Chapitre 24 : On règle ça comme des bonhommes.


PDV Lia

Il y a sûrement pire.

J'en suis sûre.

Je ne vais absolument pas m'énerver pour ça.

Voyons je devrai même être habitué à cela !

Les tête qui tombent contre mes épaules, les bébés qui pleurent, un gamin qui met des coup de pied sur mon siège, l'infecte eau et mes oreilles qui se bouchent.

Eh bien non.

Ça me fait toujours autant chier ! Voir pas plus...? Je ne sais pas trop.

Ça pourrait être pire. Toujours se dire ça ! Parce que dans le cas contraire bah y'a forcément un truc encore "plus pire" qui vous arrive. Alors toujours toujours s'attendre au pire. Et relativiser.

Au moins comparé à la dernière fois je n'ai qu'une tête sur mon épaule gauche. Mais contrairement à la dernière fois mon cycle menstruel à commencé plus tôt aujourd'hui.

Ce qui veut dire fatigue extrême ainsi que règle hyper douloureuse même si pour le moment c'est soutenable.

Mon dos me fait souffrir dans ce siège.

– Arrête de bouger ! s'exclame mon frère. T'es déjà pas assez haute pour ma tête là.

Nan mais c'est une blague ? Déjà que je le laisse se reposer contre ma tête il se permet de critiquer ma taille ?

Je m'apprêtais à lui dire ce que je pense quand je me rends compte que premièrement nous sommes dans un avion. Ensuite j'ai mes règles ce qui veut dire que si je m'énerve et qu'il me répond ça risque de très mal finir. Enfin, le meurtre est puni par la loi.

Je fais abstraction de son existence et me concentre sur ma respiration et la carte qui nous indique que nous arrivons dans moins d'une heure.

**

– Ah non non, je suis pas d'accord, redis Josh pour la quatrième fois.

– Mais on peut pas vraiment changer la maintenant. Allison travaille sur autre chose pour le moment et ya pas moyen de faire autrement, tente de raisonner Eliotte.

– Mais pourquoi ils sont mariés ? C'est bizarre, dit Josh.

– Ca peut tout simplement être des vacances entre amis et il y a juste un couple, intervient Noah. C'est pas comme si c'était vrai.

Je n'entends pas vraiment ce que dit mon frère mais Noah roule des yeux alors que Eliotte a un petit sourire qui veut clairement dire "je sais quelque chose que vous savez pas heu nananananèreuh".

– De toute façon, nos chambres sont à côté. Si tu as un problème ou que tu crois que ta sœur se fait tuer, t'as juste à venir à la porte juste à côté. Rassuré ? C'est bon ? Noah roule des yeux en disant ça.

– Je su...

– Bon, j'ai essayé d'être patiente la mais vous me saouler ! je m'exclame finalement avant de me diriger vers la réceptionniste et récupérer les clés de ma chambre que je partage avec sois Josh sois Noah. Même si j'aurai tellement préféré la partager avec Eliotte pour éviter la leçon de morale de mon frère et les choses bizarres que je ressens à côté de Noah.

La jeune femme derrière le comptoir me sourit et se montre très agréable contrairement à moi. Je regarde son nom sur le badge collé à son uniforme et remarque qu'elle s'appelle Kelly. Je la remercie et me dirige vers l'ascenseur.

Il est bientôt minuit et je suis épuisée. Je suis genre pas d'humeur à me prendre la tête avec eux.

Il faut savoir qu'Alisson s'amuse à énerver mon frère. Ce dernier déteste qu'un garçon s'approche trop près de moi. Peu importe ce qu'il dira sur le fait qu'il est "d'accord" (pas que j'ai besoin de son autorisation pour faire quelque chose) avec mes choix sur ma vie amoureuse (qui d'ailleurs est inexistante jusque là) il fait fuir toutes les potentiels personnes qui s'intéressent à moi.

Pauvre Geoffrey qui n'a rien demandé, n'a plus jamais osé croiser mon regard après cette soirée ou il m'a offert des chocolats et un bouquet de fleurs. J'ai trouvé ça vachement bizarre à l'époque mais ce n'est que plus tard que j'ai appris que Josh s'est amusé à le menacer et effrayé dans son rôle de big bro. Rien de bien méchant ne vous en faites pas. Mais il ne peut pas se faire à l'idée qu'un jour sa petite sœur puisse trouver l'amour de sa vie. Pas que je crois que ça arrivera un jour...

Et la Alisson à trouver qu'il serait drôle de nous créer de nouvelles identités en mariant Noah et moi.

J'ai failli rater ma chambre étant dans mes pensées. Je fais quelques pas en arrière et ouvre la porte de la chambre 491 et m'engouffre dedans. Sans porter une grande importance aux détails de la chambre, je pose ma valise près de la baie vitrée qui donne sur le balcon et sors un t-shirt et bas de survêtement avant de m'enfermer dans la salle de bain.

Après ma rapide douche, je sors et m'arrête en posant un pied dans la chambre à la vue de Noah en train de fouiller dans sa valise au pied du lit.

Eh bien il paraît qu'ils ont réussi à se mettre d'accord.

– Heu ça va ? me demande Noah en me sortant de mes pensées.

– Ouais pourquoi ? Je lui demande confuse.

Il me fait un signe de la main vers mon visage. Ah. Merci bien. Juste ce que toute personne aimerait entendre. Ce qu'il voulait dire est littéralement : you look like shit.

– Juste fatiguée je réponds.

– Oh repose toi bien ce soir, on doit trouver ou sont ces enfants demain. Je vais à la réception demander s'ils n'ont pas une autre couverture pour que je me mette par terre.

Il compte dormir par terre ? Je veux dire, c'est bien gentil et tout mais il doit être tout autant épuisé que moi et le sol n'a pas l'air si confortable. Sachant que demain on doit être en forme et commencer les recherches sans perdre de temps, c'est une mauvaise idée de dormir par terre.

Et puis c'est pas comme ci je vais réussir à dormir de toute façon. J'ai juste besoin de m'allonger et trouver une position confortable pour réduire la douleur de mes crampes.

– Le lit est assez grand ne t'embête pas. Seulement si ça te dérange de partager, si t'es pas à l'aise avec le fait que je sois à côté.

– Non non ça devrait aller, il me coupe. Tu devrais aller te coucher, tu as l'air vraiment fatiguée.

J'hoche simplement la tête, n'ayant plus la force de faire autrement. Je prend le côté gauche du lit vers le balcon et m'allonge au bout du lit pendant qu'il s'enferme dans la salle de bain.

Mes crampes s'intensifient, je me lève les jambes tremblantes vers mon sac et cherche un doliprane. J'ignore si j'en ai vraiment pas ou c'est ma tête qui tourne qui m'empêche de les trouver, je finis par abandonner et je retourne me coucher sur le lit. Je me mets en boule et essaie de contrôler ma respiration saccadée.

– Qu'est ce qui va pas ? Demande la voix de Noah en me donnant une crise cardiaque.

Je me retrouve vers lui mais vois que sa silhouette près du lit est éclairée légèrement par la lumière de la lune.

– Rien. Va te coucher.

– Hum... je

– qu'est ce qu'il y a ? Je lui demande en le voyant hésiter.

– J'ai l'habitude de dormir sans t-shirt et je me demandais si ça te dérangeais.

Sérieusement ? C'est tout ? Je ferme les yeux fort et soupire. Je suis en train de souffrir et il pense que lui dormir sans t-shirt est le plus gros de mes soucis.

– Non.

Je me retrouve à nouveau vers les rideaux qui recouvrent la vitre et tente de réduire les crampes et soufflant. J'entends derrière moi le bruit des draps qui se froissent et le matelas pencher légèrement en arrière sous son poids. Puis un courant d'air sous la couverture avant de sentir de la chaleur provenant de son corps.

Je cris presque de douleur quand je sens une douleur qui me coupe presque la respiration.

Merde.

J'aurai dû prendre plusieurs boîtes de doliprane.

– Sérieusement ça va ? Tu n'arrêtes pas de bouger et respirer fort, remarque Noah.

– Juste des crampes menstruelles, je finis par lui avouer.

Un silence suit ma déclaration.

– Tu prends des médicaments pour la douleur ?

Heu...?

– Oui ?

Ma réponse sort comme une question et d'un ton froid. Je vous jure ce n'était pas mon intention mais je ne me sens pas très bien la. Je ne comprends pas pourquoi il me le demande.

– Mais j'ai oublié mes doliprane, je lui indique sans pouvoir m'en empêcher et cette fois d'une voix moins froide.

Je le sens bouger et descendre du lit.

– Qu'est ce que tu fais ? Je lui demande.

Il ne me répond pas mais je l'entends fouiller dans ses affaires et quelques minutes plus tard il revient vers moi et me tend quelque chose. A cause de l'obscurité je ne vois absolument pas de quoi il s'agit mais quand il allumé la petite lampe de chevet je vois qu'il tient une bouteille d'eau et un paquet de doliprane.

Je relève mon regard pour croiser le sien et il me regarde comme si j'étais un petit chiot en détresse qu'il veut absolument prendre dans ses bras et protéger.

Ça ne me gênerait absolument pas d'être un petit chiot à ce moment précis.

J'essaie de me redresser lentement sur le lit et il place une de ses mains contre mon dos pour m'aider.

– Tu n'avais pas à faire ça tu sais ? Mais merci, je lui dis vraiment reconnaissante.

Je m'empare de la bouteille et du doliprane pour en prendre un.

– Y a vraiment aucun problème. Je ne saurai jamais vraiment ce que tu ressens mais si je peux faire quelque chose pour que tu te sentes mieux je le ferai, il déclare.

Je lui fais un petit sourire en guise de merci et me recouche lentement en sentant de nouvelles crampes.

– Est ce qu'il y a autre chose que je peux faire ? Il me demande.

–Non pas vraiment, je commence. J'aurai du penser à prendre une bouillotte ou un truc dans le genre mais j'ai oublié. Ça me servira de leçon pour la prochaine fois, je souffle. Mais merci Noah.

Il se recouche à ma droite en gardant une certaine distance. Après quelques minutes il me pose une question mais étant à moitié morte je ne comprend pas ce qu'il me demande.

– Est ce que tu me fais confiance ? Il répète.

Heu bizarre. Enfin je veux dire que... pour une raison que j'ignore oui. Et cette réponse je l'ai su sans aucune once de doute ou d'hésitation.

– Heu oui. Je pense que dans le cas contraire tu ne serais pas dans ce lit là maintenant je crois.

Je n'entends pas de réponse de sa part mais je le sens se rapprocher de moi et je sens son souffle dans mon cou.

– Qu'est ce que tu fais ? Je souffle en me mettant sur le dos.

J'ai sous-estimé la distance entre nous. Et je m'en suis rendue compte quand mon épaule frôle son torse et que son souffle s'abat contre ma joue.

– De la chaleur, ça aide.

Et je sursaute quand sa main se pose sur mon ventre. Il fait de légers mouvements contre mon ventre. Son touché envoie de la chaleur sur tout mon corps. Les battements de mon cœur s'accélèrent et j'oublie de respirer pendant un instant.

– Mon père fait souvent ça à ma mère quand elle a des crampes, il m'informe. Si tu n'aimes pas j'arrête.

Des souvenirs d'une jeune Lia dans les bras de sa mère me reviennent en tête. Les premier mois après mes premières règles étaient simplement horribles. Il m'arrivait de pleurer dans les bras de ma maman qui me soufflait des mots rassurants et après un doliprane, ça allait mieux. Les douleurs étaient toujours présentes mais pas aussi intenses.

Enfermant toutes mes pensées rationnelles dans un petit bocal que je ferme avec de la colle forte et du scotch que je les jette dans les fins fonds de l'océan imaginaire impolluable ; je me place bien confortablement à ses côtés en me rapprochant légèrement de lui. La chaleur de sa main bien que sur mon t-shirt brûle ma peau. Mais une brûlure agréable. En soupirant, je place ma tête contre son torse et me concentre sur les mouvements de sa main.

– Je... non. Merci.

Je pose une main sur la sienne et détends mon corps en bloquant mes souvenirs et mes larmes par la même occasion.

–Merci, je souffle une dernière fois.

**

– Non, hors de question ! s'exclame Noah.

– Trop tard, j'ai déjà dit avant toi, rétorque Josh.

Je soupire en croisant mes bras pendant qu'Eliotte boit son café à côté de moi. Je m'empare d'un chocobon et le mange.

– Votre attention s'il vous plaît, commence un homme d'une trentaine d'années. Chers voyageurs, l'expédition sous-marine est annulée parce que le responsable de cette activité à un empêchement. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et vous recontacterons pour la prochaine expédition.

Ah au moins ça c'est fait.

– Tant mieux, du coup deux d'entre nous vont pour le road trip en forêt et vers le cat island pendant que les deux autres vont interroger les locaux comme des touristes, ce que nous sommes, ajoute Eliotte.

– Je veux le road trip, s'exclame Noah et Josh en même temps.

Je me frappe le front en soupirant. Je croise le regard de Eliotte et il secoue la tête. On pense tous les deux la même chose : c'est une très mauvaise idée de les laisser partir ensemble.

– L'un de vous seulement, je déclare.

– Preums ! ils crient en même temps. Hé, je l'ai dit d'abord.

– Tu sais quoi ? On règle ça comme des bonhommes, propose Josh.

– Je suis d'accord, vas-y. Quand tu veux !

Avant que je puisse me placer entre eux ils secouent leur poing et a trois Josh tend son poing alors que Noah a deux doigts. Pierre, feuille, ciseaux...En effet un jeu de bonhommes.

– Aller prend ça ! crie Josh en faisant tourner les regards.

Sérieusement ? Je n'arrive pas a croire que ces gamins sont des agents...Non mais regardez les agir comme des enfants de 8 ans.

Ça me fatigue. Mais d'un autre côté ça me fait plaisir de voir Josh agir de cette manière. Ca peut en effet paraître bizarre qu'il soit aussi chill à propos de cette mission. Breaking news : il ne l'est pas. C'est juste ça manière à lui de rendre cette mission et les souvenirs attachés à celle ci moins pesante. Il a toujours été comme ça. Du moins, toujours il y a cinq ans.

Tellement de choses ont changé.

– Lia ? Youhouuu, Josh passe sa main devant mes yeux plusieurs fois. Tout va bien ?

Son ton change à la vue de mes yeux légèrement brillant. Merde.

– Mais oui, pourquoi ça n'irai pas ? Oh lala regarde l'heure le jeep va bientôt s'en aller. On devrait y aller.

– Heu avant ça, intervient Eliotte. Je pense que tu devrais aller à la rencontre des locaux. J'ai dû mal avec les gens. Et ça serait aussi plus logique avec nos rôles.

Avant qu'aucun de nous puisse rétorquer un des organisateurs annonce que le jeep va bientôt s'en aller.

– Josh, ils sont censé être marié et même si vous êtes plus ou moins couvert avec vos chapeaux et lunettes si quelqu'un ou les caméras vous reconnaissent ensemble c'est pas...

Josh me fixe et je hausse les épaules. Il déplace son regard pour le poser derrière moi. En le suivant, je vois Noah en train de parler avec une des guides de randonnées. Eliotte nous demande de les retrouver au restaurant ce soir après la fin de leur recherches. Puis ils s'en vont vers le jeep.

Je rejoins Noah qui m'indique qu'on peut marcher pour rejoindre le centre ville de l'île où la majorité des locaux résident. Sur notre chemin, j'en profite pour regarder les alentours, ce que je n'ai pas vraiment fait depuis mon arrivée hier soir. J'observe ces grands palmiers et écoute le bruit des vagues.

Lorsqu'on s'approche d'un port, on voit de nombreux petits commerces et pas mal de monde.

– On va ou d'abord ? Noah me demande toujours un peu ronchon de ne pas être allé au road trip.

– On devrait peut-être commencer par les vendeurs de ces petits commerces, ils doivent bien savoir des choses, je lui dis en le regardant.

Je remarque que son nez commence à devenir très rouge. Je retiens le rire qui veut s'échapper de mes lèvres et lui indique son nez avec mon doigt.

– Qu'est ce qui a ? J'ai quelque cho...Aie.

– Coup de soleil, t'as oublié de mettre de la crème solaire.

Il se frotte le nez et je lui propose d'en acheter, il doit sûrement en avoir quelque part.

On s'approche de la première table. Une femme d'une cinquantaine d'années se tiens derrière en parlant avec un homme également dans sa tranche d'âge. En nous voyant s'approcher de grands sourires prennent place sur leurs lèvres.

– Bonjour, commence Noah en se plaçant légèrement derrière moi.

Je sens la chaleur de son corps même s'il ne me touche pas. Une vague de frisson traverse mon corps mais je ne dis rien et ne bouge pas non plus. Je me concentre plutôt sur les bracelets placés sur la table.

– Bonjour les jeunes, commence la dame. Vous voulez un magnifique bracelet confectionné par nos soins ?

– Heu oui ? Ils sont très beaux, je réplique. C'est vraiment vous qui les avez faites ?

– Bien sûr ! Je fais aussi des colliers et parfois ils sont assortis sans même que je m'en rende compte. Oh regardez celui-ci, il vous ira magnifiquement. En plus c'est assortis à vos vêtements et ceux de votre compagnon.

Je me retourne et vois Noah ajuster sa légère chemise bleu et mon regard se baisse sur ma tenue.

Oh.

Ma combinaison couvrant mon corps mais étant tout de même approprié pour cette chaleur est bleue.

Ça fait très couple nian nian.

– Oh regarde ça Vahe. Ils ne s'en sont même pas rendu compte. C'est l'amour, intervient l'homme.

– Oui, oui, commence Noah en souriant gêné. L'amour...même si en vrai c'est juste parce que le bleu c'est notre couleur préféré, n'est ce pas mon petit Koala ?

Mon visage se tourne vers lui avec une telle vitesse que mon cou craque.

Petit Koala ? What the duck ? Sérieusement ?

Mon incompréhension a dû être très visible sur mon visage puisque je sens un coup de pied dans mon mollet et le regard insistant de Noah.

– Oui oui, tout à fait, bleu comme c'est yeux. Mon ours grincheux à de magnifiques yeux. Regardez.

Okay, j'ai conscience que je suis allée assez loin là. Mais, mon cerveau à court-circuité.

Le couple face à nous lâche un awww c'est si mignon, ils me rappellent nous plus jeune.

C'est une phrase tellement classique...

Noah prend un bracelet bleu avec un dauphin dessus et l'examine.

– Ça fait combien de temps que vous les vendez ? Vous vivez ici ? C'est vo...

Je met un coup de coude dans les côtes de Noah pour arrêter son interrogatoire et secoue légèrement la tête.

– Oh excusez le, je commence. Il est si curieux, il a absolument besoin de tout savoir.

– Mais il n'y a vraiment aucun problème, déclare la femme nommé Vahe. Maverick est moi avons toujours vécu ici et nous avons commencé notre boutique de souvenirs il y a déjà une quinzaine d'années. On a failli devoir fermer à cause de ces nouveaux investisseurs. La boutique est plus loin dans le centre ville. Nos enfants s'en occupent pendant que nous venons ici près de la plage. La vue est tellement mieux.

Elle finit en rigolant.

– Comment ça à cause des nouveaux investisseurs ? je demande.

– Oh ça, débute Maverick, c'est un homme qui a racheté la majorité du territoire des Bahamas pour en faire cet attraction touristique. La plupart des enseignes ici lui appartiennent. Il souhaitait construire un café à la place de notre boutique et a même essayé de nous payer pour ça mais on a toujours refusé. Seulement quelques enseignes ne lui appartiennent pas ici.

– Et son personnel est très performant mais très désagréable avec les locaux, poursuit Vahe. Ils détestent participer à toutes sortes de festivités organisées par nos soins et même juste engager une conversation avec nous. Ces jeunes...

Intéressant tout ça.

– On va vous prendre ces deux bracelets, je leur dis en désignant ceux avec les dauphins.

Avant que je puisse sortir mon porte-feuille Noah leur tend deux billets et nous leur disons au revoir. On s'éloigne d'eux et plus vers les barrières contre les bateaux je sors des billets et lui tends.

– J'ai déjà payé garde les, il me dit.

Je souffle et prétend les ranger mais les glisse dans sa poche quand il ne regardait pas. Je prend son poignet dans ma main et lui attache un des bracelets. Je sens son regard insistant mais je ne dis rien. Ensuite il prend le second et me l'attache.

**

Après plusieurs heures et des dizaines de cadeau souvenirs plus tard nous pouvons conclure que nous sommes le plus mignon des couples avec nos matching-outfits, mais aussi que plus rien n'est pareil depuis les nouveaux investisseurs. Le personnel est vraiment très bizarre selon eux. Nous nous sommes également renseigné sur les différentes activités sur toutes les îles des Bahamas. Et nombreux d'entre eux ignorent ce qui se trouve dans certaines îles parce que le propriétaire est privé et l'accès de ces îles sont interdites aux publics. Mais la plupart d'entre eux pense qu'il s'agit des logements du personnel des nouveaux investisseurs.

– Ils ont déjà réservé une table dans le restau, ils arrivent, m'informe Noah.

Je hoche la tête et nous nous préparons à entrer dans dans l'hôtel quand une voiture arrive à toute vitesse et un homme sort de celle-ci. Une assez grande figure, des cheveux blonds et des yeux verts me glace sur place.

Carter Harrison vient de sortir du véhicule et s'avance en notre direction.

– Merde, souffle Noah a mes côté. Qu'est ce qu'on fait ?

– On peut pas courir ni se cacher ici on est en face de l'hôtel il va nous voir, je commence à paniquer.

Cet homme ne nous a toujours pas vu mais il se rapproche à très grande vitesse. Une idée me vient en tête mais avant que je puisse la partager, Noah parle.

– Tu pourras me tuer plus tard, Noah me dit avant de m'attraper par les épaules et me placer face à lui.

Avant que je puisse lui demander ce qu'il fait ou pourquoi il a dit ça, il plaque ses lèvres aux coins des miennes en m'attirant contre lui. 




______________________________

Josh : Berk ! 

Lyria : Berk ! 

Alisson : Berk ! 

Noah : Ber-

*Side-eye* 


Je manque cruellement de sommeil mais j'espère que toi tu vas bien ! 

J'espère que comme d'habitude ce chapitre t'as plu ! N'hésite pas tout me dire en commentaire. 

Big kisses <3 



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