Chapitre 12 : Ornithorynque, Noah, ornithorynque
PDV LIA
- Hum... Bonjour monsieur, est ce que vous avez quelque seco...hm je voulais dire minutes à m'accorder pour parler du réchauffement climatique et la disparition des perry, commence Noah.
– Ornithorynque Noah ornithorynque pas Perry, souffle Eliotte pendant que je me facepalm.
– C'est la même, chuchote Noah.
– Pardon ? demande l'homme avec le short en retirant son casque.
– Est ce que vous avez quelques minutes à m'accorder pour parler du réchauffement climatique et par conséquent la disparition des ornithorynques ? demande Noah.
– Non, j'ai pas trop le temps la désolé, répond l'homme.
Noah ne répond rien et se décale de l'homme.
– Je fais quoi maintenant ? chuchote Noah.
– Va demander à d'autres gens, n'insiste pas s'il continue leur chemin, je lui dis toujours assise sur la terrasse de ce café en buvant de l'eau.
Eliotte se trouve sur le toit du café gardant un œil sur l'ours grincheux et les passants. Je lui rappelle qu'il doit nous prévenir dès que le traceur capte le téléphone de l'homme qu'on cherche.
Je prends des nouvelles toutes les deux secondes en buvant l'eau et en regardant Noah se faire rejeter par tout le monde.
Oui, je m'amuse bien en le voyant comme ça je vais pas vous mentir. Il est vraiment trop chou comme ça.
– J'ai un signal.
Je reviens sur mes gardes et attends la suite. Je vois Eliotte regarder dans la rue à droite du café à l'aide de sa paire de jumelles. Il cherche l'homme.
– Okay, alors c'est l'homme assez rond avec un bonnet jaune sur la tête. Il porte une veste noire et il a un tatouage sur le cou, finit Eliotte.
Je regarde au loin dans la direction qu'il a indiqué et repère l'homme. Il s'agit d'un homme âgé d'une quarantaine d'années. Il marche tout droit vers Noah.
– Okay, je souffle. Merci Eliotte. Tu ne bouges pas tant que je ne suis pas au sol. Noah, dès qu'il vient vers toi tu lui parles, tu insistes jusqu'à ce que j'intervienne. Et peu importe ce que je dis tu restes dans ton rôle et tu joues le jeu.
– Ça marche, ils répondent tous les deux en même temps même si je sens un peu d'hésitation de la part de Eliotte.
Lorsque l'homme est à quelques pas de Noah, celui-ci s'avance vers lui et récite les phrases qu'il répète pour au moins la cinquantième fois aujourd'hui. L'homme ne semble pas vouloir s'arrêter mais oblige quand Noah se place face à lui et commence à raconter n'importe quoi. Le dos de Noah m'empêche de voir la réaction de l'individu.
Je prépare la mini seringue que j'ai reçue dans le paquet d'hier entre mes doigts et commence à m'avancer vers Noah. Lorsque je suis bien derrière lui, je fais semblant de trébucher et le pousse de toutes mes forces sur l'homme. Les deux individus se trouvent sur le sol et poussent des gémissements de douleur.
– Oh mon dieu ! je m'exclame. Je suis trop désolé. J'ai trébuché et... et... oh seigneur des chocobons !
Je m'empresse de pousser Noah hors de l'homme et aide l'homme à se relever. Je passe ma main autour de son cou et plante la seringue avant de la retirer très rapidement. L'homme hisse de douleur et je le relève encore plus vite en prenant un des prospectus de Noah. Une fois debout, je range la seringue dans ma poche discrètement.
– C'est pas bien compliqué de tenir des feuilles ! A cause de vous ce cher monsieur à été blessé par les feuilles ! Regardez il a mal ! Qu'avez vous à dire pour votre défense, j'hurle à l'attention de Noah.
– Madame, tout va bien, laissez tomber...commence le monsieur avant de perdre l'équilibre sur ses jambes.
Génial, la seringue fait effet !
– Oula, monsieur, vous devez peut-être vous asseoir là, je lui dis en lui indiquant la table que j'étais assise.
Je lui tend le verre de limonade et le force pratiquement à boire. Je croise les doigts pour pas qu'il s'étouffe et qu'il boit tout le contenu en une traite. Une fois que c'est fait, je repose le verre et lui demande si tout va bien.
– Oui, merci, je... je dois y aller, il dit et s'en va.
Je fais semblant de vouloir l'arrêter et retiens surtout Noah qui voulait vraiment le retenir. Une fois que l'homme disparaît de notre champ de vision je me retourne vers Noah et lui crie dessus de nettoyer tout ça et m'en vais en direction de la voiture que nous louons.
Quelques secondes plus tard, les garçons me rejoignent. Eliotte monte à l'avant à mes côtés tandis que Noah ne parvient pas à rentrer à l'arrière avec son costume. Perdant patience, Eliote lui crie dessus de retirer ce stupide costume, ce que fait Noah. C'est quelques secondes plus tard et un Noah à moitié nu que nous retournons à l'hôtel.
– Pourquoi tu m'as crié dessus ? Putain j'ai cru que c'était ma mère pendant deux secondes, remarque Noah. Et pourquoi tu l'as laissé partir ? On était censé l'embarquer dans la voiture.
– Pour aller où ? A l'hôtel ? je demande.
– Ah. Juste dans la voiture. On pouvait l'interroger dans la voiture c'est pas bien compliqué.
– Pas maintenant.
– C'est idiot, complètement idiot même, je te fais confiance mais je comprend quand même pas ce que tu fais la, remarque Eliotte.
Je regarde par le rétroviseur et croise le regard concentré de Noah. Je prend sur moi pour éviter de laisser mon regard descendre plus loin puisqu 'il ne porte pas de t-shirt et me reconcentre sur la route.
– Très idiot, je souffle pour pas qu'ils m'entendent.
Une fois arrivé à l'hôtel, on se précipite tous dans notre chambre sans croiser le regard de personne. Dès que j'ouvre la porte de la chambre je suis bousculé sur le côté par Noah qui rentre dans la chambre d'abord pour se rhabiller. Je rentre juste après lui et Eliotte me suit.
Sans payer attention à Noah qui s'habille au milieu de la chambre, je sors mon ordinateur portable.
– Bon c'est le moment maintenant ? demande Noah. Pourquoi l'avoir laissé partir ?
Je respire lentement pour contrôler ma respiration et bloque les souvenirs qui tentent de défiler devant mes yeux.
– Pour éviter de refaire les erreurs du passé, je lui répond simplement.
– Quoi ? Mais comment on va savoir ce qu'il se passe alors ? s'indigne l'ours grincheux.
– Non, la question c'est qu'est ce que tu as fait ? Parce qu'on pensait qu'on devait l'empêcher de kidnapper une fille aujourd'hui en le kidnappant et l'interroger.
– Et tu veux savoir quoi ? je demande.
Oui, je suis bien consciente que je suis chiante là à ne pas répondre à leur question. Mais j'aimerai savoir ce qu'il pense que je fais. J'aimerais savoir à quel point ils sont perspicaces. Et pas du tout parce que j'ai pas envie de leur dire directement et qu'ils en sachent trop.
– Ou ils les emmènent et ce qu'ils leurs font ? propose Eliotte.
– Ne vous inquiétez pas pour ou, je leur dis en leur montrant l'écran de mon ordinateur.
Leurs bouchent s'ouvrent lentement en voyant les données de localisation en direct de Victor Mulliken. L'individu que nous avions rencontré quelques minutes plus tôt.
– A quel moment ? demande Eliotte.
Évidemment il parle de quand j'ai mis le traceur.
– Quand tu l'as aidé à se relever, souffle Noah.
– Tu m'épates mon ours grincheux, je lui dis en lui envoyant un clin d'œil. Il y avait un traceur dans la seringue que j'ai planté dans son cou et dans la limonade qu'il a bu.
– Seringue ?
– Limonade ? ils s'exclament en même temps.
– C'est des micro-traceurs qui restent dans l'organisme pour au maximum deux semaines et qui se désintègrent dans le sang sans laisser de traces après. Et avant que vous posez la question, j'ai des contacts.
Les deux me regardent bizarrement et s'apprêtent à dire quelque chose quand une sonnerie de téléphone retentit dans la chambre. On se regarde tous dans le blanc des yeux avant que je réalise que c'est le mien qui sonne. Je le sors et toute couleur sur mon visage disparait.
La tête de Josh apparaît sur mon téléphone.
Mince mince mince.
Je fous quoi ?
Je dépose l'ordinateur et commence à bouger dans tous les sens. La panique évidente sur mon visage.
– Il se passe quoi ? Tout va bien ? demande Noah.
Si je lui répond pas il va paniquer et sauter sur le prochain avion mais si je lui répond qu'est ce que je dis ? Aaaaaaah.
Le temps que je gambade partout l'appel se termine. Alors sans réfléchir plus, je détache mes cheveux, passe mes mains et les mets en désordre. Je saute sur le lit et me mets sous les couvertures.
– Tu fais quoi ? demande Eliotte confus.
– Juste arrêtez de respirer deux minutes je veux pas un bruit ! je crie en me rendant bien compte que je suis désagréable de ouf.
Sans perdre une seconde je rappelle mon frère.
Son visage apparaît sur mon écran et il soupire de soulagement.
(Note d'auteur : La conversation entre Josh est Ria se fait en français.)
– J'aurai du me douter que tu dormais, il secoue la tête pendant que je me frotte les yeux. J'allais littéralement monter dans le prochain avion en direction de la Floride.
Je vous l'ai dit...
– Hein mais pourquoi ? je demande faussement confuse.
– Parce que tu n'as pas répondu mini pouce. Mais qu'est ce que tu fais encore dans ton lit ? T'es pas censé être au labo ? il m'interroge.
Mince mince mince.
– Ah heu en faite ils ont changé de laboratoire et c'est plus loin d'ici du coup je dois y aller demain. Je passe la journée à l'hôtel et j'irai voir Al' aussi, je l'informe. J'en ai profité pour bien me reposer.
– D'accord d'accord, il commence. Et tu vas bien ? il me demande avec précaution comme s'il s'attendait à ce que j'éclate en sanglots et reviennent en Californie immédiatement.
– Super ! Et toi ? Et comment va Ria ? Elle est chez Maddie ?
– Oui, elle passe la journée avec Maddie pour réviser. Ses examens approchent et elle veut être prête.
– Vous me manquez tous les deux, tu feras un gros gros câlin de ma part à Ria.
– Ça marche.
– Bon je veux finir ma sieste moi, je te rappelle plus tard, je lui dis en raccrochant.
Je soupire de soulagement et retire la grosse couverture hors de mon corps. Je me lève et rencontre les regards complètement abasourdis des garçons.
Mince mince mince.
J'avais complètement zappé qu'ils étaient là.
– Je parle pas très bien français mais tu viens carrément de mentir a qui que ce soit au téléphone, remarque Noah.
– Vous n'êtes pas les seules à mentir à vos proches, je dis simplement.
Je déteste ça du plus profond de mon cœur. Mon frère a passé ses dernières années de sa vie à faire en sorte que Ria et moi allons bien. Il a renoncé à tellement de choses de sa vie. Tout ça pour qu'on ne manque de rien. Qu'on ressente au minimum le manque de nos parents.
Qu'est ce que je fais moi en retour ? Je retourne dans ce qui a ruiné nos vies.
Mais une bonne fois pour toute.
– Vous vous en doutez peut-être mais c'est un grand réseau. Si une seule personne doute que quelqu'un fourre son nez dans leurs affaires cette personne est éliminée. Immédiatement. Il faut être discret. Et patient. Je sais que chaque seconde perdu met en danger ces enfants mais ils le seront encore plus si on se foire, je les informes.
– Est ce que c'est ce qui c'est passé ? demande Noah.
– Noah ! intervient Eliotte.
– Oui.
Ils allaient recommencer à parler mais je les arrête en levant une main.
– Il faut qu'on attende qu'il aille voir ses supérieurs. Il devait kidnapper quelqu'un aujourd'hui mais le contenu de la seringue n'est pas seulement le micro-traceur mais aussi un composé chimique qui fera en sorte qu'il se sente très mal pour plusieurs heures. Donc il va bien devoir aller voir son supérieure pour lui expliquer pourquoi il revient les mains vides. Avec la localisation on pourra accéder à leur base de données et savoir qui est derrière ça à un plus grand niveau et on verra pour la suite.
Les deux hochent la tête pendant que je leur tourne le dos pour poser l'ordinateur sur mon lit. Je soupire de soulagement et regroupe mes cheveux pour me faire un chignon quand j'entends leurs respiration se bloquer.
Mes sens sont en alerte pour une possible attaque. Ma respiration s'accélère mais se bloque en même temps. Je me retourne et croise leur regard bloqué...sur mon cou ? Hein ?
— Qui t'a fait ça ? Demande durement une voix.
Oh.
Ooh.
OOH.
Merde.
Je lâche mes cheveux retomber sur mes épaules et mon dos. Inconsciemment mes doigts effleurent ma cicatrice.
Je sens son souffle chaud contre mon cou. Des frissons de terreur parcourent mon corps. Je peine à garder les yeux ouverts. Mon corps tremble. Je ne sens plus mes poignets qui supportent mon corps.
– Dernière fois que je pose cette question : Ou est la clé USB ? il chuchote durement.
Son souffle s'abat à nouveau sur le côté droit de mon cou. Je sens la lame de son poignard se balader sur mon dos.
Quand il voit que je ne compte pas répondre à sa question il agrippe violemment mes cheveux et les tire en arrière.
Un gémissement de douleur s'échappe de mes lèvres.
Je sens des mains me secouer. Je sors de mes pensées.
Je me rends compte que mon corps tremble vraiment. Les larmes risquent de couler le long de mes joues à n'importe quel moment.
Je sens les regards insistant des garçons. Ne les supportant plus, je fais un pas pour partir, loin, quelque part. Mais mes pieds lâchent et je m'écroule au sol.
– Oula, doucement, dit Noah en s'accroupissant à côté de moi. Eliotte de l'eau.
Noah s'empare de ma main mais je le repousse et m'écarte au loin toujours au sol. Mes larmes coulent maintenant le long de mes joues sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'entends une porte claquer.
Mais je sens toujours la présence de Noah. Il n'abandonne pas et se rapproche de mon corps tremblant. Ses bras passent autour de mon corps et il me rapproche du sien. J'essaie de me débattre et m'éloigner mais les tremblements de mon corps et sa forte grippe m'empêchent de bouger. J'arrête de me débattre éventuellement et repose ma tête contre son torse et laisse mes larmes couler. Un de ses bras se desserre et il la pose sur ma tête pour caresser mes cheveux.
J'ai aucune idée de ce que je fais. Toute pensée rationnelle a quitté ma tête. J'ai une soudaine envie de me rapprocher de ce corps chaud au maximum, ce que je fais. J'agrippe son t-shirt de toutes mes forces.
Soudainement, ma tête devient extrêmement lourde. Mes yeux se ferment et mon esprit me quitte.
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Noah : Toujours en train de pleurer celle la.
Lia : Ta gu-
Auteure : Hop hop hop ca va deux secondes le langage ? Il y a des enfants ici.
Lia : Arrête de t'appeler enfant Mme l'auteure et puis c'est de ta faute.
Auteure : Comment ça de ma faute ?
Lia : C'est toi tu me fais pleurer ! T'aurais pas pu me donner un vie simple, belle, rose a paillette ?
Auteure : Bah sinon ca serait pas drôle. Je m'ennuie un peu moi.
Noah : Donc tu t'es dit "Aller je vais créer des personnages que je vais torturer comme bon me le semble ?"
Auteure : ...Heu ouais ? Ca c'est un peu passé comme ca en vrai.
Noah : Quoi ?!
Auteure : C'était une blague ?
Noah : Oui ?!
Auteure : Ah.
Coucouuuu les Amis !! Bonne Année 2023 à Vous !
Je vous souhaite plein de bonheur, de la réussite et une excellente santé. Sachez que chacun d'entres vous compte comptez pour moi. Je vous aime beaucoup et espère que ces mois à venir seront les meilleurs. <3
Je le répète à chaque fois mais si vous avez besoin de parler je suis toujours la. Donc n'hésitez pas. <3
Prenez soin de vous les amis. <3
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