sa main une compresse. Lorsque mon regard rempli d'incompréhension rencontre le sien, elle me tourne le dos tout doucement. Et la en bas de son dos sur le côté droit de sa hanche, entouré de dizaine de "petites" cicatrices, il y a une plaie aussi grosse qu'un petit abricot. Mais ce qui me choque le plus ce sont toutes ces autres cicatrices d'incisions de différentes tailles qui parsèment son dos. La plus grosse d'entre elles est celle qui commence du côté gauche de son cou pour descendre jusqu'en dessous de sa poitrine droite.

Ça me rend malade. Juste d'imaginer le fait ce qu'elle a dû endurer pendant ce temps, la douleur et les pensées qui auraient pu traverser son esprit a cet instant me donne envie de vomir.

Je lève ma main et effleure du bout des doigts son dos.

Quel genre de putain de sadique peut oser faire ça. Je m'en veux tellement.

– Je suis désolé, je souffle.

Elle se retourne et croise mon regard embué de larmes.

– C'est pas ta faute, tu n'y peux rien, elle me sourit en essayant de me rassurer.

J'attrape délicatement son visage et pose un doux baiser sur ses lèvres.

– Je-

– C'est ma faute et seulement la mienne, elle me coupe. Si seulement je n'avais pas...

Elle baisse les yeux mais je pose deux doigts sous son menton et relève sa tête. Avant que je ne puisse dire quoi que ça soit, elle me raconte tout. Absolument tout. Depuis la première petite fille que Josh et elle avaient sauvé à l'explosion qui l'a mit en coma artificiel pendant près de 2 mois en passant par le jeu de Carter.

Dès qu'elle avait commencé je m'étais emparé de la compresse pour refaire son bandage délicatement. Puis je me suis emparé de la crème pour en appliquer avec douceur sur toutes ses cicatrices. J'ai du mal a continuer donc j'hésite et immobilise mes mains sans m'en rendre compte quand elle me raconte en détails le dilemme que lui a proposé Carter et tout ce qui s'ensuit. Mes doigts frôlent et touchent avec tant de douceur et de délicatesse par peur de la briser.

Lorsqu'elle finit son récit, elle cherche mon regard à travers le miroir placé face à elle. Mes yeux finissent par croiser les siens et mes mains se posent sur ses épaules pour la retourner face à moi.

J'essuie du bout du pouce la larme qui s'est échappée malgré tous ses efforts pour la retenir.

– Tout ça n'est absolument pas de ta faute. Tu te rends compte de tout ce que tu as fait ? Bordel Meli...

Des frissons parcourt son corps a l'entente de mes mots.

– Tu es la femme la plus courageuse que j'ai jamais rencontré dans ma vie. Je suis sûre que je n'aurais pas été capable de faire un tiers de ce que tu as fait ce jour-là, si jeune. Alors n'oses plus jamais dire le contraire.

Cette fois, c'est elle qui initie le baiser. Elle se relève sur la pointe des pieds et caresse ses lèvres contre les miennes, me faisant bien comprendre que ce que je raconte compte pour elle. J'attrape son visage d'une main et utilise l'autre pour la rapprocher de moi encore plus. Elle attrape mon épaule a l'aide d'une main pendant que l'autre main maintient fermement cette foutue serviette contre elle.

Lorsqu'on se sépare nos respirations sont lourdes. Mon regard quitte le sien un instant et je remonte sa serviette qui avait légèrement glissé avant de m'éloigner.

– Ouais, elle souffle. Je devrais peut-être m'habiller.

– Besoin d'aide, je lui demande avec un sourire pour essayer de dissiper cette ambiance pesante.

– Je pense que je vais pouvoir me débrouiller, elle roule des yeux.

Je dépose un dernier baiser sur son front avant de sortir de la salle de bain et me promettant à moi-même de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour provoquer ce sourire qui illumine son visage pour le restant de mon temps à ses côtés.

________________

Josh : ...

Auteure : Coucou Joshounet !

Josh : ...

Noah : *chuchote* fais quelque chose ou je vais mourir. 

Lia : Au final...pas une si grande perte.


Alors, coucou ! Ceci est l'avant dernier chapitre ! Demain vous aurez le dernier. 

<3

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