Chapitre 10: La chirurgie esthétique fait des merveilles !

PDV Lia :

Respire Lia.

N'oublie pas que le meurtre est puni par la loi.

Et tu ne veux pas finir en prison pour le meurtre de Noah Ross. Du moins pas maintenant.

Je repousse sa tête hors de mon épaules et celle-ci heurte le hublot de l'avion à sa droite. Il se réveille en sursaut et me tue du regard.

– Tu n'as absolument aucun droit de me regarder comme ça, je crache entre mes dents essayant de rester calme.

Mais mes efforts vont en vain quand je vois son petit sourire.

Respire Lia. Encore une fois le meutre est puni par la loi. Il n'en vaut pas la peine. Il ne mérite pa-

Une tête tombe contre mon épaule.

Noah essaie de se retenir de rire mais il échoue misérablement et son rire retentit dans l'avion. Je le fusille du regard et me retourne vers la gauche ou le Eliotte dort paisiblement avec sa tête sur mon épaule. Lorsque je m'apprêtais à retirer sa tête je sens des coups dans mon dos. En regardant par le trou entre les sièges je vois un gosse d'environ 5 ans donner des coups de pieds dans le siège.

Vous vous demandez sûrement comment j'ai fini entre ces deux là. Et bien je souhaitais m'asseoir à ma place près de la fenêtre mais devinez qui m'a complètement poussé hors du chemin pour prendre la place ? Oui tout à fait, c'est l'ours grincheux. Tout ça pour juste dormir tout au long du voyage. Eliotte quant à lui "déteste au plus profond de son âme", ses mots pas les miens, de s'asseoir au milieu.

Noah remarquant cela rit encore plus jusqu'à s'étouffer avec sa salive.

Le meurtre est puni par la loi. Le meurtre est puni par la lo-

Et voilà que retentit les cris d'un enfant quelques sièges devant. Comme ci cela ne suffisait pas, un sifflement retentit dans mes oreilles bouchées.

Je passe six heures cloué sur un siège avec deux têtes sur chaque épaule, des coups dans le dos toutes les cinq minutes, les cris incessants d'un enfant et les sifflements dans mes oreilles.

**

Je sors de la voiture toujours sans dire un mot, sors ma valise et attend devant l'hôtel.

C'était un calvaire.

Pendant que les garçons sortent les leurs, je retire la capuche de mon sweat-shirt et libère mes cheveux. Je me fais deux couettes et retire le peu de maquillage que je portais. Je retire mes chaussures qui me faisaient gagner quelques centimètres et mets une simple paire de vans. Je sors une paire de lunettes et les place sur mon nez.

Je sors les fausses identités que m'a envoyé Al' et les tend aux garçons. Je remarque par la même occasion qu'ils me regardent bizarrement.

– Quoi ? je leur demande.

– Tu fais quoi ? me demande Eliotte en désignant mon apparence.

C'est compréhensible. Je ressemble clairement à une enfant. Pré ados. Sans maquillage, les couettes et ma taille, je fais au maximum 13 ans.

– Vous inquiétez pas. Juste jouez le jeu, je leur dis.

Je ne leur laisse pas plus de temps pour répondre et je vais au bureau de réception. Je me racle la gorge et m'avance vers la jeune femme qui doit à peu près avoir le même âge que moi.

– Bonjour madame ! je commence avec une voix très aiguë. Mes parents ont réservé une chambre. C'est au nom de monsieur Thompson normalement, je lui dis en jouant avec mes cheveux et en ajustant mes lunettes.

– Bonjour Miss Thompson. Laissez-moi quelques secondes le temps de vérifier s'il vous plaît, dit- elle en même temps que les garçons me rejoignent.

– Les Thompson, chambre 139 au premier étage à droite.

– Il va me falloir la pièce identité et un moyen de paiement, ou sont tes parents ? elle me demande.

– Juste la, je lui dis en désignant Noah et Eliotte. C'est mes papas ! Ils m'ont adopté il y a 3 ans ! Ils sont pas trop beaux ? Bientôt la quarantaine et pas un seul cheveux blanc ni ride ! La chirurgie esthétique fait des merveilles ! je finis en me retenant de rire.

Les garçons se retienent de me sauter dessus pour me tuer. Toujours à fond dans mon délire je les rapproche et ils se rentrent dedans.

– Ils sont pas trop mignons, je lui dis d'un ton rêveur.

J'attrape le bras de Eliotte, m'empare de la clef et me dirige vers les escaliers en criant :

– Bon viens papa on va dans la chambre et papa va payer puis nous rejoindre. Dépêche papa je suis fatigué, je crie en direction de Noah.

Je tire sur le bras d'Eliotte et je m'arrête seulement quand je suis devant la chambre.

– C'était vraiment nécessaire ? me demande Eliotte en roulant des yeux.

– Tu voulais payer ? je lui demande.

– Je monopolise la salle de bain en premier, il me dit en ouvrant la porte.

Je souris à sa réponse et entre dans la chambre. Al' à préparer nos identités et nos chambres. Pour éviter d'attirer l'attention sur nous, nous sommes ici sous le prétexte de passer des vacances en famille.

La chambre est assez grande. Elle comporte un lit double au milieu et un lit simple près du mur à droite. Une table de chevet relie les deux lits. Une immense fenêtre se trouve à l'opposé de la porte et qui fait le long du mur. Au coin à droite se trouve une porte qui donne sûrement vers la salle de bain.

Pendant que Eliotte se débarrasse de ses affaires pour aller prendre une douche la porte de la chambre s'ouvre et Noah pénètre dans la chambre.

– Eli chéri ? commence Noah.

Eliotte et moi nous nous retournons en le dévisageant. Qu'est ce qu'il fait ? Est ce qu'il est vraiment amoureux de Eliotte ? O-M-G j'ai toujours voulu faire le cupidon ! Ne laissant rien paraitre sur mon visage j'attend la réponse de Noah.

– Tu ne crois pas que notre fille chérie mérite une punition pour ce qu'elle à fait ?

Je vois un sourire prendre place sur les lèvres de Eliotte. Aie C'est pas bon signe ça.

Je les vois s'approcher de moi. Noah en face de moi et Eliotte à ma gauche. Sans perdre une seconde ils se jettent tous les deux sur moi. Enfin, ils se jettent sur l'emplacement où je me trouvais quelques secondes plutôt. Ils se rentrent dedans et j'entends leurs têtes s'entre-choquer.

Je me retiens de rire et rentre dans la salle de bain avec mon sac qui contient mes affaires.

– Later losers.

**

Lorsque je sors de la salle de bain après une bonne douche je vois Eliotte occupé sur son téléphone et Noah dans le balcon de la chambre en parlant au téléphone. Je m'empare de mon téléphone et regarde l'heure. Je vois que j'ai également reçu une notification.

Al': Le paquet est à la réception, le blond, pizza sans champignon.

Parfait !

– Eliotte, tu pourrais récupérer les pizzas que j'ai commandé tout à l'heure s'il te plaît ? C'est la porte juste à ta droite quand tu rentres dans la réception et tu verras y'aura un de mes amis il est blond, c'est le seul blond là-bas normalement.

J'aurai pu y aller moi même mais je pense que c'est mieux que je garde ma couverture d'enfant. Ça ferait louche que j'aille récupérer le paquet moi même.

Il me questionne des yeux parce que je ne lui demande pratiquement rien en temps normal et le fait que je lui demande ceci le fait douter. Tout de même il hoche la tête et sort de la chambre.

Je m'approche du lit simple et m'empare de mon sac en dessous de celui-ci. Je sors un chouchou et m'attache les cheveux quand je sens la présence de Noah derrière moi.

Avant que je puisse me baisser et pivoter ma jambe sous les siennes, ses bras s'enroulent autour de moi et je suis soulevé du sol. Je me balance vers l'avant et avant de mettre tout mon poids vers l'arrière. Ne s'attendant pas à cela Noah bascule en arrière et son corps heurte le sol en me tenant toujours dans ses bras. Il gémit de douleur pendant que je relève ma tête de son torse.

– Tu l'as mérité celle-là même si félicitation t'as été assez rapide ! je lui dis en me relevant. Eliotte va revenir avec un colis, je lui annonce. Vous ne l'ouvrez pas tant que je ne suis pas là.

Ensuite je ne le laisse pas répondre et sors dans le balcon pour appeler mon frère pour le prévenir que je suis bien arrivé.

**

Mon corps est en feu. Chacune de mes cellules me le fait comprendre. Ma respiration est saccadée. J'étouffe. Les larmes me coulent le long de mes joues. Je me noie.

Un coup est porté sur ma mâchoire gauche. Ma tête vire sur le côté. Un goût métallique rempli ma bouche.

Mes yeux s'ouvrent lentement.

Une silhouette se forme devant mes yeux. Des iris d'un vert si intense se présentent face à moi.

Ma respiration jusqu'à la saccadé se coupe complètement à la vue de ses yeux.

Mes yeux s'ouvrent et je me redresse en sursaut dans mon lit. Les larmes picottent mes yeux mais ne coulent pas. Ma respiration est saccadée. Mon corps tremble.

Doucement Lia. Respire. Il n'est pas là. Il faut que tu te contrôle.

Ni Ria ni Josh sont là pour que tu te faufiles dans leur lit. Il faut que tu te reprennes !

Je me lève de mon lit et m'empare de la bouteille d'eau placée sur la table de chevet. J'en bois tout le contenu et calme mon rythme cardiaque.

En me retournant je vois les garçons dormir paisiblement. La lumière de la lune traversant à travers les rideaux de la chambre illumine le visage de Noah. Il est couché au bout du lit. S'il se décale un peu, il se retrouve sur le tapis. Ses cheveux qui paraissent si doux sont en bataille sur son crâne et certaines de ses mèches tombent sur son front. Je me retiens de passer ma main sur son front et de les décaler. Sa mâchoire tranchante est étonnement relâchée et sa bouche légèrement entrouverte laissant échapper de léger ronflement. Vu comme ça cet idiot parait presque beau.

Calmez vous. Je ne suis pas aveugle. Et suis simplement honnête.

En voyant le corps étalé à côté de lui, je me met une main devant la bouche pour éviter de me mettre à rire. Eliotte prend toute la place sur le lit. Ses bras et jambes sont écartés pendant que sa tête est enfoui sous son oreiller. Il peut respirer comme ça ?

Je me fais une note mentale de prendre des lits séparés pour la prochaine fois. Ou je pourrais simplement laisser l'un deux dormir dans le mien. C'est pas comme ci je dormirais après ça...

Je détourne mon regard des garçons et sors dans le balcon. L'air frais de la nuit caresse mon visage et balaie mes cheveux hors de mon visage. Je croise mes bras autour de mon corps pour éviter que l'air frais ne passe à travers mon bas de jogging et mon t-shirt à manche longue simple. Mon regard se dirige vers le ciel sombre dégagé de nuages.

Je pensais pouvoir gérer ça. Je pensais qu'après toutes ces années j'irai mieux. Je pensais vraiment que je pouvais. Mais les nombreux cauchemars...ou plutôt les souvenirs du passé ne font que rouler en boucle dans ma tête. Les coups, les cris, le goût métallique du sang...

Reprends toi Lia ! Tu ne peux pas retourner en arrière maintenant.

Les iris verts de mon cauchemar se présentent à nouveau devant mes yeux.

Non. Tu ne gagneras pas.

Je ferai tout pour te faire payer. Une deuxième opportunité s'offre à moi et je ne compte absolument pas la rater.

**

– Nan mais tu crois que ça va vraiment marcher ? souffle Noah dans son costume Perry L'ornithorynque.

– Fais moi confiance, je l'assure. Oui bon malheureusement Al' ne pouvait pas me procurer un autre costume. J'aurai dû être précise aussi, je souffle en lui répondant à travers l'oreillette.

– T'es sûre que ça fait discret ? Tout le monde va le remarquer la ! remarque Eliotte.

– Non, Noah rapproche toi de la personne la plus proche et demande lui si elle a quelques minutes à t'accorder pour parler du réchauffement climatique et la disparition d'espèces animales comme l'ornithorynque, je lui dis.

– Quoi ? Mais j'y connais rien, il s'affole.

– T'inquiète pas. Mais juste n'oublie pas de parler assez fort pour que tout le monde t'entendent.

Je le vois se rapprocher d'un jeune homme vêtue de short de sport et un t-shirt blanc couvert de sueur dans la rue très peu fréquenté de Saint augutine en Floride. Nous nous trouvons pas très loin de Big Brothers Big Sisters of St. Johns County orphanage. Plusieurs enlèvements ont eu lieu dans cet endroit par plusieurs personnes différentes. Mais selon nos recherches il s'agit d'un homme assez bien connu dans le réseau qui nous emmènera à la localisation de son boss.

Il faut qu'on agisse discrètement et pas sauter sur l'occasion comme la dernière fois. 



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Noah :  Joyeux Noel !! I wish you a merry christmas. I wish a merry christmas. I wish a merry christmas and-

Lia : Happy new year ! 

Noah : c'était a moi de chanter. 

Lia : quelqu'un devait finir ce calvaire. Je m'en suis chargé.

Noah : Tu commences sérieusement à m'énerver. Je vais te-

Josh : Quoi ? Qu'est ce que tu vas faire ? 

Alisson : Qui veut des crêpes au nutella ? 


Joyeuse fêtes de fin d'années les amis !! 


J'espère que ce chapitre vous a plu ! 


Big kisses < 3

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